Avis du vol entre Port Elizabeth et Johannesburg en classe Economique avec Star Air

Après un séjour magnifique en Afrique du Sud, il est temps pour nous de rentrer en France via un long trajet qui nous fera passer par Johannesburg puis Nairobi.

Pour le vol entre Port Elizabeth et Johannesburg on peut choisir South African Airways, Comair (sous les couleurs British Airways), Mango et FlySafair. SAA est à nouveau hors de prix à 180€, Mango propose le vol à 75 € avec une valise de 20kgs, Comair est à 67€ avec une valise de 23kgs et un "diner", les ventes ne sont pas ouvertes chez FlySafair. Pas d'hésitation, je réserve le vol avec Comair sur le site de la British Airways, le site de BA avait été massivement piraté une semaine avant…  j'ai évité la catastrophe.

Au départ notre avion prévu est un Boeing 737-800, qui va devenir un simple "737 jet" sur le site. Une semaine avant le départ je regarde la régularité horaire du vol, et je note que celui-ci est régulièrement affrété sur des 737-300 classic de Star Air, et une fois par un A320 sur une compagnie dont j'ai perdu le nom. Probable que cet affrètement soit lié à l'immobilisation de leur 737-Max8 reçu le 28 février, soit quelques jours avant le drame du vol Ethiopian.
Comme tout bon avgeek j'espère avoir un 737-300 que je n'ai jamais pris, et bingo c'est lui qui fera notre vol. Je ne serai pas honnête de dire que c'est la première entrée de StarAir sur le site, il avait déjà été reporté par Yadin en 2016 sur la même route mais pour le compte de Mango.
Par contre vu la situation, je m'enregistrerai bien 24h avant, car le 737-300 dispose de 144 places contre 189 pour -800.

Après avoir découvert la Garden Route, bonus à la fin, nous allons déposer notre voiture à l'aéroport de Port Elizabeth. J'étais très mécontent de la société Hertz au départ puisque la voiture était louée avec une fiche indiquant qu'elle était comme neuve alors qu'en fait elle est couverte de rayures… Nous avions dû tout vérifier et contester cela sur un parking de nuit. Au retour, tout change l'agent est extrêmement pointilleux, il vérifiera longuement l'ensemble des rayures de la voiture en comparant avec la fiche… Cela ne me dérangerait pas si le boulot était aussi sérieux au départ mais non.
Comble de l'arrogance au retour, l'aiguille de notre réservoir est sur full (nous avons fait le plein à la station de l'aéroport) mais il exige que nous lui présentions une facture prouvant que l'on a bien fait le plein…. Je crois rêver, il finit par accepter, signer (à notre demande) et puis s'en va. Nous lui demandons de nous rendre une copie de la fiche de constat du véhicule, ce qu'il accepte en rechignant … Nous avons bien fait, car je ne doute pas qu'on nous aurait rajouter des rayures car depuis Hertz nous a facturé une remise à niveau du réservoir alors que la fiche indique 8/8 … Nous sommes donc en procédure de litige avec eux. East African ayant vécu la même chose, je crois qu'on peut dire sans hésiter qu'il n'est pas une bonne idée que de louer chez Hertz dans la région du Cap.

C'est le bon aéroport, même si celui-ci est international on est  sur le format d'un aéroport régional dans un ensemble franchement laid.

Ce n'est pas la foule, il faut dire que l'on a 3h d'avance et le précédant vol au notre est sur le départ.

C'est le vide complet, il n'y a rien à faire ni à voir en dehors d'un wifi gratuit mais poussif. Nous attendrons l'ouverture de l'enregistrement durant 50 minutes, le temps de bien refaire nos valises.
Au moment de l'enregistrement, les passagers devant nous se font tous recaler pour le poids des bagages, je vérifie et constate que c'est bien 23kgs. Quelle ne fut pas notre surprise de voir que notre valise qui pèse 19kgs d'après notre pèse bagage, qui est toujours raccord avec les balances des aéroports (à 200/300grs) est mesuré à plus de 22 kgs… La même pour notre autre valise, nous restons dans les clous mais je pense que leurs balances ne mesurent pas correctement le poids.

Lors de l'enregistrement à H-24 nous étions placés en rangée 15, j'avance à la rangée 12 mais au moment de récupérer nos BP nous sommes placés en 1A et 1B. J'ai le 1B mais ma conjointe me laissera le 1A ^^ à nous la première classe avec le champagne à volonté.

Une fois le PIF passé, nous nous retrouvons au niveau des portes d'embarquement. Celle-ci n'est pas bien grande, peu achalandé et pas très spotter-friendly… Ce n'est pas le rêve.

Nous croisons à plusieurs reprises cette affiche bien étonnante, depuis le 1 juillet 2018 il n'y a plus d'annonce pour l'embarquement… Bon le terminal n'est pas grand mais s'il y a un changement de porte ça pourrait être un peu galère.

J'arrive à vaguement attraper ce Dash8-Q400, il faut dire qu'à ce moment là le trafic n'est pas très intense.

En 1h15 il y aura pas moins de 4 vols vers Johannesburg, dont 3 en 20 minutes. L'aéroport ferme tôt car après 18h55 il n'y a plus de vols au départ, ni à l'arrivée.

Quand l'ensemble des passagers arrivent pour les derniers vols, le terminal sature vite et devient fort désagréable.

Je trace un peu notre 737-300 sur Flight-Radar, je l'attrape à l’atterrissage mais la nuit tombant résultat entre la vitesse de l'avion et la vitre, le résultat est bien flou.

Il y a de quoi faire le plein d'essence.

Le voilà mon premier Boeing 737-300.

L'embarquement débute, nous allons rejoindre l'avion à pieds et pour tout avgeek c'est le bonheur le plus complet.

À gauche le 737-800 de Mango est arrivé, mais il est en retard d'une vingtaine de minutes. J'hésite à demander que l'on fasse reculer la passerelle pour pouvoir prendre notre avion de plein profil ahah.

Un peu de malheur c'est un avion dont la livrée est toute blanche, de quoi attrister notre Lucky-Luke national. Pas de doute, l'avion est vieux au vu de cet éclairage jaunâtre que l'on voit à travers les hublots.

Un des réacteurs qui va nous ramener dans notre avion Halloween (je ne me fait pas à la couleur jaune de l'éclairage ahah).

Un fuselage shot, on voit bien qu'entre le 737 classic et next-gen on est dans une évolution douce en terme d'esthétique de l'avion. Aujourd'hui c'est le ZS-VDB qui nous transporte, il est sorti des chaines en 1994 et a volé pour une petite dizaine de compagnies.

On s'installe dans nos sièges, en voyant le 1A et B j'avais eu l'espoir d'avoir un grand espace pour les jambes … Pas du tout! On est relativement serré et avec la paroi devant nous c'est un peu oppressant, on repassera pour le rêve de la première classe. J'ai par contre complétement oublié de prendre en photos les sièges … la boulette! La cabine est équipée de gros sièges à l'ancienne, plutôt confortable.

La vue depuis le siège, le hublot n'est pas en mauvais état et c'est tant mieux.

On peut même voir un notre réacteur, enfin un peu …

L'instant F-OITN ;) et clairement on sent que l'avion est âgé.

Les consignes de sécurité, pour une première entrée sous le nom Star Air je ne pouvais pas la rater. Par contre je n'ai pas réussi à la faire tomber dans mon sac pour l'un d'entre vous, la cheffe de bord était omniprésente au début de l'avion.

Flysafair en approche, avec une livrée très sympa à nouveau.

J'espère que personne ne comptait encore descendre.

On recule.

Bye bye Mango et Port Elizabeth.

Vue du ciel. Port Elizabeth est une ville principalement industrielle et globalement pauvre, cette ville ne présente pas d'intérêts particuliers pour des touristes en dehors de son aéroport.

Le magazine de bord sous le nom British Airways.

Lors de la réservation, on nous avait promis un "diner", je crois que l'on peut plutôt parler d'une prestation chaude. Le service boisson avait lieu en même temps. J'opte pour le verre d'eau ce qui troublera l’hôtesse qui va insister longuement pour que nous prenions autre chose avec. D'ailleurs en dehors de cette hôtesse très gentille le reste des PNC n'est pas très agréable en particulier la cheffe de cabine.

Il s'agit d'une sorte de panini "jambon/fromage" il existait un autre choix avec seulement du fromage. Vu la dose de jambon on doit être sur le même modèle.

Euh oui … Je pense qu'il s'agit d'une simple erreur car la boite de ma conjointe disposait bien d'une étiquette avec une date de péremption.

En descente vers Johannesburg!

Comme toujours de nuit, complexe de faire des photos correctes… Ah bah en fait le hublot est bien rayé…

On arrive à notre point de stationnement avec notre voisin SAA.

Je n'ai jamais vu une passerelle au contact aussi proche depuis mon hublot.

Ah je peux enfin voir mon avion dans sa totalité!

Une dernière avec cette camionnette en mode course ;)

Merci pour votre lecture, et direction le bonus "Cap Town et la Garden Route".