Bonjour à nouveau !
Me revoilà pour vous raconter la suite de ce retour des US. J'ai "teasé" ce vol en tant que "pire vol du monde" alors je vous le dis tout de suite, c'était le pire vol du monde :(
Arrivés tout fraichement de Las Vegas, nous suivons les panneaux de correspondance vers notre porte qui ne semble pas être si loin que ça.
A peine une dizaine de portes à traverser, mais au moins, nous restons dans le même terminal. Au final, nous devrons prendre plusieurs tapis roulants avant d’enfin arriver à destination.
Il fait vraiment très froid dans cet aéroport !
En attendant qu’on trouve où se poser, je vais m’acheter à grignoter dans une boutique ouverte sur tout le terminal. Il n’y a franchement pas grand-chose à voir dans le coin, c’est un aéroport assez classique, sans grand intérêt.
Je surveille les panneaux mais nous avons largement le temps :
C'est aussi l'occasion de croiser des petites bêtes :
Nous continuons notre chemin pour rejoindre notre porte en G6
Dans le terminal, toutes les tables ont des tablettes tactiles permettant de commande à manger ou encore de suivre l’évolution de son vol.
Malheureusement, je ne trouverai pas mon vol à destination de Paris, dans la liste, c'est bien dommage.
Les tables sont également équipées de tout ce qu'il faut :
Nous regagnons notre porte d’embarquement, il n’y a personne qui attend pour le moment malgré que le vol soit déjà indiqué.
Ce vol vers Paris est d’ailleurs annoncé à l’heure, et l’avion, un vieil A340 est là depuis 2 bonnes heures.
Nous sommes en train de nous congeler dans cet aéroport, vite vite, que l’embarquement débute !
Une heure après, le monde commence à arriver dans la salle d’embarquement mais il n'y a quand même pas tant de monde que ça.
Environ 30 minutes avant l’embarquement, le personnel prend place et annonce qu’il reste des places de libres pour un upgrade en Premium Economy et en Business. Vu le taux de remplissage de la porte d’embarquement, je me doute bien que le vol va être très loin d’être complet. Je négocie tant bien que mal un tarif maximal avec ma mère (qui ne sait absolument pas combien coûte un vol en classe avant…) et je tente ma chance au guichet. La sentence tombe, 400$ par personne pour passer en Premium Economy. Pas question d’accepter, tant pis, nous allons rester dans notre classe sardine pour les 8 prochaines heures.
L’embarquement est appelé en avance, d’abord les prioritaires puis les zones sont appelées une par une.
L’A340 étant configuré en 2/4/2, j’ai dû placer mon père sur la rangée centrale à côté de la nôtre mais cela ne le dérange pas tant qu’il peut s’étendre un peu côté couloir. Je suis au hublot avec ma mère à côté. J’aurai très bien pu prendre une rangée de trois au milieu sur une des dernières rangées de l’appareil mais je ne préférais pas.
Nous pénétrons dans l’avion par une passerelle aveugle puis j'entrevois un peu la couleur de notre oiseau du soir.
Nous prenons place. Nous faisons le pari qu’il n’y aura personne à côté de mon père, on verra bien… en attendant, l’embarquement continue.
Sur nos sièges se trouvent une ouverture et un oreiller :
Ce qui me fait le plus bizarre, c’est l’appareil dans lequel je me trouve, car il s’agit d’un très vieil avion (1992, donc presque aussi vieux que moi !), les IFE ont la taille d’un timbre-poste, ils sont d’une qualité affreuse… je suis vraiment dégoutée, ces appareils n’ont pas été refités depuis la dernière fois que je suis montée dedans, il y a 6 ans !
Le pitch est plutôt bon :
La lecture se trouvant dans la pochette du siège :
La vue depuis mon siège pendant que l'embarquement continue :
Derrière, l'avion est loin d'être plein :
Un couple arrive en sueur et le PNC leur dit qu’ils peuvent souffler maintenant qu’ils sont à bord, ils expliquent alors qu’ils avaient une correspondance de 30 minutes alors ils ont dû courir comme des malades. En même temps, il faut réfléchir avant d’acheter une correspondance pareille… et la compagnie ne devrait jamais autoriser des escales si courtes même si elles respectent le temps de transit minimum dans le cas où tout se passe bien. Bref.
Quelques minutes après, l’embarquement est annoncé comme étant terminé. Il y a toujours plein de trous dans les rangées, dont la place à côté de mon père. Génial pour lui !
Devant nous non plus, il n'y a pas beaucoup de monde :
Il est 19h50 heure de Minneapolis quand nous commençons le roulage.
Les consignes de sécurités sont censées démarrer sur les IFE mais ils en ont visiblement décidé autrement car rien ne se passe. Les PNC commencent à courir partout et décident finalement de faire les consignes manuellement. Les IFE se lancent finalement, moment de suspense… puis s’arrêtent à nouveau. Bon et bien c’est parti pour les consignes manuellement.
Le temps de vol annoncé est de 7h30 donc ça ira plutôt vite !
Le décollage est assez long et bruyant (désolé les photos sont ratées car il faisait totalement nuit)
Un casque, un masque de nuit et des boules quies sont distribués très rapidement après le décollage.
Derrière nous se trouve un type qui accompagne sa mère. Afin de lui laisser les deux sièges, il demande à changer de place et va donc prendre une place en sortie de secours. Et bien si c’était aussi simple…
Faisons connaissance avec notre environnement pour ces 7h30 à venir.
Tout d'abord nous avons un accoudoir qui ne se relève pas totalement, ce qui est très gênant.
L'IFE est digne des années 2000 c'est vraiment une honte !
La tablette m'arrive complète sur les genoux car elle est cassée. Et en plus j'ai deux trucs bleus très bizarres dessus.
Le plafonnier :
Le menu n’est pas distribué mais est uniquement énoncé oralement.
Le service commence par la distribution de l’apéritif puis le plateau repas arrive juste derrière.
Poulet ou pâte comme d’habitude, rien de fou. Heureusement que le dessert au chocolat relève le niveau.
Voici à quoi ressemble le poulet :
Et les pâtes :
Pendant le repas, nous en sommes ici :
Après le repas, les IFE plantent lamentablement un par un, les PNC nous annoncent qu’un redémarrage du service va être nécessaire et que les IFE seront donc inaccessibles les 20 prochaines minutes. Ce n’est en fait que 45 minutes plus tard que le système se rallume enfin.
En parlant d'IFE, le contenue au niveau des films est plutôt sympa, mais je ne pourrai jamais me concentrer sur un film avec un écran de cette taille et de cette qualité !
Nous sommes débarrassés un bon moment après .
Nous en sommes alors là :
Peu après, la cabine sombre dans le noir et il nous est demandé de fermer les hublots. Je suis blasée. Je parviens tout de même à attraper mon ordinateur pour mettre à jour mes résumés. Je pourrai également regarder quelques films ou séries dessus, car l’écran de l’IFE ne me donne vraiment pas envie.
La vieille derrière moi ne cesse de taper dans mon siège dès que je l’incline un tout de petit peu, et pourtant dieu sait que je ne suis pas du genre à m’incliner en avion car sinon j’ai trop mal au dos, mais là c’était un peu abusé hein quand même.
Il est 5H40 heure de Paris soit 20H40 heure de Las Vegas et 22H40 heure de Minneapolis (vous suivez ?), je commence un film sur ma tablette quand soudain, la consigne de la ceinture s’allume et le commandant prend la parole pour nous annoncer que nous approchons d’une zone de turbulence. Bon, je ne m’inquiète pas plus que ça car ce n’est pas la première fois que je me tape des turbulences pendant un vol et je m’en suis parfois tapée pendant tout un vol, donc ce n’est pas bien grave.
Sauf que là… c’est juste horrible. Au bout d’une demi-heure de manège, je commence à avoir mal au cœur et une sérieuse envie de vomir. C’est vraiment la première fois de ma vie que je suis malade en avion. J’ai vraiment très chaud, je tente de boire de l’eau mais cela n’y fait rien. Une PNC passant dans le couloir me demande si ça va, je devais vraiment faire pâle figure. Elle revient avec un verre d’eau fraiche .
Je ne suis pas la seule à être patraque dans l’avion, les PNC redoublent d’effort pour circuler dans les allées en distribuant des verres d’eau fraiche à tout le monde.
J’arrive finalement à m’endormir, de toute façon je ne peux rien faire d’autre, je suis prise de vertiges et je ne peux même pas me lever pour aller aux toilettes. Le pire vol de ma vie ! La consigne de sécurité sera resté allumée pendant près de 5H, un véritable cauchemar !
Quand je me réveille, nous somme à 1H40 de l’arrivée.
Ouf, j’ai survécu à cette nuit de l’horreur. Ma mère me raconte que ça a énormément bougé les deux dernières heures, elle priait de toute ses forces pour que je ne me réveille pas. Beaucoup de personne ont vomi et les PNC avaient beaucoup de travail à surveiller les toilettes, tout en apportant de l’eau aux personnes malades. Mon père aussi va plutôt bien, il se réveille tout juste également. Les lumières se rallument petit à petit et nous sommes sortis de la zone de turbulence.
Dehors, le soleil nous accueille, ouf… ça va bien mieux !
Le petit-déjeuner nous est servi peu de temps avant l’atterrissage, il est froid et vraiment médiocre.
Nous n'en avons plus pour très longtemps :
Le ciel se couvre, on arrive bientôt sur Paris :
Effectivement, on arrive :
On est juste au dessus :
L'IFE nous le montre aussi :
La descente se fait sentir et nous voyons bientôt la piste :
Cette fois, nous y sommes !
Pendant que d'autres partent, nous, on arrive !
Un petit roulage nous fait faire de la tour de l'aéroport :
Salut les copains :
Au revoir AirFrance !
Nous voilà stationnés :
Il est 10h45 quand nous arrivons et nous mettrons un bon quart d’heure à sortir de l’appareil.
Nous passons par la Premium Economy :
Puis par un long couloir :
L'occasion de croiser quelques appareils :
Notre trajet du retour ne s’arrête pas là, nous devons maintenant rejoindre Bordeaux dans 2H. Pour cela, nous devons faire la correspondance vers le 2F, une bien grande galère pour pas grand-chose.
Nous devons monter puis marcher un bon moment :
Nous empruntons tout d’abord le train LISA vers les correspondances puis devons repasser le PIF. Heureusement, nous tombons sur quelqu’un de très sympa qui, en voyant tous nos boarding pass nous dit « Oh, Las Vegas ! Et bien, bon retour à la réalité ! » Oui j’avoue…
En revanche, de l’autre côté du filtre ce n’est pas la même histoire. Ma mère avait gardé sur elle, une compote encore fermée du vol précédent, mais elle est immédiatement jetée. Quel gâchis.
Nous devons ensuite passer la PAF sauf que cette fois, les portiques sont ouverts et on nous invite à y aller en priorité si nous possédons des passeports de l’Union Européenne. En quelques secondes c’est expédié.
Nous arrivons enfin au terminal 2F, c’est bien évidemment le gros bordel, comme à chaque fois… Passer de trois aéroports américains à Charles de Gaulle, ça fait mal !
Ici, tous les vols partent en même temps, impossible de s'assoir. Finalement, nous embarquerons à l'heure dans un vol plein à craquer.
Nous arrivons à Bordeaux avec 30 minutes de retard pris au départ de Paris.
C'est la fin de ce voyage et de cette série de FR :)
Merci pour ce FR.
400$ l'upgrade en W c'est carrément hors de prix!!
LEs turbulences ne sont jamais très agréables, encoe moins lorsqu'elles sont fortes.
C'est toujours intéressant de voler à bord d'avions vintage, celui ci ne déroge pas à la règle :)
A biento.
Généralement quand il y a des turbulences, je me dis "ah, génial, il se passe enfin quelque chose". Mais bon, je n'ai jamais eu l'occasion d'être dans des fortes turbulences. Le pire que j'ai eu devait être deux ou trois heures de type "roulage sur un chemin cahoteux avec une voiture normale".
Il est vraiment temps de changer cette cabine, c'est un véritable fossile !
Normalement c'est pour bientôt les nouvelles cabines, car certains a340 passent chez joon, et d'autres se retirent du service d'Air France.
Quel horrible vol meme moi j'ai vécu cette expérie nce en 2015 en 343 YUL CDG.Les anciennes cabines sur 340 c'est vraiment honteux.Prochainement sur ce vol Air France retirera tous ces a340 et elle mettra des Boeing 777-200ER equipés de nouvelles cabines
Merci pour ce FR!
Décidément quel horrible avion ce 340 ! même AF ne doit pas beaucoup l'aimer pour le laisser se décatir ainsi avec des cabines d'un autre âge ...
Vivement que cet avion soit joonisé ou mieux tout simplement mis au rebus au plus vite ...
Autrement le catering n'a pas l'air trop mal et d'après ton récit j'ai l'impression que les PNC font de leur mieux que ce soit pour le service ou contenir les flots de fluides en tout genre LOL ^^
Dommage pour l'upgrade hors de prix en W :/
A bientôt !
merci pour ce beau FR!
J'ai eu droit aussi à un A340 hier sur Toronto-Paris: une horreur (d'autant qu'à la base, mon vol devait être opéré par un 777 équipé des cabines BEST). Les PNC m'ont avoué également qu'ils ont horreur de cet avion, et ont hâte de voir partir cet avion.
Les performances de cet avion sont de plus absolument lamentables: lors du décollage, je me demandais si l'avion allait pouvoir quitter le sol, et je ne vous raconte pas les vibations...