Comme toute bonne propriétaire d'une carte de fidélité SNCF, j'ai rarement eu l’occasion de prendre l'avion pour me rallier un point de notre Hexagone à un autre, même si je m'étais offert une exception avec un Paris-Toulouse il y a dix ans maintenant. Mais après mon expérience ferroviaire chaotique pour me rendre au MIP en avril dernier et après avoir réalisé que la plupart de mes confrères privilégiaient les airs, je me suis dit : tentons. L’expérience initiale qui m'a amenée de Paris à Nice pour le festival de Monte Carlo était concluante. En prenant en compte le trajet à vers Orly puis les formalité puis le transport vers Cannes ou Nice, cela reste moins fatiguant, et ce même si le temps de transport reste identique.
Donc rebelote en octobre pour le MIPCOM en octobre. Cette fois-ci en cannes et sans fauteuil roulant. Le Palais des festivals et la Croisette s'y prêtent modérément sauf pour les amateurs de cross. Mon travail m'avait pris un billet flexible qui comprenant un bagage en soute. Je paye de ma poche le billet de base de mon chaperon (j'ai appris il y a quinze jours qu'Air France pouvait pratiquer des prix spéciaux pour les accompagnants de PMR, mais c'est comme le tarif réduit sur la RATP, zéro publicité et probablement une procédure de constitution de dossier complexe, soit la double peine du handicapé).
Je ne vais chroniquer que le retour Nice/Paris de ce séjour automnal, le seul un peu documenté en photos. Cela offre l'avantage de changer d'aéroport de départ, bien qu'Orly soit beaucoup plus fluide en terme de prise en charge PMR que Roissy. Moins d'attente au niveau de l'assistance et pas de souci au niveau d la localisation des comptoirs Air France, contrairement à ceux d'Easy jet qui sont parfois dans les sous-sols.
L'horaire du vol était idéal. Cela laissait le temps de se réveiller en douceur à Cannes, de petit déjeuner et de prendre la navette qui nous ramènerait à Nice vers 10h.
Ayant suivi les conseils du chauffeur, nous avions pris une marge d'une heure. Mais finalement le trafic était fluide donc nous arrivons même quelques minutes avant l'ouverture de l’enregistrement. Nice est un aéroport boutique par rapport à CDG donc l'orientation vers le comptoir ad hoc est aisé et la queue inexistante. L'hôtesse nous propose d'emblée le fauteuil roulant pour ne pas avoir à piétiner. Bon point. Parole tenue, il arrive dans les dix minutes. Comme nous avons du temps à tuer, l'agent de l'assistant nous propose de venir nous chercher vers 10h40. Histoire que nous puissions flaner dans les boutiques. Bon point supplémentaire. Il nous récupéra à l'heure dite pour nous faire franchir la sécurité.
Nous sommes les premiers à monter dans l'avion et je rafle le hublot, ce qui n'est pas si fréquent.
Décollage à l'heure. Montée au dessus des montagnes entre Sausses et Montgardin.
La collation est notre jour de chance. Le combo eau gazeuse/jus de tomate/bière est accepté et l’hôtesse nous glisse même une double portion de crackers.
L'heure de quitter les nuages arrivent déjà. En un clin d'oeil nous avons regagné le plancher des vaches, et assez rapidement pour ADP un taxi puis nos pénates. De quoi conclure sereinement une semaine passée entre Tokyo, Paris, Londres et Cannes.
Souvenirs du chemin des écoliers cannois. La promenade est fort agréable (et pour la Parisienne indécrottable que je suis fort désarmante) pour se rendre au bureau.
Merci pour le partage de ce vol tout simple mais toujours aussi bien raconté !
A bientôt !
Merci de continuer a nous faire partager l'experience de voyage d'une PMR, et tout simplement ce vol!
Merci pour ce FR sur un vol que je vais effectuer d'ici quelques semaines en espérant avoir le même soleil que vous ;)
"Le combo eau gazeuse/jus de tomate/bière" alors là on frise la première classe ahah
À bientôt