Avis du vol entre Berlin et Kaliningrad en classe Economique avec Air Berlin

1. Contexte et routing
Voir ici http://flight-report.com/fr/report-12187.html
Trajet en autocar Luxembourg-Sarrebruck + autobus Sarrebruck-SCN
- Vol AB SCN-TXL (Economy Classic, DH8): http://flight-report.com/fr/report-12187.html
- Vol AB TXL-KGD (Economy Classic, DH8):

[MAINTENANT]
- Vol AB KGD-TXL (Economy Classic, DH8): [PLUS TARD]
- Vol U2 SXF-LYS (Economy avec siège 1A réservé, 319): [PLUS TARD]
Voici donc la destination-mystère révélée…
L'Oblast de Kaliningrad est un territoire qui retient depuis longtemps mon attention. Du temps de l'ex-URSS, il était interdit d'accès aux étrangers, de part son caractère très stratégique et des installations militaires qui y avaient été construites au fil des années. Pas même les ressortissants du Pays-frère polonais limitrophe ne pouvaient y accéder.
Aujourd'hui, c'est une enclave à part entière de la Fédération de Russie entourée d'Etats membres de l'UE, une sorte de Berlin-Ouest à l'envers.
Mais c'est aussi une ancienne ville Prussienne puis Allemande, l'ancienne Koenigsberg, dont quelques vestiges subsistent malgré tout, malgré la soviétisation russifiante opérée au lendemain de la 2nde Guerre Mondiale.
Un territoire que j'ai systématiquement contourné en volant de/vers la Finlande, les Pays Baltes mais aussi le reste de la Fédération de Russie, puisque seuls les vols à destination ou provenant de cet Oblast sont autorisés à le survoler.
Bref, beaucoup de raisons qui m'ont fait projeter de me rendre dans cette enclave, et 2 événements ont finalement précipité mes projets:
- KGD est actuellement uniquement reliée à l'Europe par Air Berlin (Vueling fait quelques vols de/vers BCN en Juin et Juillet, mais ceux-ci sont avant tout destinés aux résidents de l'Oblast). SAS a en effet fermé sa ligne de/vers CPH en 2013, et BT a fermé la sienne de/vers RIX il y a 1 an…
Or il se trouve que Air Berlin est en train de supprimer tous ses vols de/vers la Fédération de Russie, tant du fait de l'effondrement des échanges germano-russes que d'un énième plan de restructuration. TXL-KGD fermant le 10 Janvier prochain, c'est donc le moment où jamais de mettre à exécution ce vieux projet, et si possible pendant que la météo s'y prête encore. Au-delà du 10 Janvier, il faudra impérativement passer par Moscou (comme du temps de l'URSS) ou Minsk, avec parfois des visas supplémentaires à demander au Consulat du Belarus, vu que certaines combinaisons avec Belavia impliquent de passer la nuit à Minsk. Ce qui pour moi est très peu pratique, puisque le Belarus n'a pas de représentation diplomatique à Luxembourg: il faut donc aller à Bruxelles une première fois pour déposer son dossier, et y retourner ensuite pour aller récupérer son passeport, en semaine bien évidemment.
Voudrais-je y aller par le train que ce ne serait plus possible: les wagons-lits reliant Berlin et Kaliningrad en été ont disparu à la fin de l'été 2012.
- Un Status Match m'ayant donné le statut Gold chez Topbonus, le voyage pourra donc se faire dans de meilleures conditions.
Intérêt de ce routing pour FR:
- KGD n'a jamais été reporté;
- Conséquence logique de ce qui précède, aucun Lounge de KGD n'a été reporté;
- la ligne TXL-KGD fait partie du club très fermé des lignes UE-Russie assurée en turbopropulseur (il n'y a qu'une seule autre ligne dans ce cas: RIX-LED avec BT), bien qu'elle ait été longtemps assurée en A320 (le downgauge est intervenu il y quelques semaines); et
- il s'agît d'un vol de 1h20, assuré en turbopropulseur, mais qui comme tous les autres vols de Air Berlin de/vers la Fédération de Russie, est considéré comme long-courrier dans le barème Topbonus ;-)))
Accessoirement, ce vol me permet aussi de relier les marches occidentales et orientales de l'ancien Empire Allemand d'avant 1914…
2. Au sol: Transit à TXL
Après ce long trajet en paxbus entre le poste éloigné situé tout à l'Ouest de TXL et le Terminal C situé tout à l'Est, les flux se séparent une fois la bus gate franchie: ceux qui comme moi transitent vers un vol partant de ce même terminal doivent prendre un circuit à part, ceux transitant vers des vols partant d'autres zones/terminaux de TXL ou terminant leur voyage aérien ici doivent prendre une autre direction.
Le circuit que je prends nous fait monter au 1er étage, et emprunter un long couloir avec vue sur le tarmac:

Installation spartiate, dont le seul avantage est le spotting qu'elle permet…

On finit par arriver dans la zone Départs du terminal C, côté Schengen. CDG-3 semble presque luxueux en comparaison, on est plus proche des installations de HHN que de celles de FRA ;-)

Le Lounge AB n'est pas signalé, et de toutes façons, vu qu'il ne me reste que 35min avant le début de l'embarquement, je préfère aller directement à la porte, d'autant que j'ai un filtre de police à franchir.
Il me faut en effet passer en zone non-Schengen, et traverser pour se faire cette boutique Heinemann:

Juste derrière-celle ci, petite occasion de spotter un peu de métal du maître des lieux:

Enfant d'amours désormais révolus? ;-)

Passage du contrôle de police juste après, très rapide.
Mais une fois ce filtre passé, nouvelle boutique Heinemann à traverser…

… pour finir dans une salle d'attente assez rudimentaire, avec juste un petit stand imbiss pour ceux qui veulent se restaurer…

Le vol est bien affiché, mais pas son seule et unique partage de code (S7):

L'embarquement commence à 12h50 pour u départ à 13h05. Un peu court, mais le vol est peu rempli, et l'avion est en face le terminal, donc pas de trajet interminable en paxbus. Sans doute une volonté de ne pas promener en bus indûment des passagers non-Schengen au milieu d'installations Schengen.

Je suis le dernier à embarquer:

3. A bord
La cabine de ce zinc est déjà d'une autre époque. Il faut dire que ce D-ABQM a été livré en 2006, même s'il n'a rejoint la flotte de AB que l'an dernier:

Rangée 1A-1C, que j'occuperai en exclusivité et sans supplément, grâce au statut ;-)

Repousse à 13h05, pile à l'heure:

Mais franchement, sur un poste éloigné qui n'est pas en cul de sac, a-t-on vraiment besoin de repousser??? Sans doute une piste de réduction des coûts à creuser pour AB…
On va longer ce terminal-hangar C:

La piste est très proche, mais il va falloir patienter un peu, car il y a du monde devant…

… mais davantage encore derrière ;-)

Décollage à 13h13 (Un Vendredi 13, faut le faire ;-), avec pas mal de zincs en attente derrière, donc:

En arrière-plan sur les 2 photos précédentes, on distingue aussi un bout de l'ancien Quartier Napoléon, un des lieux principaux de stationnement des FFA à Berlin-Ouest jusqu'en 1994.
Jolie vue du Terminal A de TXL, sorte de camembert à la CDG-1 mais à forme hexagonale ;-)

Survol des zones résidentielles du Nord de Charlottenbourg, à la limite des anciens secteurs d'occupation français et britannique:

Centrale à charbon de Reuter-West:

Jolies vues sur le Havel, très agréable à la belle saison, et qui du temps du Mur de protection anti-fasciste, servait de plage aux Ouest-Berlinois:

L'horizon va rapidement se couvrir, sans surprise, et l'avion va virer à 180° direction est, par le Nord.
12min après le décollage, la prestation est servie. (Dur) Retour sur terre: un vol long-courrier, mais uniquement dans le barème Topbonus, et pas dans la carte du restaurant. Certes, le vol ne dure que 1h25 et se fait en appareil régional, mais je me serais quand-même attendu à un plateau froid, vu la pratique habituelle des vols Europe-Russie…
Disons que vue l'expérience de Hcl75 sur son TXL-DME il y a quelques temps déjà, un sandwich eût été la moindre des choses (voir http://flight-report.com/fr/report-6289.html):

Côté quantité, c'est même moindre que ce qui a été servi sur mon vol précédent SCN-TXL, qui plus est un vol intérieur de durée quasi-équivalente (1h25 au lieu de 1h20)…
Faute de festoyer, je me rabats sur le magazine de bord…

…où tout ce qui est vraiment intéressant se limite à la carte du réseau AB ;-)

Gros plan sur l'Amérique du Nord, où AB va étoffer sa présence l'an prochain (avis aux cascadeurs de coupons sur OW ;-)):

Gros plan sur l'Europe, d'où les destinations russes vont disparaître prochainement:

Aperçu de la flotte, qui elle aussi va notablement évoluer: dégagement des Dash8 à court terme, puis des Boeing:

La descente commence 40min après le décollage. L'avion vient de rentrer dans l'espace aérien de l'Oblast par la côte baltique:

La phase d'approche s'annonce intéressante, avec un premier demi-tour plein Ouest…

…lequel permet de bien apercevoir KGD.

La Mer Baltique est bien visible en arrière-plan.
Suit un deuxième demi-tour pour se mettre dans l'axe de la poste, direction Est:

Atterrissage à 15h07, après 54min de vol:

A la différence de Moscou et St-Petersbourg, Kaliningrad est sur le même fuseau horaire que la Finlande et les Pays Baltes. Il n'y a donc qu'une heure de décalage au lieu de 2.
On approche du terminal, où un vol de S7 est au contact, tandis qu'un vol de Rossiya pour LED est au départ:

Le roulage est court, et finira en poste éloigné…

(On distingue ce qui semble être un Tu-134 à côté de la tour de contrôle)
…pendant que le vol de Rossyia fait son propre roulage vers le bout de la piste:

4. A l'arrivée
A la descente sur le tarmac, il y a pas mal de personnel civil et militaire, principalement du Services des Frontières, donc pas une bonne idée de prendre une photo de l'avion. D'ailleurs, les passagers qui étaient assez nombreux à faire des photos de KGD depuis leur siège pendant le roulage ont eux aussi rangé leurs appareils.
2 agents du Service des Frontières montent à bord une fois le débarquement terminé…
Ayant déjà quelques (heures de) vol(s) derrière moi, je n'ai eu droit un accueil militaire sur le tarmac qu'une seule fois jusqu'à présent… à FNJ ;-)
Vu la nature très stratégique et sensible de l'Oblast et de son aéroport civil, rien d'étonnant toutefois.
La restitution des bagages à main hors format prend un peu de temps, mais le paxbus finit par partir, et discrètement depuis l'arrière de celui-ci, j'arrive à faire une photo potable du zinc, et en prenant grand soin de ne pas y fixer le moindre militaire:

Le trajet en paxbus jusqu'au terminal est rapide. La busgate est tenue par 2 militaires. De là, il faut monter de 2 étages par un long escalier, avant d'arriver aux filtres de police.
L'attente dure 20min environ. A la différence de tous les autres vols que j'ai pu faire à destination de la Fédération de Russie, aucun formulaire d'arrivée n'a été distribué en vol. Ce sont les agents eux-même qui les émettront, pré-remplis.
Afin d'écourter l'attente, je suis dirigé avec d'autres passagers non-Russes vers les postes normalement réservés aux ressortissants de la Fédération de Russie et du Belarus, une fois ce flux de passagers rapidement écoulé.
L'agent est un peu sec et froid mais courtois. Mon passeport aura été feuilleté attentivement par 2 fois, les nombreux visa et tampons retenant l'attention de l'agent… Étrange exercice, vu que le Consulat a eu tout loisir de s'y adonner durant les 6 jours qui se sont écoulés entre le dépôt de mon dossier de visa, et le retrait de mon passeport avec celui-ci…
Rien de trop surprenant à tout ceci avec un peu de recul: non seulement l'Oblast de Kaliningrad est un territoire éminemment sensible et stratégique, mais il a(urait) fait l'objet d'une tentative de Maïdan par des Ukrainiens à passeport Russe il y a 1 an environ. Nulle surprise à ce que la Fédération de Russie serre la vis pour protéger son Berlin-Ouest…
Curieusement, le passage de la douane se fait avant la récupération des bagages de soute, avec simple passage du bagage de cabine au scanner pendant que les agents continuent tranquillement à discuter. Il faut donc récupérer son bagage de soute en zone domestique, et publique même, sans filtre de contrôle à la sortie autre qu'une vérification de l'étiquette bagage par un préposé (il s'agît d'une procédure standard en Russie sur les vols intérieurs).
Trajet en taxi, payé RUB 500 (tarif réglementaire pour le centre de Kaliningrad), payé à un des guichets de l'aéroport. Hôtel atteint au bout de 25min, à la nuit tombante. Il est 16h30.
5. Bonus: vestiges de l'ancienne Koenigsberg
Pour clore ce FR, je vous propose un panorama de ce qu'il reste de l'héritage prussien puis allemand à Kaliningrad. je dis bien vestiges, car il n'en reste pas grand chose, surtout dans le centre de la ville, mais certains faubourgs ont été épargnés par les destructions survenues lors des derniers mois de la 2nde Guerre Mondiale.

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La grande attraction touristique de Kaliningrad; c'est sans conteste son ancien Île Kneiphof, rebaptisée Île de Kant sous l'URSS. Entourée par la rivière Pregolya (anciennement Pregel), c'est là que battait le cœur de la ville, comme le montre cette vue exposée dans ce quartier:

Malheureusement, les bombardements anglo-américain puis l'assaut massif donné par l'Armée Rouge début 1945 se sont soldés par d'importantes destructions, au point que cette île comme ses alentours ont vu leur physionomie et leur aménagement à jamais bouleversés.
Sur l'Île, il ne reste plus que la Cathédrale, à moitié-détruite et restée à l'état de demi-ruine jusqu'à la disparition de l'URSS. Dès lors la Russie a entrepris une restauration lourde, achevée en 1995.
Vue de l’Île depuis le Pont de l'Avenue Lénine. De l'ancienne ville sur cette île, il ne reste plus rien, sauf ce lieu de culte:

Attenant à la Cathédrale, le tombeau d'Emmanuel Kant:

En face, statue du Duc Albrecht, fondateur de l'Université de Koenigsberg:

Plus près du centre de l'Île, le théologien prussien Julius Rupp est lui aussi honoré:

Depuis la Rive Nord de la Pregolya, plus près du centre actuel de la ville, on jouit d'une assez jolie vue sur cette Cathédrale:

A proximité de la Cathédrale, le village de pêcheurs, en fait un ensemble de maisons hanséatiques au bord de la Pregolya, et qui ont été reconverties en bars et restaurants:

A l'autre extrémité, toujours en face de l'Île, mais côté Sud cette fois, l'ancienne Bourse, désormais centre local culturel des enfants:

De l'autre côté du pont de l'Avenue Lénine, quelques vestiges de l'ancien port, désormais intégrés au musée océanographique:

Sur la rive d'en face, la Porte de Frederiksburg. La ville comporte de nombreuses portes comme celle-ci sur le tracé de ses anciennes fortifications, et beaucoup ont été restaurées depuis la fin de l'URSS:

A proximité, un bâtiment d'époque attend encore sa restauration…

Retour sur l'Avenue Lénine, direction la Gare du Sud. Collège Marin:

Autre bâtiment d'époque, plus près de la gare:

Bâtiment de la Gare du Sud, là où aboutissent les trains au long cours de/vers le reste de la Fédération de Russie, le Bélarus, l'Ukraine et la Lituanie:

Très bel intérieur, mais difficile d'y faire des photos, car le hall est très surveillé également, et il n'y pas de foule où pouvoir se fondre…Décidément, les accès de l'Oblast sont fort observés…
Musée d'Histoire et d'Art, plus près du centre actuel de la Ville:

A proximité immédiate de la gare du Nord, un bâtiment hanséatique, lui, est en cours de restauration lourde:

Château Gothique Polonais, à l'entrée de l'Avenue de la Paix:

Un peu plus à l'Ouest sur l'Avenue de la Paix, bâtiment du Ministère de la santé de l'Oblast:

Statue de Schiller, en face:

Toujours sur l'Avenue de la Paix, mais bien bien plus loin, l'ancienne Eglise St-Louise, reconvertie en théâtre de marionnettes du temps de l'URSS:

Au-delà, c'est le quartier dit Amelienau, sans doute le mieux préservé de l'ancienne Koenigsberg, car peu touché par l'offensive de l'Armée Rouge de la fin de l'Hiver 1945.
Quartier résidentiel, riche en villas cossues et autres beaux bâtiments:

Dans certaines rues secondaires, le temps semble s'être arrêté, avec des maisons plus ou moins abandonnées ou/et à vendre…

Mais d'autres maisons à proximité immédiate ont été restaurées récemment:

En arpentant ce quartier, on se croirait bien davantage à Wannsee ou Pankow que dans une ville de la Fédération de Russie…
Mais le plus souvent, en dehors de ce quartier résidentiel, nombreux sont les bâtiments de l'ancienne Koenigsberg à être en fait isolés au milieu de constructions remontant à la Période Soviétique, comme sur l'Avenue de Moscou….

… ou sur la Rue Frounze parallèle:

Sur cette rue, un bâtiment d'époque demeure en ruines depus 70 ans:

Et enfin, situé entre l'Hôtel Kaliningrad et l'Université Fédérale, le Musée du Bunker. C'est là que le commandement allemand s'était réfugié pendant l'offensive soviétique de la fin de l'Hiver 1945, et où la reddition de Koenigsberg fut signée.
Entrée plutôt discrète:

Descente dans le bunker:

Il faut passer cette porte, et encore une autre comme celle-ci; avec virage à angle droit à chaque fois, histoire de casser le souffle de toute explosion:

Couloir unique autour duquel le bunker a été construit:

Le Maréchal Vasilevskiï, qui a mené l'Armée Rouge à la victoire à Koenisgberg, est honoré ici à l'occasion du 70ème anniversaire de la Capitulation du IIIème Reich, mais aussi de la 120ème année suivant sa naissance:

Plusieurs diorama, grande spécialité des musées de guerre et d'histoire de la Fédération de Russie et d'autres pays issus du Bloc Soviétique, retracent la violence des combats et l'ampleur des destructions subies par la ville…
Derrière la gare du Sud:

Et sur l'île, la façade de la cathédrale étant sur la droite:

Les bureaux du commandement allemand ont été reconstitués:

Mais pourquoi donc le portrait de qui vous savez n'est-il pas accroché au mur? ;-)

Au bout du couloir, autre reconstitution, un peu cliché quand-même (d'autant qu'un haut parleur diffuse des aboiements en boucle ;-))))

C'est donc ici, le 9 Avril 1945, que le sort de Koenisgberg fut scellé…

Le bonus du FR du vol retour montrera le Kaliningrad Soviéto-Russe.