En guise de bonus, deux photos prises lors de notre périple sur les routes du parc national d'Uluru/Kata Tjuta, qui je l'espère vous donneront l'envie de découvrir cette belle région du monde.
Bonjour à tous,
Je vous retrouve pour la poursuite de mon routing australien de cette fin d'été (ou d'hiver, sur place). Après un passage express à Sydney, puis un séjour de quelques jours du côté d'Uluru/Ayers Rock, il est déjà temps de reprendre l'avion pour cette fois se rendre du côté de Cairns, perspective qui n'est pas sans nous réjouir au vu des températures prévues sur place, et des nuits plutôt très fraîches passées à Uluru !
Pour construire le parcours, nous avons opté pour un trajet Sydney-Uluru-Cairns plutôt que Sydney-Cairns-Uluru, peut-être un chouïa plus logique, pour des contraintes d'horaires de vol. Les vols ne sont en effet pas légion entre Uluru et Cairns, et les horaires sont bien plus pratiques dans ce sens-là, sans nécessiter des levers aux aurores dont nous nous passons volontiers.
Toutefois, du fait de la faible concurrence, les tarifs s'envolent et celui-ci sera l'un des plus chers du routing. Pour vous donner un ordre d'idée, l'ensemble des vols intérieurs nous a coûté environ le même prix que l'A/R LUX-SYD (certes payé à prix raisonnable…), et sur l'ensemble de ces vols intérieurs, cette liaison AYQ-CNS en aura coûté à elle seule la moitié !
Je vous retrouve donc sous le soleil et la chaleur de ce milieu de journée d'hiver juste devant l'aéroport, où nous venons de déposer notre voiture de location dans le parking situé en arrière plan.
Nous sommes très en avance (environ 3h nous séparent du départ de notre vol), si bien que l'appareil visible à l'heure actuelle sur le tarmac est un avion de la Jetstar, l'une des compagnies intérieures qui se partagent le marché de la desserte d'Uluru.
A l'intérieur, c'est l'effervescence dans ce qui constitue le hall d'arrivée (ou plutôt la partie "arrivées" de l'unique hall de l'aérogare, si j'ose dire) avec la foule des passagers débarquant du vol Jetstar et attendant la livraison de leurs bagages.
Contre toute attente, et malgré la petite taille de l'aérogare, nous trouvons néanmoins de quoi nous asseoir pour patienter.
Vient ensuite l'heure de l'enregistrement, où chaque compagnie dispose de son propre comptoir. Pour nous, ce sera tout au fond, près du PIF, pour les comptoirs de la Qantas. Pas mal de passagers déjà dans la file d'attente, avec énormément de touristes japonais.
Nous voyageons "anonymement", puisque sans statut, sur ce vol de la compagnie de OneWorld ; mais cela n'aurait de toutes les façons pas changé grand chose puisqu'il n'y avait dans mes souvenirs pas de file prioritaire. Et en tout état de cause, la file avançait assez rapidement.
Direction ensuite le PIF, non sans s'être auparavant, aux comptoirs d'enregistrement et en bons européens, dépêchés de finir nos bouteilles d'eau… jusqu'à ce que l'agente s'en aperçoive, et nous rappelle qu'en Australie et sur les vols intérieurs, les liquides sont autorisés sans restriction !
Le PIF est passé comme une formalité. Ici aussi, les contrôles aléatoires de traces d'explosifs sont faits à la sortie du PIF, sur la base d'une sélection au bon vouloir des agents. J'y échapperais cette fois-ci.
La taille modeste de l'aéroport ne l'empêche pas d'avoir sa boutique de souvenirs !
Une cafétéria est également disponible sur place. Nous rejoignons directement la pseudo-salle d'attente avec baies vitrées donnant directement sur le tarmac.
L'occasion de pouvoir profiter d'être assis pour immortaliser les documents de voyage. Là aussi, le reçu bagage prend la forme d'une pseudo-carte d'embarquement, plus difficile à perdre mais (légèrement) plus encombrant.
L'image n'en témoigne certes pas vraiment, mais l'heure de l'embarquement va bientôt sonner à l'unique porte du terminal.
On m'avait prévenu que le vol serait opéré dans un petit avion, mais je ne m'attendais pas à ça ! ;o)
Malheureusement, le bon avion sera plutôt celui-ci. C'est néanmoins une belle prise quand même ; il s'agira du VH-NXD, un vénérable 717-200 plutôt rare dans nos contrées (à l'exception de la compagnie Cochonou) de près de 19 ans d'âge.
Nous sommes assis plutôt vers l'arrière de l'appareil, juste au niveau de l'aile.
La cabine est configurée en 2-3 ; nous sommes pour notre part située sur une rangée de 3, mais après réorganisation de la cabine par la PN qui remarquera plusieurs rangées de vide, nous hériterons de 3 sièges pour 2.
Les sièges sont relativement durs, mais toute fois assez confortables du fait de leur épaisseur. Un bon point également pour les appuie-têtes totalement réglables. Dommage seulement qu'il n'y ait pas d'IFE, alors que les vols intérieurs australiens peuvent être plutôt longs.
Avec un petit peu plus de cinq minutes d'avance sur notre horaire théorique, nous nous élançons vers la piste. Remontée au seuil, retournement à la raquette de bout de piste et c'est parti !
Comme à l'atterrissage, nous aurons la chance de pouvoir profiter de belles vues sur le rocher d'Uluru au décollage, étant une nouvelle fois assis du bon côté de la cabine.
Nous pouvons également apercevoir les Kata Tjuta, plus à l'écart mais qui méritent le détour pour les amateurs de randonnée. Du moins tant que les températures restent encore propices à ce type d'exercices…
Une grosse demie-heure après le décollage, la collation fait son apparition, sous la forme de cette boîte à peine plus grosse que la serviette en papier qui lui sert de support.
Australie oblige, il s'agit d'une pie chaude (voire brûlante), farcie de mémoire au poulet et aux poireaux. C'est petit vu comme ça, mais mine de rien ça nourrit bien son homme !
J'accompagnerai le tout d'un café plutôt insipide. Même en précisant un black coffee, une capsule de lait vous est remise de force. La Reine veille sur ses sujets même à l'autre bout du monde, pardi !
Une petite bouteille d'eau est également distribuée pour le reste du vol, un bon point.
Je profite d'un détour aux toilettes pour vous offrir cette vue générale de la cabine.
Et petit à petit, le paysage par le hublot change, le rouge du sol laissant la place à de plus en plus de vert…
Nous débutons notre descente, et l'arrivée sur Cairns nous gratifie d'un beau survol des côtes du Queensland.
Avec le coucher du soleil, c'est tout simplement magnifique !
Posé des roues vers 18h, avec une bonne vingtaine de minutes d'avance.
Nous rejoignons notre point de stationnement en faux contact après un court roulage. Le trafic de l'aéroport est assez modeste.
Petite vue du fuselage en descendant de l'avion, avec les reflets du soleil couchant…
Le même vu du sol.
Nous atteignons ensuite rapidement la salle de livraisons bagages, où les valises commenceront à sortir sur les tapis à peine cinq minutes après notre descente de l'appareil. C'est très bien !
Ensuite, c'est direction Uber pour rejoindre notre hôtel en centre-ville, l'aéroport étant plutôt très mal (voire, pas ?) desservi en TC.
= Note de Qantas Link =
- Cabine : très confortable sur ce 717-200 malgré son âge ;
- Equipage : RAS ;
- Divertissements : pour ces durées de vol, les IFE pourraient commencer à faire leur apparition. Ou à défaut une offre de presse/mobile ;
- Restauration : plus qualitative que quantitative, mais ça fait le job. Bon effort pour le fait d'avoir une collation chaude. Reste que, ramené au prix du vol, on aurait sans doute bien mieux sur une low-cost en rajoutant le prix d'un repas (quoi qu'elles n'en proposent pas toutes, certes).
= Note de AYQ =
- RAS. Petit aéroport mais très fluide et finalement assez agréable pour une destination touristique.
= Note de CNS =
- Je pénalise seulement la note d'accès. Bien que facile à rejoindre en Uber, pour une ville de cette taille on pourrait s'attendre à des liaisons en TC efficaces vers le centre-ville, ce qui ne semblait pas être le cas.
3 Commentaires
AYQ : Un petit aéroport tranquille, cela a du charme.
Super la vue sur Uluru.
La Pie est une bonne idée.
A bientôt
J'ai bien ri avec la capsule de lait remise de force, j'imagine la scène. Le catering est certes léger mais comme vous l'avez dit, c'était consistant.
Superbe vue sur Uluru.
A bientôt !
" l'aéroport étant plutôt très mal (voire, pas ?) desservi en TC." la plaie des aéroports australiens et leurs petits trafics de petites camionnettes qui viennent plus ou moins vous récupérer et l’absence quasi complète de transports en commun. J'avais bien trouvé une ligne lors de mon passage mais complétement exentré du coeur de la ville et très compliqué d'obtenir la moindre information dessus ... Super petit bonus :)
À bientôt!
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