Avis du vol entre Paris et Montreal en classe Economique avec Corsair

Je suis pas encore un grand habitué du site, mais ceux qui ont lu mes précédents "reports" connaissent mon attrait pour le Canada. Ca fait deux années que j'y ai pas mis les pieds alors j'ai hâte de sauter dans l'avion qui me conduira à Montréal. Oui je sais c'est encore un Paris Montréal … ;)
pour les pressés, le vol retour c'est par ici: http://flight-report.com/fr/report/16473/Corsair-International-ss901-Montreal-YUL-Paris-ORY%3Fv=30&edit=_edit_report
En plus c'est une double grande première, on prend Corsair, et on part d'Orly sud.
Bon avant ça, il faut compter sur les grèves avec sa cohorte de train annulés et notamment le nôtre qui du coup s'est transformé à un Rodez-Brive en autocar (c'est un peu comme l'Australie en Kangourou, je conseille pas -c'est pas de moi je sais mais c'est drôle-), et Brive-Paris en train, la veille de la date prévue avec option, "il faut que je trouve un logement en urgence à Paris quand on arrive", mais heureusement j'ai des proches là bas.
Petite vue de la gare de Brive en pleine affluence…

Moment détente dans le train, on s'en fait pas

Le lendemain, Orlybus depuis Denfert, et hop 25 mn plus tard nous sommes à Orly Sud. C'est la première fois que je fais un vol transatlantique depuis Orly.
Hormis le hall des départs qui est bondé, cet Aéroport, pour l'international, ne s'en sort pas mal du tout.
Le hall des départs

On a 3h30 d'avance et l'enregistrement débute à peine, il y a une petite dizaine de personnes devant nous et on décide de se débarrasser des bagages avant d'aller casser la croûte. Il n'y a que deux guichets Corsair d'ouvert pour notre vol et malgré la faible affluence l'attente est un peu longue (environ 30m).
Accueil charmant et enregistrement sans histoire.
On va s'avaler un petit sandwich chez Paul, et puis direction le contrôle de sécurité. Montre en main nous devons en avoir eu pour 1mn30 entre la queue (inexistante) et le passage des portiques. Une simple formalité, et ça c'est super agréable.
Arrivés coté embarquement, il y a un peu moins de monde, et nous en profitons pour faire quelques achats en Duty Free pour nos hôtes canadiens et aussi pour aller profiter de l'espace fumeur. C'est plutôt sympa de savoir que l'on peut fumer une dernière cigarette juste avant le décollage surtout si l'on est fumeur, pour les autres…
La salle d'embarquement

Notre fidèle destrier approche

Il est enfin là

Notre avion se vide puis se ravitaille, pendant ce temps là son grand frère en partance pour une destination ensoleillée, Fort de France me semble t'il, se prépare à nous quitter

Embarquement à l'heure, c'est un bon point.
Classe Grand Large, enfants et personnes à mobilité réduite: ok
Puis queue de l'appareil, c'est nous: ok.
Pas de débordements, pas de resquilleurs, tout se fait dans le calme et la discipline. Ça change d'avec Air France il y a deux ans où c'était la véritable foire d'empoigne.
Nous découvrons alors une cabine neuve ou presque, c'est encore un bon point, avec un eclairage mauve, audacieux et plutôt agréable. Une vraie bonne surprise!

Sur notre siege: oreiller, couverture, masque, casque et bouchons d'oreilles. Je n'en attendais pas autant de la part de Corsair :)
Le pitch est plutôt bon

Les sièges sont en configuration 3-3-3 mais nous avons choisi nos places stratégiquement, en effet en se rapprochant de la queue cela passe en 2-3-2, et nous sommes à la première rangée à deux sièges, permettant au passager contre le couloir d'être plus éloigné des gens qui circulent, et ainsi d'être plus tranquilles.
Le personnel est très souriant et met à l'aise.
Le commandant de bord nous annonce un départ 5 mn à l'avance vu que tous les passagers sont là.
La cabine est aux 3 quarts pleine.

Nous décollons sous la pluie

Le décollage et le vol se passent sans encombre. Les PNC sont charmants, à l'écoute souriants, je ne leur trouve pas de défauts. Peu après le décollage et juste avant le repas nous survolons les iles anglo-normandes et c'est la seule fois ou nous verrons la surface (terre ou mer confondus) de tout le vol. En y regardant de plus près un avion au loin sous l'aile.

Mais si regardez!

Puis service du repas rapide souriant et efficace. Salade de carottes, poulet avec riz et poids mange-tout, camembert, tourte aux pommes, avec choix de boissons. Pour nous ça sera vin, très correct.

La photo, sans champagne certes, mais bon quand même…

L'IFE est grande, de bonne qualité et sensible dès lors que l'on comprend qu'il faut l'utiliser avec l'ongle et non le doigt, et le choix de films est satisfaisant. Bref beaucoup mieux encore une fois qu'Air-France. Bon faut dire que plus que l'avion est récent et la cabine très bien entretenue, ceci expliquant cela.

Dans le fond de l'avion un choix de boissons fraîches est disponible avec des biscuits et bonbons en libre service.
Une collation est servie 1 heure avant l’atterrissage, brownies et café. C'est toujours trop léger à mon goût, mais étant allé me servir un verre avec biscuits à l'arrière durant le vol, c'était convenable.
La photo est floue désolé.

Déjà on approche de Montréal, et l'avion passe enfin sous l'épaisse couche de nuages.
Le Saint Laurent et l'île Sainte Thérèse.

Nous attendons notre tour pour atterrir et faisons plusieurs fois le tour de la ville en enchaînant les virages. Le temps est venteux et pluvieux et l'atterrissage mouvementé, l'appareil semble ne pas s'aligner correctement avec la piste et le contact avec le sol se font de manière brutale, mais tout se termine bien :)
Nous atterrissons sous la pluie…

Nous rejoignons rapidement l'aérogare.
Il y a énormément de monde à l'immigration et même si la plupart des guichets sont ouverts nous attendons longtemps. Et puis tous les passagers en correspondances utilisent un coupe file et nous attendons un moment sans bouger.
Nous trouvons le temps long et pour ajouter à notre souffrance, derrière nous dans la queue, des candidats d'une télé-réalité quelconque, aussi forts en muscles que faibles en cerveau, nous gratifient de leurs commentaires et discussions, et c'est entre accent ch'ti, fautes de français, et inepties, que nous attendons impatiemment de voir notre douanière.
Pas particulièrement chaleureuse, ni mal-aimable d'ailleurs, le passage se fait sans problème.
Les bagages nous attendent gentiment sur le tapis et nous rejoignons enfin le comptoir de Thrifty où nous attend notre auto. Il n'y a personne et nous pouvons enfin rejoindre Montréal.