Avis du vol entre Atlanta et Salt Lake City en classe Domestic First avec Delta Air Lines

Je vous retrouve pour quelques vols que j'ai fait fin Janvier (je m'approche donc de l'année de retard dans mes publications !) dans le cadre d'un mileage-run.
Toutes les explications sur le pourquoi et le comment se trouvent dans le premier FR de la série. Du moins le premier reporté puisque le CDG-LHR ne l'est pas.

Je passe sur le LAX-ATL qui présentait peu d'intérêt, à part être en A330 en cabine Delta One. Le service ressemblait à n'importe quel vol domestique.
Il faut dire que Delta n'apporte pas beaucoup de soin à son service en domestique. Rien ne change vraiment quelque soit le vol (hormis bien sûr les services Delta One entre JFK et SFO/LAX).
Grosso modo, la règle est la suivante :
- Pour les vols de moins de 900 miles, rien à part quelques chips.
- Pour les vols entre 900 et 1400 miles, un plateau si le vol est à l'heure des repas.
- Pour les vols de plus de 1400 miles, ce même plateau, quelle que soit l'heure.
Je reprends donc mon routing pour un ATL-SLC qui est dans le dernier des cas cités.
Étant arrivé la veille au soir à Atlanta, j'ai dormi à l'aéroport d'Atlanta au Renaissance Concourse, qui présente des chambres typiquement américaines. Il serait donc sans intérêt sauf pour l'avgeek qui voit l'empennage Delta passer.

L'hôtel est en effet construit le long de la piste et des fauteuils sur le balcon de chaque chambre invitent même à regarder le ballet des avions.

Commençons donc cette matinée par un peu de spotting ; discipline où j'affiche bien humblement une déconcertante nullité ^^

Et pour le voyageur, l'hôtel offre également des bornes d'enregistrement dans le lobby, où j'imprime donc la mienne.

Et bien sûr une navette pour se rendre au terminal.

Une fois les formalités de sécurité passées, je me dirige vers le Concourse A d'où part mon vol.

Et je commence par le salon qui est un résumé de ceux croisés précédemment pendant ces vols. A savoir un ancien et un rénové. Puisque du côté bar, on retrouve l'ancien mobilier et la décoration un peu vieillotte…

Et que de l'autre côté, le salon a été refait ! Mélange des genres assez étonnant.

Je m'installe dans la partie rénovée pour y immortaliser la Une du jour, et je remarque que si la rénovation a apporté des prises USB, Delta n'a toujours pas envisagé de mettre de prises internationales dans le plus grand aéroport du monde où elle a ses quartiers…

Côté buffets, il y un bar à salade assez correct et quelques pâtisseries industrielles.

Au niveau des plats chauds, des fois il ne vaut mieux pas ouvrir les cloches..

Le buffet n'est donc pas de grande qualité, et les couverts en plastiques / assiettes en carton n'apportent aucun mieux à cette médiocrité.

Ma sélection est en conséquence un peu tristounette…

Puis je me dirige vers la porte, où attend sagement mon A321.

J'arrive juste quand l'embarquement Premium prend fin. Chaque groupe est clairement indiqué et tout se fait dans la discipline. C'est beau :)

Cabine Domestic First classique avec une vraie configuration 2-2. Les sièges sont bien espacés et je ne suis pas sûr d'avoir spécialement plus de place au premier rang ; par contre personne ne peut s'incliner vers moi.

J'ai pris place au hublot mais la pluie limite la vue pour l'instant.

La bouteille d'eau était présente à l'arrivée, et une boisson au choix est proposée pendant l'embarquement.

L'embarquement tarde et le capitaine annonce beaucoup de congestion à ATL. Je feuillette le Business Traveler pendant ce temps, et justement un encart indique que Delta serait la compagnie la plus ponctuelle au monde.

Et bien pas de chance, parce que pour l'instant on accuse déjà 30 minutes de retard et l'avion est toujours dans la file des départs…

Puis finalement à notre tour de s'élancer devant les fenêtres du Renaissance que je viens de quitter.

Le service commence ensuite par un oshibori et un plateau, posé tel quel.

La salade au poulet qui fait office de plat est correcte mais sur un vol de presque 4 heures, un choix de plat, ou au moins un plat chaud complet, serait apprécié.

Or ici, la salade est juste accompagnée de quelques chips.

Et le cookie qui fait office de dessert est terriblement industriel. En fait, on trouve très peu d'aliments qui ne soient pas processed sur le plateau.

Tout est débarassé avant d'atteindre Memphis et les PNC iront ensuite se cacher pour le reste du vol.

Le Wi-Fi à bord permet d'avoir quelques informations sur le site de Delta. Il est rassurant de constater qu'on devrait normalement rattraper notre retard, car j'ai une connexion très courte à SLC. Pour autant, l'information n'est peut-être pas très fiable car nous sommes partis avec bien plus de retard que cela.

Puis le vol suit son court, les paysage changeant au fur et à mesure.

Jusqu'à ceux, bien typiques, de l'Utah.

La connexion gratuite me donne une information un peu plus anxyogiène à présent : alors que notre vol ne rattrapera finalement pas complètement son retard, l'embarquement de mon vol suivant débute un peu en avance ! Alors que nous sommes juste en descente.

Mais d'un autre côté, j'ai l'information que le vol de Paris est à la porte D2, et que je constate avec soulagement que nous allons nous parquer juste à côté, et que le B767 qui m'amènera jusqu'à CDG y est toujours !

Pas de photos du débarquement, c'est l'heure d'effectuer un court sprint ;)