Avis du vol entre Montreal et Paris en classe Economique avec Corsair

Déjà le retour, et même si j'aime bien l'avion et tout, j'avoue qu'on serait bien resté quelques jours de plus dans la belle province…
Pour les curieux, mon vol aller c'est ici: http://flight-report.com/fr/report/16440/Corsair-International-ss900-Paris-ORY-Montreal-YUL
Je ne sais pas pourquoi au moment du retour, je suis moins assidu pour prendre des photos de l'aéroport et de l'intérieur de l'avion pour mon FR. Enfin si je pense savoir pourquoi: je suis déprimé de rentrer en France, je suis préoccupé, et mes FR s'en ressentent mais bon j'ai quand même des choses à vous faire voir et à vous dire ;)
Mes photos de vacances ne vont pas vous intéresser, mais aller un petit bonus pour ceux qui veulent voir des burgers et de la poutine ;)
Notre régime alimentaire durant notre séjour, + 1.4 kg sur la balance au retour…

Voilà la voiture est restituée, et on se rend dans l'aéroport. Il y a du monde, il fait chaud, on se sentirait presque à l'étroit. On est en avance, il doit être 15h30 pour un vol décollant 19h50, on ne se refait pas. Les comptoirs d'enregistrement Corsair ne sont pas indiqués sur les écrans d'information. On se rend à l'accueil. Le jeune homme charmant nous dit que c'est pas normal vu que c'est lui qui a programmé l'affichage. Il nous indique les comptoirs, nous remercie de lui avoir signalé, puis tapote sur son ordinateur, et quelques minutes plus tard Corsair est affiché à l'écran.
L'enregistrement n'a pas encore commencé, et on attend 10mn, on est les premiers à enregistrer pour le vol. L’hôtesse est souriante tout se passe bien. Le poids des bagages, ouf c'est bon 22.5kg, on a 500g de marge chacun! Faut dire que ça pèse le sirop d'érable.
Dernière cigarette à l'extérieur avant de passer le contrôle de sécurité, oui parce que YUL n'est pas smokers friendly, alors pour les accro à la nicotine c'est pas le meilleur endroit d'où décoller pour un long vol. Pour moi ça va c'est juste pour me détendre un peu.
On va aller se confronter à l'épreuve du jour: le passage du contrôle de sécurité. Une immense queue sortant des serpentins, un brouhaha à la limite du supportable, et 20mn d'attente en perspective.
On serre les dents, puis quand nous passons enfin, là ça va vite, le personnel est souriant, ça c'est plutôt positif.
Du coup comme on a faim et du temps, on se fait un petit sushi spotting

On parcourt tout le terminal.
On se fait un bar bière et vin.
Puis on va aller attendre notre vol. Il est presque 19h, ça va vite passer.
Il est déjà là

Notre salle d'embarquement se remplit

Durant l'attente un agent de l'aéroport fait une enquête de satisfaction auprès des voyageurs, il jette son dévolu sur nous, c'est plutôt agréable de voir que les gestionnaires de l'aéroport se soucient des attentes de ses usagers. Nos réponses au questionnaire ne fuiteront pas mais globalement on était plutôt satisfaits.
Puis le moment de l'embarquement arrive. D'abord la classe grande large, puis les personnes à mobilité réduite et les personnes avec enfants. Contrairement à l'aller ça a pris beaucoup de temps et j'étais persuadé qu'il y avait des resquilleurs, ben non il y avait beaucoup de personnes avec enfants, très entonnant sur ce genre de vol de voir monter dans l'avion autant de gamins…
Puis c'est à notre tour. Cette fois ci l'avion est plein et encore une fois on a pris le même type de places qu'à l'aller, deux places cote à cote sur le coté droit juste au moment ou l'avion passe de 3-3-3 à 2-3-2. Le personnel est souriant, et chaleureux. Un peu de baume au cœur pour ce retour qu'on aurait bien retardé au maximum.

Sur notre siege: oreiller, couverture, masque, casque et bouchons d'oreilles, comme à l'aller, c'est parfait!
Un bel alignement d'avions ici à notre droite

Comme à l'aller on part à l'heure, le roulage est long et je prend le temps de photographier ce qui m'attire l'oeil
Wow

Un bel alignement de queues (pas de mauvais esprit) de chez Air Transat et Air Canada

Puis après le roulage le décollage. J'ai tenté de filmer avec mon téléphone pas stable et avec une mise au point hasardeuse, enjoy, ou pas…

La lumière est magnifique et des vues superbes sur le St Laurent s'offrent à nous.
L'ouest de l'île de Montréal, secteur de Beaconsfield

Le lac Saint louis, avec le canal de Beauharnois et le fleuve

Puis le Lac Champlain et la rivière Richelieu

… qui se cachent derrière les nuages

et enfin un petit clin d’œil juste pour moi, de derrière les nuages réapparaît la baie Missisquoi. C'est la partie canadienne du Lac Champlain, là ou j'ai vécu il y a longtemps maintenant…

Bon revenons à la cabine.
L'écran de l'IFE toujours aussi grand et pratique.

Très vite le repas nous est servi, je dirai lorsque nous survolions le Maine ou bien la Nouvelle Ecosse.
Pour moi cannelonis fromage épinards, pour mon ami poulet me semble t'il.
Le steward a du voir notre mauvaise mine et lorsque nous lui avons demandé du vin rouge avec notre plateau, nous avons eu deux bouteilles chacun, sans que nous ne lui demandons avec un grand sourire en prime. Tant mieux on dormira mieux ;)
Plateau opercule fermé

Plateau opercule ouvert

repas plutôt bon mais là ce soir j'aurai bien mangé un peu plus. Pas grave après tout on va dormir un peu je mangerai mieux demain.
Passage en moodlight quelques minutes puis noir complet pour la nuit…

Le bruit du chariot et des PNC nous réveillent nous approchons des côtes françaises, et il est temps de déjeuner. Petit plateau: café, muffin, yaourt, barre de céréales, et jus d'orange. Pas si mal que ça! J'aurai pu dire que je trouvais ça léger, mais en fait non c'est parfait, j'ai même pas fini ma barre de céréales, elle est encore chez moi dans le salon avec mes souvenirs du Canada…

Puis déjà l'atterrissage, en douceur extrême douceur. On descend, touche la piste, pas de secousse, on ne sent rien, mais il me semble qu'on va encore un peu vite, un petit coup de frein limite violent tout le monde se penche en avant retenu par la ceinture, ça réveille au moins! Puis on va rejoindre le terminal.
On quitte l'appareil, avec un grand sourire des PNC et de beaux au-revoir.
Passage du contrôle des passeports à Orly, j'avais jamais vu ça: un avion complet à contrôler et un seul douanier dans sa guérite! Bon faut dire qu'il fait ça vite ouvre le passeport, regarde la photo, regarde sur son bureau et passe au suivant, mais quand même, ça la fout mal, un douanier pou tout un avion… bref…
S'en suit une longue attente des bagages, qui sortent au compte goutte.
Et nous sortons enfin de l'aéroport il fait chaud et humide.
Nous rejoignons Paris en Taxi, nous contournons les lieux des manifestation, empruntons l'appartement d'un ami le temps d'attendre le train de nuit pour Rodez. Apparemment le problème des grèves n'est pas fini, nous aurons un train jusqu'à Brive, puis un bus à 3h30 du matin qui nous conduira jusqu'à Rodez.
Brive-Rodez en Autocar c'est un peu comme l'Australie en Kangourou, je conseille pas -c'est pas de moi je sais mais c'est drôle- et ça clôt notre voyage comme on l'avait commencé ;)