Avis du vol entre Marrakech et Paris en classe Economique avec Transavia

Bonjour,
Voici le retour correspondant au vol posté précédemment posté, entre Paris-Orly & Marrakech :
http://www.flight-report.com/reportage/1262/ORY-RAK.html
Un vol matinal depuis Marrakech accompagné de ma femme et ma fille de 2 ans.
L'aéroport est situé à proximité immédiate du centre-ville, un départ très anticipé de l'hôtel ne s'impose pas.
Les prix des taxis étant sujet à négociation, nous demandons au concierge un ordre de prix pour cette course : il nous indique 100 dirhams (soit environ 10 euros). Le portier hèle un chauffeur stationné au pied de l'hôtel, celui-ci nous demande 200 dirhams !
Après tractations,il nous emmène vers l'aéroport pour 100 dirhams en faisant néanmoins la trombine sur tout le chemin et jette pratiquement les bagages, hors de la voiture, à l'arrivée.
Nous atteignons le terminal en à peine 10 minutes de route.

L'enregistrement des bagages est très rapide : moins de 5 minutes.

La photo usuelle des écrans d'affichage.

Ensuite, des photos de l'originale architecture du terminal s'imposent.

Un mini-soukh est niché dans un coin pour qui aurait quelques achats typiques, de dernière minute, à effectuer.

C'est à partir de là que les choses se compliquent…
Nous nous dirigeons vers la sureté et contrôle des bagages à main, assurée ici par la Police. Il comporte 3 files, 2 réservées au hommes et une aux femmes. Devant moi, environ 10 passagers, le point de contrôle est rapidement atteint.
je dépose ceinture, téléphone, montre, blouson et sac photo dans les corbeilles puis passe sous le portique qui déclenche l'alarme sonore. Je dit au policier : j'ai oublié plein de trucs dans mes poches ! il me fait signe de la main genre on s'en fiche et effectue une palpation des plus sommaire. Il ne me fait même pas sortir le gros trousseau de clefs présent dans ma poche.
Du côté de mon épouse, les éléments se gâtent. Je la vois en colère, haussant la voix contre un policier qui s'avère être le responsable du contrôle. Lors de la fouille du sac à langer de ma fille, a été trouvé une arme de destruction massive : un couvert pour enfant qui est en l'occurrence une petite fourchette métallique.
Nous avons fait un dizaine de vols en Europe, avec celle-ci en cabine, sans que cela pose le moindre problème y compris en Grand-Bretagne, pourtant peu laxiste.
Le ton monte, ma femme pique une crise de larmes. L'objet étant sentimentalement important, elle refuse de le jeter à la poubelle comme on le lui demande. Une policière se réfère, désolée et compatissante, au règlement. Le climat est tendu, je suggère, à mon épouse, qu'ils risquent de nous pourrir la vie et nous faire rater le vol.
La file d'attente étant réduite, elle décide de re-franchir la sécurité vers l'extérieur, pour demander à un employé de nous poster, vers la France, cet objet.
Elle négocie un envoi postal, pour 10 euros, avec une employée d'un bureau de change… qui, au final, ne nous l'a jamais renvoyée !
J'attends ma femme sur un banc entre la sureté et le contrôle des passeports. Je prends une photo pour documenter mon FR… 5 minutes après, un policier vient me demander de lui montrer mes fichiers photo et me fais retirer celle du point de contrôle des papiers. Je la joue profil bas car j'avais vu que c'était interdit de photographier dans cette zone… décidément, c'est pas notre jour !
Nous rejoignons finalement l'avion dans les derniers. Je prends quand même quelques images depuis le hall et sur le tarmac… FR quand tu nous tiens !

Notre avion est un Boeing 737-800, immatriculé F-GZHF. Premier vol effectué le 15 juin 2009.

Moteurs CFM56-7B26

L'accueil des hôtesses est chaleureux. Celle qui s'avérera être la chef de cabine m'indique diplomatiquement, de façon amusée et complice, que les militaires interdisent la prise de photos depuis le tarmac. Je lui dit que j'effacerais les photos quand je serais installé. Je suis persuadé qu'elle n'en croit pas un mot !
Le voisin vu depuis mon hublot en siège 7A.

Nous quittons notre point de stationnement à l'heure. Le vol est quasi plein ; reste 5 ou 6 places inoccupées à l'arrière.
Vidéo du décollage.

Rapidement après le décollage, le commandant de bord présente l'équipage commercial et un déroulé très détaillé du vol :
Passage verticale de Casablanca, Golfe de Cadix, Cadix à notre gauche et Tanger à Droite, droite de Séville, Madrid, passage entre San Sebastian et Biarritz, verticale Bordeaux, Poitiers, Tours et Chartres.
Rapporté aux nombres de passagers, nous consommerons 2,9 litres/100km et grâce au vent favorable, arriverons à Paris avec 5 à 10 minutes d'avance en fonction du sens du vent et de la piste qui sera choisie.
A défaut de Géovision, le soin apporté au informations de vol est appréciable.
La cabine est propre. J'aime bien les sièges verts mais trouve exécrable la même teinte sur les uniformes des PNC.
La vente de bord commence. La Carte est très chère mais remporte un succès considérable.

La côte marocaine.

Un film est diffusé chez Transavia pour les vols d'une durée supérieure à 2h30. Les écouteurs double-prises type avion sont vendus 3 euros. Aujourd'hui : le film d'animation Un monstre à Paris.
Je préfère mon baladeur audio.
Casablanca.

Arrivée sur l'Espagne.

Le hublot sale me gâche de belles prises. Ici, aéroport de Jerez de la Frontera.

L'indispensable !

Aéroport de Séville.

Des paysages étonnants au sud de Madrid.

Au nord de Madrid, la neige fait une apparition.

Un A319/320 Monarch en montée.

Le commandant reprends le micro et nous informe que nous survolons Bordeaux et qu'il reprendra le micro ultérieurement pour nous indiquer le sens de l'atterrissage par l'est ou l'ouest.
La Garonne.

L'espace correct, je rappelle que mesure 187 cm.

Un classique…

Finalement, près de Tours, nous sommes informés que nous atterrirons face à l'ouest ; ce qui nous fera perdre 5 minutes.
Une sympathique spotteuse, membre de Flight-Report, à eu l'excellente initiative de shooter notre arrivée. Merci Anne-Marie dite cbamj.

La chef de cabine souhaite, via le micro, souhaite un bon anniversaire à sa collègue qui s'occupe du fond de la cabine et invite tous les passagers qui le souhaitent à venir l'embrasser. Une continuation de l'ambiance détendue qui règne à bord.
Au sol à Orly, l'équipage accepte sans rechigner une intrusion photo dans le cockpit. Merci à eux.

Quelques images depuis le hall bagages.

Hall bagages lumineux, spacieux et rationnel… Au final, agréable.

Navette Orlyval.