hôtel-report
Je vous propose un petit bonus local, mais avant cela, une petite présentation de l'hôtel s'impose pour qui souhaiterait se rendre à Conakry. L'hôtel Petit Bateau s'est révélé fort pratique, confortable et surtout très sécurisé (un point à ne pas négliger).
Depuis la chambre, belle vue sur la mer au petit jour, sur fond de cumulonimbus
Celle-ci est spacieuse et bien climatisée (indispensable avec les volatiles voraces).
organisation de la journée
Visiter Conakry ne me tentait guère. La ville n'est pas très sûre, la circulation dangereuse et délicate (la majorité des rues sont en terre et totalement défoncées) et surtout il n'y a énormément de choses à voir (j'étais tenté par le musée national tout proche mais il était fermé ce jour là). Je privilégie donc une petite excursion vers les îles de Loos située non loin d'ici. Promues par les guides locaux, cela me semblait être l'excursion idéale pour une demi-journée, permettant de découvrir des paysages préservés loin de la foule citadine. Et puis, une petite navigation ne sera pas pour me déplaire bien au contraire !
Pour s'y rendre, le principal moyen est d'emprunter une des pirogues locales. Embarquer dans une pareille coque de noix me tente énormément.
Seul problème, le transport est au bon vouloir des pêcheurs. Cela ne pose pas de problèmes pour y aller, mais pour le retour, définir une heure de rendez-vous me semble totalement illusoire. Et si la mer se forme trop, ils ne viendront pas. Et dans les îles, le réseau mobile est à l'agonie. Sans compter que les pirogues partent au sud de la péninsule qui, bien que n'étant pas loin, nécessite de traverser un secteur pas vraiment recommandé pour un européen solitaire. Bref, ce sera niet !
Heureusement, il reste une seconde solution grâce à l'hôtel situé à l'entrée de ce qu'ils appellent très pompeusement la "marina". Pour un prix évidemment bien plus élevé, on me propose de réserver un bateau qui m'accompagnera où je veux aller et qui attendra mon retour. On me conseille d'être de retour à l'hôtel vers 14h45 pour profiter d'une navette partant pour l'aéroport à 15h.
Il me propose un tarif préférentiel, réglable en même temps que la chambre. Montant total : 1'000'000 francs guinéens !
Malgré cette somme astronomique au premier plan, le franc guinéen est fortement dévalué. Cela équivaut à 95€. La nuit coûtait 35 € et l'excursion 60 €.
J'accepte cette proposition finale. Par contre, le lecteur de carte bancaire ne fonctionne pas. Pas de soucis, vous êtes en Afrique. L'hôtel me propose d'appeler un taxi pour m'emmener à la Société Générale.
Fort bien ! Allons-y !
la route cahotique
Je découvre donc l'ouest de Conakry, au lieu dit de la cité chemin de fer, en raison de la présence d'une ligne ferroviaire acheminant des trains entiers de bauxite défilant toute la journée en direction du quai de chargement des navires cargos, situés non loin d'ici. Il faut dire que l'extraction de cette roche latéritique est la principale source de richesse du pays et qu'elle en est le 6e exportateur mondial.
La route est juste totalement défoncée, à l'image de la majorité des rues de Conakry. Mon chauffeur m'explique que je suis chanceux, la saison des pluies a un mois de retard et que j'échappe donc à la pagaille générale lorsque tout le monde se retrouve embourbé.
La pauvreté de Conakry (et de la Guinée) me saute aux yeux pour la première fois. Entre maisons délabrées et habitations de fortune, la dure réalité de l'Afrique ne peut laisser indifférent. J'avais beau le savoir pertinemment, le vivre prend une toute autre dimension.
La fameuse société générale ressemble à n'importe quelle banque française, sauf qu'elle est isolée de toute part. Un muret remonté de barbelés entoure la cour intérieure et le tout est gardé par des militaires. Mon chauffeur n'aura guère de peine à ouvrir le passage, ma tête d'européen suffit. Je reçois cela comme un coup, le coup de l'injustice. Celle qui consiste à venir récupérer une somme astronomique pour mon propre loisir alors que de l'autre côté de la rue, cette somme correspond à de nombreux mois de labeur. Je ne peux refaire le monde mais on ne comprend que mieux la misère du monde lorsqu'on y est confronté de plein fouet.
En arrivant au DAB extérieur, avec trois gardes armés jusqu'aux dents assis sur les marches dans mon dos, je rentre la somme que je dois retirer : 1'000'000 GNF + 200'000 pour bénéficier d'une petite marge en cas d'imprévus, soit 1'200'00 GNF.
"BIIIIIIIIP" me répond la machine. Rhââââ ça va pas recommencer non ? ^^
Je retente l'opération, idem ça marche pas. Voilà qui est fâcheux. Serait-ce ma carte ?
Je réitère encore, et là un message pop-up apparaît indiquant que la somme entrée n'est pas valide et qu'elle doit être, je cite : "égale à un multiple de 20'000 GNF pour une somme maximale de 200'000".
Et la lumière fut !
La plus grosse coupure disponible étant le billet de 20'000 GNF et la machine ne pouvant délivrer plus de 10 billets à la fois, il va me falloir 6 retraits de 200'000 GNF !
En renouvelant l'opération de cette façon, je puis retirer la somme sollicitée.
Voici à quoi ressemble le billet de 20'000 francs.
Et voici la liasse de billets ! Et non, je ne joue pas au monopoly, c'est du sérieux…
Retour à la case départ (sans passer par la prison, ni la rue de la paix avec hôtels, bien m'en fasse).
Avec conduite sportive le long du quai menant à la "marina" et l'hôtel dont on voit le porche ci-dessous. Vu l'absence de ceintures,de gilet de sauvetage et la présence du bord du quai à moins de 50cm du côté gauche, je suis soulagé de rouler sur un terrain sec !
ne pas se faire mener en bâteau
Du Petit Bateau sur la terre ferme, je passe au véritable bateau. Ce sera moins dépaysant que la pirogue mais plus sûr, et au moins ça tient les vagues si elles viennent à forcer. L'hôtel est visible à gauche de la photo, au-dessus de la digue.
Mmmh :) Je suis aux anges. De retour sur un navire (quel qu'il soit) à la découverte de l'inconnu. Quoi de plus motivant et génial ? A ce moment là, j'ai encore du mal à réaliser que je suis en Guinée. Même les vieux cargos chinois avalant du bauxite semblent irréels.
Sitôt sortis de la rade abritée, on est accueilli par une petite houle courte de 50cm qui, avec la vitesse, secoue bien les vertèbres. Plus ça bouge, mieux je suis ^^ Les conditions sont donc parfaites !
La première île de l'archipel s'offre face à nous. Il s'agit de Kassa, la plus grande.
On la contournera par la pointe est.
Ces îles ont la grande chance d'avoir été protégées de l'urbanisation. La promesse du "jardin d'Eden" est tenue ! Pour un peu on se croirait dans la peau d'un certain Robinson ;)
On laisse ce magnifique paysage de côté car nous continuons au-delà…
…vers l'île de Roume.
Je surprends mon "capitaine" du jour à m'installer debout à ses côtés malgré les soubresauts du navire et les embruns. Cela me permet d'engager la conversation très amicale avec ce passionné de la mer. J'apprendrai plein de choses sur l'histoire de la navigation dans ces îles qui se protègent mutuellement des fortes houles de tempête grâce à leur géographie, Tamara et Kassa formant un cercle autour de Roume.
Après 30min de navigation agitée et humide, on arrive dans la baie tranquille de la plage du gouverneur.
l'île de roume
L'Ile de Roume est peu fréquentée des voyageurs et de la classe moyenne de Conakry qui lui préfère Kassa pour se ressourcer. L'île de Roume voit donc très peu d'étrangers débarquer sur ses côtes et c'est pour cela que je m'y suis rendu. Évidemment, je ne passe guère inaperçu et les habitants du bord de plage m'invitent à déjeuner dans l'unique restaurant de l'île ou à prendre un guide. J'avais lu que l'on y mangeait très bien il y a quelques années, mais que la situation sanitaire des îles était devenue préoccupante. Alors, je décline la proposition du restaurant. Je m'éloigne mais 2 ou 3 habitants me suivent en proposant leur service de guide. Conscient que de toute façon, je ne pourrai pas rester seul et que je ne connais pas les lieux, j'accepte. Je fais donc connaissance avec Moussa qui me promet de me faire découvrir en détail son île.
En premier lieu, on passe devant le baobab sacré dit "de l'éléphant" à cause de sa trompe.
Entouré d'un petit patio de pierres, c'est (d'après lui) le protecteur des habitants depuis toujours.
Je continue sur les pas de mon hôte au travers du village on ne peut plus traditionnel, avec la maison du chef du village, l'école, le four à pain, le dispensaire et la mosquée. Il me présente à chaque villageois rencontré, ce qui me permet de discuter un petit peu avec eux.
La côte sud est beaucoup plus sauvage, exposée à la houle du large lorsque les cieux se déchaînent.
Lors de la saison des pluie, ces pentes de roches abrasives se transforment en une multitude de petits torrents. Les habitants y viennent alors pour laver le linge.
Une pirogue dont émane un "BOUM BOUM BOUM" régulier attire mon attention. Il s'agit de la technique de pêche traditionnelle qui consiste à faire le maximum de bruit possible à l'aide d'un tambour pour repousser le poisson dans une zone précise. En effectuant des cercles réguliers, le poisson se retrouve concentré dans un petit périmètre et il ne reste plus qu'à se servir.
Pour le côté paysage, la visite s'arrête ici car l'île est malheureusement très sale. Les déchets se font nombreux et je ne vois guère d'intérêt à continuer. Je demande à mon hôte si on peut retourner au point de départ.
Pendant le retour, Moussa me demande quel travail je fais en Europe. Je lui répond que je suis pianiste. Moussa, s'arrête net en me disant qu'il adore la musique, et qu'il est le chef du groupe local. Heureux d'avoir trouvé d'un point commun, il me presse de le suivre à l'endroit où sont rangés ses instruments. Il m'offrira alors 30min d'échantillons du patrimoine musical local. Quel bonheur !!
Quelques villageois se regroupent autour de Moussa et lorsque celui-ci finira, il m'invita a essayer à mon tour.
J'avais compris globalement la grille, (ré ré, la ré, la sol, ré ré, la ré, la sol etc… le tout en ternaire), il m'a donc confié la Kora (instrument normalement constitué d'une vingtaine de cordes mais muni ici que de 3) et m'a accompagné au Dununba (tambour basse posé sur un trépied) tandis que tout le monde autour reprenaient en chœur la chanson. Un moment absolument extraordinaire dont j'aurai bien aimé garder une trace sonore. A la fin de ce "bœuf" africain, pour la première fois du séjour, j'ai senti enfin disparaître sur mon front l'étiquette du "touriste riche européen". Encore un exemple que la musique rapproche les hommes entre eux. Ça marche depuis la préhistoire et ce n'est pas prêt de s'arrêter !
Moussa me proposa de continuer seul mon exploration et de se retrouver avant mon départ. Sans le savoir sur le moment, je venais de franchir la porte de l'acceptation : plus personne ne chercherait à me suivre.
Je rejoins donc la plage du gouverneur où nous avions accosté pour poursuivre vers la pointe est de l'île.
Pendant une époque glorieuse où l'île était beaucoup plus préservée, les promoteurs avaient des projets, comme cet hôtel luxueux qui devait avoir un promontoire au-dessus des eaux. Le promontoire a été achevé, mais pas l'hôtel !
Le temps passe. Il est désormais plus que temps de rentrer sur le continent, je rejoins donc Lucien, le "capitaine" de mon esquif, un habitant qui souhaite profiter du bateau pour se rendre à Conakry et Moussa qui ne voulait pas que je parte sans se dire au revoir. Il tient même à m'en montrer d'avantage en m'amenant devant cette belle villa déserte en bord de plage : "Là, tu vois, c'était la maison du personnel Air France quand ils restaient plusieurs jours. Mais ils ne viennent plus depuis quelques années". Sacré surprise ! (Je poserai le soir même la question au CDB qui me confirmera qu'ils y allaient systématiquement "du temps où l'île était bien plus propre").
Au revoir l'ile de Roume, au revoir Moussa. J'étais venu assoiffé de paysages, je repars avec bien plus : rempli d'humanité et d'espoir. Je n'oublierai jamais leur générosité.
Cap sur Conakry !
Enfin… Çà, c'était avant de tomber en panne !
Finalement, le moteur capricieux finit par redonner de la voix et on rentrera sans encombre (bien que trempés jusqu'aux os !) au port.
La fin de l'escapade enchaînant directement avec le transfert à l'aéroport, la suite sera donc pour le prochain opus !
Merci pour votre lecture !
42 Commentaires
Ces IFE ne manqueront pas à grand monde je crois...
Pas de chance pour la panne de l'élévateur... L'essentiel est que la catering ait pu être chargé !
À bientôt !
Les IFE ne manqueront certes pas, mais le confort des sièges si ! Les fabricants de sièges cherchant à les alléger au maximum, cela impacte forcément sur le confort.
A bientôt !
Je laisse de côté le vol pour le formidable bonus. Quel bel échantillon de vie, des rencontres comme ça, c'est tellement précieux.
Merci encore !
La Guinée est tristement placée 24e pays mondial ayant le plus faible PIB, et paradoxalement, la richesse humaine de ses habitants est incommensurablement élevée ! Cette une véritable leçon pour nous européen où, fondamentalement, tout va bien mieux.
A bientôt
En effet, c'est l'Afrique ! ;)
A bientôt !
Vous ne pouviez écrire un plus beau compliment ! Je me suis efforcé de présenter aussi fidèlement que possible cette immersion en Guinée.
En effet, mais je ne l'ai su que trop tard !
En effet, et il sera peut-être sur ma to-do-list pour le retrait définitif des A340 ex-Joon cette fois ;)
A bientôt !
Un court vol mais qui aura tout de même permis de lier connaissance avec d'autres pax
Très bon choix de visite que cette île loin des circuits touristiques : les rencontres authentiques, en toute simplicité, qui y ont été faites sont autant de merveilleux souvenirs
A bientôt
Absolument ! On est toujours mieux hors des sentiers battus ;)
A bientôt !
Un petit saut de puce mais c'est plaisant aussi.
Un comptage de passager fort compliqué.
on ne comprend que mieux la misère du monde lorsqu'on y est confronté de plein fouet.=> oui et cela remet les idées en place..
Un bonus qui permet de montrer que la découverte d'un autre pays c'est enrichissant, surtout au contact des locaux.
Et la panne du bateau, cela m'est aussi souvent arrivé (comme celle d'un bus/voiture/train) .. c'est ça l'aventure.
Si ce n'était même plutôt laborieux ! Mais il y avait toujours un ou deux pax qui quittait son siège pendant le comptage, faussant le nombre final.
Je dirais même que c'est enrichissant en grande partie grâce au contact avec les locaux. La richesse culturelle est souvent immatérielle.
Absolument, même si j'aurai préféré vivre cette aventure sans un vol à prendre au bout ^^ ;)
A bientôt !
Un vol tellement court que c'est une prouesse d'avoir atteint les 8,000 pieds en croisière avec cet ... avion (si attachant).
Un bonus qui suscite mille commentaires mais un seul résumera finalement le tout : WOW
Allez, j'en rajoute un. "Finalement, le moteur capricieux finit par redonner de la voix et on rentrera sans encombre (bien que trempés jusqu'aux os !) au port." -> Pas grave quand on rentre en sèche-cheveux ^^
Merci Garçon pour cette page d'un carnet de voyage inachevé. La prochaine fois, je te ferai d'ingé son histoire de garder une trace de tout cela.
Et si attaché à la gravité terrestre aussi ;) Tout le monde sait bien qu'un A340 ne décolle que parce que la terre est ronde ;)
Et un seul mot suffira pour te répondre : Merci infiniment !!!
Mmmoui, mais ceux-là chauffent un peu trop justement ;)
A bientôt !
Report qui se distingue (contrairement au premier) non pas par le vol en lui-même, mais grâce à ton superbe bonus!
Un bel hommage à Conakry et la population: une destination qui a l'air magnifique, et comme partout riche en patrimoine culturel et humain. Avoir pu échanger avec les habitants de l'île est génial, et oui, rendons à César ce qui est à César, grâce à la musique!
Je ne peux m'empêcher de faire un rapprochement entre ce que tu relates, et, bien que différentes, mes nombreuses escapades en Haïti, le pays le plus pauvre de l'hémisphère ouest.
On a beau le savoir, y être déjà venu, l'avoir vu à l'atterrissage, cela nous remet, pour sûr, les idées en place à chaque fois.
Somme toute, une expérience aussi sympa qu'enrichissante, pour toi, eux, et nous les lecteurs;)
Encore merci pour ce très bel opus, à bientôt, louri.
Et une richesse humaine et culturelle qui a une profondeur encore plus particulière face à l'environnement économique et politique bien désastreux.
En effet, je pense qu'on touche le même point sensible, et encore la Guinée est en bien meilleure situation que Haïti.
Je ne peux qu'approuver mille fois cette réflexion !
A bientôt !
Quel élégance qui tend à disparaître que ce sèche cheveux !
À bientôt
Idem, j'ai encore plus envie de parcourir l'Afrique après ce voyage !
Et oui ! Je suis heureux d'avoir connu l'ère des quadrimoteurs. Dans 15/20 ans, le ciel avgeek risque de devenir bien monotone.
A bientôt !
Le pas à franchir n'est pas évident, surtout dans cette région, mais comme disait Okapi, il faut oser et foncer ! Vous ne le regretterez pas !
A bientôt !
Un comptage laborieux des pax avant de pouvoir décoller.
Pas de prestation sur ce vol court ?
Arrivée exotique à souhait.
Beau bonus qui laisse supposer qu'il y avait plus à vivre qu'à voir sur cette île.
A bientôt.
Il y avait toujours une ou deux personnes qui quittait son siège avant la fin du comptage, faussant du coup les données.
Non, et c'est normal vu les 5min de croisière à 8000 pieds :') Le vol en lui même n'a pas dépassé les 20min !
L'île en elle-même est magnifique, mais malheureusement la propreté s'est fortement dégradée ces dernières années. A voir avec ses voisines, peut-être qu'elles ont été bien mieux préservées.
A bientôt !
A bientôt.
A bientôt pour la suite et le retour ?
A bientôt !
Merci beaucoup et à bientôt!
A vrai dire, il n'y avait pas grand chose à voir/à dire sur le vol en lui-même. Seules ses caractéristiques étaient assez exceptionnelles. Le tout avait un certain charme en effet !
A bientôt !
Le bonus à l'arrivée est super intéressant, même pour quelques jours, tu as bien pu en profiter,
A + !
L'escale fut aussi courte qu'enrichissante !
A bientôt !
C'est toujours de bons moment quand il y a un échange avec ses voisins, je trouve.
Et que dire du bonus ou cette phrase résume un peu tout.
A bientôt
Cela arrive malheureusement assez rarement, même si le fait d'avoir un APN en main aide à engager une conversation avec son voisin. Mais je n'avais encore jamais été invité à rejoindre une discussion entre une dizaine de pax (celle des premières rangées) ^^
A bientôt !
Ces ambiances à bord des A340, ces attentes à rallonge pour cause de panne font remonter plein de souvenirs de la Grande Île.
Tiens de la Skol ! On retrouve l'ambiance africaine à l'instar des marques chaleureuses et de la chasse au pigeon touristique.
Coûteux sketch du retrait de billet dans ce genre de pays, sachant que la banque française prend à chaque fois sa commission...
Un bonus exceptionnel comme je les aime.
A bientôt !
La Skol fut d'ailleurs une découverte :')
7,55€ précisément par retrait. Cela fait une petite somme à la fin !
Merci infiniment pour le compliment :)))
A bientôt !
Le vol est très court par contre les contrôles à l'arrivée sont longs.
Merci pour ce partage.
Pas tant que ça je trouve. J'ai connu tellement pire ! Je préfère ça à la PAF du T2E à CDG ;)
A bientôt !
A bientôt
A bientôt !
Souvent qualifiée de "scandale géologique" (1/3 des réserves de bauxite, de l'or, ...) la Guinee-Conakry devrait être + riche...
A bientôt
Et pourtant, les iles de Roume font partie des points clefs à visiter lorsque l'on passe par Conakry. J'ai juste choisi la moins connue et la moins fréquentée d'entre elles, pour essayer justement de passer hors des sentiers touristiques (si tant est qu'on pourrait parler de "sentier touristique" en Guinée !).
Lorsqu'on voit tous ces trains remplis de bauxite chargeant des cargos de toutes les nationalités, on a du mal à comprendre pourquoi la Guinée est le 24e pays le plus pauvre du Monde...
A bientôt !
Une belle ambiance pendant l'attente à Freetown. Sur tous mes vols vers l'Afrique, y'a toujours eu de l'ambiance avec une partie des passagers qui passent le vol debout à discuter.
L'IFE ne manquera pas lui par contre, contrairement à l'avion.
Une visite sympa des îles, de belles rencontres et un beau moment de musique. La musique africaine est formidable et la Kora, j'adore cet instrument.
A bientôt.
Sur les 4 vols de cette rotation, il n'y avait pas grand monde debout pendant le vol. Par contre, pendant l'escale, oui ! ^^ Et j'ai vraiment adoré ces discussions :)
Sur un vol de jour au-dessus du désert, puis un vol de 35min, la présence d'un IFE d'âge canonique ne m'a pas spécialement dérangé. Je retiens surtout le confort des sièges !
J'ai souvent tendance à déclamer des plaidoyers anti-"musique actuelle" dont on nous assaille partout, dans tous les médias, lieux publics, lieux "festifs"... Non pas par snobisme (quelle idée !) mais devant l'évidence même. La musique actuelle commerciale monopolise toute la sphère médiatique alors qu'elle ne représente qu'une infime partie du répertoire musical mondial.
Sans parler des musiques "savantes" occidentales (musique classique et jazz) qui sont elle-même d'une variété immense et insoupçonnable, les musiques traditionnelles de tous les continents sont une richesse immatérielle fragile. Et en Afrique, on n'y fait pas exception ! (une pensée pour les chants polyrythmiques pygmées Aka qui ont fasciné bien des compositeurs, comme notre regretté Gyorgy Ligeti).
A bientôt !
Un vrai cabotage ce vol. Je trouve assez étonnant que la première escale soit Freetown, pays non francophone et destination assez récente du réseau AF. D’autant plus que FNA est marginalement plus éloignée de CDG que CKY et que cela ferait sens économiquement de se poser d’abord à CKY
Je pense que le trafic entre CKY et NKC doit être plus important qu’entre FNA et NKC.
Drôle de bonus. Il est certain qu’être confronté à la différence de niveau de vie est souvent une baffe.
Bon rappel que la Guinée Conakry n’a pas adopté le Franc CFA - d’ailleurs les Guinéens avaient été les premiers à accéder à l’indépendance formelle en refusant la Communauté française.
Va en Iran et tu seras encore plus sérieux !
J’ai profité de ce bonus pour survoler la ville de Conakry. Impressionnant développement contraint de l’agglomération qui s’étire sur 40 km de long. Ou comment une capitale « comptoir de commerce » n’est plus adaptée à une capitale de pays indépendant. Le site est désormais inadapté et doit engendrer de nombreuses inefficiences.
J’ai cru un moment que tu allais parler de pêche à la grenade.
Bonus évidemment unique et frais, malgré la moiteur des tropiques !
Les raisons doivent être diverses. Le trafic entre CDG et FNA ou CKY, les conditions d'hébergement et de sécurité des PN, les partenaires locaux de service (carburant/catering)...
C'est sur qu'il est très facile d'y devenir millionnaire ;)
L'espace exigu n'est d'ailleurs pas propice au trafic routier en créant des embouteillages monstres, d'où cette autoroute qui devient à sens unique l'espace de quelques heures ^^
Heureusement, les pirates se font rare dans cette région ^^
A bientôt !
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