Avis du vol entre Frankfurt et Madrid en classe Affaires avec LATAM

Voici la suite de ce routing express à destination de Madrid. Ce FR fait écho à celui d'Opoman, publié il y a peu.

Pour la construction du routing, cf. le FR entre CDG et FRA.

L'arrivée à FRA

Nous vous avions laissé à la sortie de l'avion en provenance de CDG. Ce n'est pas très bien indiqué, et il n'y a pas de FIDS pour vérifier sa porte de correspondance. Heureusement nous avions les BP électroniques sur lesquels nous apprenons que nous partirons des portes B.
C'est parti pour une bonne marche dans les couloirs de FRA.

A noter de la presse en libre service, bien fournie.

Il nous faudra 5 bonnes minutes de marche avant de trouver un FIDS nous confirmant notre porte d'embarquement.

Mais la marche n'est pas terminée pour autant.

Ca c'est du couloir souterrain…

Nous arrivons aux contrôles PAF. Il n'y a pas qu'à CDG que les parafes sont en rade manifestement.

Il n'y a que quelques guérites qui sont ouvertes mais en nombre suffisant pour le modeste flux de cet fin d'après-midi. Comme l'a indiqué Opoman, le vol LA705 est considéré comme hors Schengen mais une carte d'identité suffit.

A noter que comme il n'y a pas de comptoir de correspondance avant la PAF (ou je ne les ai pas vus), il est nécessaire de disposer d'un BP électronique.
Après la PAF nous arrivons dans la galerie commerciale. C'est agréable de ne pas avoir de cheminement imposé au milieu des rayons dutyfree.

Nous repérons l'accès au lounge d'Air Canada, ainsi que la terrasse ouverte (j'adore le logo de celle-ci).

Direction l'étage. Fort opportunément, le fly deck et le lounge sont situés à quelques pas l'un de l'autre.

Nous accédons à cette terrasse plutôt agréable, aussi bien pour les fumeurs que pour les non-fumeurs.

La vue sur les pistes est plutôt sympa. Un A340 LH ici au parking.

Nous attendons que Ksar et Marcety aient fini de se goudronner les poumons et nous prenons la direction du salon. Il faut dire que ça cogne dur et la déshydratation commence à se faire sentir.

Le salon feuille d'érable

Comme je le disais, le salon est situé à 2 pas de la terrasse. L'entrée est très élégante et du plus bel effet.

J'apprécie lorsque des maquettes sont exposées à l'entrée des salons. Ici, fort logiquement, un 787 AC.

La zone d'accueil est vaste et agréable. L'accueil par la cerbérine AC est sympathique.

On y trouve la liste des compagnies *A, mais il n'est fait nulle mention des pax LA et de leur éligibilité. Vous noterez également la mention pour une "consommation responsable" (et non pas raisonnable !). Je m'étonne après coup qu'elle ne soit qu'en français. Les Canadiens anglophones seraient-ils exempts de modération ?

Le salon est très bien documenté sur ce site, et encore très récemment par mon ami Opoman. C'est donc sans surprise que vous retrouvez la zone de restauration.

Les plats chauds disponibles.

Les desserts.

Mrs. Bretzel apprécierait les douceurs proposées ("en cas d'urgence uniquement" ^^).

Un peu moins sans doute ce Bretzel à moitié grignoté.

Le côté des liquides.

A gauche en entrant, un peu de presse sous le FIDS et des tables hautes.

Mais ce qui donne son charme à ce salon, c'est son espace central, à la décoration que je trouve très réussie.

Ainsi que sa belle vue dégagée sur le tarmac (dommage il y avait quelques échafaudages).

Lorsque nous arrivons, c'est plutôt calme. AC est bien visible d'ici (vu du salon feuille d'Erable, c'est légitime !)

Des espaces pour se reposer au calme sont disponibles, c'est appréciable.

Quelques quatuors de sièges sont disponibles mais comme l'a relevé Opoman, cela manquait de prises.

Près de l'entrée, non loin des douches et des toilettes, se trouve un espace business .

Les toilettes sont impeccables.

Chacun se compose sa sélection, légère en prévision du double repas de ce soir (l'un en vol, l'autre à Madrid).

Je teste le vin blanc, mais sans conviction. Je me rabattrai ensuite sur un Glenlivet.

A chaque passage d'un bel oiseau, notre petit groupe migre vers les baies vitrées. Nous voyons ainsi arriver ce B777 brésilien qui vient se parquer juste en face de nous.

Puis un B737 TUI avec un A380 KE en arrière-plan.

Et voilà que notre destrier du jour pointe son nez.

Il fait l'objet d'une intense séance photo.

Il viendra prendre place juste derrière le TAM.

Dernière prise notable, ce mérou qatari.

Entretemps notre ami Ksar nous a rejoint après ses mésaventures KLMiennes. On trinquerait bien avec lui, mais nos verres sont vides !

L'embarquement

Ce n'est pas tout ça mais il s'agirait de ne pas rater notre vol. A 18h25, nous partons en direction de notre porte.

Diantre, il y a du monde.

Les files ne sont pas très clairement organisées.

Qu'importe, nous embarquons parmi les premiers. Notre avion vu de plus près. Je suis d'autant plus excité de monter à bord que ce sera mon premier vol en 787 !

Deux passerelles sont bien arrimées, mais la première est fermée. Cet agent se moquera éperdûment de nos BP business, en dépit de l'affichage c'est la même passerelle pour tout le monde.

Embarquement par la passerelle Eco donc.

Jetbridge aveugle, c'est toujours dommage.

Instant Playstation.

Puis porte.

Un moment que j'adore : admirer le fuselage de l'appareil et embarquer.

L'accueil est sympathique. Nous sommes invités à tourner à gauche.

Le flight-report

Découverte de cette chouette cabine. Je n'ai absolument pas l'impression d'embarquer pour un vol de 2h30, mais bien pour un transatlantique.

Voici nos sièges pour ce vol. A la réservation, il ne restait plus de siège hublot disponible, donc j'ai pris un siège en rangée centrale. La première impression est très bonne, j'aime bien les tons employés.

Je m'installe dans mon siège.

Et teste le pas. Il est bien mais je m'attendais à plus, mes pieds touchent le bord de l'écran.

Bel espace central qui permet de poser des affaires.

Il a fallu chercher un peu les prises, cachées sous l'accoudoir.

La tablette se déplie en tirant ici.

Le casque (que je n'essaierai pas sur ce vol).

L'accoudoir peut être relevé pour faire une séparation, mais dans ce cas il n'y a plus d'appui-coude.

L'ambiance est entre FRistes est joviale et tandis que l'embarquement se poursuit, nous allons faire un tour au galley avant. Les PNC sont en train de préparer le verre d'accueil et elles nous accueillent chaleureusement.

Nous sommes même autorisés à prendre une photo du cockpit.

Il ne faut pas rater la distribution du verre d'accueil aussi retournons-nous bien sagement à nos places. Cette photo témoigne bien combien nos PNC étaient souriantes et enjouées.

Pour Opoman comme pour moi, ce sera champagne.

La portion est chiche.

Mais cela ne doit pas nous empêcher de trinquer.

En revanche, dès la 3e rangée les PNC seront à court de champagne. Une seule bouteille chargée à bord, c'est vraiment trop juste.

Le magazine de bord, les consignes de sécurité et le vomitobag.

Cette dame attend dans le galley. Une GP Latam ?

Une injustice sera réparée puisqu'une deuxième coupelle de noix nous sera amenée.

Vous aurez noté que les doses de cahouètes sont généreuses, et comme elles sont salées, il est nécessaire de bien se réhydrater (le champagne ayant rendu l'âme, nous nous rabattrons sur un chardonnay).

Ksar et Marcety ont réussi à se retrouver ensemble sur la même rangée que nous. Santé !

L'embarquement touche à sa fin, et le moodlighting est activité.

Puis les consignes de sécurité sont lancées.

Moi aussi j'aurais bien aimé jouer l'opacification des hublots.

Durant le roulage, nous passons devant des baies réfléchissantes. Séquence auto-portrait.

Ambiance en cabine avant le décollage.

Je ne suis pas convaincu que la position soit très confortable, moins encore pour prendre des photos.

Une fois en altitude, les PNC passent proposer oreillers et couettes. La couleur verdasse de cette couette est d'un mauvais goût extrême et s'accorde particulièrement mal avec les tons de la cabine.

Opoman sera mon assistant pour vous prouver que c'est bien un siège du full flat.

Puis distribution d'un oshibori brûlant.

Les PNC commencent à s'activer pour le service. Il est temps de déplier la tablette. Grâce à ce bouton, il est possible de la faire pivoter pour s'extraire du siège.

Dehors le soleil se couche et les variations d'opacification des hublots offre des jeux de lumières intéressants.

Il ne fait pas chaud en cabine et Opoman et moi ne regrettons pas cette vilaine couverture verte.

J'active mon programme préféré sur l'IFE.

Nous survolons la Beauce et c'est à ce moment que les trolleys se mettent en action pour le repas.

Ledit trolley arbore encore les armes de feue la LAN.

Voici le protocole de service éprouvé par mes voisins de gauche. Dressage de la nappe.

Puis dépose du plateau et proposition de vin avec présentation de la bouteille.

Voici donc le plateau qui m'est remis. Celui-ci présente très bien. Il n'y a pas de choix, sauf pour le dessert.

Moulin à poivre.

Je resterai sur ce chardonnay chilien.

Les bouteilles sont équipées d'un drop-stop, mais pas tourné dans le bon sens.

Et Perrier rondelle.

Les couverts sont siglés.

Une petite touche d'originalité avec ce sel rose.

Le plateau était très correct, même si la quantité est un peu juste pour un vrai repas. Le pain n'était pas bon en revanche.

Dehors les lumières sont superbes. je regrette de ne pas avoir de hublot…

Je termine ce repas avec un petit café. Dommage qu'il soit servi avec une touillette en plastique.

Nos deux comparses viennent nous rejoindre pour boire un dernier verre. Ce n'est pas la Qsuite, mais c'est très sympa quand même !

Tandis que nous sommes en approche, le moodlighting passe alors en mode "red". Ce qui ne semble pas plaire à Opoman.

Nous ne sommes plus très loin.

Puis pour l'atterrissage la cabine reprend des tonalités roses et bleues.

Nous atterrissons en douceur à 21h45.

Après un roulage rapide, nous arrivons au contact. Un dernier regard à ce siège sous une lumière plus neutre.

Le débarquement se fera par les deux portes avant gauche. Je sortirai par l'avant. Quel plus bel exemple pour témoigner de la gentillesse des PNC que nous avons eues que cet au revoir souriant !

Le débarquement se fait par une passerelle vitrée.

L'arrivée à MAD

Nous arrivons au T4 de MAD, que je découvre. L'architecture est vraiment sympa.

Je tenterai les parafes locaux, sans plus de succès que nombre de pax. Nous voilà donc obligés de passer par la PAF "manuelle", qui sera vite expédiée.

Direction la salida. S'ensuit alors un looonnng cheminement pour sortir de l'aéroport.

Il faut rejoindre le transport hectométrique local.

Celui-ci mettra 5 bonnes minutes à arriver. Y a du monde dans un 787, et ça se retrouve forcément ici.

Une fois arrivé, ce n'est pas fini, il faut ensuite remonter par de nombreux escalators.

Nous finissons enfin par arriver à la récupération des bagages.

ça y est, on est landside ! Il se sera passé pas moins de 25 minutes depuis la sortie de l'avion.

Une rapide course en taxi plus tard, et nous voilà dans le centre de Madrid, retrouvant un SkyteamCHC qui commençaient à s'impatienter.

Merci de votre lecture et à bientôt pour la suite !