Avis du vol entre Paris et Athens en classe Economique avec Aegean Airlines

Bonjour à tous,
Si vous n’aimez pas les crackers Papadopoulos, passez votre chemin, car je vais faire un petit paquet de FR sur Aegean lors de ce mois !
Avant que certaines personnes ne me prennent pour un fou, laissez-moi vous expliquer ma principale motivation pour ce routing un peu farfelu.

Une petite image valant mieux qu’un long discours, j’avais une fenêtre assez réduite (du 7 au 19 juin) pour gagner 7226 miles dont 2 vols Aegean et ainsi devenir Gold, car après cette date ce sont environ 6000 miles statut qui expireront (mes vols TAP Porto Alegre/Lisbonne/Paris) et cette carte dorée aurait été moins accessible. Au premier abord, cette somme de miles est assez importante, c’est par exemple assez proche de ce que j’ai gagné sur mon A/R CDG/Phuket via Pékin sur Air China début 2015, et caser un long-courrier aussi rapidement (j’ai booké les billets fin mai) était peu évident, surtout avec 2 vols Aegean, et je n’avais pas trop envie d’aller en Asie en cette saison. Pour les USA, j’aurai pu être intéressé, mais les vols du LHgroup, de TK et de TAP ne rapportent rien en classe tarifaire cheap sur Miles&bonus. Il aurait fallu voir du côté de SAS, qui est assez généreuse (pas en catering, en miles^^), mais je trouvais ça compliqué.
Mais 7226 miles, ça peut aussi tenir avec 2 A/R européens, en éco et avec un bon tarif. Certes, pas avec 2 Paris/Francfort sur LH, qui ne rapportent rien, mais avec 2 A/R improbables sur Aegean, qui font un gros détour par Athènes, et qui peuvent être à très bon prix.
C’est ce choix qui sera le mien, car c’est beaucoup plus simple à organiser en dernière minute, et évidemment moins cher. Il a quand même fallu choisir des destinations assez loin de la Grèce pour avoir assez de miles, avec l’aide du calculateur, le tout rapportant un peu plus de 7300 miles :
-Un A/R à BRU via ATH, purement utilitaire, avec environ 1h de correspondance à ATH et même pas 24h à Bruxelles.
-Un A/R à PRG via ATH, avec des correspondances plus longues à ATH et 2 jours et demi à Prague, et Mademoiselle qui me rejoindra par un vol de la compagnie orange.
Tout ça pour me faire devenir un vrai cheap Gold, sur les 24000 miles et 4 vols Aegean requis pour passer de Silver à Gold, j’en aurai fait presque les 3 quarts (environ 17500 miles et tous les vols Aegean) en vols perso pour un budget avion plutôt dérisoire, environ 750€, soit une moyenne de 0,043€ par mile gagné :
-CDG/ATH/LHR en janvier sur A3, surclassé en business
-CDG/PEK/KUL/PEK/LHR en février/mars sur Air China
-CDG/ATH/BRU/ATH/CDG sur A3, le dernier tronçon surclassé en business
-CDG/ATH/PRG/ATH/CDG sur A3
Le reste étant des vols pro (Porto Alegre/LIS/ORY en juin dernier sur TAP et un vol intérieur Cartagène/Bogota sur Avianca), avec un CPM sans doute bien plus élevé !
J’espère qu’il n’y aura pas de grain de sable dans l’engrenage, ce serait rageant de rater le gold à cause d’un problème de grève, panne, intempéries ou autres…

-CDG/ATH, A321 Aegean, éco : vous ête ici
-ATH/BRU, A320 Aegean, éco : par ici
-BRU/ATH, A320 Aegean, éco : par là
-ATH/CDG, A321 Aegean, business : cliquez ici

Ce vol CDG/ATH étant le lendemain de mon EDI/ORY, je suis resté chez mon frère dans les Yvelines et c’est après un long périple via Bobigny et le car CIF 93 que j’arrive à CDG. Arrivé au T1 par le CDGval, notre vol est prévu à l’heure

Aegean enregistre au hall 2

Je récupère mon BP improbable à une borne, je n’avais pas envie d’avoir trop de contacts humains qui auraient pu être intrigués par ce routing

Passage à travers ces tubes

Et direction la tentacule qui relie la planète T1 à son satellite, on nous annonce 5min d’attente au PIF.

Notre A321 attend déjà, SX-DVP, 8 ans.

Un jumeau d’une compagnie plus pingre, et plus chère, mais j’aurais aussi pu faire un CDG/CPH/BRU pour une centaine d’€ dans chaque sens, avec moins de miles à la clé.

De la pub pour Lyon dans un aéroport parisien, WTF ?

Celui-ci volait pour SN et allait à BRU en vol direct, trop cher et ne rapportant rien !

Pour moi

Pas pour moi (enfin pas encore)

Quelques vues du satellite

Et j’embarque à bord de l’A321

J’ai un rang à l’avant convertible en business, donc le pitch est très bon

La vue de la cabine depuis mon siège

Oui mais on m’a fortement incité à changer de place pour permettre un rapprochement familial. On voulait me mettre au 6C, mais je voulais mon hublot, on m’a alors proposé le 5F qui était libre, mais l’idée ne plaisait pas au couple de grecs installés au 5D/E. Finalement j’accepte le 4A, un peu à contrecœur car j’ai ce rideau qui me donne une sensation d’enfermement.

J’ai gagné un rang, hérité d’un rideau devant moi, mais perdu le voisin du milieu, le deal reste acceptable.
On repousse à l’heure

Je vais l’aimer cette alliance avec mon statut Gold, enfin sans trop voler LH quand même, car avec leur barème 0 miles en classe cheap j’aurais du mal à le garder !

Pas de pilote kamikaze aux commandes de celui-ci

Un autre standard, j’en sais quelque chose.

C’est au tour de ce mérou aux couleurs spéciales de décoller.

Un Jetairfly sur un autre point d’arrêt, j’aurais bien aimé qu’il décolle avant nous à cause des turbulences de sillage d’un A380

Mais c’est bien nous qui y allons

Et zou !

On traverse quelques gros nuages qui ont engendré de fortes turbulences, j’en avais presque peur !

Le service commence avec les boissons, je choisis du vin blanc et de l’eau

Suivi immédiatement du plateau repas : des boulettes avec de la semoule, un fromage fondu Président et un Baklava bite with Chios mastiha (l’île de Chios est à l’honneur ce mois-ci pour le catering A3). Avec un morceau de pain et les éternels crackers Papadopoulos. C’est un peu industriel, mais c’est mieux que la concurrence sur des vols équivalents, et même mieux que sur certains vols long-courriers, je pense notamment à Air Transat avec un FR récent où il n’y avait qu’un sandwich en guise de dîner…

Zoom sur le plat principal

Au dessus du lac de Constance

Et vue du dessert, un peu bourratif à mon goût

Et un petit thé pour conclure ce repas

Temps couvert au dessus des Alpes

Au dessus de Bolzano

Ma principale occupation pendant ce vol (et les suivants) : rédiger des FR. Un mileage run done beaucoup de boulot aux FRistes (en l'occurence le vol TO que je rapportais ne faisait pas partie du mileage run ! )

Rideau de biiiiiip ! (enfin je suis bien content qu’il existe quand je voyage à l’avant)

On arrive au niveau de la côte Adriatique avec Lignano Sabbiadoro, station italienne où j’ai déjà passé des vacances en 2009, en y allant en… voiture !

Au dessus de la Croatie, avec l’île de Rab et sa forme suggestive…

Après le repas je pars satisfaire un besoin naturel à l’arrière de la cabine (celles de l’avant sont réservées à la J et à l’équipage). L’occasion de me rappeler à quel point un A321 est long, et de voir que la cabine éco est quasi full lors de ce vol.

On survole toujours l’Adriatique, avec la ville de Bar, au Monténégro

Magasine de la compagnie et catalogue des ventes à bord

Aegean a reçu dernièrement le dernier de ses 7 A320 neufs issus d’une commande de 2014, et il y a un article à ce propos.

Quelques chiffres

Puis à l’approche d’Athènes on aperçoit un joli arc-en-ciel

L’ancien aéroport

L’approche se poursuit, avec une météo pas très engageante, surtout pour un mois de juin

Troupeau ibérique, s’il n’y avait pas la tondeuse d’Olympic on se serait presque cru en Espagne

Et atterrissage sous le déluge, à ATH je précise (avec la météo et la brochette de 4 Ryanair on pourrait presque se tromper)

Entre la météo pluvieuse et la correspondance courte je prie pour ne pas avoir un paxbus, comme tous ceux-là

Tout va bien, on a finalement une passerelle à côté de l’helvète

Une agente attend les pax ayant des correspondances pour les orienter, quand je lui dis que je continue sur BRU elle a l’air étonnée mais m’indique ma porte en me dirigeant directement vers la salle d’embarquement

Mais comme j’ai un bon à utiliser pour le salon A3 il faut que j’aille vers la sortie. Suite au prochain épisode…