Avis du vol entre Paris et Catania en classe Economique avec Air France

Tout commença un soir d'hiver et… Tilit ! Tiens, un message d'Okapi ? Mais que me veut-il (encore) ? Non, je ne veux pas être embarqué dans une nouvelle aventure, non non non… Hélàs… Le bougre a encore frappé ! L'exorciste du sourire et de la passion vient de faire une nouvelle victime. Alors quand il m'invite à l'accompagner sur le vol inaugural Paris-Catane, je n'avais d'autre choix que d'accepter… L'effet Okapi tout simplement. Encore ce sacré effet, oui ! Vous allez en avoir une nouvelle fois la preuve maintenant.
Il est temps de frapper les trois coup et d'ouvrir les rideaux…
Paris-Catane, première ! Clap !

• Vol AF 1290 CDG-CTA (319, Y) : Vous y êtes ! - "A la conquête de la Sicile"
• Vol AF 1291 CTA-CDG (319, J) : Cliquez ici - "L'effet Okapi"
• Vol AF 7648 CDG-LYS (320, Y) : Cliquez ici - "Leçon de resquille n°1"
• Vol AF 7401 LYS-ORY (AR1, Y) : Cliquez ici - "Un moyen de locomotion rapide pour gens pas pressés"
• Vol ???????? CDG-??? (???) : Prochainement… - "Les ibères sont rudes"
• Vol ???????? ???-??? (???) : Prochainement… - "Le plus long de tous"
• Vol ???????? ???-CDG (???) : Prochainement… - "Wait and see…"

* les ?????? correspondent à des petites surprises qu'il serait dommage de les dévoiler avant leur publication ;)
Tout commence dans un parking… Attention, pas n'importe quel parking ! C'est un parking ADP ! Mais oui je vous assure, ce n'est pas le parking de tous les jours ! Celui-ci vous offre du rêve, du dépaysement… pour 39€ par jour. Cela allège votre porte feuille (pas d'excédents de bagages, ADP pense à vous. N'oubliez pas que Paris vous aime… Plus votre compte en banque que vous d'ailleurs, mais Paris vous aime, c'est l'essentiel !)

En arrivant aux départs, consultation du FIDS. Rien à signaler… Ah si ! Retardé à 13h50.

Le petit nouveau se cache à droite entre Ajaccio et Panama. Heureusement, nous n'allons pas à Varsovie.

Passage au bandit manchot pour récupérer mon BP, puis je retrouve ensuite Okapi pour embarquer via le PIF dédié aux skypriority. Encore une fois, on tombe sur des agents très sympas se prenant au jeu du Maître. L'effet Okapi, premier tableau !

Direction le salon de la 2e jetée.

Nous sommes bien accueillis à l'entrée du salon. Okapi s'enquiert d'un éventuel événement en porte pour l'inauguration, mais malheureusement, s'agissant d'une ligne saisonnière, rien ne semble prévu, du moins au départ de Paris.
Nous irons nous installer au rez-de-chaussée.

On ne présente plus ce salon bien connu ici !
Le coin Mogoy (échec au test ZE)

Le coin Jus de Baobab chaud (et oui, faut s'y habituer désormais).

Il est temps d'aller se ravitailler.

Les accessoires à salade.

Notons que les crevettes ont gagné un aller-simple pour CTA, vu qu'un prédateur milanais rode dans les parages ;)

Crudités et viande froide.

Pains en tout genre.

Les desserts…

…et les fruits, pour ceux qui ne souhaitent pas risquer un petit excédent de bagages caloriques.

Et enfin, les jus de baobab pour les "grands". N'étant point un expert de ces liquides, je demande conseil au spécialiste qui me suggère judicieusement un Porto.

Voici donc ma première sélection. Un petit plat chaud aurait été le bienvenu.

La vue sur le tarmac est toujours aussi sympa !

Deuxième service pour l'herbivore.

Aux cours d'intéressantes discussions de passionnés, Okapi me parle de son arme redoutable, celle qui ouvre les portes, celle qui fait grandir les sourires, l'arme de l'exorciste. Ça ne loupe pas, l'arme apparaît sans que je ne m'en aperçoive sur mon téléphone. Y a pas de doute, il est fort l'Okapi ! Au cours des 3 prochains récits, vous allez voir l'étendue des pouvoirs de cette flamme.

Okapi, dans son grand élan de générosité, lie aussi conversation avec l'agent occupé au service et n'hésitera pas à amener lui même son verre pour qu'il soit nettoyé. Il ne faut pas grand chose pour faire rayonner le sourire autour de soi !

Avant de partir, petit tour du côté de la "boutique" et je note qu'il n'y a pas que dans les Pyrénées que les plantigrades sont réintroduits ! Avec sa patte en l'air, celui-ci nous souhaite un bon voyage !

L'embarquement ayant déjà commencé, nous nous hâtons vers la porte F43. Ah, un piano est sur le chemin… Je ne résiste pas à la tentation du test piano.

Un prélude de Gershwin plus tard, nous arrivâmes enfin en F43.

L'embarquement touche à sa fin. Notons que ce sera un embarquement par paxbus, notre A319 est en provenance d'Alger et est donc parqué au T2E.

Un petit test H2Okapi pour la route !

Le paxbus étant bien chargé, nous décidons de le laisser partir, ce qui est une bonne opération car il ne reste qu'une dizaine de passagers, nous laissant ainsi le luxe d'un trajet plus "aéré".

L'okapi ne tient décidément pas en place et s'intéresse fortement aux écrans des agents d'escales, en vérifiant notamment s'il manque ou pas des passagers, sous l’œil amusé de l'agent !
Un nouveau paxbus arrive, destination "Bon Voyage" ! Je ne sais pas où c'est, mais j'y vais volontiers ;)

Après un court trajet dans les méandres du T2, nous arrivons enfin à l'oiseau du jour !

Pas de passerelle aveugle, ce qui est fort agréable !

A notre droite, un A320 avec sharklets.

A330-200.

Un peu de rouge pour ce premier vol.

Accueil souriant en porte par un des PNC ! Okapi annonce tout de suite la raison de notre présence à bord à la CC. La flamme magique entre secrètement en scène… même si en apparence, pour le moment, la CC ne semble pas y être sensible, ce qui ne désarme pas le Maître qui trouvera bien un moyen d'y parvenir. Humour mis à part, certains auraient pu ici être tenté par la facilité de trouver la CC un peu froide, mais rappelez-vous que les personnels navigants sont avant tout des êtres humains et qu'il ne faut jamais juger les gens sur notre première impression. Car vous allez voir au fil du prochain opus, cette CC va se révéler tout bonnement extraordinaire…
Je m'installe au siège 07F. Dehors, temps bien pourri qui risque de fortement limiter le spotting.

Partons inspecter notre espace vital pour ces prochaines heures, même si la cabine S&B n'a plus de secret pour vous !
Le(la) pas(tèque) est bon(ne) !

Instant patère.

Pour les amateurs ;)

Test Horatius peu convainquant !

Instant F-OITN

Hum… Il manque un petit quelque chose ici ! ^^

Ah ce moment là, la CC arrive pour me distribuer un oshibori, "tenez, c'est pour vous !" au grand étonnement de mes voisins. Je me redresse et croise mon regard interrogateur avec le regard complice d'Okapi situé quelques rangées devant moi. Je comprends que l'effet Okapi a encore frappé !

Mise en route sous la pluie !

767-300 El Al.

787-8 American Airlines.

Nous arrivons au seuil de la piste 26R. Sa majesté s'apprête à décoller…

…chassant avec panache l'eau déposée sur la piste.

Un A318 attend lui aussi sur une bretelle parallèle.

Mais nous serons les prochains pour succéder à l'A380.

Quittons ce monde terne et humide pour retrouver le plus bel endroit de la Terre, au pays du beau temps éternel…

Délicat voile de cirrus.

Nous volerons au-dessus d'une couette nuageuse bien épaisse et brumeuse, ne laissant guère d'espoir pour faire quelques photos intéressantes.

Petit détail ^^

Instant winglet.

Pendant ce temps, petit coup d'oeil au magazine. Je feuillette au hasard et me demande si cet article est vendu sur CDG-THR et s'il serait accepté par l'homme en noir…

Je note que la page des destinations de Hop! fait toujours un peu fouillis ! Catane n'est pas encore mentionnée comme une destination AF.

La page de la flotte est toujours aussi mal conçue avec des modèles mal dessinés. L'A340 JN n'est pas encore présent. 5 an après la création de Hop!, on retrouve encore un ATR 72 aux couleurs d'Air France by Airlinair ! On sent le service minimum pour l'information de la flotte, ce qui est bien dommage.

Le service va bientôt commencer. J'en profite pour sortir l'oshibori de son sachet.

Voici l'offre du jour.

Pour accompagner le tout, histoire de marquer un peu ce jour spécial, je choisis de prendre un vin rouge. Je ne suis pas un connaisseur mais à la vue de l'étiquette, je ne suis pas convaincu par la qualité du liquide à l'intérieur. Le test confirme mes craintes, je n'y toucherai pas plus !

Découvrons maintenant le plat ! A première vue, cela semble très bon et la présentation est agréable.

Semoule façon Tajine et poisson. C'est vraiment excellent ! Je suis bluffé par la qualité du plat.

Une tartelette à l'abricot pour le dessert, qui se révèle très bonne elle aussi.

Et pour conclure, un petit carré de chocolat tout aussi bon que le reste.

Signature !

Entre temps, la couette nuageuse se dissipe en arrivant sur la côte méditerranéenne. Ici, nous survolons la station de Gréolière Les Neiges, sur les hauteur de Nice.

La côte se dessine.

Puis, la Corse arrive, surmontée de ses nuages convectifs.

Les baies d'Aleria et de Ghisonaccia, sur la côte Est.

Le beau spectacle de l'eau, liquide et condensée ;)

L'ambiance à bord est paisible et agréable. La fatigue aidant, et parce que la côte sicilienne est encore loin, je me laisse sombrer dans une sieste qui, malgré qu'elle fut courte et réparatrice, fut inévitablement remarquée par le Maître à qui rien n'échappe, visitant à ce moment précis la cabine (oups, je me suis fait griller ! :p)

A mon réveil, les nuages convectifs sont de plus en plus nombreux. Les conditions s'annoncent instables vers la Sicile.

Au loin, l'ile d'Ustica.

C'est à cet instant que la descente commence, moteurs sur iddle, avec une belle assiette négative.

Ces gros cumulus congestus marquent notre arrivée sur la côte nord sicilienne.

A ce moment là, je constate que notre route nous emmène du côté sud de l'Etna… Caramba ! C'est raté, j'ai opté pour le mauvais côté.

Survol des sommets enneigés du Parco dei Nebrodi.

Sortie des spoilers pour accélérer la descente.

Puis virage à gauche pour rejoindre l'axe de la piste 08. On frôle au passage une belle cellule orageuse.

La ville de Ramacca.

L'aéroport militaire de Sigonella.

Courte finale piste 08. Le temps bien instable lié à un cisaillement de vent nous secouent pas mal, ce qui n'est pas pour me déplaire ^^

Superbe posé d'esthète par notre copi. Un ptit coup de reverse, freinage modéré et on dégage rapidement.

Sur le tarmac, petite rareté avec ce 717 de Volotea. Je suis par contre profondément déçu de l'absence de water salute. L'effet ligne saisonnière sûrement…

Un A320 Alitalia avec en toile de fond le majestueux Etna enneigé.

Benvenuti a Catania !

Nous atteignons rapidement notre place.

Le voisin autochtone vu d'un autre angle.

Dès que l'accès est dégagé, je rejoins Okapi. Ce dernier n'hésitera pas à demander aux PNT "lequel des deux a aussi bien embrassé la piste ?"
Et bien… A tout à l'heure Hotel Lima !

Pas grand monde à côté de nous.

Une MOLaire qui tombe se pose (je suis mauvaise langue pour le jeu de mot qui, j'en conviens, était un peu trop facile mais néanmoins très tentant ! Le PF (pilote en fonction, pour les néophytes) nous a offert un très bel arrondi d'esthète lui aussi).

On rejoint ensuite rapidement la zone de délivrance des bagages. Nous n'avons pas beaucoup de temps devant nous.

La suite des réjoussances sera dans le prochain opus !
Merci pour votre lecture :)