Avis du vol entre Port Louis et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour,
Un complément du vol aller, sur A340 Air Mauritius, décrit ici : http://flight-report.com/fr/report-6323.html
Je vous propose le retour en B773 Air France.
En vol nocturne donc désolé pour la qualité des images et le peu de photos de la cabine car je ne souhaitais pas déranger les passagers avec le flash.
Je compense avec d'autres bonus photographiques; Malheureusement dégradés par la compression pour un affichage rapide.
L’hébergement près de l'aéroport était l'occasion de faire quelques images en passant. Le trafic est contenu, avec en moyenne, une arrivée par heure.
En complément du vol quotidien de Dubaï en 773, le second vol quotidien saisonnier en A380 que beaucoup de mauriciens viennent admirer en bord de piste.
En discutant avec les mauriciens, il semble que très peu aient déjà pris l'avion.

Un modèle que je ne verrais jamais en Europe.

Atterrissage au crépuscule d'un B737 Air Austral.

Le terminal de l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam; Du nom du premier Gouverneur de l'ile Maurice indépendante, en 1968.
Dans la mouvance développement durable, le toit est partiellement pourvu de panneaux solaires.

Dans le courant de l'après-midi, notre avion est déjà présent.

Le retour vers la France débute par un départ sans stress en mini-van vers l'aéroport, situé à 7km de notre lieu de résidence.
Le terminal à été inauguré en aout 2013; Equipé de cinq postes avion au contact dont un pour A380.
Moderne propre et visuellement agréable dehors comme dedans. Un vrai coup de foudre !
Peu reporté, je mettrais donc pas mal de photos.
L'éclairage nocturne des dépose-passagers départ & arrivée est superbe.

Uniquement des écrans LCD pour afficher les vols. Pas de grand panneaux lumineux comme dans les grosses structures internationales.
Vol prévu à l'heure, l'inverse aurait été étonnant.

Nous somme en queue de file d'attente pour enregistrer nos bagages. Ça va !

L'enregistrement terminé, je mitraille ce bel endroit.

Terminal officiellement inauguré le 30 aout 2013 mais le premier vol est opéré le 11 mars 2013 avec l'arrivée du vol MK053 en provenance de Londres-Heathrow.

Le passage de la frontière est réalisé très rapidement comme le suggère cette image.

Passage de la sureté tout aussi rapide. Le personnel de contrôle est plutôt détendu !
Bien que aperçu par un agent de police, mes prises de vue ne semble pas poser de problème. Je crois qu'ils sont tellement fiers de leur aéroport flambant neuf !

Puis passage immédiat au Duty-free pour l'achat de produits locaux distillés de la canne à sucre.

Spotting compliqué du aux reflets et à une barrière à deux mètres des vitres.
Que du Air Mauritius et AF ce soir.

L’hôtel de cette nuit : Boeing 777-300ER, immatriculé F-GZNG, premier vol en juin 2009. En configuration haute densité, dite COI(Caraïbes/Océan indien), également parfois appelée bétaillère !

La salle d'embarquement. Boutiques de luxe, moquette épaisse, grandes surfaces vitrées, fauteuils en nombre… que du bonheur !

Pour les jeunes parents, dommage que cette aire de jeux, planquée en bout de jetée, ne soit pas signalée.

Embarquement prioritaire, sur invitation d'une hôtesse au sol, car accompagnée d'une petite fille.

Nous embarquons à 20h22. Quelques titres de presse quotidienne mauricienne et seulement Libération et Les Echos en journaux français sont présentés en entrée de passerelle.

Accueil courtois et souriant de l'équipage en cabine.

Première fois en triple sept.
Que les dossiers de sièges sont verticaux et raides !
La cabine 3-4-3 impose une largeur d'allée minuscule. Difficile de s'y déplacer la nuit sans buter dans les passagers avachis.

La trousse de toilettes : Bof !
Un masque, une serviette rafraichissante et même pas de bouchons anti-bruit !

Tout ce petit monde étant placé dans un temps raisonnable, nous repoussons à 20h53 soit près de 10 minutes avant l'heure théorique.

Le décollage est rapidement enchaîné car le roulage succinct.
La cabine est immédiatement plongée dans le noir; Ambiance salle de cinéma.
Pas d'éclairage d'ambiance moderne type Mood lightning.

La distribution des plateaux repas démarre 65 minutes après l'envol. Les plateaux spéciaux en premier dont ceux des nombreux enfants… Au demeurant fort silencieux tout le vol !
Bon point pour AF contrairement à Air Mauritius : Une pochette de jeux. Il n'y a pas grand chose d'extraordinaire dedans mais çà fait toujours plaisir. Un livre de coloriages et casses-tête, crayons de couleurs, un bracelet, un badge style pilote Air France, une carte postale.
Ma fille a peu mangé, accaparée par l'écran vidéo.
Le plat chaud est composé de boulettes de viande sauce tomate, émincé de courgette et purée de pommes de terre.

Autre grief : Pas d'apéritif !
Quelle économie ? Alors que tous les plateaux ont d'office une bouteille de vin qui n’intéresse pas forcement tout le monde.
Les couverts sont en plastique qui veut imiter le métal.
La salade de légumes est rafraichissante. Le plat chaud est un carry de poulet convenablement assaisonné.
Le vin est comment dire ? Une piquette ? Celui de mon épouse, du rouge du Pays d'Oc, est bien meilleur.
Le gâteau à la cerise est unanimement qualifié d'étouffe-chrétien.
Je ne prends pas de café; Mes compagnons de voyage l'ayant trouvé ignoble, pas de regret.

Je ne dors jamais en avion. Je démarre donc cette longue nuit à espérer qu'elle passe vite.
Je regarde les films Le Majordome, pourtant fan de Forest Withaker, là c'est trop long et ennuyeux.
Puis All is lost, le naufrage de Robert Redford. Non, c'est pas mal en fait !
Le siège est terriblement étroit et inconfortable. Seul point positif, je peut relativement étendre les jambes et pas de boitier vidéo pour les gêner.
Le porte-gobelet est pratique mais pourquoi carré pour des gobelets cylindriques ?

Les écrans IFE s'éteignent petit à petit.

Ce petit rangement est finalement pas mal pour y ranger, sans l'égarer, son smartphone.

Les informations à l'écran évoquent une possible arrivée largement en avance.

Les PNC passe au moins toutes les heures proposant verres d'eaux.
A une demande de plusieurs personnes, au rang précédent, qui ont sollicité une augmentation de la température de la cabine, le PNC a immédiatement rectifié le tir. Je lui ai fait part de ma satisfaction à son passage ultérieur car moi aussi je me pelais !
Mince, je dors !
En deux tranches de 10 et 15 minutes. 25 minutes au total pendant tout le vol. Un record !

Ma femme fut bien embêtée toute la nuit avec le dossier de fauteuil refusant de s'incliner et l'écran vidéo rebootant sans cesse. Le personnel n'a pas réussi ni à le débloquer, ni à l'éteindre définitivement. Une couverture supplémentaire fournie à fait office de cache pour espérer s'endormir.
L'approche du territoire français nous apporte le petit-déjeuner. Il est temps, il reste 45 minutes avant de se poser.
La salade d'ananas est ratée car les morceaux sont secs et sans gout.

20 minutes après leur distribution, les plateaux sont ramassés nécessitant d'engloutir à vitesse grand V les aliments à la vue du chariot s'approchant. Je déteste cette situation !
Je ne parle même pas des parents qui doivent aider simultanément les jeunes enfants à manger !
Les toilettes sont fréquemment nettoyées et réapprovisionnées en papier. Le sol est sec et dénué de tout déchet y compris en fin de vol.
Comme vous pouvez le deviner, le vol est ponctué par de brèves turbulences.

Dans ma grande bonté, en bonus, le détecteur de fumée.

Atterrissage en douceur à 5h05. 35 minutes d'avance, ça mérite un 20/20.
Débarquement par la récente jetée M.

Vu d'en haut, le hall d'embarquement M à l'air convivial.

La sortie de l'avion s'enchaine par de longs couloirs, puis la navette ferroviaire Lisa vers le hall 2E d'origine pour accéder à la livraison des bagages.
Le passage par la police aux frontières est avalé assez rapidement.
Récupération des bagages dans la moyenne.
Le trajet pédestre vers la gare RER est désespérément long après ce fatiguant vol.
Un bonus touristique pour finir mon récit. Merci de l'avoir parcouru.