Bonjour à tous,
Je vous retrouve pour un court week-end en Tunisie ! J'avais besoin de changer d'air et de vitamines !
L’itinéraire est le suivant :
• Vendredi 1er Décembre, Aéroport Paris Orly – Aéroport Tunis Carthage, vol TU723, classe Affaires.
• Dimanche 3 Décembre, Aéroport Tunis Carthage – Aéroport Paris Orly, vol TU 718, classe Affaires.
Cette ligne n’a pas encore été reportée dans ce sens et dans cette cabine… je tiens mon exclu du 24/12 !
En toute transparence : le billet aller a été payé essentiellement en miles avec 33 euros de supplément de ma part (pour acheter les 3000 miles manquants). J’ai bénéficié d’une offre où la rédemption de miles était à 50% du barème usuel – ce billet en Business m’a donc coûté 10000 miles en tout et pour tout.
Le billet retour est un billet payant : je pensais rentrer avec Lufthansa mais l’appel du 330 de Tunisair était bien plus fort :)
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C’est le mauvais temps qui m’a accompagné jusqu’à Orly Ouest, où j’ai restitué un véhicule de location.
Un coup d’Orlyval et me voilà à Orly Sud.
Plus de 2 ans que je n’ai pas mis le pied dans ce terminal- à droite, les comptoirs Royal Air Maroc.
Tunisair n’est plus là où je l’avais laissée il y a deux ans mais elle est parkée aux anciens comptoirs dédiés à EasyJet, qui a déménagé au terminal Ouest Hall 4 depuis quelques mois.
Une file est réservée aux passagers Fidelys Silver & Fidelys Gold ainsi qu’aux passagers Business.
Tout se passera très bien : l'accueil est courtois, mes documents me sont remis.
L’accès à la PAF n°1 est mal indiqué : on a tendance à croire qu’il n’y en a pas, mais il se situe derrière l’accés général.
Une fois la PAF passée, je trouve le salon Corsair, occupé au moment où je passe par les passagers en partance pour Abidjan et Dakar.
Le passage à la PIF n°1 est une véritable bénédiction…
Cela dit, c’est bouché (par les passagers Premium Corsair) est j’en ai pour 15 minutes entre la photo précédente et cette photo.
Je marche deux bonnes minutes avant de trouver le salon Icare, où c’est une première fois pour moi.
Je profite d’un peu de répit pour faire une photo des documents de vol : l’invitation au salon Icare est ensuite récupérée par la cerbérine.
Les goûts et les couleurs, hein… mais vraiment, je trouve le salon plutôt moche.
Voici ma première sélection, que j’irais compléter dès que le refill sera réalisé.
On n'est pas dans un "grand salon" : je comprends la joie des passagers qui empruntaient le salon Icare ex-CDG.
L’essentiel des passagers occupant ce salon sont d’ailleurs des passagers de mon vol - ça parle de La Marsa, Carthage, Sfax… ça me met dans l'ambiance :)
Une annonce est faite pour annoncer le début de l’embarquement et nous commençons la marche – et, me concernant, la découverte – vers la nouvelle jetée.
C’est plutôt réussi comme terminal !
Je suis arrivé alors que l’embarquement a déjà commencé : je suis incapable de dire si un embarquement prioritaire a été lancé.
On est quitte pour 5 minutes d’attente dans le jetbrige.
Hello toi ! It has been quite a while !
Le siège pour les deux prochaines heures…
…avec une tablette centrale inopérante car bancale.
Le pitch est le même que celui de la classe économique.
Le 747 de Corsair continue son chargement à côté.
Des journaux sont proposés aux passagers : je choisis la Presse, qui a toujours été ma lecture préférée à bord de Tunisair. Quand je pense aux titres que l’on pouvait trouver avant la Révolution… et
l’évolution de ceux-ci, je trouve que l’on a avancé à pas de géants.
Pushback 15 minutes après l’ETA.
Le problème de l'âge de départ à la retraite… redondant de pays en pays.
Les magasines sont ensuite proposés.
Je choisis celui-là, que je ne connais pas – nouveauté dans le protocole Tunsiair ?
On nous remet également la carte à fournir aux douanes tunisiennes à notre arrivée.
Un oshibori chaud est proposé.
La cabine a un peu vécu. Un coup de neuf serait le bienvenu.
Les tetières sont un peu cheap pour une classe Affaires.
Le protocole se met rapidement en marche une fois notre PNC libérée. L’hôtesse est très sympathique, certains PNC font la bise aux passagers Affaires réguliers sur cette ligne – une approche déroutante mais que j’apprécie, c’est toute la chaleur tunisienne que je retrouve :-)
La tablette est propre.
La nappe en tissu n’est pas du plus bel effet.
Un trolley arrive, que cache-t-il ?
Un plateau ma foi bien garni ! Une entrée, des fromages et les pâtisseries tunisiennes qui font office de desserts… pour être à température ambiante je suppose ?
C’est plus joli une fois les plastiques retirés !
Je laisserai la tasse et les patisseries sur la tablette inutilisée pour gagner un peu de place !
Je pars sur un Piper-Heideseck rosé en apéritif, comme une consolation après une dure semaine.
Cette petite bouteille contient ce que le terroir tunisien peut faire de meilleur : cette huile d'olive est excellente.
Les entrées sont réussies, et je choisis le poisson pour poursuivre mon repas… je ne suis pas déçu, c'est savoureux et très bien cuit.
Argh, des câpres !
Sel/poivre de bien meilleur facture que ce que propose BA. Elles étaient déjà là sur mon TUN-ORY de Septembre 2016.
Enfin, un café et des pâtisseries.
Les toilettes ne sont pas très propres : ça dénote avec l'attention qui a été portée durant tout le protocole.
Le vol passe à une vitesse flash, on amorce déjà la descente vers Tunis.
La ligne Paris-Tunis n'est pas celle que je fais le plus, mais c'est la plus symbolique, un trait d'union entre mes deux histoires et nationalités.
Atterrissage avec 7 minutes d’avance : une grande première sur Tunisair.
Parking au contact
Livraison très rapide des bagages : rien à redire, c’est parfait.
Mon meilleur ami m'envoie ça : on est pisté partout ! :D
Merci pour ce FR
"J'avais besoin de changer d'air et de vitamines !"
Marahba bik fi Tounes :)
"Les goûts et les couleurs, hein… mais vraiment, je trouve le salon plutôt moche."
Plus que l'esthétisme c'est l'offre famélique qui est choquante ainsi que les couverts en plastique
"Le pitch est le même que celui de la classe économique. "
Pour les anciens avions les premiers rangs ont un pas plus important
"La nappe en tissu n’est pas du plus bel effet."
Elle doit être au moins aussi agée que toi et peut être même plus
"C’est plus joli une fois les plastiques retirés !"
Du balik ? ça a l'air très bon
"Je pars sur un Piper-Heideseck rosé en apéritif"
J'ai connu le Laurent Perrier Rosé sur TU
"cette huile d'olive est excellente."
Ne me dis pas que tu n'en ramènes pas à chacun de tes voyages
"je ne suis pas déçu, c'est savoureux et très bien cuit."
Le riz a l'air un peu sec, non ?
"Argh, des câpres ! "
Comment ça ? C'est bon les câpres !
"Livraison très rapide des bagages : rien à redire, c’est parfait."
C'est plutôt l'immigration qui pose problème : ça s'est bien passé ?
A bientôt pour ce retour en A330 qui t'aura si longtemps fui ;)
Merci pour ce FR !
Le siège a l'air confortable et le plateau repas bien garni ! Dommage tout de même pour la présentation car cela fait un peu trop cantine !
A bientôt
Merci pour ce report:
La prestation est vraiment pas mal même si on regrette un pas limité.
Vol en avance:tu veux dire que sur cette ligne il y a souvent du retard ?
Je vais sans doute la prendre en 2018 pour un pré -acheminement !
Merci pour ce FR.
Un service en deux temps, voilà qui rend tout de même mieux et ce n'est pas la durée du vol qui empêche de le réaliser sur un monocouloir.
Merci pour ce FR,
Même si la cazbine se fait vieille et aurait besoin d'un coup de frais, le catering est largement au dessus de tout ce qui se fait en Europe (TK exclue).
A bientôt !
Merci Ilyes pour ce FR.
10k miles pour ce vol, c'est donné je trouve.
Mis à part la séquence salon un peu terne, le produit à bord fait plus que bien se tenir effectivement. Il manquerait juste des fauteuils club à la RAM pour achever le produit AF.
Merci Ilyes pour ce début de WE qui semble bien commencer ;-)
A ORY, les files pour la PAF semblent vraiment vraiment longues. Si d'aventure nous avons un Frexit dans quelques années, je n'ose imaginer l'apocalypse aéroportuaire ainsi créee :-(
Le salon Icare n'envoie pas trop du rêve, j'ai l'impression qu'il remplit la même fonction que celui "La Première" de CDG-1: un camp de réfugiés pour transporteurs non-alignés et de seconde zone.
A bord, la cabine fait vraiment vieillote et fatiguée, même pour du 3+3 CC à la mode européenne. La prestation, elle, fait bien envie, qu'y avait-il comme choix à part le poisson?