Avis du vol entre Lisbon et Rome en classe Affaires avec TAP Air Portugal

Suite de mon aller-retour à Pékin construit dans le but de reconduire mon statut Star Alliance pour deux ans, et de cramer au passage un bon de surclassement BA qui allait expirer.

1. Paris Charles de Gaulle - Lisbonne Humberto Delgado avec Air France (JOON) en Economy sur A320
2. Lisbonne Humberto Delgado - Rome Fiumicino avec TAP Portugal en Business sur A319 (vous êtes ici)
3. Rome Fiumicino - Beijing Capital avec Air China en Business sur B789 (à venir)
4. Beijing Capital - Londres Heathrow avec British Airways en First sur B789 (à venir)
5. Londres Heathrow - Paris Charles de Gaulle avec British Airways en Business sur A321 (à venir)

Passage à Cascais avec ses falaises battues par l'Atlantique, et ses nombreux restaurants et bars à vins où nous testons les productions locales ;)

Et le dimanche soir, donc, direction l'aéroport pour notre vol pour Rome. Pour rappel, nous avons spécifiquement choisi Rome car c'est une des rares villes d'Europe d'où Air China propose un vol de nuit vers Pékin.

Nous avions fait l'enregistrement en ligne, et nous nous arrêtons à une borne pour imprimer les BP. Comme on le voit, il est exactement une heure avant le départ et la borne refuse d'imprimer dans cette plage (acceptance closed).

Direction donc les banques d'enregistrement, mais c'est une peu idiot comme processus….si le passager est enregistré et à juste besoin d'imprimer son BP, pourquoi aller lui faire perdre du temps aux comptoirs, lorsque le délai est court ?

L'opération ne prendra que 5 minutes toutefois et le Fast Track sera redoutable d'efficacité.

En fait, nous y étions tout simplement les seuls ;)

Les deux vols sont sur la même carte d'embarquement. C'est complètement illusoire qu'une compagnie chinoise accepte ceci et je suis prêt à parier que nos cartes seront réimprimées en porte au format attendu par CA.

Nous avions envisagé de passer l'étape du salon mais puisque le circuit a été très efficace, nous avons finalement un peu de temps devant nous.

Ce salon est une bonne surprise : lumineux, aéré et joliment décoré.

D'un côté du salon, il y a un bar avec barman et de l'autre, ce sont les boissons en libre-service : c'est selon la préférence.

Un peu de lecture, et du mobilier avec du peps aux couleurs de la compagnie.

Des buffets plutôt bien fournis avec une belle sélection froide,

Ainsi qu'une chaude, et des plats déjà élaborés comme ces salades.

Enfin, détail rare, une partie du buffet a même été pensée pour les enfants en bas âge !

Bien sûr, on trouve forcément quelques pasteis de nata pour la signature !

Une belle vue sur tout le long du salon, et partout des prises électriques et USB.

Ce salon est réussi et aurait valu le coup de s'y attarder un peu plus. Mais le temps presse, donc je prends juste le temps d'immortaliser la Une.

Et de faire un relevé de mails. Qatar Airways m'indique…quelque chose. Une information 5* !

Direction notre avion pour l'embarquement. Les différentes lignes de priorité sont clairement indiquées.

Accueil en porte qui manque un peu de chaleur.

Et cabine qui semble neuve mais qui n'inspire que moyennement le confort, avec notamment des tons ternes.

C'est une Business européenne classique, avec peut être un écartement un peu meilleur que chez les trois majors qui continuent à tout rétrécir.

Une photo pour ne pas me tromper lors de la rédaction, c'est un A319 ;)

Le loquet qu'on voyait sur la photo précédente permet de placer une tablette là où l'IFE pourrait être.

L'impression initiale est confirmée : il reste encore un peu de place pour mes genoux dans cette cabine.

L'emplacement tablette est logiquement complété de prises adéquates, et la têtière est réglable, même pour les grands comme moi.

Pour l'instant, le seul problème est donc qu'on repousse un peu en retard. Ce n'est pas une bonne nouvelle car notre correspondance à FCO n'est que de 40 minutes, et il faut passer les contrôles d'émigration.

Le roulage sera court mais l'attente longue au seuil de piste…c'est de pire en pire.

Enfin nous partons, et notre voisin de devant passe en mode "sieste". C'est l'occasion de voir l'inclinaison du siège pour finir la description de cabine.

Le service commence par un ersatz d'ohisbori, et puis c'est tout pendant assez longtemps.

Le rideau reste fermé un bon moment. Il est vrai que le vol est assez long et qu'on a le temps, même si j'aimerais bien que le retard pris au départ soit rattrapé.

Une demi heure après, le trolley est de sortie.

Déception en découvrant le plateau : rien qui justifie le temps pris à sortir le trolley. Et la collation est vraiment faible pour un vol somme toute assez long.

Pas de choix de vin non plus. Il n'existe qu'un seul blanc chargé à bord.

Et après juste un passage, notre PNC disparaitra définitivement derrière le rideau.

Un peu exaspéré de l'absence de repasse, je finis par faire le test du bouton d'appel. Qui restera ainsi…il faudra insister à deux reprises pour qu'une tête passablement désagréable passe à travers le rideau.

Difficile d'élaborer plus le récit, car il ne se passera plus rien.
Mais notre retard n'est pas résorbé et on perd même encore quelques minutes….cela devient vraiment tendu pour attraper le vol suivant.
J'ai souvent eu l'occasion de râler contre les systèmes informatiques des compagnies que je trouve mal pensés. Mais au delà de se contenter de râler, j'applique l'adage selon lequel on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et j'ai donc réuni mes connaissances en informatique et en fonctionnement du système aérien pour développer un outil qui me prévient immédiatement à la moindre modification d'un de mes vols.
C'est dans la plupart des cas bien utile pour maintenir le fragile château de carte que peut être un routing tarabiscoté. Mais ce jour là, ce fut un facteur de stress puisque dès le début de la descente, le téléphone captant un réseau, l'alerte nous arrive.

C'est peut être à votre tour de penser que c'est mal pensé, mais c'est pensé pour moi en tout cas ^^ Le charabia ci-dessus m'alerte, alors que je suis ceinturé à mon siège et impuissant sur les évènements, qu'Air China ne croit plus à notre arrivée à temps et nous a reprotégé sur Aeroflot, en Economy sur un horrible red-eye suivi de 6h de connexion à Moscou et d'un autre vol, également en Economy, qui arrive à minuit à Pékin !
Au revoir la Business, au revoir l'après midi et la soirée à Pékin, au revoir la requalification Star Gold !! Arrrgh !
Vous comprendrez que le FR s'arrête là. L'appareil est rangé, le sac est fermé et bien accroché dans mon dos, et un sprint final va s'engager dès la sortie de l'avion….