Avis du vol entre Houston et Manchester en classe Affaires avec Singapore Airlines

Bonjour à tous !
Une fois n'est pas coutume il n'y aura pas de bonus touristique sur Houston pour commencer le récit, d'une part parce que la ville présente fort peu d'intérêt en elle-même et d'autre part parce que je me suis levé trop tard le dimanche pour aller visiter le Johnson Space center de la NASA situé à 1h du centre en bus. ^^'
Commençons le FR tout de go par le rappel du routing :
1° BSL - FRA, CL pour LH, Y, CRJ900 (Pas de FR)
2° FRA - MAN, LH, Y, A320neo
3° MAN - IAH, SQ, J, A350
4° IAH - MAN, SQ, J, A350 (Vous êtes ici)
5° MAN - MUC, LH, J, A320neo
6° MUC - BSL, CL pour LH, Y, CRJ900 (Pas de FR)
Le bus me dépose devant le Terminal C après 45 minutes de voyage depuis mon hôtel.

L'entrée se fait au niveau de la livraison des bagages, c'est moche.

Comme la veille je prends le souterrain pour me rendre au Terminal D d'où partent principalement les compagnies étrangères. Cette fois j'arrive pile au moment où le transport hectométrique s'arrête, je monte donc à bord.

Le train est segmenté en compartiments comme c'est le cas du monorail d'EWR.

Mais l'infrastructure est vraiment légère et malgré son fonctionnement automatique il me fait penser à un train démontable que l'on trouve dans les fêtes foraines…

Cela m'épargne tout de même quelques centaines de mètres de marche. Une fois arrivé il me faut remonter à la surface. Ici aussi ce n'est pas très engageant.

J'arrive finalement dans le hall d'enregistrement du Terminal D. Les escalators sont accessibles après le contrôle de sécurité pour se rendre à l'étage des départs.

Petit tour par les WC avant toute chose : C'est moyen.

Je file ensuite aux comptoirs où il n'y a personne dans la file prioritaire. Le préposé qui me remet mon BP est à la limite de l'obséquieux et cherchera sans succès le nom de LH pour me dire que mon programme de fidélité avait bien été enregistré… Au final je le lui soufflerai.

Direction ensuite la TSA suivie de la sécurité. Aucun problème à signaler, la TSA disposait d'un coupe-file mais pas la sécurité. Avec l'affluence du moment j'ai attendu un bon quart-d'heure avant de me voir déclaré blanc comme neige !

Je monte donc.

Le terminal D est en fait un large couloir couloir tout en longueur avec quelques boutiques disposées çà et là, vraiment rien de folichon. J'en reviendrais presque à regretter FRA !
L'on m'a indiqué à l'enregistrement que je pouvais me rendre au UA Club du Terminal E, ce que je fais sur-le-champ.

Encore un air de rotonde de FRA par ici, les écrans cathodiques en plus.

L'entrée est toute proche.

Petit coup de gueule pour l'occasion car de nombreuses compagnies étrangères - dont LH - proposent d'accéder à un salon tiers du Terminal D qui est réputé avoir une offre chaude très correcte pour les USA alors que SQ s'entête à envoyer ses pax au Carrot Club. Vraiment pas très sport de la part de la compagnie.
Il y a du monde mais en fait pas mal de gens tentent de trouver un justificatif X ou Y pour entrer et se font finalement refouler. lol

La dragonne prendra d'ailleurs mon BP pour le scanner sans un regard alors qu'elle conversait à distance avec un pax qui avait fait chou blanc. Peut mieux faire comme accueil (cf le UA Club de DCA).
Le salon est réparti sur deux étages.

Je monte directement au sommet qui est bien moins fréquenté.

Il y a des alcôves individuelles pour travailler tranquillement.

Ainsi que de confortables fauteuils dont certains sont avec vue.

Le buffet est quant à lui minimaliste voire indigent avec seulement quelques fruits, du café filtre, de l'eau et des céréales.

Devant ce piteux constat je redescends d'un étage pour m'installer.
Le buffet est ici légèrement mieux mais c'est toujours lamentable en comparaison des standards dont on a l'habitude.
Soupe à la tomate qui à 99% de chance était de type Heinz industrielle.

Crudités.

Fromages, pains, crackers sous plastique.

Je jette mon dévolu sur une table ronde munie de prises électriques.

Dans mon dos se trouve le bar.

Je vais de ce pas y demander une Blue Moon à la pression et le garçon me répond que seule la Bud Light est gratuite aux tireuses… Et paiement par carte de crédit obligatoire.
Je succombe mais cela est assez scandaleux de faire payer une bière 5.40$ alors que la même est gratuite au lounge UA de HNL ! Et quitte à faire payer le pax la compagnie pourrait au moins proposer un prix inférieure à ce qui se pratique en ville… Nul.
La Une du moment en passant.

Document de voyage avec le fameux liseré coloré qui était absent à MAN, et le numéro de séquence 1 !

J'ai plein de FRs en retards que je dévore en sirotant quelques Budweiser en bouteille, gratuites elles aussi.

Petit tour par les WC avant de quitter les lieux, c'est moche et fait plus penser à un abattoir / asile psychiatrique des années 40 que des toilettes d'un lieu censément être "premium"…

Bref, après tant de débauche je me dirige en porte avec une petite dizaine de minutes d'avance sur l'horaire.

Apparemment je suis dans la bonne direction. Sinon c'est toujours aussi moche…

Voici enfin la porte qui me rappelle la disposition de MAN : Le long d'un couloir à fort passage et avec un nombre de siège qui satisfait au maximum le tiers de la capacité de l'avion.

Avion qui est là et qui est un peu plus vieux que celui emprunté la veille.

Je pousse la visite jusqu'au Terminal C d'où je ferai demi-tour car il n'y a rien à voir non plus de ce côté-là.

EK vient en 77W.

Idem pour QR.

Autre angle de vue sur l'A350.

L'embarquement est enfin lancé avec une queue comportant bien plus de personnes que je n'en ai vu assises en J. Des *G sans aucun doute puisque l'entrée à la file prioritaire était scrupuleusement vérifiée par le personnel au sol.

Un cavalier qui surgit hors de la nuit, cours vers l'aventure au galop.

Passerelle aveugle.

Deux journaux sont disponibles avant de monter à bord. C'est mieux que rien. Les oreillettes sont aussi en libre-service.

Présentation du BP au seuil du galley, l'on me dit de bifurquer à droite dans la deuxième allée.
En effet j'ai choisi la seconde cabine J de 4 rangées que j'avais beaucoup appréciée lors de mes vols BR.

Le remplissage sera d'ailleurs identique avec seulement 6 pax sur 16 sièges.
Je suis au côté droit cette fois, au deuxième rang. Le temps de prendre la photo du siège qu'une PNC m'approche pour me demander si elle peut placer mon bagage à main dans le coffre.

Le pitch est bon en restant assis, pour lounger c'est la cata.

Le protocole d'avant-vol est passablement perturbé dans cette cabine car c'est le passage obligé des pax Y+ et Y. Heureusement l'avion n'est pas plein et ce va-et-vient se terminera rapidement.
Le casque est toujours rangé dans son compartiment.

Connectique côté fuselage.

Commandes côté couloir.

Télécommande.

Miroir de courtoisie.

Malgré que cet avion n'ait qu'un an la cabine montre des signes de fatigue du fait (à mon avis) de l'utilisation de plastiques trop cheap.

On est bien loin de la qualité du toucher que l'on retrouverait dans une berline allemande. La preuve avec cette essai de flexion sur une partie de la garniture accessible à main nue :
Sans force.

Avec une légère force.

Le verre d'accueil est ensuite proposé par la très souriante PNC qui officiera dans mon allée tout au long du vol, en usant de "Mr Numero_2" sans compter.

L'IFE n'a pas changé et n'est toujours pas tactile. Ma veste sera emportée peu après mais contrairement au vol aller la proposition de la mettre au vestiaire n'aura pas été spontanée.

Je ne vous repasse pas en revue toute la littérature de bord.

Le menu est ensuite distribué.

Malgré le fait que le vol parte à 19h le protocole est celui d'un service de nuit puisque les satays sont absents. Dieu merci il ne s'agit pas encore de l'infâme Sleeper service que SQ a le culot d'imposer même en First.

Les choix me plaisent bien mais j'ai réservé un Book The Cook pour ce vol.

Le petit-déjeuner que je ne prendrai pas pour allonger ma pénible nuit.

J'avais là aussi prévu un BTC avec une soupe de nouilles au boeuf dont je ne verrai pas la couleur.
Les boissons restent identiques à la veille.

Un premier oshibori chaud est distribué.

Il faut maintenant attacher sa ceinture. Le repoussage est ponctuel.

Ambiance dans la cabine peu remplie.

L'on passe prendre la commande de l'apéritif.

B777 NZ vu lors du repoussage.

Je profite de faire un gros plan sur la "boîte à pieds", assez exiguë mais néanmoins gainée de cuir.

On se dirige vers la piste.

Décollage.

Une vidéo est diffusée pour montrer comment déplier le lit de la J et le ranger. Faut-il comprendre "faites-le vous-mêmes, vous n'êtes pas en FIrst" ?

Un bon masque, d'excellentes pantoufles et des chaussettes sont ensuite distribués.

Et l'apéritif commence avec quelques noix chaudes.

Et la boisson demandée avant le décollage.

Santé !

Un deuxième verre est proposé, avec plaisir !

A noter que la prise de commande du plat principal et du petit-déjeuner est faite alors que je bois mon apéritif. Mes deux BTC sont confirmés par la même occasion.
Le trolley arrive ensuite pour le dressage de la table. Un bon point est que l'eau plate est systématiquement servie sans que le passager n'ait à en faire la demande.

Je réarrange la table et l'entrée arrive avec un nouveau verre de champagne qui se boit décidément très bien et que j'ai préféré aux vins blancs qui ne m'avaient pas convaincu.

Rien à redire, c'est excellent.

La corbeille à pain passe ensuite. Le pain à l'ail n'est pas meilleur qu'ex-MAN.

L'assiette est rapidement débarrassée et je n'ai pas à attendre mon plat très longtemps.
Voici le visuel de ce que SQ vend comme un Seafood Thermidor with saffron rice and mixed vegetables.

Encore une fois c'est une réussite. Le riz est richement parfumé, la portion de fruits de mer est généreuse avec entre autres du saumon, du cabillaud, des St Jacques et des crevettes. La sauce Thermidor est parfaitement réussie. Seule la présentation pèche un peu mais c'est difficile de dresser un tel plat correctement.

Lorsque je termine l'assiette je regrette de ne plus avoir faim car j'aurais bien testé le poisson tandoori.
Mon verre ne reste bien entendu jamais vide car le ballet incessant des PNCs font qu'elles remarquent immédiatement le moindre besoin de chaque passager.

J'avais dans l'idée de goûter au dessert à la pistache mais la couleur vert fluo de ce qui m'est présenté m'y fait renoncer. Restons-en aux valeurs sûres avec ce parfum Dulce de Leche de chez Häagen-Dazs que je n'avais encore jamais goûté

Verdict : C'est très quelconque et la boule était énorme !
Arrive ensuite le chariot sur lequel sont proposés les fruits et fromages. Je suis tellement repus que je ne prendrai rien !

Je craque néanmoins pour un expresso avec deux chocolats que l'In-Flight Supervisor servait sur assiette. J'aurais mieux de m'abstenir : Les pralinés made in USA sont affreux.

On termine avec un oshibori.

Petit tour aux WC avant de profiter de la nuit. C'est propre.

On y retrouve les cosmétiques, les serviettes en linge éponge et le bain de bouche.

De même que les différentes aménités.

Vu qu'aucune PNC n'est dans les parages j'applique la leçon apprise en début de vol et déplie le dossier du siège pour le rabattre sur l'assise. La couette, le surmatelas et le second oreiller apparaissent comme par magie.

J'essaierai ensuite de dormir mais ce sera un échec total.
L'équipage, bien que globalement plus sympathique et décontracté que celui de la veille, est apparemment très excité de rentrer à SIN et papote allègrement à voix haute au galley durant toute la traversée de l'Atlantique. De plus les portes des placards sont fermées avec le plus grand fracas ce qui cause encore plus de dérangement. Alors que j'occupais la même place lors du vol BR j'ai beaucoup moins "subit" les bruits venant du galley car les PNCs étaient bien plus discrètes que cette bande de gais lurons.
Par-dessus le marché et ce malgré le surmatelas, je trouve que le lit est excessivement dur et il est difficile de rester longtemps allongé en gardant la même position car cela devient vite inconfortable.
Bref après une longue nuit de somnolence régulièrement interrompue j'émerge ici :

Nous sommes à 2h de l'atterrissage et le service du petit-déjeuner bat déjà son plein. C'est bien trop tôt.
L'IFS qui me voit éveiller me propose de manger, ce que je décline car je compte bien me recoucher encore 1h et je n'ai absolument pas faim. Je demande néanmoins un jus d'orange qui m'est rapidement apporté.

Je retourne ensuite à ma somnolence pour une heure.
A mon réveil de devrai faire appel à une PNC pour replier le lit car la manipulation nécessite un certain doigté (comprendre savoir où mettre une bonne dose de force pour décoincer le mécanisme). Par la même occasion je lui demanderai un cappuccino.

Et un dernier oshibori est proposé.

Ma veste réapparaît.

Et la descente est amorcée.

L'atterrissage est bien brutal et cela faisait longtemps que je n'en avais plus eu un aussi "appuyé".
SK, Thomas Cook, Virgin Atlantic et Hainan sont présentes.

S'il y avait encore un doute sur la destination…

Le débarquement est rapide en passant devant l'équipage tout sourire. Merci pour cette mauvaise nuit.

Difficile de se tromper pour qui est en transit. Du personnel est aussi là pour aiguiller les passagers selon s'ils s'arrêtent à MAN ou continuent leur voyage.

Pour ma part je suis orienté vers ce panneau difficile à rater.