Bonjour à tous et à toutes !
L'introduction
Segment retour de mon vol vers Defzul.
En dehors de la plus grande prudence imposée par le caractère militaire de la piste et mon tamponnage par un Man In Green à l’aller, ce FR sera caractérisé par un gros retard qui m’a donné l’occasion d’observer la gestion d’EP, bonne ou mauvaise…
Vous trouverez l’introduction originale dans le spoiler suivant
Suite à mon routing de Shadok, je repars le week end suivant en vadrouille.
Je ne vous cache que les tensions accrues sur l'Iran depuis plusieurs mois font peser certaines incertitudes sur mon entreprise et donc mon séjour en Iran.
Il s'agit donc de ne pas traîner pour visiter le pays si on devait me rappeler prématurément en France.
Cet itinéraire est le premier de quatre voyages intérieur en Iran. Contrairement à ce que certain (sans "s") puisse (sans "nt") penser, la succession effreiné de vol n'a pas pour but d'empocher le titre enviable mais pas vital du plus gros contributeur sur FR ^^!
Je vous emmène donc à Dezful. Mais keske c'est que ce trou ?
Même l'amie de Joël (alias BDD pour les intimes) ne connaissait pas.
Et pour cause car il s'agit d'une base aérienne de l'armée de l'air iranienne opportunément utilisée par l'aviation civile depuis une dizaine d'années.
On verra que ce ne sera pas sans conséquence en fin de FR !
Dezful est une ville sans grand intérêt (vous le verrez au bonus de ce FR) autre que de se situer dans le Khouzestan (la plaine adjacente à la Mésopotamie, peuplée d'Arabes chiites) qui se trouve au sud ouest du pays. Si vous avez lu les FR d'Akivi, vous y êtes déjà "allé" par procuration puisqu’Ahwaz en est la principale ville.
Pas beaucoup de choix pour les compagnies aérienne le desservant : Iran Air, Iran Aseman et Caspian. Chacun avec un vol par jour et encore pas tous les jours.
Mon routing contraint par un week end décallé avec la semaine standard iranienne (ils chôment jeudi et vendredi et moi le vendredi et samedi) devient plus compliqué.
Mais j'arrive à trouver une solution en repartant le dimanche matin de bonne heure pour enchaîner le début de semaine à Téhéran.
Le tout pour un prix imbattable de 2,2 MIRR soit… 42 EUR au cours officiel (et dorénavant unique). Certes il faut rajouter une nuit d'hôtel superflue mais l'hôtellerie n'est pas chère en Iran.
Finalement avec 40 EUR d'hôtel imposé, le budget voyage de ce week end est dans les normes avec un total de 80 EUR pour un vol de week end.
Ce qui ne sera pas le cas du bonus du FR retour (que je vous invite à ne PAS manquer !).
Bref, foin de finasserie, place à l'itinéraire :
- THR-DEF en Y avec EP sur F100 : c’était là.
- DEF-THR en Y avec EP sur F100 : c’est ici.
Le prélude
Ce prélude sera à la fois long, verbeux et sans photo. Compte tenu de la sensibilité de l’aéroport - à la fois miltaire, proche de la frontière irakienne et pas très fréquenté des touristes classiques - j’ai appliqué un embargo total.
Après avoir passé un seconde nuit à mon hôtel, réveil matinal pour mon vol prévu à 7h30 vers THR.
A 6h00, naturellement, le taxi que j’avais pris la peine de réserver la veille n’est pas là.
Le réceptionniste de nuit est pourtant au courant et fait le nécessaire. Je partirai finalement à 6h12.
Sachant pertinemment que cela pouvait arriver, j’avais pris une demie-heure de précaution.
Pas grand mal mais c’est irritant de bon matin. En effet j’enchaînerai sur une journée de boulot dès l’atterrissage à THR.
6h15, je suis devant le terminal - Dezful est une petite ville et l’hôtel se trouvait déjà dans sa « banlieue ». Les grilles sont encore fermées mais le bâtiment est allumé.
Deux autres passagers font le pied de grue ce qui me rassure sur son ouverture prochaine.
Pour tuer le temps, je consulte FR24, mais le site ne me renvoie rien du statut de mon vol. Ni d’ailleurs du vol aller la veille ou le matin même.
Incertitude donc.
7 minutes à attendre et un pifman ouvrira finalement le terminal au public. Premier (de plusieurs !) passage au précontrôle.
Il n’y a personne au comptoir d’enregistrement. Aucun FIDS n’est allumé.
Je décide donc de m’asseoir et d’attendre, que faire d’autre ?
Les Iraniens arrivent souvent à la toute dernière minute, les enregistrements commencent le plus souvent une heure avant le départ. Bref c’est curieux mais pas inquiétant.
6H32, ma patience a atteint ses limites : l’enregistrement des passagers commence généralement une heure avant le vol. Et cela fait deux minutes que rien ne se passe, je me rends chez le traffic manager pour lui demander le statut du vol. Il me répond que le vol est confirmé mais d’une façon tellement molle que je sens l’embrouille venir. Les Iraniens ont beaucoup de mal à annoncer les mauvaises nouvelles et restent poliment dans le vague pour ne pas en faire…
Un écran en hauteur est allumé mais c’est pour diffuser un « drama » sud coréen époque Choseon. J’ai toujours été admiratif des Coréens qui réussissent à vendre ce type de série avec toile de fond historique leur passé (je le suis encore plus de la Brésilienne qui arrive à s’immerger dans cet univers sans rien connaître de la Corée). Le terminal se remplit doucement mais comme il y a un vol IR à 8h15 soit trois quart d’heure après mon vol, il est difficile de faire la part des choses.
6h41, un employé occupe momentanément l’un des comptoirs d’enregistrement. Rien ne bouge, pas d’annonce.
6h53, le station manager fait signe au pax de venir au comptoir. Ça y est s’est lancé. Il m’a regardé clairement quand il a fait signe.
L’écran au dessus du comptoir est toujours inactif, mais je fais la queue croyant bien qu’il s’agit de mon vol.
Mon tour arrive, l’agent patine, c’est plus long que d’habitude. Je sens bien qu’il y a un problème. Il ne trouve pas mon nom et pour cause : il est en train d’enregistrer le vol d’Iran Air qui suit le mien.
Il m’indique la direction pour le comptoir vente d’Iran Aseman…
Je me doutais bien qu’il y avait un loup… Il est près de 7 heures, le vol est censé partir à 7h30 cela sent l’annulation…
Je me rends chez EP, déjà passablement énervé de l’absence d’information…
Au comptoir, je retrouve deux pax en discussion avec le représentant d’Iran Aseman. Le temps passe et je ne sais toujours pas si le vol est retardé, ou annulé.
En cas d’annulation, il faut que je me fasse reprotéger sur le vol IR rapidement. Sinon, pas de vol pour THR avant belle lurette.
Pendant l’attente, je regarde le vol IR arriver.
Un ATR 72 600 tout neuf d’IR, ce serait pas mal !
Le premier pax repart avec un papier qui semble être un ticket IR. Le second est invité à s’asseoir.
Le représentant d’EP suit le premier pax vers le comptoir du check in du vol IR.
Là je suis énervé, je l’interpelle d’un regard dont la traduction approximative serait un sans équivoque : « eh oh hein bon quoi alors ? »
Il me fait signe de le suivre au comptoir IR. Bon, on progresse !
Blabla avec l’agent d’enregistrement IR. Il prend la carte d’embarquement du premier pax et nous laisse en plan, là tout en me lançant un « don’t worry ».
Ce qui ne vaut pas grand chose, croyez moi…
Après être revenu du bureau du station manager, il me dit que le vol EP est prévu pour 11h. Ce que j’interprète comme partant en mode « Inch’Allah » .
Je n’ai pas de rendez vous important ce matin, mais l’après midi oui. C’est pourquoi je lui demande de me reprotéger sur le vol IR.
Il se montre réticent et à force d’insister, il m’inscrit sur une feuille de papier en quatrième position : il s’agit d’une waitlist. Les Iraniens n’aiment pas annoncer de mauvaise nouvelle surtout quand ils ont une part de responsabilité. Je suis sur la liste mais je n’ai pas le billet qui va bien pour aller m’enregistrer en tant que tel. Il a tout de même fallu insister lourdement.
Puis lassés de mon insistance, ils font venir la jeune femme du comptoir d’information qu’on jette en pâture à l’étranger pas content que je suis. Elle me dit dans son anglais approximatif : patience (via la traduction de son smartphone)… Ce qui ne veut rien dire…ou tout au moins pas suffisamment.
Je questionne les deux pax confirmés en standby qui me confirment que le vol IR est plein.
L’enregistrement continue, puis les pax du vol IR sont appelés airside. Cela sent le roussi.
De façon à vérifier les dires de l’agent EP, je demande à la jeune femme du comptoir info de me prouver que mon vol EP est bien reprogrammé à 11H. Technique éprouvé pour révéler le baratin qu’un Iranien embêté est obligé parfois de sortir pour s’en sortir !
Ce qu’elle fait en me montrant une appli sur son smartphone (il n’y a toujours pas de FIDS). L’information est recoupée, c’est déjà cela mais la fiabilité des horaires d’avion en Iran n’est pas suffisante.
Je repars chez EP, et je sors le grand jeu : je suis prêt à payer pour le rebooking sur IR. Toujours réticent, l’agent commence les démarches, je sens bien que cela l’embête…
Mais il est bientôt interrompu par un agent IR qui l’emmène au comptoir d’enregistrement.
En effet un pax IR de dernière minute arrive (genre 7h55 soit vingt minutes avant le décollage) et ce qui devait être mon ticket de retour s’envole. Crotte de crotte, à force de finasser ils m’ont collé à DEF…!
L’agent EP revient et m’explique que finalement il n’y a plus de place. Merci, j’avais compris.
Me voilà bloqué au mieux « jusqu’à 11 heures Inch’Allah » .
Entre temps deux pax IR arrivent à 8h00 mais c’est là c’est vraiment trop tard pour eux. Leurs places sont déjà réattribuées.
L’ironie est que je vois le pax IR qui m’a pris « ma » place se faire refouler après avoir pénétré airside. On peut dire qu’une certaine confusion régnait ce matin.
Je sors du terminal pour calmer mes nerfs et à mon retour je ne verrai plus ce pax qui a dû trouver un moyen d’embarquer quand même.
Avec qui ? Devinez… l’agent de vente EP que j’avais vu récupérer un BP pendant ses aller venues et le mettre dans sa veste.
Sale impression de voir que lui qui devait forcément être sur le vol retardé de SA compagnie, s’est privilégié aux depens de ses clients…tout en nous laissant en plan !
Je n’avais déjà pas une haute opinion d’EP notamment depuis l’annulation de mon vol de ZAH-THR il y a quelques semaines, mais là… j’étais passablement énervé.
Je repars fumer. Et un PAF man m’invite après quelques taffes à rentrer dans le terminal car ils ferment l’accès pendant 2 heures : pas beaucoup de vol à DEF.
Une pause toilette… humpf..
A l’intérieur, le vol EP original s’affiche au dessus des comptoirs d’enregistrement. Nous sommes une poignée de pax à attendre.
Ce qui me fait penser que tous les autres pax EP ont dû être prévenus du retard mais pas moi…Pourtant mon agence de voyage est implantée en Iran et j’ai un numéro de téléphone iranien…
Le chef de la sécurité de l’aéroport (pas un MiB, mais un civil) s’inquiète de ma présence. Il parle bien anglais et je lui explique que j’attend mon vol retardé.
Il m’invite alors à prendre le thé avec ses sbires dans son bureau. Petite discussion pour détendre l’atmosphère parce que j’avais bien mis la pression autour de moi l’heure précédente (ils n’aiment pas trop cela en général…). Le thé est suivi d’un sandwich, fromage frais, tomate, et concombre tellement iranien. Le chef de la sécurité me laisse aux bons soins de son équipe tous très sympa et je reverrai chacun à chaque étape lors de mon départ.
A 10h10, l’enregistrement commence et mes nouveaux amis coupent la file pour moi !
Me voilà armé de mon BP. En hublot.
Tout semble confirmer que c’est mon vol aller EP qui est effectivement en train d’arriver.
En Fokker 100.
Mais le doute plane car on ne sait d’où il vient (du néant sûrement) mais à part le cap tenu, rien ne confirme qu’il va atterrir à DEF.
Le trafic des Gulf sisters privilégient la route irakienne dorénavant.
Impressionnant !
J’attends l’ouverture de la salle airside. Deux minutes s’écoulent après l’appel et le chef de la sécurité vient me voir pour m’indiquer que je peux passer de l’autre côté dans le cas où je n’aurai pas compris. Je passe le visa des passeports avec le sbire 1.
Puis un coup de tampon avec un sbire 2 qui explique au MiG qui je suis. Le MiG comme à Zahedan marque sur un cahier mon nom, nationalité et numéro de passeport : les aéroports frontaliers sont plus surveillés que ceux de l’intérieur du pays.
Un dernier au revoir par le chef de la sécurité avant un pif plus rigoureux que d’habitude.
Pc ET câbles de pc sont de sortie. Rien de bien grave mais une petite perte de temps.
Me voilà airside.
Enfin !
C’est un peu la misère : qu’une fontaine à eau, une salle de prière et des toilettes plus des rangées de sièges.
On finit par embarquer par bus à 11h20
L’immatriculation de l’appareil est EP-ASQ, le même que le vol aller deux jours auparavant.
Le flight report
On embarque donc dans la même cabine (repompage photographique du FR précédent pour raison de discrétion.)
Le pas est bon.
Et cette fois-ci la notice de sécurité ne tombera pas dans mon sac.
Mais heureusement pour vous, petits sacripants, il m’en reste encore une à distribuer d’un vol précédent ! Rendez vous dans les commentaires !
J’inaugure une façon discrète sinon précise de faire l’instant F-OITN.
On repousse à 11h42 et décollage huit minutes après.
Je laisse le temps à l’avion de prendre de l’altitude et de s’éloigner de l’aéroport avant de prendre un premier cliché.
La cabine en vrai, cette fois-ci.
Le service débute avec la box.
Qui contient un sandwich au poulet. Qui ne fut pas mauvais.
Et une brique cette fois-ci avec une paille. Santé !
La ville d’Arak.
Et le plateau central iranien.
Pas de bouteille d’eau individuelle mais un verre d’eau complète la prestation.
Le dessert est une barre au sésame et miel.
Comme mon voisin s’étonne que le GPS de mon iPhone fonctionne encore en mode avion et pas le sien, je me restreins sur les photos, de là à ce qu’il s’imagine des trucs…
Phase finale.
Et test marathon à la dérobée.
On débarque dans la zone EP légèrement surélevée par rapport au reste de l’aéroport (au même endroit qu’au départ du vol aller, donc repompage à nouveau).
J’arrive tout de même à prendre une photo de l’appareil sur ce vol, une fois à l’abri dans le paxbus !
Pfiou, voilà qui conclut un A/R un peu mouvementé mais vous verrez au bonus qui suit, que cela valait vraiment le coup…
Merci de m’avoir lu !
Le bonus part 1 : le musée de Suse
Suse, se trouve à 27 km au sud-ouest de Defzoul. En taxi pour la journée, on arrive sans négocier à 1,4 MIRR soit moins de 30 EUR.
Le musée de Suse se trouve dans le complexe archéologique. L’entrée n’est pas donnée à 350 000 IRR, soit 7 EUR mais comprend l'entrée sur le site de Suse.
Mais il vaut le coup d’oeil.
Le bonus part 2 : les ruines de Suse
Le site archéologique de Suse n’a pas les même attraits que Persepolis. Pas de bas reliefs impeccablement conservés. D’autant que les Français du Louvre sont passés par là…
Il faut donc s’armer d’une bonne dose d’imagination !
Un peu de lecture avant tout.
C’est à Suse, qu’on a retrouvé le fameux code d’Hammourabi. Stèle babylonienne pillée par les Elamites au XIIème siècle (ac JC naturellement).
Mais importante par les « textes de loi » qu’elle comporte.
Et puis en avant.
Le site n’est pas trop 3D !
De quoi vous repérer.
Cela c’est pour la partie 3.
Si vous avez vu au Louvre les frises des archers et des lions provenant de ce site.
C’est à cet endroit qu’elles se trouvaient.
Un rappel dans le contexte.
Et la situation actuelle sur le fond de ce mur.
Au bout de mon doigt, sur le plan du site.
Le bonus part 3 : le vrai faux fort et la ville de Suse
Qu’est ce qu’un vrai faux fort : eh bien, un fort qui ressemble à s’y méprendre à un original mais construit avec l’argent du gouvernement français au XIXème siècle pour protéger les archéologues de notre pays qui s’échinait à dégager le site. C’est d’ailleurs ce qui vaut les plus belles pièces mésopotamiennes du Louvre.
Pourquoi construire un fort ? Parce que les locaux étaient un peu superstitieux et avaient une tendance à ne pas respecter les accords entre le gouvernement central et la mission française…
Un peu d’histoire.
Mais Suse, c’est aussi le lieu véridique, véritable et vrai de la dernière demeure du prophète Daniel. Si si, la preuve il a son mausolée.
Il y a aussi les fondations préservées d’un palace de l’époque achéménide : le palais de Shahoor (du nom de la rivière attenante). Mais fermé au public.
Et un mausolée (imamzadeh) : celui de Dabal Khazaei, où j’aurais également l’occasion de ressentir la grande hospitalité des Iraniens.
Le bonus part 4 : le ziggurat Choqa Zanbil
Bref, mais la ziggourat, oukilé ?
Le mogoy a promis une ziggourat… Le mogoy délivre.
Plus impressionnant vestige de la civilisation Elamite. Vieille de plus de 3000 ans, la ziggourat de Choqa Zanbil.
Tellement peu fréquentée (nous étions trois sur le site !!).
Elle vaut à elle seul le déplacement.
En route.
Au loin, le promontoire, « l’acropole » de Suse d’où ressurgit le vrai faux fort.
Certaines des briques comportent encore des inscriptions cunéiformes.
Le bonus part 5 : le musée de Haft Tepe
Entre Suse et le site de Choqa Zanbil, un autre site élamite mais nettement moins impressionnant.
Il vaut surtout par son petit musée.
Le site de Choqa Zanbil.
Une frise chronologique que je vous invite à potasser si vous voulez continuer à comprendre mes bonus !
Suse au début du siècle dernier.
Vue aérienne de l’acropole. Au dessus du « L’Château ».
On voit à gauche, la tour de la tombe de Daniel.
D’Haft Tepe, il ne reste pas grand chose à voir.
Merci de m’avoir lu ce bonus bien rallongé à la sauce mogoy.
Bonjour Mogoy,
Je vous remercie pour ce FR tant attendu, non pas pour les malheureuses et agaçantes péripéties à DEF et toutefois apaisées par les agents de sécurité, mais pour ce reportage archéologique exhaustif de Suse et des sites avoisinants. Une fois imprimés et reliés , vos 5 bonus seront de précieux documents de voyage lors de mon prochain séjour en Elam où j’approfondirai mes connaissances relatives à l’empire et à la dynastie achéménide, avec un intérêt particulier pour les liens avec les hébreux, relatés dans l’ancien testament. Un ami de jeunesse, fraîchement nommé consul de Grèce à Téhéran, m’ayant convié à découvrir Persépolis, Pasagardes et Suse, nous prendrons bien garde à éviter EP et leurs employés peu scrupuleux.
PS : on apprécie particulièrement le jeu de mot sur « vague », ça pique l’esprit. Et pour EP, gare au ressac.
Merci pour le com'.
Content que mes bonus ne servent pas qu'à divertir la communauté. J'ai aussi un bonus à publier sur un vol vers Kermanshah qui pourrait s'avérer utile. RDV dans 4 FRs !
Merci du partage.
Voila un FR en mode agent secret ;-)
J'aime bien le catering qui semble ,bien mieux que ce qu'on trouve en europe pour la même durée de vol.
le bonus touristique est interressant,l'Iran est un pays qui mérite d'être visiter.
Merci pour le com'.
Prudence est mère de sûreté !
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce FR et le bonus, superbe
Merci pour le com' et le compliment !
"J’ai toujours été admiratif des Coréens qui réussissent à vendre ce type de série avec toile de fond historique leur passé (je le suis encore plus de la Brésilienne qui arrive à s’immerger dans cet univers sans rien connaître de la Corée)." -> J'ai admiré une chinoise dans une sitcome Nollywood mais je crois que je préfèrerais admirer ta Brésilienne. N'aurait-elle pas pu faire la une de couverture? ^^
"Je me doutais bien qu’il y avait un loup… Il est près de 7 heures, le vol est censé partir à 7h30 cela sent l’annulation…" -> tu as raison de vouloir passer l'été en Italie. Un peu d'école de patience te fera du bien :-D
"don't worry" -> comme on dit à Rome : non tè preoccupà! C'est en général à ce moment que mes 3mm3rd3s commencent !
"Je sors du terminal pour calmer mes nerfs" -> combien de clopes?
"j’ai un numéro de téléphone iranien…" -> message intercepté par les MiBs et les autres qui les observent certainement.
"Le thé est suivi d’un sandwich, fromage frais, tomate, et concombre tellement iranien" -> c'est du Midnight Express végétarien que tu nous sers?
J'adore regarde les Gulf Sisters le soir sur l'écran de ma tablette. Ça calme! Envie soudaine d'autostop, n'est-ce pas?
"J’inaugure une façon discrète sinon précise de faire l’instant F-OITN." -> Joli. Ça va faire des émules ^^
Vivement que j'aille en Iran! Je prendrai la précaution inutile de réserver deux sièges cote à cote histoire d'éviter les voisins curieux!
Les bonus justifient ou excusent les péripéties subites lors de cet aller-retour ainsi que l'inconvénient d'un ennuyeux Fokker 100. J'aime autant le canard que l'idée d'avoir échangé des rails et des Wagones contre une Land-Rover. Les endroits visités sont vraiment beaux. 3000 ans d'histoire, ce n'est pas avec le Club Med qu'on y a droit. Aux voyages organisés, je préfère la désorganisation subie de Club Mog'
Merci pour ce généreux partage!
Merci Guillaume pour le com'.
La Brésilienne à Dezful est un concept purement rhétorique, tu l'auras compris, donc difficement saisissable photgraphiquement parlant !
En vacances, la patience est une vertue, quand on travaille c'est un luxe !
Un demi paquet pendant les 4 heures d'attente que tout ce tatouin a duré.
Il est des midnight express plus inconfortables que celui-ci.
Autostop effectivment, mais c'était plus facile de se projeter quand ils passaient près d'IKA.
Club Mog, voilà une reconversion qui serait rigolote si je savais parler Farsi !
Merci pour le partage Quentin.
Il est faut de la patience, et des nerfs, pour voyager en Iran. Ce manque d'information fiable est assez usant.
A bord, une prestation tout à fait classique, on commence à bien les connaitre, ces lunch boxes :p
Superbes bonus, toujours autant fasciné par ce pays.
A bientôt !
La patience et les nerfs le prépareront bien s'il devait s'aventurer de nouveau en terre de France pendant le(s) jolie(s) période(s) de grève(s). Crois-moi, Air France, les Aiguilleurs du Ciel et mes amis de la SNCF font tout ce qu'il faut, avec brio, pour me clouer au sol chaque semaine. Au moins, en Iran, ça finit au poste pour y manger des cucurbitacées et boire du thé :-)
Merci Stephane pour le com'.
L'attente est gérable, mais se faire servir des demies vérités alors que les gens savent correctement s'exprimer en anglais est exaspérant. C'est souvent pour ménager l'occidental de service mais les vertus de transparence ne sont pas répandues. On attend plutôt qu'il n'y ait plus d'alternative pour sortir du bois...
Profite des lunchbox tant qu'il est temps !
Bonjour et merci pour le FR. Même si celui-ci comporte peu de photos (et je comprends pourquoi !) il relate bien ton aventure ou plutôt ta mésaventure...
C'est sur que d'arriver au travail l'après midi à la place du matin quand on s'est organisé pour être à l'heure, c'est très énervant surtout au vu des réponses données par le personnel de l'aéroport. Cordialement, Florent
Merci Florent pour le com'.
La piqûre de rappelle continuait encore à faire mal même 48 heures après. J'avais encore l'index tout engourdi ^^ !
Merci Quentin pour cette publication.
J'aime beaucoup la mention d'okapi : 3000 ans d'histoire, ce n'est pas avec le Club Med qu'on y a droit. Aux voyages organisés, je préfère la désorganisation subie de Club Mog', j'adhère aussi.
on n'est pas dans une émission de vidéo gag mais pas si loin dans la gestion d'un retard avec EP.
La quantité de site historique en Iran est impressionnante, un superbe bonus.
A bientôt
Merci Valérie pour le com'.
Bon la base clients potentiels s'étoffe. Avec les sanctions, il est possible que l'Iran réacquière un parfum de souffre touristique.
D'autres vont suivre incessamment sous peu, mais pas sur le prochain routing...qui sera un peu plus léger en travelgeekités.
Merci Quentin pour ce FR .
Il y a donc des périodes ou des régions d'Iran peu favorables aux pratiques FRistes : des MiG aux MiB en passant par un vol fantôme, voilà des instants qui rappellent que voyager dans un contexte non aseptisé impose des contraintes, mais n'est-ce pas aussi cela qui forge les souvenirs d'expériences qui comptent? Il est vrai aussi qu''en temps réel cela fait au minimum pester. Mais au fond tu t'en sors bien, non sans avoir été témoin des divers passe-droits qui peuvent exister pour celui qui occupe la position idoine.
Un vol sans encombre mais on sent le stress du Mogoy à tendance parano dans les (non) prises de vue.
Bonus fort intéressant pour l'historien (non spécialiste du lieu et de la période) sur lequel je reviendrai avec un peu plus de temps devant moi.
A bientôt pour de nouvelles aventures avant que la porte ne se ferme...
Merci Franck pour ce commentaire.
Nous verrons au prochain routing que la prise de nom et du numéro de passeport n'est pas l'apanage des aéroports proches de frontières sensibles (c'est à dire toutes les frontières pour le gouvernemnet iranien). Mais en l'espèce cela ne m'a pas surpris, DEF fait partie des régions "oranges" déconseillées par le Quai...
C'est sûr que cela fait de bons souvenirs tant que cela ne tourne pas au vinaigre et suite à l'aller, je l'ai jouée prudente.
Ne pas pouvoir visiter l'Irak est un grand regret, d'ici 10 ans, j'espère...
Merci Quentin pour ce FR!
Décidément entre tes entretiens avec les hautes autorités et les annulations, cela devient une partie de ton quotidien en Iran!
Cela te permet d'avoir encore plus de reflexes pour se repositionner selon la situation.
Très beau bonus.
Bonne soirée à toi
Merci Benoit pour le com'.
En Iran comme ailleurs, la maxime est aide-toi et le ciel t'aidera. S'ils sont gentils, les Iraniens n'ont pas le mm sens de la satisfaction client. Il faut nouer un relationnel ce qui est difficile lorsqu'on est en compétition avec des locaux plus rompus à cet art et qui parle farsi !
Bonjour Quentin,
Le vol à l'aller avait eu son lot de tracas mais tu fais presque aussi bien pour le retour avec ce retard qui se profile puis s'éternise sans rien voir venir.
Abstinence photographique et, quand tu t'y mets, le voisin doit penser qu'il est au côté d'une espion à la solde du grand satan. Délicat après les péripéties du vol précédent.
+1 pour la mention Okapiesque, tes bonus sont somptueux et donnent envie de découvrir ces contrées mystérieuses.
Merci pour ce récit et à bientôt.
Merci Michel pour le com'.
J'ai bien galéré sur ce routing mais le jeu en valait la chandelle. Cette ziggourat est non seulement un vestige important en soi mais d'autant plus lorsqu'on considère l'inaccessibilité de ce qui se trouve en Irak.
La remarque de mon voisin sur mon GPS toujours actif, sentait la méfiance... Il suffit de tomber sur citoyen "consciencieux" pour perdre du temps...
Il faut surtout ne pas hésiter de venir en Iran, il n'est pas exclu que le pays connaisse des troubles à la faveur des difficultés économiques. Autant y aller maintenant avant que cela ne dégénère (on ne sait jamais).
Le bonus a lui seul vaut la lecture de ce report...
Encore une galère pour rentrer, c'est stressant, mais finalement tu es rentré à bon port avec un large retard certes mais entier !
Le sandwich avait en effet l'air d'être bon
Merci Quentin pour cet opus, à bientôt !
Merci Hervé pour le com'.
Mes destinations étant plus travelgeek qu'avgeek et les conditions de Frisme étant ce qu'elles sont, le déséquilibre peut être marqué comme ici.
Nous aurons un meilleur équilibre sur les deux prochains routing qui satisferont les deux cibles !
Merci pour ce FR.
A vrai dire, entre les difficultés vécues à l'aéroport et "l'intérêt" des sites touristiques visités, je dois être un des seuls commentateurs qui auraient apprécié ne pas faire le voyage...Autant les ruines d'Angkor ou de Borobudur me parlent, autant celle-ci me laissent perplexe.
Mais néanmoins très content d'avoir pu découvrir les sites en photo !
A bientôt.
Merci Clément pour le com'.
Plus on remontre dans le temps moins il reste des traces. Mais d'un autre côté, la moindre trace prend plus de valeur. Etre capable de rattacher un cartel du Louvre à un endroit physique à un passé et à des circonstances, une évolution a beaucoup de valeur à mes yeux. Derrière la ziggourat plus ou moins bien conservée, ou le palais achéminide dont il ne reste rien, il y a toute une Histoire, un régime, des relations conflictuelles ou pas. C'est l'ancrage physique d'une civilisation qui est aussi une invitation à approfondir la période.Bref l'aspérité, à partir de laquelle naît le désir de connaissance. La poussière d'où surgit la bulle de champagne. si tu préfères !
La bulle de champagne ou de bière. ;)
Mais en l'état on n'est ici pas sur du site AAAAA comme certains sont notés en Chine continentale. lol
Merci Quentin pour ton FR:
Je commence à penser qu’il faut vraiment beaucoup de patience pour voler en Iran.
C’es quand même un peu de stress cet embarquement
Ton bonus est comme d’habitude superbe en particulier la partie 4.
Merci Philippe pour le com'.
On verra que c'est surtout le cas avec EP qui m'a réservé deux coups de Trafalgar sur un routing récent...
Décidément, certains prennent du F100 comme d'autres prennent du 320... ;) Un des bons côtés de l'Iran !
Merci pour ce FR en mode discret, ce qui est bien compréhensible vue la petite sueur du vol aller. Et dans ton malheur avec l'annulation de ton vol, tu es quand même tombé sur des agents de sécurité très sympas avec cette invitation, là aussi dur de vivre ça hors d'Iran.
A bientôt !
Merci Guillaume pour le commentaire.
Iran, no country for old tourist ! Et pourtant on constate l'inverse dans les faits.
Merci pour ton dévouement sans limite pour reporter et photographier ce qui était possible sous la pression des Men in Green.
Les geôles du pays sont loin de ressembler au Club Med.
Dommage que la police locale soit si méfiante car les bonus reportés ont le mérite d'être visités.
Merci pour ce FR
Merci Bernard pour ton commentaire.
Aucune envie de devenir platinum du système carcéral iranien !
On fait ce qu'on peut dans les limitations qui sont les miennes. Dieu merci pour le tourisme "classique" je n'ai jamais eu de problème avec les photographies.