Avis du vol entre Tokyo et Seoul en classe Economique avec Korean Air

Bonjour à tous,
En cette période de jours fériés en France, un autre pays en profite bien aussi, à savoir le Japon. La semaine qui termine avril et débute le mois de mai porte le nom clinquant de Golden week. Pourquoi celle-ci est en or ? Tout simplement parce que sur 7 jours successifs, 4 sont fériés.
Le 29 avril : anniversaire de l'empereur Showa
Le 3 mai : Jour de la constitution
Le 4 mai : Jour de la nature
Le 5 mai : Jour des enfants.
Quitte à créer des journées de commémoration qui peuvent être volantes, autant les mettre ensemble ! Le 5 mai étant un dimanche, le jour férié est « récupéré » le lundi suivant. De plus, mon entreprise nous offre le 1er mai. En posant donc deux jours, cela fait 10 jours de repos successifs !
Cette foison de jours fériés et le fait que les japonais ont peu de jours de congés par an rendent cette semaine propice aux voyages, aux billets d'avion exhorbitants et aux lieux touristiques bondés. Il convient donc absolument de quitter le pays à un prix « abordable ».
Je ne vais pas vous faire patienter plus longtemps avec le routing, celui-ci est très loin d?être digne de nos maitres en la matière.
Ne résidant pas à Tokyo, l'offre de transports pour rejoindre l'aéroport est limitée. Il est inconcevable de passer par Tokyo qui est aussi loin que l'aéroport de chez moi et rendrait le prix du transport prohibitif. J'ai donc le choix entre une navette avec un passage toutes les 2h environs ou bien ma voiture. L'AR en bus est à 4000JPY, tout comme le parking longue durée à l'extérieur de la zone aéroportuaire. De plus, si au retour mon avion est en retard ou si immigration/douanes prennent trop de temps, je rate la dernière navette et c'est le passage par Tokyo obligé !
Après un réveil bien matinal mais toujours bien après le soleil (l'aube arrive dès 4h30, ce n'est pas le pays du soleil levant pour rien^^) et 1h de voiture, je prends la navette du parking pour l'aéroport. Comme l'a déjà noté flyingjapans, un contrôle des passeports est effectué à l'entrée de la zone aéroportuaire. Contrôle qui n'existe pas à HND. (Un peu comme l'autorisation nécessaire pour spotter à CDG mais inutile pour ORY?). Quelques instants plus tard, me voila devant le terminal, prêt à partir en vacances.

Le périple commence donc dans la zone réservée aux compagnies Skyteam. À cette heure-ci, il y a des enregistrements pour AZ, DL, AF, KL, VN, KE et CI.

Pour l'enregistrement KE, 3 files différentes : SkyPriority pour les passagers F, J et Élite+ ; Morning Calm pour les passagers Élite ainsi que la file Economy. Peu d'attente et me voila en possession de mes cartes d'embarquement ainsi que de sièges hublots pour les deux vols. Hublot car vols moyen-courriers !

Narita est un aéroport spotter-friendly avec une grande terrasse sur le toit du terminal. Une seule piste est observable et peu de trafic ce matin. Mais les spotteurs bien mieux équipés que moi sont présents, radio à la main et à l'affut du moindre mouvement. Quelques passages intéressants, mais mon compact n'est pas assez puissant.

En plus d?être spotter-friendly, NRT l'est aussi envers les adultes intoxiqués comme je l'ai déjà mentionné dans un autre FR. Un de ces espaces est localisé au 2F avec vu sur les banques d'enregistrement. Étant un peu caché, il est calme avec peu de monde. Juste un asiatique en train de se faire un pédicure à l'intérieur. À 8h du matin, ça surprend un peu !

Devant l'entrée de la sécurité, le nouveau siège affaire d'AZ.

Le tableau des départs :

Après un passage rapide et efficace par le PIF et la PAF locaux, j'arrive donc devant les portes d'embarquement. Certes, comme il fait jour, l'aéroport est plus lumineux qu'en pleine nuit, mais je ne suis pas convaincu par cet aéroport bas de plafond. Quelques oiseaux en porte, dont le mien, un 747-400 pour effectuer un simple NRT-ICN. L?équivalent européen serait CDG-FCO mais avec des bassins de population bien plus importants !

L'embarquement commence et les files sont respectées. Pas même besoin d'un agent pour repousser les PAX non éligibles.

Je m'installe donc à bord de ce B744 dont la cabine est un peu dépassée notamment au niveau des plafonniers et coffres à bagages. La pochette est bien remplie avec 4 magazines. 2 versions de Morning Calm, le programme de l'IFE avec des articles divers et variés et le plus épais, le duty-free.

Les fameuses étiquettes.

Puis roulage car il est l'heure de partir. De l'autre côté de la planète, il est toujours possible de rouler aussi longtemps que pour une polderbaan. En chemin ;

Décollage direction NNO. Hum hum, c'est la route qui me fait passer au-dessus de chez moi ça ! L'IFE indique bien que si l'on continue tout droit, je pourrais faire un coucou à mes collègues qui ne partent pas !

Puis le pilote fait un grand virage à droite d'environ 270°. Mais, on va survoler Tokyo alors. Quelle bonne idée d'avoir pris une rangée A alors ! Tokyo vue du ciel :

L'aire urbaine de Tokyo est bien vaste !

Un petit aéroport sans code IATA qui dessert les îles à proximité de Tokyo :

Mais, mais, en prenant la direction plein Est en survolant Tokyo et en étant assis en rangée A, qui arrive ensuite ?!? C'est bien sûr le Fuji-san !

Après cette magnifique vue sur le Fuji-san et sa forme caractéristique, survol de chaines montagneuses :

Pendant que je passais mon temps au hublot à immortaliser ces paysages, les PNC n'ont pas perdu leur temps et ont préparé la prestation. Adieu ô combien pas regretté pour un sous « sucré ou salé ? ».

Il est même à noter l'utilisation de couverts métalliques ! Par contre, pas le choix pour le plat? Poisson et crevettes.

C?était correct. J'ai déjà eu bien meilleur comme bien pire.
À la fin du repas, le vol entame la traversée de la mer du Japon direction la Corée du Sud.

En plus d?être au hublot, j?évite les meilleurs amis d'un célèbre contributeur géographe.

Ce qui me permet d'arriver au pitch qui est bien généreux (pour ceux qui ont la chance de ne pas me connaitre, je fais 1m92) :

Puis à l'arrivée sur la Corée, le ciel se drape de nuages.

Vue de la cabine :

Et oui, les IFE ont l'air d?être de taille plus que respectable !
Les toilettes. C'est inadmissible, la lunette n'est pas chauffée et il n'y a pas de washlet !^^

Le temps se dégage à nouveau au c'ur de la Corée. Saraoutou, une idée ?^^

Bon, on s'ennuie un peu, alors demandons à boire et à manger aux hôtesses !

Et puis, comme je n'ai pas encore montré la taille de l'IFE, celui-ci fait bien plus récent que le reste de la cabine et rendrait jaloux un certains nombre d'IFE que j'ai déjà croisé.

En regardant par le hublot, mon petit doigt me dit que l'on approche d'ICN, de Séoul en tout cas?

La descente continue, avec du winglet en bonus !

Et hop ! nous voila arrivés. Bon je ne suis que légèrement dépaysé, au pays des Schtroumpfs délavés © et sous les nuages !

Et pour les fans :

Je ne suis pas non plus dépaysé en tombant sur ces cartons à la descente de l'avion dans le cheminement arrivées.

Voila un autre délavé croisé en chemin vers la sortie.

Après un passage rapide de l'immigration, les tapis bagages.

Et enfin le hall d'arrivée après les douanes.

Le tableau des arrivées sur lequel ne figure pas ma prochaine destination?

Dans le hall des arrivées, il est facile de comprendre que l'on se situe en Corée !

Et ICN est bien un aéroport de classe internationale proposant des prises de courant au niveau arrivées et surtout pour tout type de prise.

Et l'ensemble dans un espace agréablement fleuri.

En suivant la direction de la gare, on arrive dans un grand building lumineux et agréable.

Et il y a même un cinéma, au cas où l'on arriverait 10 h en avance à l'aéroport. Ou alors, cela peut donner une alternative intéressante aux charriots?

Ou encore, une patinoire sur synthétique.

Mais revenons au bâtiment. Que peut bien être ce long tube en plein milieu ?!?
Un futur train à sustentation magnétique !

Le bâtiment vu de l'extérieur maintenant.

Et enfin, le réseau de transports. Contrairement à d'autres aéroports comme YUL, ICN est relié à une voie de chemin de fer.

Mais bon, ce n'est pas tout. J'ai un autre vol à prendre.
La suite au prochain épisode !
(Attention, la dernière photo n'est pas forcément un indice?)