L'okapi prendra-t-il sa douche ce matin? Ceux qui m'ont suivi cette année ont pu constater que j'ai parfois su être au bon endroit, au bon moment pour faire l'expérience de deux Water Salute. C'était en Boeing 787 à Milan Malpensa et à LyonSatolasSaint-Exupéry, Alors, jamais deux sans trois? La photo de couverture pourrait en effet laisser présager du meilleur comme du pire…mais certainement pas d'un dégivrage en plein mois de juillet!
Rappel du routing de ce jour dans le genre "segment run" ou le résumé de la quête d'un Graal doré à l'or fin:
AZ339 - CDG - LIN -> ICI
AZ1554 - LIN - CAG -> c'est ce que vous lisez maintenant
AZ1558 - CAG - LIN -> c'est ce que vous lirez prochainement
AZ338 - LIN - CDG -> euh, patience et longueur de temps…
GRAN CASINO
Je vous avais laissé en porte A21, à l'aéroport de Milan Linate, après mon arrivée ponctuelle de Paris CDG sur ce vol AZ339. Je vais finir par devenir un habitué si les choses continuent comme cela.
Le fait d'arriver au contact à Linate est un vrai bonus. J'évite ainsi de devoir repasser un PIF que j'imagine bondé en cette fin juillet. Certes, j'ai mon accès au fast track paré mais le tout me ferait perdre un temps très précieux.
Du coup, étant déjà airside, j'ai tout juste le temps d'aller me boire un espresso à €1,10 puis fumer une demi-cigarette dans un bocal à l'étage inférieur avant un passage aux commodités propres et dotés depuis peu de robinets permettant finalement de doser la température de l'eau. je peux donc remplir ma bouteille sans problème. Le FIDS annonce déjà le début d'embarquement. Je file en porte non sans immortaliser du mieux possible l'avion, ce même avion, qui m'a convoyé depuis Paris.
Ahhh, là c'est un peu mieux…
La zone d'embarquement est une vraie queue à l'italienne. Comprenez, en version originale, un bordello senza nome ne forma.
Caramba! Les Mexicains s'en mêlent…
Je me demande si les priorités vont être respectées. Les passagers voyageant avec enfant(s), les PMR et les Sky Priority sont appelés dans la minute qui suit. Je me fraye un passage tant bien que mal dans cette marée humaine sous les yeux réprobateurs de certains qui voient en ce "straniero" un resquilleur potentiel. D'ailleurs, le commentaire d'un père de famille bien pensant ne tarde pas. Je me retourne et lui réponds que 1.) je comprends l'italien et le parle fort bien et 2.) À la grande différence de ses compatriotes, je viens d'une culture où l'on sait à peu près ce que faire la queue de façon ordonnée signifie et 3.) Je ne fais que répondre à l'invitation lancée par la compagnie elle-même. Les privilèges se méritent, Monsieur, et vu le nombre de vols empruntés aux aurores pour aller travailler, j'ai gagné le droit à davantage de confort. Il se tait, blessé dans son orgueil. J'enfoncerai le couteau dans sa plaie béante depuis mon siège dans quelques instants. Ce donneur de leçons ne perd rien pour attendre lui qui ne sait pas faire la queue sans s'étaler ni déborder de tout éventuel rang avec sa petite famille à embarquer. L'okapi sait être acide quand il faut!…
Le sourire de l'agente en porte fait écho au mien et c'est sur un bon voyage, en français, que je franchis la ligne de départ content de moi. Au passage, je repère une pub qui est placée là pour faire quelques envieux. Ceci explique la note "Divertissements" attribuée à AZ…
Quelques instants d'attente dans cette passerelle jaune d'où je suis sorti quelques minutes auparavant.
Et puis l'instant porte, le deuxième du jour est immortalisé.
Accueil en français par le gentil steward du vol d'avant: "Rebonjour!" auquel je réponds par un "Grazie, c'est encore moi! Vous allez devoir me supporter." Cette fois-ci, les centimètres à parcourir pour poser mon séant sont moindres. Voici mon espace vital en 01A avec vue sur la rangée de l'autre côté du couloir.
L'embarquement se poursuit et voici réapparaître mon bon penseur du dimanche matin. Mister Naze et sa pécore me retrouvent assis bien confortablement à la place des nantis, affichant le sourire victorieux des grands jours. L'animal nargue, quel affront! En plus, je note au passage que leurs deux enfants confirment bien le dicton populaire qui veut que les chiens ne font pas des chats même si je me demande si le petit dernier ne pourrait pas faire l'objet d'un test de paternité gratuit pour causes évidentes de non ressemblance. Allez hop! à fond de cale, vous verrez, je connais l'endroit, vous y serez très bien.
Ce vol est résolument pour les vacanciers. On ne part pas en Sardaigne en plein été pour y faire du business et le nombre de gens ne sachant pas se diriger est flagrant. J'ai la place A, et toi? Moi c'est B, tu crois que c'est ici? Euh, non pas là. Regardez bien le numéro de siège sur votre carte d'embarquement. C'est que je ne vais pas me taper du ringard pendant toute l'heure à venir, j'espère. Ouf, l'honneur est sauf, un français qui était sur le même vol que moi depuis CDG vient s'installer avec sa tout petite fille. La mère passe en 2C. J'aurais pu aider cette famille à se reconstituer mais comme je ne suis pas consultant matrimonial, je me tais dans un premier temps puis précise à Monsieur qu'être séparé quelques instants fera du bien à Madame qui pourra se reposer avant de prendre le relais. Un coup d’œil furtif entre deux sièges et je vois qu'elle m'a compris. Ah les mecs, dès qu'il faut s'occuper de la marmaille ils sont tous aux abonnés absents ou quoi? Après, faudra pas s'étonner de certains pictogrammes!
L'IFE naturel est déjà disponible. Tiens, n'aurais-je pas poussé le bouchon un peu trop loin cette fois-ci? La fourrière chercherait-elle l'okapi échappé du zoo?
Non, ce n'est pas pour moi. Un mafieux quelconque doit embarquer et il aura droit aux honneurs de la sentine lui aussi. D'ailleurs il sera sous bonne garde.
Je photographie discrètement quelques scènes de ce manège. Pas question de devoir aller s'expliquer au poste.
Le temps passe vite et le deuxième "Boarding completed" de la journée viendra vite sonner la fin de l'escale.
Allez, en bonus, l'instant porte parallèle…
Et puis, pour rester dans les gamineries, le pas(quin)
Portes fermées, toboggans armés (de bonnes intentions), Papi se détache et nous voici prêts au repoussage.
En quelques secondes, l'affaire est réglée.
LE TEST H2OKAPI
Le roulage commence avec une agitation des bras sur fond de message enregistré. Explications de sécurité faciles à comprendre même pour idiots de base. En tous cas, moi, j'y arrive.
Quelques instants plus tard, mon œil est attiré par la présence incongrue des pompiers. Les autorités ont-elles été avisées de mon insigne présence à bord? L'okapi aura-t-il enfin son accueil solennel sur cette plateforme internationale? Après toutes ces années, il était grand temps!
Je suis prêt pour la douche! Allez-y les gars, mouillez-moi cette carlingue, je prends des photos! Ben quoi, vous êtes timides? Appuyez sur le bouton!!! Maintenant, bon sang. Allez!!!
Mince, c'est de l'eau sèche qu'ils ont balancé ou je me suis fait avoir et vous aussi. Pour un test H2Okapi, c'est raté!
Quel guigne! Y'a plus d'pompiers, moi j'vous dis. De mon temps, il n'hésitaient pas. Vas-y que j'te mouille tout le monde sur le passage. Du coup, comme il ne s'est rien passé, je me sens frustré. "Remboursez!" est le seul mot qui me vient à l'esprit.
On comprend mieux la déception de certaines femmes (ou hommes)…Ah, les rencontres pleines de promesses…
Bon au moins, si on s'écrase au décollage, ils ne seront pas loin pour éteindre l'incendie. C'est quand même frustrant de ne pas avoir eu droit à mon troisième Water Salute de l'année. Va falloir que j'en trouve un ailleurs. Les flics ne veulent pas de moi, pas plus que les pompiers alors, ce n'est pas la peine de traîner dans le coin. On continue le roulage vers le seuil de piste, toujours la 36. Et va falloir attendre un peu, un A319 compagnie est en finale.
J'entends déjà la petite voix dans le cockpit: "two hundred - one hundred"…vous connaissez la suite, non?
ANDIAMO!
Avanti, les mers du sud m'attendent. Cabin creeeeeew! Hop, on s'aligne et on part dans la foulée. V1, VR, V2…gear up.
Montée dans l'axe avec la ville sur la gauche et le parking des business jets
Moi qui suis plus habitué au cap nord en direction de Saronno, c'est d'abord à l'est que nous virons puis direction le sud.
Les conditions météo à Milan ce matin, c'est CAVOK. Autant dire que ce vol sera calme. Mis à part les gamins (petits et grands) qui sont plutôt bruyants de ce côté des Alpes ça reste bon enfant. La banlieue Est de Milan, à ce niveau, a surtout une histoire agricole. On voit notamment le parc de la Villa Invernizzi ou plus précisément "la tenuta di Trenzanesio" qui s'étend sur 400 hectares. Nous sommes à moins de 15 km du centre ville. Un jour, si vous êtes sages, je vous ferai un bonus sur le fromage et les flamands roses. Et pour ceux qui préfèrent les scooters, il y a un musée Lambretta très intéressant dans les parages. On voit la route principale, la strada Rivoltana qui part vers l'est en direction des campagnes de Brescia en traversant des territoires riches en histoires sanglantes.
La ligue de Cambrai et la ligue de Venise se sont beaucoup tapé dessus en 1509 dans ces plaines marécageuses. Pas étonnant que dans les dialectes et patois locaux, beaucoup de sons et de mots soient teintés de consonantes francophones.
Passage au dessus du fleuve Adda
L'équipage est vite libéré de ses lanières et les non-habitués vont pouvoir se régaler. Les autres doivent aimer la répétition parce que ce n'est pas très varié mais au moins, c'est compris dans le prix du billet. Mais avant, gros plan sur ce hublot rayé, hublot rayé, hublot rayé.
Je n'ai pas gagné au change côté visibilité mais je serai le premier dehors, une fois rendu.
Soit dit en passant, je suis le premier servi. Comme quoi, connaitre les serveurs à la cantine est toujours une garantie!^^ Heureusement que le café est de retour. Ainsi que les sempiternels biscuits. Le service sera rapide et très courtois. Ce vol ne dure que 45 minutes.
Je ne mâchouillerai rien du tout cette fois, je me contente du liquide. D'ailleurs, il y en a en-dessous aussi…mais il est salé.
La visibilité n'est pas extra, je suis à contre-jour mais c'est le prix à payer quand on veut se préparer à faire partie de l'élite plus. En attendant de pouvoir jouer dans la cour des grands, je m'amuse comme je peux. Voici, pour commencer, l'instant sachet de sucre. Instant éphémère au demeurant, surtout quand on sait que son absence a décrété l'arrêt du service de breuvages à édulcorer à bord des avions AZ pendant quelques mois…
Puis l'instant pictogramme, qui indique où ranger son blouson, surtout s'il est de couleur jaune.
Ainsi que l'instant Cap Magnétique, histoire de se rappeler où l'on va…
Un instant selfie cabine (tout le monde n'a pas dit formaggio au même moment)! Un vol plein, pour renflouer un tant soit peu les caisses vides de la compagnie.
Mais aussi l'instant patère, pour n'oublier personne sur ce coup
L'instant tablette, déjà rangée. Vu ce qu'il y avait dessus, ce n'était pas la peine de s'éterniser…
LES ILES
Nous avons bien progressé. La Corse et la Sardaigne se rencontrent.
Un peu plus loin, la production de Pecorino de l'été est assurée!
Et c'est l'instant choisi pour annoncer la descente, au milieu du troupeau!
Et notre destination se dévoile, Cagliari ou Casteddu comme on l'appelait autrefois.
L'approche prévoit un dégagement au sud, pour revenir atterrir en piste 32 un peu plus tard. Vue sur le port avec un ferry, sûrement arrivé de Civitavecchia ou Naples.
Ça turbule un peu, entre nuages et courants ascendants venant de la mer, pour mon plus grand plaisir!
Et puis, en plein contraste avec le mauvais temps parisien de ce matin…ça valait le coup de se lever tôt.
Bon, on s'est suffisamment éloignés. Faut penser à atterrir maintenant, sinon on ne sera pas à l'heure, hein?
La zone de débarquement des conteneurs pour navires cargo au long cours.
Que d'eau, que d'eau!
Et puis, finalement, un touché de roues aussi doux que pendant le premier vol. On y prend goût.
Spoilers, reverses et freinage suffisamment puissant pour ne pas nous envoyer faire du pâté de moutons au-delà de la piste.
Dégagement par la droite, vers le terminal baigné de soleil.
Il est 9 heures 42, la promesse de ponctualité a été maintenue. Un deuxième 10/10 bien mérité pour ma note de ponctualité.
Dans la bataille du transport aérien en Italie, la bataille est surtout entre Ryanair…
et Alitalia.
Et c'est auprès d'un autre membre de la famille, encore intacte pour l'été que nous allons serrer le frein de parc.
Dernier virage, oui mais…pour qui?
Cabin crew, disarm doors.
Le concert des boucles de ceintures de sécurité peut débuter. Branle-bas de combat, c'est la foire d'empoigne. Je prends congé de cet excellent équipage qui donnerait presque envie de se dire que tout n'est peut-être pas scellé. Si seulement les pouvoirs (publics) en place avaient été moins …
Je n'ai pas de bagage, évidemment. Juste une furieuse envie de m'envoler de nouveau. Pas que la destination ne me plaise pas, c'est juste que je suis en mode avion pour toute la journée. Tiens, je les avais oubliés ceux-là. J'aurais pu faire une exclu, lu-lu. Ce sera pour la prochaine fois, si je me remets à manger du saucisson.
Allez, dehors, il fait beau et chaud, 29 degrés. Un café m'attend (le plus cher payé en aéroport italien)
Et puis, tout à l'heure, une bière avec un copain qui vit sur place avant de remonter dans un autre avion.
Mais ce n'est pas pour tout de suite, le vol suivant n'est même pas encore affiché. J'ai du temps libre et vous aussi ;-)
Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
J'aurais bien aimé voir la tête du type qui t'as balancés les mots assassins, après lui avoir parlé dans la langue de Dante...
L'équipage était adorable, le siège 1A un must ou presque dans un avion et le vol sans retard
Finalement un segment qui a rempli sa mission
1,50 € le café dans un aéroport hors de l'Italie ? ça n'existe pas ^^
Merci Guillaume pour cette suite, A+ !
Hello Hervé. Le gendarme de la moralité ne s'y attendait pas. Faut dire qu'avec Le Monde sous le bras et mon sac FR, il pensait que je n'allais pas comprendre. Et fallait surtout voir la tête de mon co-pax quand j'ai fait le commentaire sur les pompiers. Il n'avait pas l'air rassuré :-D
Le siège One Alpha est effectivement toujours très apprécié, surtout par le spécialiste du fond de cale.
À LIN et MXP, c'est €1,10 le petit noir. Alors l'okapi métissé qui se fait taxer 40 centimes d'euros en plus sans le sourire pour un breuvage moins bon, il n'aime pas trop. Maintenant, c'est vrai que les prix ne sont plus du tout les mêmes dès qu'on sort de la Botte, genre la Suisse avec son kawa à 5CHF à ZRH!
La suite ramène au Dôme pour le décompte final. Mais devenir Gold n'aura qu'une utilité suprême qui sera dévoilée ultérieurement.
Encore un coup de l'animal aux pattes zébrées!
Merci pour la fidèle lecture et à bientôt!
Bonjour Okapi et merci pour ce nouvel opus.
Fidèle lecteur de vos FR, même si je ne les commentes pas toujours, j'apprécie toujours votre entrain à faire de vos vols un moment particulier. Tout comme vous et comme chaque FRistes, j'apprécie l'atmosphère avant et pendant le vol. Et après, je n'ai qu'une envie, c'est de repartir. En vacances, j'ai souvent hâte de revenir, juste pour l'excitation de voler. Ma femme me prend d'ailleurs pour un fou lorsque elle me voit tout analyser et mitrailler à tout va.
Mis à part cela, c'est le grand retour du «Zucchero» sur AZ. De toute façon, vous le prenez noir et sans sucre mais quand même, c'est une bonne nouvelle. Priver ses pax de thé et café a cause de cela, quand même, AZ était tombé bien bas.
Un job assuré, un équipage sympa, un vol à l'heure, mis à part le pax étonné de vous voir skypriority et à la remarque déplacée, ce fut un bon vol.
Merci et à bientôt.
Bonsoir Brabus!
Merci de compter parmi les millions de fidèles lecteurs de mes second degrés aéronautiques. J'admets que dès les premières effluves de Jet A-1, le sourire et la bonne humeur reprennent le dessus, même à des heures parfois peu compatibles avec la nature humaine.
Tous les instants sont bons et j'en ai découverts certains ici-même qui m'ont appris à ouvrir encore plus les yeux qu'avant. Et c'est ainsi que la magie s'opère, on voit chaque détail sous un nouveau jour. Je remercie les plus perspicaces des auteurs de m'avoir repoussé dans ce retranchement qui me sied comme un gant. La moindre des choses, donc, est d'en faire profiter les autres parce que sinon, tout ceci n'a pas grand intérêt.
Concilier flight-reporting / passion aéronautique et vie conjugale n'est pas chose facile. Les petites phrases du style "tu ne vas pas te mettre à tout photographier ici aussi" font partie de ces accords qu'il faut trouver.
Quant au problème des prestations à bord, notamment le café, tout est lié à l'amateurisme avec lequel les contrats d'approvisionnement en tous genres ont été conclus par les différents managers de la compagnie, carburant compris. Et les fournisseurs, faut les payer, sinon ils coupent les vivres. J'espère que cette compagnie ne disparaîtra pas car c'est aussi une partie de mon histoire transalpine mais si les mentalités n'évoluent pas, à l'instar de mon donneur de leçons, je ne donne pas cher de l'avenir Alitalien.
Merci pour le commentaire et à bientôt...sur nos lignes!^^
Merci Guillaume pour ce FR !
La cabine et l'équipage restent les mêmes, et le café enfin de retour !
Enfin, ça reste quand même limite pour une major !
Bizarre que le café soit plus cher à CAG qu'à LIN !!
A bientôt
Hello Jules. Le café était attendu tel un sauveur de mes matinées endormies. Quant aux prix pratiqués en Sardaigne, c'est juste une exécrable manie toute Italienne de profiter de la présence de touristes venus en masse pour les plumer car pendant le reste de l'année, le trafic n'est pas du tout le même.
À bientôt pour le retour et la suite dorée!
J'apprends que l'okapi:
1. n'est pas commode. Tu aurais pu être un lama que tu aurais pu cracher à la figure du père cocu.
2. est pour la paix des ménages. A quand l'agence matrimoniale?
J'apprends aussi que l'okapi est "Sédentaire, il vit sur un territoire qu’il marque par des dépôts d’urine et des sécrétions issues de glandes situées entre ses doigts". La mère a très vite senti qu'elle devait rester au rang 2 (LOL)
"Un café m'attend (le plus cher payé en aéroport italien) "=> normal quand il est servi avec une petite tranche de jambon de Parme
Merci Guillaume
QUOI? COMMENT ÇA PAS COMMODE L'OKAPI??? Non mais! C'est vrai, je l'admets, à certaines heures ou face à certains personnages particulièrement mal embouchés, j'ai parfois envie de m'exprimer. Je reste néanmoins très patient et diplomate surtout dans mon travail ou je suis souvent celui à qui l'on refile volontiers les clients...compliqués. Un peu de savoir-vivre passe aussi par de l'éducation.
Le père cocu était aussi parent du père Dodu. C'est tout dire.
Une agence matrimoniale? Je préfère de loin l'événementiel. C'est plus calme! En tous cas la voisine de derrière a apprécié.
Quant aux moeurs sanitaires de l'okapi pseudo sédentaire, c'est parce qu'il fréquente beaucoup de points d'eau qu'il a besoin de faire communiquer certains vases. J'ai mes repères dans tous les toilettes publiques de CDG, LIN, MXP, FCO et j'en passe. C'est en inspecteur des travaux finis que je teste les lieux. D'ailleurs, ce sera le grand final de cette série (un peu de teasin ne fait pas de mal)
Merci pour la lecture et le commentaire très apprécié ;-)
"Puis l'instant pictogramme, qui indique où ranger son blouson, surtout s'il est de couleur jaune."
Je ne savais pas qu'Alitalia desservait Ouessant l'hiver :p
Merci pour ce FR prodigieusement narré (comme d'habitude et ça n'est jamais lassant ;) )
Les donneurs de leçons transalpins sont courant (ah les bouchons italiens, pour les connaisseurs :p) et c'est avec un plaisir honteux mais tellement satisfait d'observer l'humiliation d'un de ces individus par un Okapi plein de ressources (attaquer un okapi, il ne sait pas que c'est dangereux ? L'Okapi s'attaque même aux pompiers qui parfois, on tellement peur qu'ils arrosent l'oiseau dans lequel l'Okapi aime se cacher. Cette fois-ci, les pompiers ont joué gros et devront réparer leur faute au prochain passage de l'Okapi).
A bientôt !
Alitalia en Bretagne, ce ne serait pas mal. Mais ce sera dans une prochaine vie je crois, hélas.
Les donneurs de leçons sont légion en Italie comme dans beaucoup d'autres endroits. Je suis vacciné contre la stupidité humaine mais chaque année, force est de constater que de nouveaux virus cherchent à prendre le dessus. Sur ce coup, ce voyageur aérien du dimanche en a pris pour son grade. Quelle satisfaction!
Pour les pompiers, il va falloir trouver une parade, et vite!
Merci pour le com' et à bientôt!
Merci Guillaume pour ce FR.
Drôle de rencontre et bien (ou téméraire) d'affronter l'impudent...
Cela dit comment reconnaître un pax SP à son apparence ? Sur ce site, on blâme certains agents qui refoulent un FRiste car il se présente en short à une file prioritaire. Qd c'est un copax visiblement pas voyageur fréquent, on attend de lui qu'il ait ce discernement.
Et par ailleurs, les FRistes elite sont les premiers à vérifier que les contrôles des privilèges soient bien réalisés.
En d'autres termes, nous suivons le même mode de pensée "petit contrôleur" que ce charmant monsieur - tout en lui reprochant de ne pas avoir l'acuité d'un agent d'aéroport à qui on dénie précisément le droit de l'appliquer.
En y réfléchissant bien, n'y-avait-t-il pas, une touche de racisme sous entendu dans le commentaire du type ? "Straniero" ayant des intonations de "métèque" en l'occurence. Car ta réponse fondée sur la hiérachisation de la "culture française de la queue" et de ton niveau Elite semblent bien répondre à la condescendance du type.
Hello Quentin! Je suis un amateur de rencontres, parfois un peu choc'
J'imagine que le commentateur du dimanche était plutôt ignorant. Le genre de personnes qui ne voyagent pas plus loin que le bout de ses godasses. Faut dire que je colle un peu à la description de Moustaki parfois. J'admets que ma réponse était plus celle du berger à la bergère. Ça me rappelle un vol entre LIN et BRU ou un certain jeune fougueux chef de la Ligue du Nord, proche voisin de l'okapi dans le paxbus, bien malgré lui reçut les félicitations condescendantes d'un autre voyageur. Je n'ai évidemment pas loupé l'occasion de lever un sourcil et de déclarer à mon jeune collègue très irrité sur le moment que si pour aller "travailler", certains s'exilent vers le Nord, quand ils rentrent chez eux, leur avion fait cap plein sud. Pour moi, c'est en général dans le sens inverse. Mon gentil passeport français dans la main et bien visible ont fini de générer un silence fort embarrassant. On est toujours plus au sud que quelqu'un d'autre.
La couleur de peau est comme les livrées des avions: elle peut ne pas plaire à tout le monde. Il suffit alors de détourner le regard ou bien d'en rire!
Perso, je ne suis pas raciste, j'aime les blancs, les rosés et les rouges...
Merci pour le com'