Avis du vol entre Budapest et Paris en classe Economique avec Air France

Le Routing

• Bâle Mulhouse EuroAirport EAP - Paris CDG, WDL 146-300: par ici
• Paris CDG - Budaapest, BUD, AF, A320 : par ici
• BUD - CDG, AF, A320 : Nous y sommes
• CDG- EAP, HOP! E70 : Ne sera pas reporté

Intro

Bienvenue sur cette courte série de 4 vols à destination de Budapest pour rejoindre une bande d'AV Geeks dont certains sont bien connus ici. Le choix d'Air France ne s'est pas fait sur la base de la rapidité mais sur le prix et aussi pour pouvoir rejoindre certains copains qui avaient décidé de passer la nuit au Citizen M de CDG, hôtel que je souhaitais tester également. L'autre solution moins chère pour rallier BUD aurait été Easy Jet mais les horaires ne me plaisent pas. Ce sera donc AF et la nuit avec les potos.

BUD

Après un court trajet en taxi, nous sommes déposés sous un franc soleil devant le terminal :

Beaucoup de monde au check in, mais la file Sky Priority est bien vide, il n'y aura quasiment pas d'attente avant qu'une agente bien enrhumée s'occupe de moi. Juste pour la forme, je lui demande si des surclassements en J sont possible. Réponse instantanée : "Business is full, no free upgrade today".
Je lui répond gentillement que je ne demandais pas un "free upgrade" mais si des surclassements payants étaient possible. Elle pianote sur son clavier, passe un coup de téléphone et me confirme que c'est possible, contre … 750€. Euh comment te dire, … non merci.
Christophe lui est transféré de son vol KLM BUD AMS CDG vers AF au motif que le vol KLM est retardé et qu'il manquerait sa correspondance pour Paris. Christophe accepte et demande lui aussi un surclassement, impossible sera la réponse. (finalement le vol KL n'était pas spécialement retardé mais plutôt en situation de surbook).
Nous passons le PIF assez rapidement, puis le duty free et direction le salon qui se trouve à l'étage :

L'accueil n'est ni bon ni mauvais et les cartes d'embarquement des invités pas contrôlées du tout. Nous réunissons rapidement quelques tables et fauteuils afin de nous restaurer tous ensemble.

Quelques vues des buffets :

Rien d'extraordinaire mais une sélection de produits qui fait son job : faire patienter.
Voilà à quoi ressemblait ma sélection perso :

Point noir du salon : les tables ne sont pas débarrassées :

Coin presse :

Les comodités sont par là :

La seule vue du salon que j'ai pensé à prendre :

BUD possède aussi une jolie terrasse où nous nous rendons avec Christophe :

On peut y spotter à loisirs, cependant une vitre protectrice peut provoquer certains reflets :

Voici notre A320 qui arrive, avec du retard : (30 minutes)

LH :

La tour de contrôle d'une architecture douteuse :

Nous décidons de retourner à l'intérieur, et en même temps je commence à m'interroger sur ma correspondance. J'ai un départ prévu à 20H35 du 2G. Si le retard reste aux alentours de 40 minutes au départ, sachant que les temps block à block sont souvent ralongés, ça devrait jouer sans trop de soucis.
Notre départ étant maintenant prévu pour 17H20 (au lieu de 16H40), nous nous rendons à l'embarquement.

Embarquement qui ne démarrera pas avant … 17H10. Le retard commence à s'accumuler.
Avant que l'embarquement ne soit lancé j'apperçois deux passagers qui récupèrent leur carte d'embarquement en porte et semblent heureux de leurs sièges. J'y reviendrai.

Le vol

Dans la passerellle :

Accueil très chaleureux par l'équipage, voici la cabine, sans surprises :

Inclinaison du siège et PSU :

Les consignes de sécurité :

Le pas(se montagne) est excellent, forcément en sortie de secours :

L'embarquement se poursuit :

Et se conclu à 17H30. Ca commence à devenir légèrement tendu maintenant. Le pilote nous informe que nous avons un créneau à 17H50 en raison d'orages sur l'Allemagne avec un temps de vol d'environs 2H. Encore plus tendu.
Entre temps, les deux passagers qui ont obtenus leur carte d'embarquement au comptoir montent à bord, claquage de bises dans le galley, visite dans le cockpit, et installation en 1 D / F. Donc nous voilà avec 2 GP sur les deux seuls sièges de la J qui étaient disponible à la vente (j'avais vérifié, 2 sièges sur 4 étaient occupés), sièges dont on nous a refusé le surclassement payant (sauf contre une somme astronomique) mais que l'on donne à des GP… Alors que la compagnie aurait pu engranger deux upgrades payants, elle préfère donner les sièges gratuitement à son personnel. Je n'ai rien contre les billets stand by, bien au contraire, je les ai pratiqués pendant longtemps à l'époque où moi même j'étais naviguant. Mais dans ma compagnie, LX pour ne pas la citer, nous n'avons jamais privilégié les employés vs les passagers. (fin de parenthèse)
Finalement le créneau s'améliore mais nous ne pouvons toujours pas repousser, la faute à un avion à l'arrivée qui va devoir passer derrière nous lors de notre push, donc il faut d'abord le laisser passer.
Après push, voici le vol suivant vers CDG qui est déjà arrivé alors que nous nous sommes toujours là :

SN est également là :

Et le joli Dash qui va ramener Benoit, ses petites fesses et son crâne dégarni vers WAW :

Décollage depuis TORA à 17H50 :

Et quelques vues extérieures, ça cumule pas mal :

La prestation est proposée, ce sera le wrap pour moi :

Un second sandwich est proposé un peu plus tard, je reprendrais le jambon. Sans être de la haute gastronomie, c'est tout à fait mangeable pour de l'économy.
Toujours des cumulo nimbus que nous allons prendre grand soin d'éviter :

Et la descente est amorcée. Je prie et croise les doigts pour que nous posions au plus près du Terminal F, pour faciliter ma correspondance très chaude :

Et bien non, on ne pouvait pas faire pire :

Du coup, alors que nous avons posé à 19H53, il va nous falloir longer le Terminal 1, puis le 3, remonter le 2B, le 2D et arriver enfin au 2F :

Block à 20H03, je suis quasiment sûr que ma correspondance est foutue, à moins qu'elle n'aie, elle aussi du retard.

Pourtant l'équipage ne mentionne pas MLH ou BSL dans la liste des foutus pour la journée. On verra bien.
Mais pour mettre toutes les chances de mon côté, je ne traîne pas dans l'avion, lance un au revoir du bout des lèvres aux copains qui finissent leur voyage à Paris, et cours vers le bus airside pour le 2G. Dont l'arrêt est au plus loin de ce qui est faisable, naturellement. Je me dis que si je peux choper un bus tout de suite, la chance infime que j'ai de choper mon vol peut rester vivace. Il est 20H15 quand j'arrive au niveau des bus. Et … un bus est là.
Je m'engouffre dedans, les portes se ferment derrière moi, il nous faut 5 minutes pour arriver au 2G, l'arrêt Schengen est à l'autre bout du terminal que je dois remonter, traverser en courant pour me rendre aux portes. J'ai vu la mention "dernier appel" sur les écrans je cours donc du plus vite que je peux pour arriver à 20H24 devant la porte.
L'agent d'embarquement, me voyant arriver au galop me dit alors : "ne me dites pas que vous êtes le passager en provenance de BUD ?". Je laisse échapper un "si" essoufflé. Il me regarde d'un air sincèrement étonné et me dit qu'il était justement entrain de me débarquer du vol, car il savait que c'était impossible de passer du F au G en moins de 20 minutes après block. J'ai le droit à un "vous mériteriez d'être inscrit au Guiness des records de correspondance courte" avant un "excellent vol". Je suis donc le dernier à monter à bord à H -5 minutes, la chef de cabine, me voyant essoufflé et en nage, m'apporte immédiatement un verre d'eau, deux bonbons et une lingette. Des attentions absolument charmantes.
Je n'ai pas fait de report sur ce vol, tout à ma joie d'être à bord.
Joie qui sera relative, car le vol annoncé de 45 minutes finira en 90 minutes, à cause des violents orages qui sévissaient à MLH. Nous avons fait quasiment 40 minutes d'hypodrome avant que le pilote ne dise qu'il va tenter une approche, que ce sera notre seul et unique essai, et qu'au pire nous irions nous poser à … SXB (non pitié !! pas le bas rhin !! ^^). La tentative sera finalement pas si mouvementée que ça et nous poserons bien dans la plus jolie partie de l'Alsace :)
Merci pour votre lecture.

Bonus: Budapest

Je vous quitte avec un petit bonus sur cette superbe ville qu'est Budapest :

Une petite photo de notre groupe :

Suite de notre visite de la ville :

Budapest sans strudel, c'est pas Budapest :

Toujours plus de visite :

Il paraît que branler ce stylo porte bonheur, alors branlons :)

Poursuite de la visite sous un soleil de plomb :

Oh … une Thai Cousine !!

La journée se poursuit par une croisière sur le Danube :

A votre santé :

Et s'achève par un dîner dans un restaurant historique du centre ville :