Avis du vol entre Muscat et Paris en classe Affaires avec Oman Air

Voici le dernier vol de ce routing asiatique. Cette fois-ci, pas d'upgrade sauvage en First (cf. FR précédent) mais un bon vol qui nous a permis de profiter une dernière fois de l'excellente business d'Oman Air, une compagnie qui mérite d'être mieux connue.

A Mascate

Je vous avais laissé à la sortie de notre vol depuis BKK. Nous avions eu la bonne surprise d'avoir un "demi-upgrade" en First (cabine F mais service J), mais avec un service en demi-teinte (pour reprendre le commentaire de Numero_2).

Nous prenons donc la direction des transferts (impossible de rater le panneau vu sa taille).

Les contrôles de sécurité sont expédiés en quelques minutes, il n'y aura personne à ce moment-là.

Nous arrivons donc airside dans le duty free.

Bien vu, le FIDS est bilingue (pas besoin d'attendre la temporisation d'affichage).

Il est 13h et je ne compte pas sur un embarquement avant 14h, ce qui nous laisse le temps de profiter du lounge. Celui-ci est situé à proximité, à l'étage.

Le salon Oman Air

L'accueil est courtois et souriant.

La belle maquette de 787 vue 8 jours plus tôt n'a pas bougé.

Après m'être renseigné suite à mon dernier passage, je note la porte dédiée pour accéder au salon First.

Je vous ai déjà présenté ce salon lors du FR entre MCT et BKK. Celui-ci est organisé en plusieurs espaces, dont deux de restauration et plusieurs espaces plus privatifs.

Contrairement à notre précédent passage, nous sommes ici en pleine plage de correspondance et le salon est plein.

Le second espace de restauration est plus calme, mais moins agréable aussi car il ne donne pas directement sur l'extérieur.

Nous arrivons à trouver 4 places côte à côte, non sans peine.

Nous n'avons pas faim mais par acquis de conscience FRien, je vous présente l'offre de restauration disponible.

L'offre est riche et variée. Il y a de nombreux plats chauds.

Les boissons alcoolisées sont disponibles sur demande au bar. Mon copain autrichien du vol précédent s'y fera servir une bonne bière.

Je me serais bien installé ici face aux pistes, mais les places sont chères…

WY propose un cocktail signature.

Celui-ci est préparé à la minute devant vous.

Et ça donne ceci. Plutôt original ! Et même bon à vrai dire.

Trinquons avec la tour de contrôle (en espérant qu'eux-mêmes n'abusent pas trop du Oman Air Special, bien tassé quand même).

Je cherche la connectique et finis par la trouver : dans les tiroirs des consoles à côté des fauteuils.

Un tour aux WC avant de quitter le salon. Il y est toujours interdit de se laver les pieds dans les lavabos !

Le temps de discuter avec l'Autrichien rencontré sur le vol précédent, vient l'heure de rejoindre notre porte d'embarquement.

L'embarquement

Je trouve la décoration de l'espace public plutôt réussie.

Direction les portes A.

Les tapis roulants rendront le trajet plus rapide.

Nous y voilà. Le pré-boarding a déjà commencé. La file Y est bien longue, mais personne côté business.

Nous serons pris en charge immédiatement, avec validation du BP et contrôle des passeports. Les guichets sont élégants.

Voici notre 787.

Comme à BKK, les pax sont parqués dans une salle de pré-embarquement. Malgré le monde, nous n'avons pas eu de difficulté à trouver 4 places assises côte à côte. Le passenger shaming ne se trouve pas toujours dans l'avion… Je me demande si ces personnes mettent aussi leurs chaussures sur les murs chez eux :-/

Nous n'aurons pas longtemps à attendre puisque l'embarquement est lancé à 14h10. Comme à l'aller, il n'y a pas de file organisée et matérialisée, et encore moins de file prioritaire. C'est surprenant mais les agents WY font les annonces oralement, sans micro. Bien que seuls les pax business soient appelés, tout le monde se précipite en porte. En gros, c'est un peu la pagaille.

Nous parvenons à nous frayer un chemin et accédons au jetbridge.

Deux nourrices ont été installées, la première pour les pax J et la seconde pour les pax Y.

Emportées par leur élan, Madame et les filles ne voient pas la première nourrice et s'engouffrent dans la seconde. Je les suis…

Cette erreur d'aiguillage me permet de vous offrir ce fuselage shot. J'aime bien la livrée de ce 787.

Instant porte et accueil en porte par un PNC.

Le flight report

Nous sommes orientés à gauche vers la business.

Lors de la réservation, nous avons choisi les 4 sièges à l'avant droit de la cabine. Ceux-ci m'ont été confirmés lors de l'OLCI.

Nous arrivons à nos sièges.

Nous retrouvons ce siège que nous avions apprécié lors des 2 vols aller.

La configuration à 2 côté hublot est idéale pour les voyages en couple.

Un oreiller est disposé sur le siège et la couverture sur l'ottoman. Sur ce vol de jour, il n'y a pas de surmatelas. Le pas est très généreux.

Etant donné la chaleur extérieure, les hublots sont opacifiés. Il est possible de les éclaircir manuellement, mais il est vrai qu'il est bouillant ! On sent que ça cogne dur dehors.

A nos côtés, cet A330 à l'ancienne livrée, un peu fade.

A peine sommes-nous installés qu'un oshibori nous est offert.

Celui-ci est présenté sur réglette, ce qui est plus qualitatif que tendu avec des pincettes.

Puis les trousses sont distribuées. Le contenu est assez complet et identique à celui de l'aller.

Le menu, contrairement aux autres fois, n'est pas déjà présent mais nous est rapidement distribué. Nous verrons cela plus tard.

Les filles sont bien installées. Vient la distribution de la boisson d'accueil, avec plusieurs jus disponibles.

Pour nous ce sera champagne (qui ne sera pas naturellement proposé). Les flûtes sont élégantes et les doses généreuses.

Je me mets à l'aise, ça sent le bon vol !

Les PNC s'activent pour les verres d'accueil, les oshibori et les préparatifs en cabine.

Voyons voir les divertissements. La télécommande est dans l'accoudoir.

Le menu de navigation. Comme je l'ai indiqué dans mes précédents FR, la navigation n'est pas toujours très intuitive.

L'IFE est actif avant le décollage et j'en profite pour mettre la géovision.

Le casque est disposé dans l'un des rangements latéraux (très pratiques). Une bouteille d'eau était également présente.

La littérature de bord, avec le magazine dutyfree.

Et le magazine de la compagnie.

Les paysages omanais ont vraiment l'air superbe, ce pays est déjà sur ma to-do list.

Les consignes de sécurité.

Avant le repoussage, les PNC viennent nous proposer un café arabe et une datte.

Nous repoussons avec quelques minutes de retard.

Petite négligence de l'équipage, un peu de débarrassage aurait été le bienvenu.

Le spotting à MCT n'est pas très diversifié. Ici un A330 WY au décollage.

2 B737, WY encore.

Encore un A330 WY.

Un Embraer 175 (encore et toujours WY)…

A défaut de glamour, cet A320 de SalamAir (low-cost omanaise) apporte un tout petit peu de variété.

Nous décollons à 15h10. A bientôt MCT !

Les paysages au décollage - et pendant une bonne partie du vol - seront superbes. Ici la côte omanaise, avec les montagnes en fond.

Nous opérons un virage sur la gauche pour prendre la direction de l'ouest. J'aperçois l'îlot d'Al Fahal, au large de Mascate.

Nous survolons la côte à l'ouest de Mascate. En bord de mer, on aperçoit le palais royal de Bait al Barakah, et au large l'archipel des Daimaniyat, dont j'aimerais depuis un moment aller découvrir les richesses sous-marines.

Le temps est dégagé et permet de bien profiter des paysages.

Madame voudrait profiter des paysages elle aussi et vient s'installer sur l'ottoman en face de moi.

Les paysages sont vraiment fascinants. Nous sommes au-dessus du massif montagneux séparant Oman des Emirats Arabes Unis.

Des champs dans le désert, irrigués grâce aux pompages de la nappe phréatique.

Voyant Madame assise sur l'ottoman, la PNC, guère avenante, nous dira sèchement que ce n'est pas possible. Puis elle se ravise et demande si elle veut voir les paysages. Un oui suffira à obtenir une dérogation.

Voilà une chose que j'apprécie chez Oman Air, l'after take-off drink :-)

Nous n'avons pas pu trinquer l'un en face de l'autre dans la cabine First (cf. FR précédent), et bien qu'à cela ne tienne, nous le ferons en cabine J :-)

Nous sirotons cet honnête Laurent Perrier en contemplant les côtes dubaïotes.

Les "palmes" sont bien visibles.

La mangrove de Ghanadah à l'est d'Abu Dhabi.

Une île au large de Dubaï, à l'étonnante forme de curseur google map !

C'est le moment de la prise de commande pour le repas. Nous avons déjeuné lors du vol précédent et demandons à être servis en fin de vol.

Petit passage aux toilettes. Cette fois-ci les produits de toilette sont présents.

Nous aurons droit à un superbe air-to-air pendant un long moment avec cet A380 d'Emirates.

Je regarde un film et profite régulièrement des vues superbes. Ici nous arrivons sur le côtes koweitiennes.

Encore un air-to-air.

Les vues sur le désert irakien et les montagnes du Kurdistan, avec la lumière rasante du soleil couchant.

Le lac de Dukan.

De beaux monts enneigés.

Un 3e air-to-air !

La couverture nuageuse s'épaissit. La lumière du soleil couchant, avec qui nous faisons la course, est magnifique.

Le temps passe rapidement à admirer ces paysages et l'heure est venue du repas. Voici donc le menu d'aujourd'hui.

Amuse-bouche et 4 entrées.

Trois choix de plats, fromages et trois choix de desserts.

La carte des boissons.

Je n'ai pas repris la carte des boissons, identique à celle des vols précédents et de très bon niveau pour une J (cf. FR précédents)

La nappe est donc dressée. La cabine est plongée dans l'obscurité et je n'ai que ma loupiote pour éclairer la table.

C'est le moment que choisit l'IFE de Madame pour planter et qu'il faudra rebooter.

Un verre de Sancerre (que j'avais choisi lors de la prise de commande) m'est apporté.

Puis la table est installée.

Le pain est chaud.

Pour Madame, ce sera une lentil and apple soup, spinach, leeks, toasted black sesame seeds en entrée.

Pour moi ce sera black sesame crusted salmon and smoked tuna. C'était très bon et très parfumé - et le moins que l'on puisse dire c'est que la portion est généreuse.

Sauf que je fais remarquer à notre PNCette que nous n'avons pas eu les amuse-bouche. D'un air maussade elle retourne nous les déposer, en même temps que l'entrée donc.

Voici donc l'amuse-bouche : warm spiced sesame seed crusted scallops, pineapple and chilly relish.

Viennent ensuite les plats : chicken mashbous, couscous, roasted zucchini, figs and apricot pour moi, que j'accompagnerai d'un excellent Château Laroque 2012 (St Emilion Grand Cru).

Madame, quant à elle, a choisi ceci.

C'est beaucoup plus appétissant une fois "démoulé", et cela semble correspondre aux mushroom tortello pasta indiquées sur le menu. Un peu de désinvolture à nouveau de la PNC, qui aurait pu faire un effort sur la présentation.

Pour finir, nous avons pris tous les deux une warm figs and berry slice.

Dessert qui s'accordera bien avec ce Château Guiraud 2006 qui nous accompagne depuis le début du voyage.

Ce repas se termine au-dessus de Bucarest.

Madame terminera par un thé.

Je resterai plus classique et prendrai le temps de boire une dernière coupette avant l'arrivée sur Paris.

J'en profite pour lever mon verre à la santé de tous les FRistes !

Un oshibori est distribué avant l'atterrissage.

Nous atterrissons à 19h30 dans la nuit et la froidure parisienne.

Le T1 pavoise.

Nous arrivons au parking vers 19h45, avec une vingtaine de minutes de retard. Instant Danette.

Les lumières sont rallumées et je dis au revoir à ces sièges très agréables que j'aurais plaisir à essayer de nouveau.

Ce n'est que maintenant que je note cet espace de rangement disponible derrière mon siège.

Débarquement en porte 2L. Une PNC retient la horde des pax Y qui piaffent d'impatience de sortir.

Le froid nous saisit en sortant. Il faisait meilleur en Thaïlande…

Une dernière vue sur notre avion du jour.

A nos côtés, un A350 éthiopien et son masque de zorro.

Contrairement à Augustin de Romanet, nous n'aurons pas de mauvaise surprise à la PAF et grâce à la file Accès n°1, nous serons airside en moins de 5 minutes.

Il ne nous reste plus qu'à aller chercher notre Uber pour rentrer sur Paris.

Voilà, c'est la fin de cette série de vols avec WY/PG. Merci de m'avoir lu et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Pour terminer, notre route du jour.