Bonjour à toutes et à tous,
Je vous présente un nouveau FR d'archive puisqu'il date de septembre dernier.
Lorsque AF préparait le remaniement de son FFP (introduction des XP, …), je me suis dit qu'il était temps de liquider mes miles, la dévalorisation était menaçante…
Ayant lu plusieurs FR relatifs à la F d'Air France et surtout son salon mondialement (re)connu, j'ai donc voulu aller le voir par moi-même.
Ne disposant plus de jours de congés, il me fallait une destination gérable en un week-end. Il me fallait une destination dont l'heure de départ de CDG était compatible avec le déjeuner du samedi.
Washington est vite sorti du lot. Le point noir, c'est que cette destination est desservie par l’infâme A380 d'AF qui a fait de l'un des plus beaux avions une bétaillère volante.
L'objectif étant le salon, je fais fi du vol d'autant qu'il se fait de jour, allons-y.
Le retour se fera le lendemain soir en B772 (B&B) que je ne reporterai pas (toujours payé en miles).
Voici donc le routing ultra-simple :
Enchainement de vols
- 1AF54 - Premiere - Paris → Washington - Airbus A380-800
- 2AF27 - Affaires - Washington → Paris - Boeing 777-200
l'aerogare de cdg
J'arrive par le très célèbre RER B qui sera chargé jusqu’à la Gare du nord, nettement moins par la suite.
Me voici devant le FIDS du T2, le salon est situé au 2E. Avanti !

Ça circule au niveau de la gare mais cela reste supportable comparé à certains week-ends. Je ne reviendrai pas sur les bornes automatiques de la SNCF, ça énerverait certains…à juste titre.

Pour nous, c'est à gauche.

Un long travelator dans un couloir sans âme : les quelques panneaux installés sur les baies sont insuffisants à donner un peu de vie à cet espace.

J'ai mon BP au format électronique mais par précaution, j'en récupère une version papier.


Je continue la longue marche, l'escalator marque l’entrée du 2E : nous y sommes.

Pendant que certains contrôlent qu'ils ont bien pris leurs brosses à dents, j'admire la nef en bois de ce terminal que je trouve particulièrement réussi.

C'est surtout l'occasion de sortir fumer une dernière cigarette landside. La circulation est, comme d'habitude, dense.

Retour sous la voûte, je me mets en marche vers le check-in.

Nous y voilà. Je sais (par vos FR) qu'il existe un espace dédié pour la Premiere mais celui-là est presque vide, il fera l'affaire.


Vraiment top.

Arrivé au check-in, la personne me dit qu'il y a un espace réservé pour la F. Sa collègue l’interrompt et lui dit qu'il est fermé. Je lui confirme que c'est Ok comme ça, PARAFE devrait être très rapide.
Elle insiste et passe un coup de fil. Moins de 5mn plus tard, un accompagnateur arrive ventre à terre. Je n'ai plus qu'à le suivre.

Il fonce à une telle vitesse que je n'ai pas le temps de prendre de photos.

En quelques minutes, je me retrouve sur cette grand-place du chic à la française. Il insiste pour me conduire au salon, j'insiste tout autant pour aller faire quelques achats. Il finira par se résigner. Je pense que cela fait partie du protocole d'AF de ne pas laisser un PAX entre le check-in et le salon.

Je me promène dans cette aérogare superbe.


le salon
Il est près de 11h lorsque je décide de rejoindre ce fameux salon. L'ascenseur discret se situe juste à côté d'une boutique de presse.

C'est parti pour le 3eme ciel.

Les portes s'ouvrent sur un lobby avec un drôle de fauteuil, le tout nimbé d'une lumière rouge.

Si c'est le nouveau siège F, c'est pas très réussi : je ne critique pas le côté esthétique qui me plaît mais il y aurait à redire côté confort.

Une œuvre de la sculptrice Claude Lalanne qui décédera quelques mois après ma visite (aucune relation entre ces 2 événements).

Je m'avance vers l'entrée du salon, ça papote en coulisse. On remarque une bouée blanche suspendue telle une épée de Damoclès au-dessus du desk d'accueil. Je comprends qu'ils aient quitté le navire et se soient isolés dans l’alcôve.
Dans le vase, quelques fleurs mais surtout des tiges. Sûrement des clients partis beaux, la fleur à la boutonnière.

Je les laisse discuter et j'en profite pour photographier ces trophées récompensant les valeurs émérites de ce lieu depuis de nombreuses années.

Une hôtesse m’aperçoit et se précipite pour m'accueillir. Je réponds par la négative à sa question concernant ma connaissance des lieux, elle me fera alors un rapide tour du propriétaire m'invitant à circuler librement.
Je m’assoirai à droite de cet endroit. Le salon est relativement plein… et ce n'est que le début.

De ma place, voilà donc ce salon. Sur la droite, les seuls puits de lumière, le reste est éclairé par lumière artificielle.
En face, quelques tables pour se restaurer, d'autres sont disponibles derrière cette cloison blanche.
Les tons écrus sont reposants, les quelques touches de rouge égayent le tout en plus de rappeler les couleurs de la compagnie.

D'autres tables par ici avec au fond à gauche l'accueil et le présentoir pour la presse.

Je commande un verre d'eau pétillante à un garçon qui passe et je continue mes observations. Pendant ce temps, le salon continue de se remplir. Les personnes sur la droite avec le joli chapeau de paille sont brésiliens.

Ici, le bar plutôt réussi mais qui ne sert que de décoration puisqu'il n'y a pas de barman.
En faisant ce report, je pense au dernier FR réalisé en ce lieu, celui de Pititom que vous trouverez ici ainsi que celui d'Ateon que vous trouverez là. Vous y verrez beaucoup de similitudes mais aussi de différences dans nos perceptions respectives..

Après 3 relances, mon eau m'est servie… avec la bouteille plastique. J'avais oublié ce point lorsque j'avais lu le FR de Thomas. C'est donc une constante du service et non une maladresse, une bouteille en verre serait plus classe.
Le problème plus important est que les serveurs semblent débordés : il y a 2 garçons qui font le service en salle et un autre qui s'occupe de la salle de restauration mais ils ont une fâcheuse tendance à disparaître en cuisine si bien que tous les PAX les hèlent dès qu'ils pointent le bout de leur nez.

Réhydraté, je décide de découvrir les recoins de cet antre.
Je tombe très rapidement sur la salle de repos et ses buissons de fibres optiques.
C'est esthétiquement réussi mais pas très privatif, cet espace est d'ailleurs inoccupé.

Voyons maintenant où nous conduit ce couloir.

Ici, ils font de la recherche biologique. Plutôt inadapté compte tenu du lieu je trouve. Je m'attends à y trouver des cobayes ou des lapins dans des cages. AF aurait-elle sous-loué des espaces inutiles ? Bizarre.

Le résultat de leurs recherches est brillamment exposé ici : crèmes, poudres et onguents sont joliment disposés sur ces étagères esthétiquement éclairées, le tout plongé dans une pénombre savamment entretenue propice au repos du corps et de l’âme.

Les toilettes de forme cylindrique bénéficient également d'un éclairage étudié. Entrons voir.

Le lustre à pendeloques de verre, sûrement soufflées à la bouche à Murano, diffuse une lumière très faible rehaussée par celle - verte - émise par les spots latéraux masqués dans les fonds-plafonds.

A l’intérieur, en plus des toilettes que je vous éviterai malgré leur état de propreté parfait, se trouvent une vasque elle aussi ronde ainsi que des amenities disposés sur l’étagère. Une fois de plus, je trouve l'ensemble très réussi, un peu froid peut-être.

Dans une pièce contiguë, la douche dans son plus simple appareil. Elle manque vraiment de chaleur et des tons moins blafards auraient toute leur place.

Sans transition, je décide de déjeuner. Je n'ai pas choisi la table, il n'en reste qu'une de libre. Plusieurs autres personnes souhaitant déjeuner se verront reléguées sur les tables basses du salon faute de disponibilité. J'ai au moins échappé à ça.
Je n'ai pas pris de photo à ce moment mais le salon est littéralement bondé : tous les espaces sont occupés, la promiscuité rode.
Ma table se situe de l'autre côté de la cloison blanche, face aux buffets.

Ici, le bar à eaux (sans barman non plus).

Divers produits sont présentés ici : saucisson, fromages, fruits ou pâtisseries pour ceux qui souhaitent grignoter.

Zoom sur le saucisson.

Et là quelques desserts joliment exposés.

Un peu incongrue dans le paysage mais un quasi marqueur de ce salon, la trancheuse à jambon trône à la droite des buffets.

A peine assis, j'essaye de demander la carte des vins au serveur qui, après m'avoir placé, est déjà reparti comme une furie vers la cuisine. J'attendrai son retour. Il repasse en trombe avec des plats pour d'autres convives. Il m'a fallu être très attentif à suivre sa trajectoire de retour pour l'attraper et lui quémander les cartes et j'en profite pour lui commander un verre de champagne. Il ne me propose pas de choix, il ne doit donc pas y en avoir …
Après une autre relance, les cartes atterrissent littéralement sur la table, le verre de champagne sera déposé non moins brutalement 5 minutes plus tard.
Je comprends que je vais avoir droit à un service express de type brasserie parisienne en plein rush, ce n'est pas du tout l’idée que je me faisais de l'endroit.
Bref, voyons donc cette carte, d'abord les vins que je trouve de bon niveau mais clairement pas de celui d'un tel salon. Je suis un peu déçu qu'il n'y ait pas ne serait-ce qu'un grand cru ou un champagne plus prestigieux.

Étant donné la tournure que prennent les événements, il est a peu près certain que je n'aurais ni le temps ni l'envie de taquiner l'after.

Voici, enfin, la coupe de champagne qui s’avérera être, à défaut de ma sélection, celle de Ducasse. Si j'avais eu le menu, j'aurais plutôt choisi le blanc de blancs que je préfère en apéritif.

Passons à présent au menu, plus que connu ici.
D'abord les entrées…

… puis les non moins connus plats principaux, fromages et desserts.

En entrée, je ferai le choix des célébrissimes coquillettes jambon, truffe noire.

Avant de détailler cette entrée culte, je vous propose de nous attarder sur les accessoires de table. D'abord le duo sel-poivre…

La panière en porcelaine.

Les anneaux qui enserraient la serviette.

Voici donc les coquillettes en gros plan. Les fins connoisseurs de ce salon ont déjà fait remarquer que la quantité de truffe était moindre qu'il y a quelques années mais honnêtement, c’était délicieux : le parfum de la truffe reste très présent, ce plat est un régal.

J'accompagnerai cette entrée avec un Meursault qui présentera un joli nez et une belle longueur en bouche, pas mal du tout.

Après 20 minutes, le plat se présente, il s'agit de la fricassée de volaille fermière aux écrevisses qui arrivera, au pas de course, avec sa purée maison. Je continuerai avec le Meursault.
L'ensemble est vraiment bon, ce "surf and turf" façon Ducasse est très réussi, la sauce est top. Je ne suis généralement pas très emballé par le mélange des produits mer et terre mais ici, c'est un vrai succès d’équilibre des saveurs.
Le service par contre est toujours aussi erratique, mêlant lenteurs et accélérations brutales : les assiettes ont à peine touché la table que le serveur est parti rendant impossible toute demande complémentaire.
Très vulgairement, ça me gonfle et je n'ai qu'une seule envie, quitter la table, je ne m'amuse pas.


Il m'a encore fallu 10 minutes pour accéder au serveur et lui demander un verre de Pommard que je souhaitais goûter (j'ai un faible pour les bourgogne…) et 10 de plus pour être servi.
Je zappe le fromage, arrêtons le massacre et je suis à 2 doigts de tout plaquer quand je me souviens de ce baba qui me faisait envie lors de la lecture de vos FR.
Je craque et commande la chose.

Le voilà donc ce baba au rhum, comme à Monte-Carlo avec, en arrière-plan, une petite saucière pour la crème vanillée.

Vue du dessus : on remarque la crevette gravée dans le métal du support.

Encore la crevette, cette fois-ci sur le bord de l'assiette.

Le baba sera arrosé de ce rhum plutôt doux. Je ne regrette finalement pas d’être resté pour ce petit moment de douceur.
Je quitte le navire en perdition à ce moment-là et m'en vais fumer dans l’aérogare.

A mon retour, je m'installe à ma place d'origine, en retrait du lieu des agapes. J'avise une nouvelle fois un serveur qui s’entraîne pour une compétition de sprint et au bout de 3 fois, je lâche prise. Une hôtesse à l'accueil me voyant déconfit après ces 3 échecs ira directement en cuisine et m'apportera mon café en même temps qu'elle m'annoncera qu'il est temps d'embarquer. Alléluia !

Le toutou semble heureux, j’espère qu'on va lui servir son bol d'eau plus vite que mon expresso.

C'est donc par cet ascenseur que nous allons quitter la gargote.

le transfert
En exclusivité, la moquette de l'ascenseur (photo prise par erreur) : j'ai flouté les pieds de mes co-PAX, les modérateurs semblent être des pros du coup de fouet sur ce site.

Après un contrôle très rapide des documents de voyage et l'interrogatoire de rigueur quand on rejoint les US, nous serpentons dans ce couloir pour rejoindre le véhicule qui va nous déposer au pied de l'avion.
J'ai voulu y aller par mes propres moyens pour faciliter la digestion quand je suis sorti pour fumer mais l’hôtesse m'en a dissuadé : il fallait reprendre le LISA et repasser le PIF.

Nous voici devant nos véhicules. Je serai accompagné d'un co-PAX pour ce trajet, l’hôtesse m'ayant préalablement demandé mon autorisation.

Le carrosse rutile sous les rayons dardant du soleil.

Il s'agit d'une DS flambant neuve, l'odeur du cuir est très présente.

On va donc circuler sur les pistes entre A332 (et non B777, merci Dams971)

…et 388 qui se mire dans la verrière. Miroir ô mon miroir.

Vue latérale de ce bel animal avec ces 5 portes en quinconce.

Nous arrivons au pied de notre destrier, il s'agit de F-HPJC qui a 9 ans à ce moment-là.

La soufflerie est imposante.

Nous nous rendons devant cette porte située au pied du pilier connectant le jetbridge.

Un ascenseur nous fait gravir les quelques mètres nous séparant de l’entrée dudit jetbridge.

Et hop, on peut embarquer.

Oui, c'est bien par là.

le vol
Nous y sommes ! Cabine de 12 sièges, nous serons 3 à bord : je suis au 2A, il y aura MM. 1A et 1F.

Il s'agit de l'ancienne cabine qui a déjà pas mal vieilli mais qui présente toujours bien.


L'ottomane en face du siège avec son tiroir pour ranger ses petites affaires. Un invité peut s'y installer même si le confort est plutôt spartiate.

Le PAS est bien évidemment excellent.

Derrière, les PAX continuent d'arriver…

…devant ça fourgonne. Pourriez ouvrir la porte s'il vous plaît ?

Merci !

J'ai bien mes 3 hublots réglementaires, ouf ! Ça me fait penser à certaines entreprises où le nombre de fenêtres de votre bureau marque le rang hiérarchique que vous occupez…

Un petit verre d'accueil qui sera de l'eau à bulles après le déjeuner au salon.

La pochette avec les amenities, plutôt élégante, nous est apportée.

Intérieur rouge…

Le contenu de la pochette est ici dévoilé. Les brosses à dents sont en libre-service dans les toilettes.
Le papier blanc enveloppe des produits Carita : désolé, je ne l'ai pas ouvert.

Nous recevrons ensuite un sac pour y mettre nos chaussures ainsi que des chaussettes noires, un chausse-pied et des slippers noirs.


Nouvelle distribution : cette pochette bleue piquée du logo AF contient un pyjama…

… que voici. Je ne suis pas fan de la couleur, de toute façon, je ne suis pas fan de pyjama non plus !

Distribution d'un oshibori froid.

L'instant F-OITN avec ce PSU très dépouillé.

Voici le contenu du tiroir sous l'ottomane : une couverture et je-ne-sais-plus-quoi.

Procédons maintenant à l'inspection de ce vénérable siège.
D'abord, le rail qui permet de le faire coulisser.

Sur la gauche, l'accoudoir masque la tablette.

Tablette spacieuse en 1 bloc

Toujours sur le côté gauche, une trappe cache le local audiovisuel.

S'y pelotonnent les prises, la zapette et le casque.

La télécommande trahit l'âge du capitaine.

L'endroit contient les prises de courant déjà alimentées, une connexion ethernet et 1 port USB.

Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Tirons, poussons pour voir…

Et hop, tel un Jack-in-the-box, l’écran TV apparaît au bout de son mat !

L’écran est philatélique, la qualité de l'image est médiocre : il ne me servira que pour la géovision.

Les cuirs du casque Bose ont vu passer pas mal d'oreilles.

Dans l'accoudoir droit du siège, les commandes pour gérer ses différentes positions. A noter que ce siège, comme l'a fait remarquer Pititom, n'est pas full-flat. Pas dérangeant en vol de jour mais ça peut être plus gênant pour dormir.

La boucle sans logo.

Mister 1A est confortablement installé. Il vole pour rejoindre de la famille, ses 2 filles voyageant en J le rejoindront quelques minutes pendant la traversée.

De l'autre côté, Monsieur 1F est également prêt à partir.

La littérature de bord est standard.

La carte de sécurité avec tous ses interdits.



Ensuite le mensuel de la compagnie qui met en avant la Pologne avec Wroclaw

Et enfin le magazine pour madame, quoique…

Le sac pour les dérangements est logoté ce qui me ferait une belle jambe si j’étais amené à l'utiliser.

Le cockpit annonce le départ, le jetbridge se retire majestueusement.

C'est l'heure des adieux, déchirants. Le pauvre homme est seul, en pleurs au milieu du tarmac.

Tout aussi déchirants seront les hurlements des passagers, à Washington, dont les bagages seront restés ici.

Notre voisin vietnamien en A359, est fermement ventousé au terminal.


Un B77W d'AF masque son Joon ami.

Les consignes de sécurité sont lancées, il est toujours interdit de fumer semble-t-il.

La caméra sur la dérive nous indique que la voie est libre.

Passage au-dessus d'une voie ferrée. Le RER ? Non, le TGV (re-merci Dams971).

Ce british moucheron croise notre route. Lui aussi a 4 ventilateurs : la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf.

Au loin, le cèdre s'enfuit.

Tandis que devant, ça bouchonne.

Cette fois-ci, c'est à nous pour l'alignement.

…et le décollage


Un mérou au repos.

Les nuages arrivent vite tandis que les 2 GP7270 pompent l'air.

Mon voisin du 1A se met à l'aise, les hublots sont obturés.

On voit ici toute la qualité de l'IFE avec 1 cache-hublot ouvert.

La PNC qui s'occupe de notre rang me propose de déjeuner… Après le passage au salon, je n'ai plus faim, je demande juste un café qui m'est servi sur ce plateau. On remarque le ticket de caisse derrière : pas très élégant^^

Elle me proposera ces petites boites en guise de coupe-faim : je n'ai plus rien à couper !

Je décide d'aller faire un petit tour : ici la cabine Y.

Je m'engage dans cet escalier qui mène aux cabines premium.

Je me fais alors attraper par des PNC-cerbères qui me demandent de redescendre alors que je suis pratiquement rendu devant les escaliers avant. Après discussion, elles me laisseront continuer ma promenade. Je passe devant cet espace étrange autant qu'inutile.

Et je redescends par cet escalier que je trouve moins large que chez SQ par exemple.

Des rangements supplémentaires sont disponibles, notamment pour les PMR.

La toujours charmante PNC nous propose alors une collation dont voici le menu.

Au choix 1 MOF et sa tarte au citron ou sa tatin, une auge de légumes ou une brochette à la marocaine. Je lui demande alors s'il est possible d'avoir le déjeuner, cela me servira de dîner et me fera gagner du temps dans ma visite de Washington.

Changement de carte, et déjeunaillons.

3 experts ont rassemblé leurs compétences pour cette carte, j'en bave d'avance.

Cette partie-là ne m’intéresse pas trop, je remarque néanmoins que contrairement au salon, la poire est sortie de geôle.

Voilà qui est plus intéressant.
Tout d'abord un seul champagne mais qui a belle tête, 1 sauternes, 1 bourgogne blanc…

…1 rosé et 2 vins rouges dont le Beychevelle que j'aime bien.
Cette carte me va très bien, j'ai un vin qui me plaît pour chacun de mes plats.

La table est dressée pendant que la Veuve me rejoint.

On ne peut pas ne pas remarquer la décoration de l'assiette.

Sel / poivre

Les couverts sont siglés de la crevette.

Désolé pour la photo floue de la mise en bouche.

Il s'agit de caviar Sturia "escorté" de sa crème fouettée à la vodka et au citron, rien que ça.

Avant de faire ré-escorter tout le barnum en cuisine, on remarquera l'ustensile indispensable pour ne pas oxyder les œufs de poisson, la petite cuillère en nacre.
On remarquera également que lesdits œufs sont servis collés au citron. En terme d'oxydation, c'est fait !

En attendant l’entrée, le pain est servi (je ne me souviens plus du nombre de pains différents qui étaient proposés).

Les beurres doux (beurk) et demi-sel sont présentés en petites bûchettes.

Voici donc l’entrée. La bestiole couchée sur le flanc tel le Concordia sur un banc de sable est la langouste sauce achard. Ce plat sera délicieux et la saveur de la langouste n’était pas masquée par je-ne-sais-quelle-sauce souvent trop piquante ou trop forte en goût. Simple, mais très bon.

J'accompagnerai cette entrée du Pernand-Vergelesses qui était bon mais peut-être plus adapté à un poisson en sauce.

Pour suivre, j'ai retenu le méli-mélo de saint-jacques et langoustines aux truffes.

Celui-là était une vraie tuerie même si la présentation est peu esthétique : pas facile de dresser un plat en avion quand on n'est pas chef.
J'accompagnerai ce délice avec le même bourgogne.

Pendant qu'on y est, j'accepte la proposition du fromage. Vous excuserez le quartier de figue déjà boulotté…
Ceci est la preuve que l'on peut servir de bons fromages dans un avion : c'est rarement le cas à l’étage du dessus !
J'ai accompagné le beaufort avec le Beychevelle (dégluti avant d’être pris en photo) : ça passe bien.

Et comme c'est jour de fête, je hurle mon envie du sablé citron et son citron confit. Croustillant et voluptueux, le goût du citron est prononcé mais pas envahissant, un bonheur !

Accompagnons l'agrume du Sauternes qui avait déjà épaulé le roquefort…

Plus tard, un expresso viendra conclure ce déjeuner-dîner de très belle facture.
Alors oui la présentation des plats n'est pas aussi esthétique qu'au salon, oui nos capacités gustatives ne sont pas les mêmes à 37.000ft que sur le plancher des vaches, oui encore les choix sont plus restreints en cabine mais j'ai eu 100 fois plus de plaisir lors de ce repas qu'au salon. La différence ? Le service. J'ai eu tout mon temps entre les plats, j'ai eu le temps de changer mes choix de vins quand j'ai sélectionné mes fromages, je n'ai pas été stressé par un serveur déglingué qui courrait partout et ça, ça change tout.

Le café sera soutenu par ces palets au chocolat, pas mauvais non plus.

Il est temps de se débarbouiller…

…et de courir aux toilettes pour se nettoyer les crocs.

Une gelée des lagons : j'en ai vu quelques-uns de lagons, jamais en gelée ni en confiture d'ailleurs. Ils sont trop forts chez Carita.

C'est pas le tout mais ces agapes ont bien occupé l’après-midi, nous sommes à 30 mn d'atterrir : le branle-bas est sonné, la cabine est préparée.


Le ciel est bas et lourd, UA fait la course pour atterrir.

Survol des environs de IAD.

et nous touchons prêt de ce boulingrin bien verdoyant.

Il y a du monde dans le bourg, UA est clairement majoritaire ici.

B737 Alaska.

CRJ200-ER UA.

Une belle dame de l'est du Rhin.

DryAir.

SN en A332.

Avant de partir, il est de temps de sacrifier au rite de la génuflexion devant la porte pour le Grand Menuisier de l'Espace.

C'est ici que nous prendrons congé de nos PNC qui auront été fantastiques sur ce vol. Bien sûr, on pourrait penser que c'est facile quand on n'a que 2 PAX à satisfaire. Cependant, si on y songe, elles doivent faire preuve de multiples talents : être polyglottes, capables de donner les 1er secours, dresser des plats "compliqués", tenir la cabine et les commodités propres, elles doivent faire preuve de psychologie et comprendre chaque client qui sont en général très exigeants, elles doivent faire preuve d'initiatives pour anticiper leurs désirs, elles doivent écouter, orienter, convaincre parfois s'opposer tout en faisant croire à chacun qu'il est seul dans la cabine, elles doivent être discrètes mais présentes en permanence, … bref, une palette de hard et de soft skills assez impressionnante.
Je profite donc de ce FR pour féliciter cette PNC qui a tout compris à ce métier difficile où la satisfaction du client, même le plus c… (et elles doivent en voir) est une exigence pour elle.
Madame, soyez-en ici mille fois remerciée.
terminal de iad
C'est par une porte dérobée dans le jetbridge, comme à CDG, que nous gagnons le sol et traversons cet espace glauque. Direction : la limo.

Ben voilà la limo qui nous attend : les chromes sont éblouissants, j'ai hâte de voir le minibar.

Chargement des bagages à main dans le coffre et en voiture.

Après une petite balade sur le tarmac, nous voilà devant cette porte hautement sécurisée qui nous donnera accès au PAF.

Drôle de fourgon à chaudière avec 2 cheminées. Pas très écolo ce truc.

La tour de contrôle bulbeuse.

Pas de photo de la PAF bien sûr. IAD ne prévoit pas de file prioritaire pour ce parcours, nous avons donc utilisé les files communes. Seule entorse au règlement, notre accompagnateur nous a placés devant les guichets US citizen beaucoup moins chargés. Il nous faudra quand même 30 minutes pour passer, on a connu pire.
Passage sans arrêt devant les carrousels à bagages baignés de lumière naturelle.

Pour nous, c'est à gauche toute.

C'est ou qu'on sort ???

Finalement, nous y voilà, ne reste qu'à trouver un coin fumeurs.

… qui est ici.

Elle rigole pas la dame.

Après ce passage au grand air, il faut redescendre d'un niveau pour trouver les moyens de transport vers le centre.

Merci pour ce FR.
Le passage au salon La Première est un peu décevant, on va dire que vous n'y êtes pas allé au bon moment. Bien que les plats étaient très bons, le service en mode brasserie à l'heure de rush gâche l'expérience.
Quant au vol, il était quasi parfait excepté le siège qui est has been, quant à l'IFE, il n'est même pas présentable et encore moins en F.
La limousine de IAD fait un peu ambulance quand même. Rien à voir avec la DS de CDG :)
A bientôt.
Bonjour et merci de votre commentaire,
Ben si j'aurais su, j'aurais pas venu... Plus sérieusement, je ne sais pas ce qui s'est passé ce jour-là, mais c’était loin de l'image que je me faisais, au travers des FR, de cet endroit. Plus de correspondances ? Une meilleure occupation des sièges F chez AF ? En tout état de cause, ça m'a pourri mon déjeuner.
La cabine et l'IFE sont hors d'age mais je le savais en faisant ce choix.
La limo promise m'a bien fait rire quand j'ai vu le camion ! Il fallait transporter les 2 autres PAX, l'accompagnateur et 2 autres personnes. Moins classe que la DS mais tout aussi efficace.
A bientôt !
Merci pour ce FR qui donne extrêmement envie, comme d'habitude en F !
Assez amusant de réserver en F pour l'expérience sol et de finalement être conquis par des cabines vieillissantes, mais avec un service "à la française" comme on aimerait en voir plus souvent !
En espérant que la réforme FB ne vous ait pas finalement trop pénalisé ;)
Bonjour et merci de votre commentaire,
Votre résumé est parfait ! Je partais pour me faire plaisir au salon, c'est finalement en vol que je me suis régalé ! Heureusement que l’expérience en vol a compensé, ç’aurait été une déception totale.
A bientôt !
Merci pour ce FR !
Nous partageons au moins deux points d'entrée : faire fi de la cabine pour favoriser les horaires au salon, et arriver en RER pour un vol en Première ;) Et en effet, le check-in dédié est extrêmement mal placé quand on arrive de la gare...
Nous avons goûté des mêmes déconvenues de service au salon semble t'il (et dans mon cas, l'affluence n'y était pour rien...), et des mêmes plaisirs de la table car j'avais aussi trouvé que les coquillettes étaient excellentes, que j'avais accompagné du Meursault également (nous avions à priori la même carte des Vins & Champagnes, alors que celle des plats avait changé).
A bord, même avec cette vieille cabine, tout me semble mieux que sur un vol de nuit (mes deux seules expériences sur La Première, au final) car le défaut de la couchette devient anecdotique, et surtout le menu est bien plus propice à un beau service avec plus de temps et un choix d'entrée, notamment. Exception notable pour l'écran, encore moins utilisable que de nuit...
Un très joli FR dans tous les cas, extrêmement bien documenté et agréable à lire :)
A bientôt !
Bonjour Thomas et merci du commentaire,
Je préfère le RER car, quoiqu'on en dise, il y a une certaine prévisibilité dans le temps de trajet ce qui n'est pas le cas en taxi.
L'espace SP était plus prêt, inutile de courir plus loin d'autant que c’était fermé !
La qualité des mets n'est effectivement pas en cause dans le salon (les coquillettes étaient délicieuses) mais un service désastreux nuit beaucoup.
Complètement en ligne, un vol de jour masque les principaux défauts de la cabine excepté l'IFE et permet de bien profiter du repas ... ce qui n’était pas mon objectif initial !
Heureusement que la prestation à bord était excellente sinon, c'eût été une catastrophe totale.
A bientôt !
Un bon point pour la restauration mais quelle honte de proposer un tel écran dans une première classe sur un avion agé d'à peine 9 ans!! votre note pour la cabine est généreuse pour le coup.
Bonjour et merci de votre commentaire,
Le retrofit des A380 d'AF est une longue histoire qui se termine par l'abandon de ce bel appareil.
Le choix de IAD s'est fait en connaissance de cause, je savais que la cabine était ancienne.
Je vous rejoins sur le fait d’être généreux avec la note qui finalement traduisait mon acceptation de cette cabine connue.
Une autre manière de noter est de repositionner ce produit face à la concurrence et là, la note serait catastrophique tant pour la cabine que pour la partie Divertissement. Pour la BDD, mieux vaut cette seconde option, je corrige donc ces notes.
A bientôt !
Merci pour le Fr, les deux appareils que vous avez photographé sont des A332 et non des 777 et le passage au dessus des voies férrées c'est le TGV. Belles photos en tout cas
Bonjour et merci pour votre commentaire,
Damned, j'ai louché sur les winglets... Merci de la correction !
Mea culpa pour le TGV, je ne m’étais jamais posé la question, j'ai la réponse !
A bientôt !
Merci pour ce FR
Dommage pour ce salon bondé qui manque donc du confort qu'on est
en devoir d'attendre d'un tel endroit
Malgré cela la pitance et la bibine sont correctes et vous ont plu ;)
A bord on retrouve cette vieille cabine dont l'aménagement est une honte
à ce superbe avion qu'est l'A380
Un déjeuner agréable, d'abord de par le service, et ensuite par
la qualité des plats et mets servis
Avec en supplément de très bons PNCs qui ont achevé de faire de ce vol un excellent vol
A bientôt
Merci pour ce FR
Dommage pour ce salon bondé qui manque donc du confort qu'on est
en devoir d'attendre d'un tel endroit
Malgré cela la pitance et la bibine sont correctes et vous ont plu ;)
A bord on retrouve cette vieille cabine dont l'aménagement est une honte
pour ce superbe avion qu'est l'A380
Un déjeuner agréable, d'abord de par le service, et ensuite par
la qualité des plats et mets servis
Avec en supplément de très bons PNCs qui ont achevé de faire de ce vol un excellent vol
A bientôt
Merci pour ce FR
Dommage pour ce salon bondé qui manque donc du confort qu'on est
en devoir d'attendre d'un tel endroit
Malgré cela la pitance et la bibine sont correctes et vous ont plu ;)
A bord on retrouve cette vieille cabine dont l'aménagement est une honte
à ce superbe avion qu'est l'A380
Un déjeuner agréable, d'abord de par le service, et ensuite par
la qualité des mets et vins servis
Avec en supplément de très bons PNCs qui ont achevé de faire de ce vol un excellent vol
A bientôt
Bonsoir et merci pour ce commentaire,
Oui, le fait de courir derrière le serveur pour avoir un bout de pain ou un verre de flotte, ça m'a un peu énervé. Je ne retournerai pas de sitôt dans cet endroit alors je souhaitais que ce soit un moment de vrai plaisir, c'est raté !
Excellent ! Pitance et bibine étaient au rendez-vous, je le confirme. Après tout, je ne déjeune pas comme cela tous les jours !
J'adore l'A380, j’étais allé à Singapour pour voler sur le 1er (et le seul à l’époque) vers SYD. Depuis, je suis resté fan de ce bestiau. AF en a fait un monstre intérieurement alors que presque tous en on fait leur flagship. Sans commentaire.
A niveau de repas quasi équivalent, le service en vol a tout changé, j'aime bien prendre le temps qu'il faut quand on parle de gastronomie. La plupart du temps, en vol, on se nourrit ce qui m’intéresse peu, je ne me force pas.
La PNC était impeccable : je n'aime pas que l'on me dérange en permanence pour me demander si je veux plus, moins, encore,... Qu'elle soit présente sans être envahissante était parfait, base de notre deal initial. Je lui ai dit qu'il était inutile de se déranger pour moi, elle a bien compris le message : c'est à ça que l'on reconnaît une PNC pro, être capable de comprendre et de s'adapter aux PAX.
A bientôt !
Moi c'était un SYD-SIN
Merci pour ce FR!
donne envie mais je ne me remets pas de l’IFE, on dirait celui de l’éco devant le bulkhead....
C’est très drôle de voler en F et de venir en RER mais je comprends la raison :)
Encore merci pour ce reportage qui donne gustativement envie, et qui sera, au fil des mois à venir, de plus en plus rare aux regards de l'abandon Du 388 par AF.
A bientôt :)
Bonjour et merci pour le commentaire,
C’est sur que cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un IFE pareil, alors le retrouver en F... ça m’a fait drôle.-
Je trouve qu’on galère pas mal, et de plus en plus, pour arriver en Uber ou taxi au T2. Parfois je m’arrêtais au T1 et je prenais le CDGVAL mais maintenant je prends le RER, c’est plus sûr.
J’aime beaucoup l’A380 et je trouve sa fin un peu triste. Quand j’ai vu le 9V-SKA partir au démantèlement , j’ai eu un petit pincement.
A bientôt !
Salut Laurent
L'on attend d'un vol en F qu'il soit magique, et la déception au sol avec le salon "bondé" est compensé en vol avec un service à "La Française"de haute volée.
L'IFE est hors sujet, un peu comme celui de l'A340 JMA de LX... C'est bien sûr le point noir de cette cabine...
Le vol est court pour profiter pleinement de ce moment d'exception.
Merci pour le partage, à bientôt.
Salut Hervé,
Le seul but de cette opération était de tester le salon...pas déçu du voyage même si la partie gastronomique est impeccable.
Heureusement, la prestation en vol et la qualité du service ont compensé la déception au sol.
Je me souviens très bien de ton maudit JMA et de son écran lilliputien : même combat ici mais moi je le savais.
La durée du vol était adaptée à mon objectif et mes contraintes de temps. Une autre fois, dans une autre cabine...
A bientôt !
Bonjour Laurent,
Tout d’abord, un grand merci pour ce FR, très intéressant à lire, une expérience en La Première qui confirme celle de pititom et un nouveau jour sans pour le salon.
Un petit mot sur votre remarque :
En tant que responsable du site, nous nous devons de respecter la vie privée (renforcée par RGPD) des autres clients, personnels au sol et équipages à bord. Les salons d’aéroports et les cabines d’avions sont des lieux privés, et c’est encore plus vrai pour les passagers voyageant en cabine La Première qui souhaitent de la discrétion. A ce propos, vous avez une photo dans le salon, où les visages des passagers sont visibles. De même pour les PS/PNC, qui veulent aussi dans la grande majorité ne pas se retrouver sur la toile, j’imagine que dans votre travail, vous n’aimeriez pas être pris en photo sans votre consentement puis vous retrouver sur un site avec plusieurs centaines/milliers de vues ?
Nous ne faisons pas ça pour vous embêter, mais pour améliorer la réputation du site et des ses avis et son appréciation auprès des professionnels.
Par contre, il est vrai qu’en tant que responsable, il est de mon devoir de veiller que les remarques de modération soient faites avec la justesse et l’empathie nécessaire afin de favoriser le partage.
à bientôt
Bonjour Flavien,
Je comprends parfaitement les droits et obligations en terme de protection de la donnée et j'ai toujours été vigilant, au travers de mes quelques FR, à flouter les visages sur chaque photo.
Il s'agissait ici d'un trait d'humour me permettant d'utiliser une photo ratée, en aucun cas une remise en cause de la GDPR à laquelle, professionnellement, je suis confronté tous les jours.
Il n'y a egalement aucune critique sur un potentiel excès de zèle de votre part dans ce domaine, je connais suffisamment les risques liés à ce règlement.
J'en ai quand même profité pour compléter le floutage de certaines photos.
A bientôt !
Merci Laurent pour le partage !
On arrive tout doucement aux limites de la Première avec plusieurs FR qui soulignent le laisser aller du service, ce qui est bien dommage, au salon.
À bord le service est attentionné malgré une cabine vieillissante.
Je rebondis aussi sur ton trait d’humour sous la modération (Perso je l’ai pris sur le ton de l’humour) : nous essayons vraiment d’être justes et pas forcément toujours dans le contrôle donc il ne faut pas hésiter à nous dire quand on pense qu’on modère à tord (ou n’ouïs féliciter quand on modère à raison. ... lol)
À bientôt !
Bonjour Stephan,
Le produit reste d'un excellent niveau mais c'est vrai que le service au salon a gâché la fête.
Comme je viens de l’écrire à Flavien, il ne s'agissait en aucun cas de critiquer la loi ou la manière dont vous l'appliquez mais bien de faire un peu d'humour autour d'une photo ratée.
Désolé si cela vous a blessés, ce n’était clairement pas le but.
Souhaitez-vous que je la retire ?
A bientôt !
Hello Laurent non non pas de soucis ne retire rien comme dit plus haut je l’ai pris sur le ton de l’humour. Absolument aucun souci. :)
Merci Laurent pour ce FR,
Bon j'arrive après la guerre et surtout après la plupart des commentaires qui résument bien le tout.
Néanmoins dommage d'avoir comme tu le dis un salon en "hall de gare" alors que tu es en droit d'attendre une prestation adaptée.
A bord je trouve le tout très bon, même si la cabine des A380 commence un peu à marquer son âge.
Bon weekend à toi et à bientôt
Bonjour Benoît et merci de ton commentaire,
Un peu hall de gare ou brasserie bondée, je pense que les serveurs ont été débordés ce qui a pénalisé le service.
La prestation à bord a sauvé le tout grâce au professionnalisme de la PNC.
Effectivement, la cabine de l'A380 accuse le poids des ans, c’était déjà vrai quand ils ont mis en service ce bel oiseau !
Bon dimanche à toi et à très bientôt !
Merci pour ce FR :o)
Pour distinguer une ligne TGV d’une ligne classique, c’est simple : sur les lignes à grande vitesse il n’y a pas de signaux (lumineux) mais des « repères » soit sous forme de triangle ou de flèches en alternance jaune/bleu (suivant que la signalisation soit française ou européenne).
Ici il y a un beau repère (sur la voie de droite avant le pont : avec un œilleton lumineux et une pancarte « Nf » (Non franchissable), c’est un signal qui peut servir aussi pour des manœuvres).
Je ne sais s’il faut rire ou pleurer de la prestation du salon… l’escorte était peut-être insistante de vous y amener de peur que vous ne trouviez mieux en bas ☹
Peut-être envoyer un mail de réclamation à l’adresse qui va bien disponible ici :
https://www.alainducasse-plazaathenee.com/fr/contacts-informations
Même si le vol a un an, cela peut toujours être utile (en plus en envoyant un mail directement au plazza, nul risque de mile bonus).
La cabine fait clairement « has been ». Au vu du tarif en P, ce n’est pas acceptable (même si c’est des miles).
Sinon le « truc » bizarre avec 2 cheminées est un transporteur de pax qui peut monter et se mettre à niveau des cabines ou d’un 1er étage. L’arrière (ici photographié) comporte deux escaliers de secours. ADP en avant il y a 20 ans. La cheminée correspond aux vérins hydrauliques de montée.
Au final, cela fait quand même îlot de résistance (en vol) dans la descente aux enfers (globale) !
Bonjour et merci de votre commentaire,
Depuis qu'ils ont changé mon ORY>LRT en CDG>LRT, j'ai le plaisir de prendre très régulièrement le TGV. J'avais bien vu ces panneaux de signalisation sans en connaître la fonction alors merci beaucoup pour vos explications très claires.
Sur le coup, cela ne m'a pas fait trop rire, plutôt exaspérer. Je mets cela sur le coup d'un afflux exceptionnel de passagers ou d'élèves en stage de la Mogoy School of Lounge Hopping qui y ont passé 48h non-stop ^^
Un pervers sadique qui voulait absolument me jeter dans la nasse afin de gonfler les rangs des victimes expiatoires d'un service décadent.
Je ne peux le leur reprocher, je le savais, il y a suffisamment de FR qui le mentionnent. C’était un vol de jour donc à part l'IFE qui est une vraie farce, le reste est parfaitement acceptable, Pour un vol de nuit, j'aurais clairement choisi la nouvelle cabine sur une autre destination.
Ce qu'on peut leur reprocher, c'est d'avoir installer ces vieux nanards (avec les NEV en J...) à l'introduction de l'A380 dans la flotte. J'ai toujours évité cet avion chez AF, c’était ma 1ere fois et je crois la dernière.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est exactement ce qui s'est passé. Pas top au sol, excellent en vol. Les surprises des voyages !
Je me rappelle ces wagons sur vérins, c’était plus pratique que les PAXbus, on n’était pas obligé de sortir sur le tarmac surtout sous la flotte ou le cagnard.
Merci encore et à bientôt !
La gare TGV de CDG est utile pour bien des destinations et évite parfois des trajets aéroports<->ville pour pas grand chose...
Des dessertes similaires peuvent être opérées avec Amsterdam, Lyon, Cologne, Francfort-sur-le-Main, Zurich, Genève, etc.
Une petite introduction à la signalisation TGV française...
https://geillon.pagesperso-orange.fr/trains/signaux/signaux4.htm
Il n’empêche que vendre ce produit en tant que F (au tarif d'AF qui est à comparer avec la concuurence !!!)...
Complètement d'accord avec vous, je l'ai utilisé plusieurs fois et c'est très pratique d'autant que j'aime bien le TGV que je prends avec plaisir.
Merci pour le lien, je vais me cultiver !
Vous avez raison mais je suis loin d’être un familier des F et P. Ma seule expérience est celle de SQ qui ne propose pas d'accompagnement au sol et dont le salon (The Private Lounge) ressemble à un lobby d’hôtel où le catering est très faiblard. Sur ces 2 points, je mettrai AF en tête.
Par contre l’expérience en vol est différente avec la Suite SQ qui, à mon sens, dépasse largement la F version A380. Côté repas en vol, j'ai connu des expériences comparables à celle de AF mais il y a qqs années. Par la suite, le catering a perdu de sa superbe et est, pour moi, inférieur à ce que j'ai eu chez AF.
Maintenant, je ne connais pas les First de LX, LH, CX ou QF pour ne citer qu'eux donc difficile pour moi de comparer sérieusement AF avec la concurrence.
On va dire que je commence à bâtir mon référentiel ;)
A bientôt
Le TGV est, sur le plan technique, un produit excellent (vraiment). L'exploitation commerciale par sainte-SNCF n'est juste pas à la hauteur de l'excellence du produit (quand bien même, il faut le reconnaitre, elle est loin d'être mauvaise si on compare avec d'autres réseaux :) )...
Je rêve d'un TGV exploité par des suisses avec l'intermodalité allemande et les ambitions ferroviaires des espagnols :o)
Moi non plus je ne passe pas ma vie dans des palaces ou des vols en First (c'est plutôt du RER en Y AF domestique Airbus avec planches à repasser)... mais j'ai une petite idée de ce que l'on peut attendre d'un tel vol.
Le prix de vente public de votre vol est de 7974 € (soit 1,29 € du kilomètre) au départ de CDG en aller-simple toutes taxes et frais inclus. A ce prix là on n'est pas dans de la bétaillère ou du bistro !
Pour comparaison, c'est 5695 € en J, 2679 € en W et 2433 € en Y (on peut trouver beaucoup moins cher en aller-retour ou avec des tarifs promotionnels).
Merci Laurent pour ce FR.
FR d'archive puisqu'il date de septembre dernier : pas tant que ça.^^
Il fonce à une telle vitesse que je n'ai pas le temps de prendre de photos. => l'angoisse du FRiste.
ce plat est un régal.=> en effet ce plat très simple est très bon..
je me souviens de ce baba => j'ai les yeux qui brillent devant.
un passage au salon qui s'avère décevant, et je le comprends, c'est un lieu ou le client ne devrait pas attendre.
j'ai flouté les pieds de mes co-PAX => J'ai bien ri en plus si la pédicure n'était pas top c'est mieux.^^
A bord c'est l'inverse, la cabine n'est pas très récente mais le service est là pour combler.
A bientôt
Bonjour Valérie et merci de ton commentaire,
Ça fait quand même 1 an, il commençait à moisir...
C'est tout l’intérêt de l'accompagnateur mais ça rentre en opposition avec le travail du FRiste. D'au autre côté, le passage de la PAF est no-photo donc je n'ai pas perdu grand-chose.
C'est vrai que les plats étaient savoureux au salon, dommage que l’expérience ait été perturbée par un service défaillant.
Je suis prêt à attendre le temps qu'il faut pour un plat mais il faut un peu de disponibilité du serveur pour que cela soit un plaisir (apporter la carte avant de commencer sans avoir à la demander 3 fois, conseil pour accorder les mets et les vins, ...). Là, c’était une véritable course qu'il menait, c’était aussi éprouvant pour lui que pour nous.
Le devoir de réserve et le bon goût m'interdisent toute remarque sur la pédicure de mes co-PAX d'ascenseur.
Oui, je m'attendais au contraire mais finalement le service en vol a compensé l’expérience mitigée au sol, comme quoi...
A bientôt !
Merci pour ce FR très complet et agréable à lire.
Dommage cette affluence au salon P.
Les plats servis à bord semblent délicieux. Un super service malgré une cabine vieillissante comparée à celle des 77W.
A bientôt
Bonjour et merci pour le commentaire,
Oui cette affluence a fortement perturbe le service rendant l’expérience moins agréable.
Les cabines de l'A380 sont obsolètes par rapport à celles des 777 même en F. Ce n'est pas trop gênant pour un vol de jour (sauf pour l'IFE), certainement plus en vol de nuit.
A bientôt !
Merci Laurent pour le com'.
Drôle de siège à l'entrée !
Bien mauvaise expérience de service au salon, encore une fois. Pourtant il y a 10 ans c'était bien un point fort.
Tout comme une fréquentation élevée, on dira que c'est plutôt une bonne nouvelle pour le produit P.
Voilà un plat qui m'a fait hésiter lors de mon récent passage.
Ils ne devraient acheter que des DS7 pour rester dans le luxe à la française...
Heureusement l'expérience est bien meilleure en vol.
Bonsoir Quentin, merci de ton commentaire,
Je ne connaissais pas cette artiste mais ce style « feuille » semble caractéristique de son œuvre.
Le service a surtout été débordé par un afflux de guests : n’étant pas familier des lieux, je ne sais pas si c’était exceptionnel ou si c’était un défaut d’organisation.
Cette fricassée de volaille était excellente, la sauce était très réussie pour lier la volaille et les fruits de mer. J’espère que tu as passé le stade de l’hésitation pour celui de la dégustation.
Honnêtement, je n’y connais rien en voitures, ce qui m’intrigue plus c’est son avenir :IoT, voiture connectée, voiture autonome. Je te fais confiance pour la DS7...
L’expérience en vol a été très réussie, j’ai vraiment apprécié ce moment.
J’attends bien sûr avec impatience les FR de tes expériences récentes en P, 1 an après celle-ci.
A bientôt donc !
merci pour ce FR.
Je n'ai jamais pris le temps de faire le FR de mon dernier passage pour un CDG - NRT sur La Première. Je note toutefois que le merveilleux Chassagne-Montrachet a disparu de la carte du salon (divin breuvage dont je fis à l'époque une consommation peu raisonnable).
Les coquillettes ont été allégées en truffes, c'est dommage. Il ne faut pas oublier le coté croquant de la truffe quand elle est présente en quantité suffisante.
Je suis effaré de la qualité du service en dégradation, mais les prémices se sentaient il y a quelques années déjà.
De mémoire, je n'ai jamais vu la machine a trancher fonctionner ... peut être que ça les fatigue de la nettoyer ... ou alors c'est la photocopieuse à jambon de José (pour les amateurs de la série).
J'ai honte pour l'IFE, il est presque aussi grand que mon téléphone. Ca me rappelle de mauvais souvenirs en Première en 2012 ...
Je passe sur la carte qui annonce du caviar Sturia ... ok mais lequel ? parce que Sturia, ça va d'un baeri à un beluga. Vu les grains, je pense que vous avez évité le Baeri, peut-être un osciètre. Par contre, même sans toucher le citron, si la quenelle a été moulée avec deux cuillères à soupe en métal ça revient presque au même.
Air France n'a jamais su valoriser ses A380. Ce coin désert et minable ... inutile. Quand on voit les inflight bar de certaines autres compagnies, c'est le jour et la nuit.
Bonjour et merci de votre commentaire,
Dommage que vous n'ayez pas publié votre FR, c'est toujours intéressant de mesurer les écarts sur un même produit.
Je n'ai pas connu ce Chassagne mais le Meursault était de très belle tenue.
La moindre quantité de truffe a été effectivement constatée par FFlyerCDG : le goût de la truffe était vraiment présent, manquait peut-être le croquant du champignon, la encore, je ne suis pas capable de comparer les 2 versions de ce plat.
Le service était débordé du fait du nombre de guests dans le salon. Attendons un très prochain FR de Mogoy qui fera le point sur la situation.
La trancheuse a peut-être fonctionné mais j'ai eu l'impression qu'elle était plutôt décorative.
L'IFE est vraiment minuscule, difficile de regarder un film sur un tel écran... et pourtant, on s'en satisfaisait il y a quelques lustres !
Je n’apprécie pas le caviar, je n'y ai pas touché. Je me range donc à votre avis, vous semblez être spécialiste.
C'est vrai que l’aménagement choisi par AF pour ce magnifique avion est complètement raté. J'ai toujours évité les A380 d'AF, c’était mon 1er vol... et certainement le dernier.
A bientôt !