Rebonjour,
Suite du voyage retour.
CDG-ATL : 27/12/2017, Boeing 777-200, AF, Business
ATL-EZE : 28/12/2017, Airbus A330-300, Delta, Business
AEP-USH : 27/12/2017, Boeing 737-700, Aerolineas Argentinas, Economy
USH-AEP : 9/01/2018, Boeing 737-700, Aerolineas Argentinas, Economy
EZE-MEX : 13/01/2018, Boeing 777-200, Aeromexico, Business (vous êtes ici)
MEX-CDG : 13/01/2018, Boeing 787-900, Aeromexico, Business
Nous avions choisis pour le trajet retour de voyager avec Aeromexico qui était plus intéressant financièrement.
Ayant pris à plusieurs reprises leurs dreamliner sur des lignes long courrier, nous savions à quoi nous attendre quant à la prestation que je trouve de plus en plus satisfaisante, compte tenu du tarif. Lors de la réservation, la liaison devait être effectuée en 777-200 (dont il ne reste que 3 appareils en service dans la flotte Aeromexico). Cela a de l'importance puisque la cabine n'est pas rétrofitée. Nous réservons ce vol malgré tout, le deuxième vol vers Paris étant effectué en 787-9.
Tout commence à l'aéroport d'Ezeiza que nous avons rejoins en taxi. C'est l'affluence dans toutes les files et nous patientons une bonne trentaine de minutes avant d'enregistrer.

Les départs du jour :


Vues de la zone d'enregistrement :


L'accès à la salle d'embarquement se fait par un contrôle automatisé des billets. On se sent presque dans le métro.

Une file prioritaire est dédiée pour le passage des contrôles de sécurité. Le passage de la sécurité est fluide et se fait très rapidement.

On ne pourra malheureusement pas en dire autant de la PAF…

Obligation de passer le duty free pour accéder aux portes.





Quelques européens sont au contact. On verse une petite larme devant Air France qui nous aurait conduit plus rapidement à destination.



Direction le salon Condor. Pour se faire, on grimpe à l'étage supérieur où se trouvent le Centurion et le salon Condor.




Le salon a été divisé en 3 salles.
Salle n°1 :

Où se trouve une salle de jeux pour les chicos.


On trouve dans cette salle boissons chaudes et glaces.

Vue sur le parking…voitures.


2 ème salle :






On y trouve des alcools, des snacks, des boissons chaudes et du sandwich industriel dans toutes les déclinaisons possibles (si vous aimez les sandwichs, ce salon est fait pour vous !). Pas de plat chaud. Bref, l'offre alimentaire est très pauvre.






Notre (maigre) sélection.

La 3ème salle qui sert de lieu de repos. Il y a des fauteuils massants. La salle est quasiment vide et sans fenêtres et n'est donc, pas très agréable.


On trouve dans cette salle les douches, les toilettes et le bidet !



Direction la porte.

Un italien est garé à côté de nous. J'aime bien la couleur alu de notre avion, ce n'est plus très courant de nos jours.



Je pense que la livrée va finir de s'effacer avec notre vol… Ca ne fait pas très propre quand même…

Instant porte alu.

Accueil souriant à bord. Premier aperçu de la cabine en configuration 2-3-2. La configuration fait ancienne et on se sent "tassé" mais la cabine semble bien entretenue.

Le siège où la couverture et le casque nous attendent déjà.


Le airbridge est retiré.

Les consignes de sécurités sont diffusées. Le système vidéo se coupe au bout d'une minute. Remise à zéro, on nous repasse à nouveau la première minute avant que la vidéo ne coupe à nouveau. 3 ème tentative qui s'avérera être la bonne, malgré plusieurs coupures de son. A ce moment du vol, on trouve ça drôle…
Roulage et décollage très rapide.








Traversée de la couche nuageuse.





Les toilettes sont propres (on est à 30 min de vol) mais il n'y a rien de particulier.




D'autres vues de la cabine.


Un micro oshibori est distribué.

Premier plantage du système video. Rebootage, ça ne marche pas… Nouveau rebootage, ça ne marche toujours pas. Message de l'équipage qui demande d'attendre une trentaine de minutes avant de régler le problème.

Le passage au dessus des andes provoque des turbulences et l'interruption du service pendant une quarantaine de minutes. L'ife ne marche toujours pas.

Reprise du service sans sourire. Du fromage sans gout est servi.

Couverts en métal ciglés.



Gros P sur le verre pour Clase Premier, le nom de la business Aeromexico.

Le système video se remet en route. La définition et le son étaient meilleurs sur une game boy mais au moins, ça marche !



L'hotesse arrive à notre niveau et nous propose le plat végétarien. Nous lui demandons les autres plats (poulet ou boeuf) mais nous répond qu'elle n'a plus qu'un plat de poulet et des plats végétariens.
Voici donc le plat végétarien : un plat de pâtes à la sauce tomate et des haricots verts froids. Soit on n'aime pas les végétariens chez Aeromexico, soit c'est une plaisanterie… Les pâtes sont fades et trop cuites. Les haricots dégoulinent d'eau. C'est mauvais…
Petite cerise sur le gâteau, la salade était moisie…

Le plat de poulet n'était pas assaisonné et on retrouvait les mêmes haricots en entrée. A ce moment, je regrette de ne pas avoir stocké les sandwichs du lounge.

On se rattrape avec une tartine de beurre ? non… le pain est rassis et le beurre a eu trop chaud, une couche d'huile flotte au dessus du pot.


On se rattrapera peut être avec le dessert… non plus… Le gâteau, un gâteau au yaourt sec et sans goût. Rappelons que le service se fait toujours sans sourire.



Petit verre de bailey's pour oublier ce repas.

Une bouteille est distribuée.

La cabine est plongée dans le noir.

C'est à ce moment que le système video se coupe et ne fonctionnera plus…

Vous voulez trouver un PNC ? Personne…


Nouvelle tentative de rebootage.

Nouvelle surprise (dont je ne m'explique toujours pas la logique). 2 ème service de la collation d'arrivée en plein milieu du vol à 3h47 de l'arrivée, soit 3h30 après le précédent service. Les gens qui faisaient la sieste sont réveillés…
Au moins, c'est bon cette fois.



Je demande un espresso, la machine est cassée. Café américain du coup….

On tente d'écouter un peu de musique pour s'occuper ? ah non, ça ne marche pas non plus…

Dehors, le soleil se couche.

La fiche de sécurité.


La cabine est rallumée et préparée à l'atterrissage.







Atterrissage à l'heure.

Parking à côté d'un 787 que j'aurais préféré prendre.


Merci de m'avoir lu.
A bientôt
Bonjour et merci pour ce FR. C'est le premier de la série que j'aborde, je sais, je ne suis pas toujours le sens du courant mais là, je ne suis pas déçu du tout. Bon, d'accord, on ne doit pas rire du malheur des autres mais il faut avouer qu'il était difficile de tomber plus bas. S'il y a bien une poubelle volante, c'est ce 772 Aeromexico et mis à part le côté purement avgeek qui me pousserait à le prendre comme l'avait fait Lucky Luke -> https://flight-report.com/fr/report/26596/AeroMexico-AM176-Mexico-City-MEX-Tijuana-TIJ
Je vous trouve bien généreux dans vos notes avec ce fiasco total qu'est la prestation catering. On est quand même en droit d'attendre le minimum syndical quand on paye le tarif J et force est de constater que c'est un zéro pointé. Si en plus la machine à café est aussi naze que l'IFE, il ne reste plus que le Baileys pour se consoler. C'est bien maigre. L'alliance Skyteam a de gros progrès à faire avec l'ensemble de ses compagnies partenaires dans le monde latin. AZ, UX, AR et AM : tous des parents pauvres n'offrant qu'un service vraiment décevant.
Merci pour ce partage. Je file lire le reste de l'aventure; à bientôt!
Bonjour Okapi, niveau catering, c'était un 3 pour dire qu'on avait au moins eu à manger :) Mais il est vrai que je n'avais jamais fait un vol business aussi mauvais. C'est vraiment dommage car jusqu'à présent, je n'avais jamais été déçu par Aeromexico qui, bien qu'étant moins bien que ses partenaires, offrait un siège et un service business (hormis le catering) à des tarifs abordables. Je pense continuer à voler avec eux à l'avenir, à condition que le vol se fasse en 787. Merci de m'avoir lu. A bientôt.
Aie Aie Aie ! Cabine d'une autre époque, équipage qui a laissé son sourire à Mexico et catering euh .. comment dire ? catastrophique avec des pates version cantine et un poulet fadasse servi avec une patate et un peu d'épinards. Ne parlons même pas de l'antique IFE qui tombe en panne. Quelle tristesse . Dommage de ne pas avoir eu leur Dreamliner qui est vraiment supérieuR. Quand aux PNC ... no comment .
Merci de ce récit qui n'honore pas Aeromexico
Rebonjour skyteamchc, nous avons effectivement regretté leur dreamliner que nous avons pris à plusieurs reprises (et qui effectuait la liaison EZE-MEX certains jours). Ce vol aura été une expérience et nous aura fait d'autant plus apprécié le vol suivant vers Paris :)
Un vol déjà devenu historique...Merci pour ce témoignage.
ah ah, merci :) Pour nous aussi, il restera gravé dans nos mémoires.
Merci pour ce récit intéressant.
En effet les 777 d'Aeromexico sont sur le départ et ils n’opèrent plus que MEX-EZE-MEX (de mémoire) mais cela n’excuse pas l'IFE si peu fiable.
Catering vraiment très mauvais, équipage indifférent et protocole idiot, cela ne m'étonne pas vraiment...
Je vais lire la suite en 789 qui sera probablement bien plus satisfaisant, surtout au niveau du hard.
Effectivement, pour avoir pris plusieurs fois les 787 d'Aeromexico, je n'ai vraiment pas compris la différence de qualité de catering, de protocole (pas de menu, pas de trousses) et l'indifférence de l'équipage sur ce vol... Le vol suivant (MEX-CDG) en 787 a d'ailleurs été largement au dessus en terme de qualité.
Merci beaucoup pour le partage !
Et bien, que dire ? Le catering est d'une médiocrité sans nom, j'ai dû revoir deux fois les photos pour être sûr à quel point c'était nul. Les pâtes ne font aucunement envie et que dire du poulet ? C'est un plat de régime ? La seconde prestation est à peine mieux.
La cabine est décevante visuellement et l'IFE qui ne marche pas ajoute à l'ambiance générale. Et si on compte l'équipage absent et antipathique, on atteint des summums. J'aurais été moins généreux dans mes notes :)
Je vais lire la suite histoire de voir si le 787 améliore l'image d'ensemble !
Merci Esteban pour ce commentaire qui m'a fait beaucoup rire. Effectivement, tous les codes du plats de régime étaient dans ce catering (cuisson sans graisse, pas de sauce) mais ajouté à cela, l'absence d'assaisonnement. Heureusement que le vol en 787 a fait remonter dans notre estime la perception de ce voyage vers Paris. A bientôt :)
Merci pour ce FR.
Entre ce que j'ai vécu en Business sur Eva Air et ce vol, j'ai l'impression qu'il ne s'agit pas de la même classe de voyage tellement tout est nul !
Longue attente au sol, salon très moyen, cabine préhistorique, catering mauvais et PNC en mode Monique, bref il n'y a vraiment rien pour sauver le soldat Aeromexico, à part peut-être de bons tarifs.
J'espère qu'Austrian va faire un retrofit sur le 777 qu'elle va recevoir d'Aeromexico (logiquement oui), sinon ça va être la bête noire de leur flotte !
A bientôt !
Bonjour RYRthebest, j'espère également qu'Austrian fera un retrofit. Il me semble de toute façon impossible de remettre en service dans une autre compagnie, une cabine comme celle ci. Le comportement des PNC était vraiment dommage puisque même sur un vol qui n'est pas terrible, un comportement sympathique et pro des personnels de cabine peut remonter l'impression générale du passager. Ce sera un vol dont on se souviendra:) A bientôt.
Hello et merci pour ce FR, le premier de la série que je lis.
N'ayant jamais pris AM en J, celui-ci a attiré mon attention. Et j'ai bien fait de le lire.
Non seulement car c'est très détaillé et argumenté, mais aussi pour constater la piètre prestation d'AM.
11h dans ce trucs alors qu'ils ont des 787 en Cirrus ? Ils font vraiment le grand écart, ces Mexicanos.