Pour paraphraser un commentaire de Marathon (encore lui!) : Quand je croiserai un jeune blanc-bec, je pourrai dire que moi aussi, j'ai volé sur Alitalia. Et même Air Zaïre, Scibe Airlift, Zambian Airways, Nigeria Airways, Air Afrique, Sabena, Swissair, TAT, AOM, Volareweb, AirOne, AirLib, PanAm (mon premier vol), Eastern aux US et bien d'autres. Le temps passe et la liste s'allonge. Non, je n'ai pas un effet "faillite" sur certaines compagnies malgré mes ponctions alimentaires et Dieu sait si j'ai beaucoup ponctionné (en liquide) lors de vols Afrique avec certaines susnommées dans le passé; c'est juste que je ne suis pas de la génération Y ou Z. Et comme le veut la coutume, c'est de nouveau avec AZ que je m'envole pour Milan. Et c'est encore aux aurores qu'il va falloir jongler avec du transport multimodal. Vite avant la faillite! Ma vraie destination du jour c'est Gênes. Si je m'étais décidé à l'avance, j'aurais pu faire du HOP! pour GOA en Italie, pas en Inde mais, à la dernière minute, les prix sont bien trop salés. J'aurai donc droit à un bonus train. Ça m'apprendra!
LES BONNES INTENTIONS
J'étais bien décidé à me rendre à Roissy en transports en commun mais j'ai eu une semaine vraiment chargée. Heureusement que mes nouveaux maîtres festoient le 4 juillet. Je m'octroie donc une bonne heure de sommeil supplémentaire. Du coup, c'est Hubert, mon valet personnel qui m'accompagnera jusqu'au 2F. 35 euros pour 35 minutes de parcours. Je demande à mon chauffeur qui s'appelle Tarek dans la vraie vie si je peux finir ma nuit sur la banquette arrière. Sa réponse positive ainsi que sa conduite très douce lui vaudront bien ses 5 étoiles d'évaluation! J'arrive peu de temps avant l'horaire théorique d'embarquement, réveillé par le dos d'âne à l'entrée de CDG 2.


Décidément, mon allergie à CDG m'impose des temps de présence dans ces locaux sous-éclairés de plus en plus courts. Starbucks y perdra au change! Et moi aussi; J'ai besoin d'un café. Mais avant, je passe récupérer mon Bout de Papier? Précieux sésame s'il en est. La traditionnelle galère pour obtenir ma carte d'embarquement en ligne. 24 heures avant le vol, Air France ne reconnaissait pas mon numéro de réservation dans un premier temps et passer par le site d'Alitalia ne servait à rien. Comme c'est AF qui est censée gérer l'opération à Paris, c'est sur ce site qu'il faut procéder.



Avec insistance, j'ai quand même réussi à m'enregistrer en ligne mais cela a pris des plombes.

Ouf! Le reste est un échange rapide avec le bandit manchot une fois sur place. J'aperçois la passerelle bleutée fétiche des Jacks juste en dessous. Et je change de place, fond de cale pour y être plus tranquille.

Même pas besoin d'attendre que l'encre sèche!

EN ROUTE !
Quand je pense que les rigolos de "Paris Aéroport On vous aime tant" ne veulent pas que je fasse de photos de la sécurité… C'est vraiment dommage car le passage au PIF permet au voyageur expérimenté de se confronter à des espèces de tout poil. C'est un peu comme au zoo sauf que cette fois les gardiens sont là pour nous faire entrer. Notez que l'okapi national, le seul, le vrai, l'original se sape quand même un peu mieux… :-D

Heureusement que c'est du rapide. Mes victuailles sont aéro-compatibles cette fois. Il est grand temps de rejoindre la porte d'embarquement. Alitalia a déménagé et les vols se font depuis la seconde jetée. Je ne sais pas ce que cela peut changer mais bon, pourquoi pas. Les photos seront un peu différentes cette fois. Le FIDS informe silencieusement que tous les vols du matin sont à l'heure…

À propos de silence, les virtuoses s'abstiennent, pour mon plus grand bonheur. Ils sont certainement restés chez eux réviser leurs partitions, ou ils arriveront plus tard.

De même que les hommes et femmes d'affaires.

Il me reste suffisamment de minutes dans mon forfait CDG pour un test H2Okapi rapide. C'est bien, je vois que Paris Aéroports nous aime vraiment. Ils ont mis du temps mais on va y arriver.

Par contre, chez Air France, ils ont le sens de l'humour.

Parce que le comité, je ne l'ai pas vu. L'endroit est vide de chez vide. Le service "accueil" doit débuter une fois partis les deux premiers avions AZ, histoire de ne pas avoir à gérer les éventuels mécontents. Je récupère un peu de lecture pour la route. La journée sera longue.


Le temps presse. Je vais devoir renoncer à mon café et à un petit déjeuner. Surtout que les options dans ce coin que je ne fréquente jamais pourraient être tentantes mais pas à une heure aussi matinale.

Allez, en porte! Aube rouge, même si nous sommes loin de Grozny

L'embarquement débute avec quelques minutes de retard sur l'horaire officiel. Je me présente du côté des privilégiés. L'accueil est courtois et les priorités sont respectées à coup de régulation de trafic.

L'instant passerelle

L'instant nez

Et finalement, l'instant porte!

L'accueil à bord est poli sans plus. Le senior qui nous reçoit a sûrement quelques trimestres de cotisation retraite en retard sinon je ne m'explique pas sa présence à bord. Son grade et son expérience l'amèneront à s'occuper des passagers haute contribution. Alitalia m'a bien invité à participer moi aussi à l'effort de guerre cette fois encore mais j'ai préféré m'abstenir, pacifiquement. Par curiosité, je demande toutefois au steward en quoi consiste la prestation puisque son employeur insiste lourdement à chaque fois: des fruits frais (à peine cueillis sur l'arbre à conserves j'imagine, vu l'heure qu'il est), des viennoiseries, du pain, de la confiture et du café ou du thé. Je lui demande si c'est le même café que celui que l'on ne sert plus en classe éco: non, c'est un espresso. Ah bon? Merci pour l'info. À €89 minimum l'enchère, ça fait cher du café croissant. Mon boulanger est plus honnête. J'ai fait honneur à des festins bien plus économes au Carlton à Cannes ou au Méridien de Kuala Lumpur. Certes il y a les miles mais franchement, à cette heure-ci, cela n'en vaut pas la peine.
Sans rancune, j'avance vers le fond, mon siège m'attend.

J'y serai tranquille et tout seul. La rangée de trois pour la famille craquelins et moi-même. Le gros sac de provisions pour l'amie Bretonne ira se coucher à l'étage du dessus.

Ah ben zut, il y a toute une communauté qui se présente au siège du milieu. Pas moyen d'être tranquille!

Alors, il vous plait mon nouveau sac? Faut dire que j'en ai fais des kilomètres pour l'avoir celui-là. Je me suis même farci un Milan Paris avec mes sachets de sésame, juste pour pouvoir me pavoiser avec un sac à dos #avgeek. Ça en jette! Bon, comme il ne paye pas son billet, je lui trouve une nouvelle place. Il me filera un coup de main pour faire le test Marathon d'usage. De toutes façons ce n'est pas la peine d'occuper le siège du milieu car je doute que même à coups de ceinturons, il reste assis bien sagement. On n'est pas en Business Class et je ne suis pas les Jacks ;-)

Voilà, c'est mieux. D'ailleurs, à propos de ceinturons, le mien est là.

Ce n'est pas la première fois que je reporte ce vol alors je me demande quelle exclusivité notoire vais-je pouvoir vous présenter aujourd'hui, surtout que l'absence de caféine n'aide pas mes neurones à s'activer. Alors je me lève et tente une photo d'un nouveau genre. C'est pour la collection "Sous toutes les coutures - Printemps Été 2017". On pourrait croire que j'ai grandi depuis la dernière fois. Rassurez-vous, mes jambes restent bien au format Classe Eco!

Ce faisant, je n'ai pas remarqué l'hôtesse derrière moi qui surgit tel un diable hors de sa boite.
- Nous n'apparaissons pas dans la photo n'est-ce-pas? Je me retourne et constate qu'elles sont deux. Cette suspicion pourrait laisser entendre que … enfin bref, il s'en passent des choses à l'arrière d'un avion. Avec mon plus beau sourire et d'un ton affable, je la rassure:
- Signorina, je déteste être photographié et encore plus photographier les équipages sans leur autorisation. Ce qui m'intéresse c'est l'avion et les différentes phases du vol. Voyez-vous, je prends l'avion très souvent entre Paris et Milan et je dois donc documenter, à des fins plus ludiques que professionnelles ces grands moments d'évasion. Certains collectionnent les papillons ou les PV, moi ce serait plutôt les cartes d'embarquement. Et les tasses de café.
À ce propos, je vois sur leur espace de travail un gobelet bleu d'une marque bien connu. Comme je repère l'odeur aussi à des lieues, voici l'occasion idéale pour lui demander pourquoi Alitalia ne sert plus de café ou de thé à bord de ses avions, vu qu'elle est de la maison. La demoiselle m'explique alors que le non renouvellement de la dotation en sachets de sucre et "touillettes" avec le geste qui va bien est la cause de la disparition de ces breuvages dans le menu. Quoi? Pas de café parce que le patron n'a plus de sucre ni de cuillère pour le servir (ou d'argent pour payer ses fournisseurs)? C'est une blague?
Non, non m'assure-t-elle. Mais….Vous savez que je le bois NOIR sans sucre ni lait?
- Dans ce cas, je viendrai vous en apporter après le décollage, discrètement.
Voilà, maintenant vous savez. Et si vous poursuivez la lecture de ce FR inédit (un vrai scoop, non?) vous en aurez la preuve, en images. Un peu de patience! Ne brûlons pas les étapes…
♪♪♪ VOLARE OH OH ♪♪♪
Tiens, y'avait longtemps. Le pépé à l'avant doit se rappeler de l'époque où il sortait sa belle pour aller danser le long du Tibre ou du Pò. Il a donc décidé de nous mettre tous de bonne humeur avec la chanson fétiche d'Alitalia. Il a de la chance que je sois à fond de cale, sinon la guinguette passait par dessus bord!
Pendant ce temps, dehors, c'est comme ça.

Et dedans?

C'est un peu serré même pour un court en pas(te)

Heureusement que c'est Air France qui fournit la lecture du jour. Au moins, ça va donner un point pour la note.

Ah? L'embarquement est déjà fini? Super, la recette que je vous avais donné fonctionne à merveille. Vous vous rappelez? On ne charge pas trop l'avion comme ça, c'est vite expédié et on ne perd pas son slot. Astucieux, non? On se demande pourquoi la concurrence n'adopte pas le même système…

Repoussage à l'heure!



Vue sur ce Boeing 777-200ER d'Air France, la compagnie qui me fournit la presse du jour.

Tandis que nous débutons notre roulage vers la piste d'envol, la 08L ce matin.

Le soleil se lève, l'ami Ricoré…vous vous rappelez la chansonnette? Perso, j'aime beaucoup cette photo.

Passage devant chez l'ex-proprio d'une partie du capital


et la zone d'activités tertiaires.

Tout un symbole…

Allo la tour? Nous sommes "pronti"!

L'usine à sacré-sulé et sa bétaillère


Le décollage est proche, les PNC sont invités à s'asseoir.

Alors que nous contournons cet easyJet bien matinal.

Un A340 Air France atterrit sur la 08R

Nous en profitons pour griller la politesse à l'Anglais, filons!


Et nous nous alignons sur la piste, prêts au décollage.



L'affaire est vite réglée, nous ne pesons pas lourd ce matin.



Et revoilà le sèche-cheveux qui n'a pas fini sa course dans les champs.



Montée paisible vers notre altitude de croisière. Dépêchons, je veux mon café!



Notre cap pour le moment.

À l'avant, ça ne traîne pas, les rideaux sont déjà tirés!

Le service peut commencer pour les non-upgradés

Alors en attendant ma pâtée, je regarde un peu dehors…

et un peu dedans aussi. Non, Monsieur Marathon, ceci n'est pas un reste de pâte à papier, c'est l'étiquette. En Italie, tout est griffé de chez le designer.

Et voici, en exclusivité mondiale, pour flight-report point com le PSU avec ses trois phares allumés. Je vous jure que j'en ai lu des flight reports et je n'ai jamais vu personne s'éclairer triplement comme je fais. Alors, voilà, rien que pour vos yeux…

Parce que dans la version officielle que tout le monde fait d'habitude, c'est comme ça. Bon, OK, comme scoop, ça casse pas des briques mais ça a le mérite de meubler un peu ce flight report, non?

Je ne vous présente plus la littérature de bord, c'est du réchauffé. Suffit de lire mes autres FR parus ou à venir pour se faire une petite idée de ce qu'il y a dedans.


Faut faire vite parce que le chariot à victuailles arrive à grands pas. Et mon café???

Un café chez Alitalia, ça se mérite. D'abord, il faut ingurgiter des taralli, fantastiques petits gâteaux salés des Pouilles.

Je n'ai pas l'habitude de boire du Coca à 6 heures 30 du matin. Il n'y en a même pas chez moi. Qu'est-ce qu'on ferait pas pour publier un FR!

Le tarallo.

Les trois taralli. Petit rappel d'orthographe italienne; certains mots en O au singulier finissent en I au pluriel, mais pas tous…

Le chariot a disparu avec l'hôtesse au fond. Pourvu qu'elle ne m'ait pas oublié!

Tadaaaa! Le café est servi, avec sourire et clin d’œil. Wow, c'est Byzance!

Si, si. C'est du café dans le gobelet. J'aurais pu lui apprendre à écrire mon nom dessus mais n'exagérons pas.

Faut pas grand chose pour être heureux. Un café et…des goodies!. Notez la question essentielle qui s'adresse plus au transporteur qu'au transporté.

Un peu d'IFE naturel.

Cette lumière céleste qui bénit mon petit déjeuner incite à la contemplation. Mon voisin de rangée médite.

C'est vrai que la vue à l'extérieur invite au pieux recueillement. Les Alpes majestueuses sont au rendez-vous. L'okapi serait-il mystique?

Ça me rappelle le Capitaine Haddock répondant au Grand Précieux à propos de la foi qui déplacerait les montagnes qu'elle ferait mieux de les aplatir.

D'ailleurs, le voisin médite de plus en plus fort et son voisin aussi. Pas comme les trois compères qui parlent de marketing et de campagne de vente non-stop depuis qu'ils sont montés à bord. Saoulant les mousquetaires, vraiment.

Il n'est que 7 heures du matin et ils me les gonflent vraiment. Ils auraient pu se mettre un peu plus à l'avant. C'est pourtant pas la place qui manque à bord ce matin.

Heureusement que j'ai mon breuvage fétiche.

La foi n'a pas aplati les montagnes. La vitesse nous les a fait dépasser. L'heure de la descente a sonné.

La demoiselle serveuse et serviable passe vérifier que nous sommes tous attachés et récupérer les restes de la collation matinale. Son collègue en première file nous rappelle que les consignes de sécurité sont dans la pochette devant nous. Ils ont vraiment peur du crash.

Du coup, l'okapi, animal curieux par excellence vérifie la présence à bord d'un objet que l'on ne voit pas souvent dans vos FR…Il faudra que je l'essaye tôt ou tard, et pas en situation de panique.

Cabine prête pour l'ammarage

Nouveau cap, après la banlieue de Turin, nous filons vers Pavie et la plaine milanaise.

Mon nouveau compagnon de voyage m'interpelle sur ce dernier test. Le soleil bien levé met à jour un comportement fâcheux des passagers Alitalia. Chez AF, on colle les chewing-gums sur le dossier des sièges, chez AZ c'est sur la moquette. Bravo!

Le ciel se couvre de plus en plus au sens propre comme au figuré

Ce vol aura-t-il été pour la gloire?

Ce n'est pas ce changement de cap qui changera les destinées de la bien-aimée.

Il nous mettra juste dans un axe plus propice à notre approche sur Milan

Nous survolons des champs (trop) baignés de lumière

Avant un tour et quelques détours


Pour finalement y être presque…


Cabin crew… et nous voilà au sol à 7 heures 30, dans la surexposition générale de la fanfare qui retentit. C'est comme chez Ryanair, on aime faire savoir qu'on est en avance. Je doute qu'ils soient aussi loquaces devant la cour des comptes.

Piste libérée, avanti prossimo!


Le roulage, présage d'un paxbus laisse entrevoir les parqués du matin. AZ dans un sens, IB et BA dans un autre…


Parking brakes set. Cette fois, c'est le voisin British qui est en flight mode.

Tellement prêt au départ qu'il s'en est allé.

Un plein de nuages pour le prochain vol? Le ciel s'assombrit pour la compagnie. Une allégorie Alitalienne?

Allez, j'ai un train à prendre tout à l'heure. Faut pas non plus trop traîner à bord.

Personne pour me crier dessus?

Alors je shoote, pour la postérité.




Après vingt ans d'Italie, j'ai souvent cru avoir tout vu et tout entendu. Certaines réponses dans ce pays ne m'étonne plus. Mais le pourquoi du comment dans cette affaire de boissons chaudes m'a littéralement scotché. Signe des temps, une compagnie en difficultés, ce n'est pas nouveau mais l'approche adoptée par la direction pour résoudre le problème est révélateur. Certes, il vaut mieux payer son carburant que des édulcorants mais quitte à sucrer une partie du service, pourquoi garder les boissons gazeuses et pas le café?
Cette fois-ci, j'ai été chanceux, l'équipage gagne des points facilement et moi, de quoi écrire sur un vol navette qui n'a plus beaucoup de secrets pour moi. Quoique…
Voilà, c'est tout pour le moment.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Et bien, tu n'es pas le seul à être allergique à CDG qui, d'ailleurs, est bien plus sympa de bon matin, sans trop de passagers !
Le sac FR permettra peut-être aux intéressés de se repérer de loin^^
A bientôt !
Hello! Merci pour ce com'. C'est vrai que CDG en heures creuses est acceptable, après, c'est vraiment l'usine. Le sac FR a surtout été repéré par un membre d'équipage sur le vol suivant. Y'a des Italiens qui fréquentent le site...
À bientôt!
Merci pour ce FR dont on relèvera l'effort de customisation des titres. ;)
Pas de café car plus de sucre / crème ? Mamma mia c'est la meilleure de l'année !!! (Je le bois noir aussi.)
"Les Alpes majestueuses sont au rendez-vous." -> Mais surtout les lacs de Thoune et Brienz avec Interlaken entre les deux. ;)
"Saoulant les mousquetaires, vraiment." -> J'en ai eu un même entre ARN et MUC hier au 11C alors que j'étais au 11A… Collé au téléphone jusqu'à la dernière seconde avec chaussures cirées Prada et costume en alpaga en prime !
A bientôt.
"Merci pour ce FR dont on relèvera l'effort de customisation des titres. ;)" -> un peu de couleur dans mes titres et mes textes. Faut savoir se diversifier, cher Observateur!
"Pas de café car plus de sucre / crème ? Mamma mia c'est la meilleure de l'année !!! (Je le bois noir aussi.)" - C'est surtout tristement drôle pour ne pas dire pathétique!
"Mais surtout les lacs de Thoune et Brienz avec Interlaken entre les deux. ;)" Le nom d'Interlaken m'a toujours plu. Je ne sais pas pourquoi mais ça m'attire. Faudra que j'y mette les pieds un jour.
Les passagers m'as-tu-vu et surtout m'entends tu? sont une vraie plaie. Les trois refaisaient leur monde au mépris de mon silence. Heureusement que ce vol est suffisamment court. C'est juste que la radio non-stop à 6 heures du matin, on s'en passerait bien volontiers.
Merci pour le com et à bientôt! Bon tour du monde...surtout pour le LAX-ADD
Bonjour Guillaume :)
Merci pour ce FR (et les multiples clins d'œil) dont la narration m'a bien fait rigoler.
Plus de café parce que plus de touillettes ni de sucre ? Ma che miseria !!
En revanche, un coca au réveil ça passe juste bien le lendemain d'une soirée bien arrosée, mais pas vraiment en guise de "petit-déjeuner" ... et que dire du mélange salé ? Ahhh, mais oui, les délicieux biscuits sont également passés à la trappe ^^
Heureusement qu'il reste encore quelques PNC sympathiques et quelques PNT pour éviter de faire pédaler les passagers ;)
À bientôt !
Katia
Bonsoir Katia (et Monsieur...) . Les clins d’œil ne passent pas inaperçus. C'est vrai que c'est la misère cette absence de café. Heureusement que le 28 juillet marquait le retour officiel du café. J'ai eu le plaisir d'une avant-première le 27. Cela fera l'objet d'un autre FR, évidemment.
J'en conviens, le coca est très loin des standards italiens de petit-déjeuner. Quant aux petits biscuits, ils ont fini leur course dans mon sac pour le trajet en train vers Gênes. Une PNC qui fait le service à la place, c'est le top; j'ai grandement apprécié.
Merci pour la lecture et le com'. Bon week-end et à très bientôt!
Guillaume
Hello Guillaume
Un cocktail Café-Coca qui permet de tenir le choc une bonne partie de la journée !
Plus de café parce que plus de sucre et de touillette à bord, on atteint le fond
Je trouve que la place est limitée au dernier rang
Belle vue au dessus de la Suisse
Merci pour ce FR, à bientôt !
Des PCN sympa, c'est toujours agréable
Hello Hervé. Café coca, je me passe volontiers du premier. C'est surtout sur AZ que je bois ce Lambrusco de l'état de Géorgie. Au moins, ce vol a eu le mérite de m'expliquer le pourquoi du comment de la disparition du café. C'est quand même lamentable.
La Suisse est toujours une valeur sûre dans mes navettes. La seule quand je suis sur AZ.
Merci pour le com et à bientôt pour la suite...dorée!
Ils ont inventé l'appareil photo à tirer dans les coins, chez AZ ? Déjà, la remontrance d'une PNC alors que je prenais une photo à 90° de sa position, c'est limite, mais quand elles sont derrière vous... La prochaine fois, elles viendront importuner un PAX photographiant les Alpes par le hublot, des fois qu'il aurait aussi photographié des paysages tout aussi hostiles (mais plus proches).
(J'ai une liste de compagnies aériennes aux PNC culturellement revêches, à opposer à tout petit jeune qui croit avoir tout vu. Il va sans dite que cette remarque ne s'applique à l'auteur de ce FR.)
Quand recevoir un café devient une faveur à ne pas ébruiter auprès des autres clients, c'est que la fin est imminente pour une entreprise italienne.
Merci pour les clins d'œil en mode clignotant vers Katia et moi, respectivement !
Le sixième sens photographique chez les PNC Alitalia est excessivement développé. Je ne m'attendais pas à être identifié comme paparazzo aussi vite mais le café fut habilement négocié. Du coup, comme promis, les PNCettes n'apparaissent pas dans ce FR. Équipage fantôme...
J'ai effectivement un beau palmarès de compagnies oubliées, comme certains légumes. Celle qui végète encore est bien connue et je dois être le principal contributeur à son sujet, ou en passe de l'être. Rien que sur Paris - Milan, j'ai eu droit quand même à Air France, Alitalia, Meridiana (en cockpit de MD80), AirLib, easyjet, Vueling, Volareweb, Lufthansa Italia. La seule que je regrette ne pouvoir emprunter, c'est PIA qui fait encore du MXP-CDG en 777 mais sans droits de cinquième. À moins de m'embarquer à ISB, je ne vois pas vraiment comment faire...
Les clins d’œil sont une spécialité aussi bien cultivée que les parasols sous certaines contrées...
Merci pour le com'
Sixième sens bien aiguisé ce soir sur AZ encore une fois mais une photo "exclu" à paraître bientôt.
Et dans la liste des oubliées: Dan Air et British Midland quand j'allais à Londres...en alternance avec du 744 CX CDG-LGW acheté chez Nouvelles Frontières à 600FF TTC...
Bon retour à ARN
Merci pour ce FR Guillaume !
Mamma mia, où va AZ quand elle supprime le café à cause de manque de touillette : je ne sais pas quoi dire... Est-ce que LH, AF ou KL pourraient prêter quelques touillettes ?
Au moins, la fin d'AZ pourrait signifier le début d'une nouvelle entreprise plus pérenne parce que là, on touche le fond de la Méditerranée , et on creuse encore !
A bientôt :) !
Pour le prêt de touillettes par AF, c'est raté, les accords de code-share ont volé en éclat. Si LH prêtera de quoi servir le café, ce sera certainement très salé. Le sel et le café ne se mélangent pas facilement.
Une nouvelle entreprise? J'en doute fort. Nous verrons certainement un démembrement de la compagnie nationale en entités plus ou moins profitables, selon les nouveaux actionnaires respectifs. Tant qu'on reste dans du Skyteam, ça me va.
Le café est revenu à bord, depuis le 28 juillet 2017, officiellement. Je raconterai prochainement comment j'ai pu, un jour avant, profiter de la nouveauté. Merci de la lecture, Monsieur l'upgradé!
Merci pour ce FR plein d'humour... ou comment rendre pas banal un vol qui avait tout pour l'être : entre le talent du narrateur et la compagnie avec laquelle on n'est jamais à l'abri d'une surprise, le compte y est ! Bon moment de rigolade pour le lecteur, un peu moins agréable sans doute pour le passager... Grazie Sig. Okapi, a presto !
Merci Votre Honneur. À défaut d'être pleins de passagers, les avions d'Alitalia sont effectivement pleins de surprises. Et l'okapi n'en rate pas une, pour son plus grand bonheur. Et le bonheur se partage, merci pour ce commentaire!
Mon Dieu, cette perle en Pilatus que je lis en parallèle....^^
Le félin brésilien croisé au PIF a au moins du goût. Il n'a pas mis de chaussettes blanches avec ses claquettes.
Et puis, c'est plus pratique s'il faut enlever ses chaussures au PIF, non?
"Je vais devoir renoncer à mon café et à un petit déjeuner."=> c'est bien dommage car excellent avec du jambon ibérique.
Je constate avec satisfaction que AZ a changé sa politique au sujet des photos à bord. On est passé du "No Photo" à "pas moi dessus, hein?". Un grand bond pour notre communauté mais pas suffisant pour sauver la compagnie.
"Je vais devoir renoncer à mon café et à un petit déjeuner."=> savais-tu cher ami qu'il y a aussi de la caféine dans le coca? Du coup, pas besoin effectivement de sucre ou de touilletes...
Merci Guillaume pour ta version de la navette
Les chaussettes blanches et les claquettes, mon DIeu quelle horreur! À la fin le style osé de l'okapi de contrefaçon m'a plu. Entre spécimen multi couleurs c'est plutôt amusant.
Le jambon... que de bons souvenirs!
Quant à la caféine dans le coca, je n'y avais pas pensé. Merci du rappel! Mais maintenant que le café est revenu, je vais ponctionner.
Merci pour le com' et à bientôt pour la fin estivale. Elle promet...
Merci Guillaume pour ce FR.
A nouveau tu sublimes si non le banal, tout au moins le routinier.
Il faut dire que tu as eu la chance de trouver un specimen rare de pax. Un tel accoutrement me fait effectivement penser à un fashionista à la petite semaine.
Le sac logoté flight-report me semble contre indiqué lorsqu'on voyage en avion. N'est-ce pas se démasquer au su de l'équipage avant l'heure ? Bien joué à nouveau avec les PNCs tu es passé du mouton noir à un presqu'ami à qui on sert le café réservé aux vrais clients du vol: les PNCs...
Merci pour ce com' Qentin. Le fashionista égayait le passage au PIF. Je ne regrette pas d'enfreindre les édit sécuritaires si le résultat est aussi probant. Le sac logoté étant dans mon dos ou plus souvent porté à la main lors de l'embarquement, l'acidité de mon objectivité n'est pas mise en péril. Par contre, dans les transports parisiens, cela génère des regards curieux. ^^
Excellente phrase finale. Caustique à souhait mais ô combien vraie!
À bientôt!