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Bonsoir tout le monde !
Je me souviens de cette citation "Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde"
Et oui, cette citation confirme bien ma vie dans ces derniers jours mais pas que ma vie, celle de beaucoup de personnes, celle de tout le monde même. Non, ne vous inquiétez pas je ne suis ps venu pour vous expliquer la vie ou pour vous faire des citations, ou pour voir le verre à moitié vide, car le verre il est vide. Vous savez pourquoi ? Car je l'ai bu..
Bah désolé, j'avais soif. Bon j'arrête de rigoler 5 minutes.
Il y a encore 10 jours, j'allais en cours tranquillement, mon départ du Canada était prévu le 08 mai, le billet déjà pris, avec Lufthansa, sur A340, tout ce que j'aime. Mon billet pour Bamako était pris aussi, départ le 14 mai en A330 d'AF et retour en A350.
Puis la vie, c'est là où l'on voit à quel point on est fragiles, à quel point ce monde ne tient à pas grand chose. Il n'y a pas besoin d'un énorme astéroïde, d'un tsunami pour tout stopper, pour paralyser un monde, une société, pour montrer à quelle point cette société est malade et que l'Homme sera le seul responsable de sa perte.
Ce fr est particulier, il n'était pas prévu. Le 18 mars à 21h je savais qu'il me restait plus d'1 mois et demi au Canada avant de rentrer en France. Le 19 mars à 10h, je savais que j'allais quitter le Canada sous peu, le 21 mars, à 23h, j'embarquais à bord d'un triple 7 à Montréal.
Deux jours, pas plus, deux jours pour faire des affaires, vider un appartement, dire adieu à des amis et partir. Un départ brutal, comme j'en ai rarement eu dans ma vie. C'est le deuxième. Le 1er était celui du Mali, 15 jours pour stopper 11 ans de vie.
En 10 jours tout s'est accéléré et l'incompétence de certains à fait en sorte que tout parte du côté obscur. Premièrement, avant tout, j'espère que vous allez bien et que vos familles vont bien, car oublions les voyages, les avions, le plus important c'est la santé. Et oui, sous mes airs de "je m'en fous de tout", je me préoccupe de votre santé.
Intro assez longue, je vous préviens.
Pour revenir au comment du pourquoi de ce fr, tout s'est accéléré le jeudi 12 mars. Alors que ce virus touchait déjà le Monde et inquiétait, moi, je sortais de mon exam. Petite après-midi tranquille, puis je reçois un mail "Le Québec décide de fermer toutes ses écoles et universités pendant 15 jours". A cet instant, il n'y avait que 20 cas officiels dans la province. J'étais un peu agacé car je ne savais pas ce que j'allais faire pendant 15 jours, on peut pas faire des soirées tous les jours non plus, même si je suis Savoyard.
Les vacances forcées commençaient donc pour moi avec 2, 3 soirées, notre vie changeait pas trop. Puis début de semaine dernière, tous les bars sont fermés au Québec, piscines… Il y avait 40 cas. Là le Savoyard panique, il n'y a plus de bars, comment va-t-il faire ? Un Savoyard sans bar c'est comme Timon sans Pumbaa dans le Roi Lion, ou Astérix sans Obélix ou c'est comme un Parisien sans son arrogance, ou c'est comme une cerise sans sa petite sœur la deuxième cerise que l'on met à l'oreille pour faire une boucle d'oreille, bon ok j'arrête.
Puis en espace d'1 semaine alors que le Monde n'allait déjà pas très bien, tout s'est encore plus dégradé. On savait que l'Université n'allait pas ré ouvrir dans 15 jours. Puis des étudiants français recevaient ces mails de leur fac "Vous devez rentrer en France". Moi je n'avais rien reçu et à aucun moment je voulais rentrer dans un pays où la situation était plus grave que celle dans le pays où j'étais.
Je reçois un mail finalement de ma fac "Faîtes comme vous voulez, restez ou partez". Ok, je reste.
Puis petit à petit, j'entends, des vols sont annulés, des frontières fermées, la France en confinement. Bon, ça devient tendu là. Puis, Air France qui réduit son trafic de 90% sur deux mois, Lufthansa aussi… Le déclic va se faire avec Brussels Airlines, tous les vols sont annulés. Ok bon ça va, je rentre que début mai, d'ici là, ça ira..
J'annonce à mes amis le mercredi 18, "Ne vous inquiétez pas, je reste" Ils sont heureux, ils avaient peur que je parte. Puis je réfléchis, en Chine c'était le bordel y'a 1 mois et plus puis maintenant c'est en Europe et demain ? En Amérique. En effet, on est un peu décalés. Et là je me dis, imagine y'a plus de vols début mai, je fais comment sachant que le 14 mai j'ai mon vol pour le Mali. Pour l'instant seul le côté égoïste ressort "mais comment vont se passer mes prochaines vacances ?" A ce moment, une grande partie des étudiants étrangers partent. Je décide d'appeler l'ambassade, ils sont clairs "C'est soit vous partez maintenant, soit vous prenez le risque d'être bloqué peut-être jusqu'en juin".
Aïe, que faire ? Partir ou rester ? Sachant que le Canada va filer surement dans un confinement, préfères-tu rester bloqué en quarantaine au Canada, seul dans ton appart, sans voiture pour les courses ou être bloqué en France. Je vois ensuite ce mail d'AF, à partir du 23 la majorité des vols seront annulés, il restera principalement des vols de rapatriements. Je regarde le soir le vol du dimanche 22 juin, il y a beaucoup de place, ok, je vais réfléchir. Le lendemain je me réveille, plus aucune place sur les vols du dimanche.
A cet instant, je n'ai plus trop le choix, soit je reste, en prenant le risque de ne pas avoir d'avion en mai et d'être bloqué dans une quarantaine ici, soit je rentre. Décision difficile à prendre, partir maintenant, c'est brutal mais bon, je ne veux pas être bloqué..
J'ai donc pris le choix de partir, je vous l'assure à contrecœur, même pire qu'à contrecœur, c'est bien la première fois que je ne veux pas prendre l'avion.
Je vide mon appartement en deux jours (j'ai couru, je vous l’assure ahah), et je fais mes valises. Arrive la dernière soirée au Canada, la veille du départ. On organise une petite soirée, pour dire au-revoir aux amis. Une soirée bizarre, pas comme les autres. Une soirée avec la boule au ventre, une soirée où je n'arrive pas à être le maximum à l'aise, une soirée où tout passe dans ma tête. Une soirée qui se termine à 3h du matin, et impossible de dormir en rentrant, je pense trop, réfléchis trop.
Le lendemain, je ne rêve que d'une chose, que les minutes deviennent des heures, que mon avion soit annulé. En début d'aprèm je pars dire au-revoir à d'autres amis, dont le premier que je me suis fait en arrivant. Puis arrive le moment, à 18h une amie du Québec vient me chercher, sympa, elle m'amène à l'aéroport. Un trajet d'1h30 dont je rêve qu'il dure 5h. On discute, on rigole, on se souvient de cette année universitaire, il fait grand beau, le soleil offre un sublime spectacle, cependant on se rapproche de YUL, et on arrive sous un sublime ciel.
Je sors ce bagage puis il est temps, dire au-revoir à cette dernière personne, qui compte beaucoup. On se dit que ça n'est pas un adieu mais on ne le sait pas et il y a de fortes chances que ça soit un adieu, faut être réaliste. Puis je pars, je me retourne une dernière fois et entre dans le terminal, un terminal vide de passagers, avec une atmosphère bizarre. Je ne me rends toujours pas compte que je suis en train de quitter le Canada, de stopper une vie qui était si bien.
J'enregistre mes bagages en peu de temps, direction le PIF.
Bien-sûr je suis quelqu'un qui n'utilise jamais de gel hydro. et encore moins de masques ou de gants. Je suis pas du tout équipé contrairement aux passagers. On m'a quand même passé un gel la veille de mon départ, sympa.
J'ai pas l'habitude de tout ça.
Le PIF est passé rapidement.
Il n'y a personne.
Quelques personnes au dutyfree.
Direction la porte 55.
Je m'installe en porte face à ce 330 d'Air Transat. Je mets mes écouteurs, puis je me remémore cette année, ses bons moments, ses moments drôles, de joies, de galères. Putain, c'est passé vite, trop vite, et là, c'est trop brutal ce départ. Mais bon, arrête de te plaindre Lucas, y'en a, leur vie s'arrête. Je ne me plains donc pas, mais je constate que c'est brutal, et que je ne veux pas rentrer ne France, encore moins en triple 7 au lieu du 340, non mais oh !
Je pars faire un petit tour pour acheter deux, trois trucs à manger. Tout est assez vide.
Mon triple 7 est en porte.
Tout est calme ce soir.
Même le Savoyard est tout calme, il rigole moins que d'habitude, c'est rare ça.
90% des passagers situés en salle d'embarquement sont des étudiants.
L'embarquement commence, j'embarque à la fin.
En entrant tout l'équipage est doté de masques, c'est bizarre à voir, j'étais un peu à l'écart au Canada.
J'arrive au fond de l'appareil. L'avion est déjà bien plein, mais ma rangée reste vide pour l'instant.
Le pas est bon. ll est bon, pas pas bon, même si c'est un pas, il pourrait être pas bon, pas , ok je sors.
Je prie (même si je ne crois pas en Dieu) pour que personne vienne à côté de moi, je veux de la place. En effet mon dernier fr était en business, là je retourne avec le peuple à l'arrière, faut pas trop rêver non plus.
Puis l'embarquement se termine, personne ne sera à côté de moi, j'ai la rangée pour moi. L'avion doit être plein à 95% en éco, pas sûr qu'il le soit en business avec tous les étudiants.
On push, les consignes que je n'aime pas sont diffusées.
Eheh y'a personne. Si des gens étaient venus à côté de moi, j'aurais toussé car le mot "alla** *****" ne marche plus en ce moment, de mauvais goût cette blague ? C'est vrai, peut-être, mais bon, mieux vaut rire que pleurer.
Oui la photo est belle, je le sais ! Vous pouvez voir la vision d'un Savoyard du matin 09h au soir 23h.
C'est quand qu'on enlève ce slogan nul ? Car entre l'apéritif enlevé, les verres en plastiques et couverts en plastique en premium, le fromage pas bon, France is not in the air. With my french accent, yes I come from savoie, the most beautiful region, euh no, country of the world with Mali.
La route du soir.
Il est bientôt l'heure de quitter le territoire canadien. Mon cœur se resserre.
Strobes.
PNC préparez-vous pour le décollage. Euh moi je ne suis pas prêt, on peut attendre 1 mois et demi avant ?
Puis je me rends compte que c'est la fin, les moteurs sont poussés, et on décolle.
Les écouteurs dans les oreilles et j'observe cette province qui s'éloigne petit à petit de moi, un endroit qui m'était inconnu il y a 8 mois, et qui m'est familier aujourd'hui. C'est la beauté du voyage, la magie qu'on aime tant même si cela n'est pas toujours simple de partir.
Comme disait la chanson, Je reviendrai à Montréal, et je peux faire une promesse. Ça n'était pas un adieu, mais un au-revoir.
Nous montons tranquillement dans la nuit nord-américaine. La cabine est calme.
Nous prenons la direction de Trois-Rivières.
Puis tout d'un coup la lumière est rallumée. Cela agresse mes yeux, je n'aime pas qu'on allume la lumière comme ça. Oui il est compliqué le Savoyard mais bon c'est comme ça.
En tout cas, si vous voulez un remède contre le virus, vous savez à qui demander. Moi bien-sûr. Je vous enverrai du génépi ou de la chartreuse. C'est le meilleur remède. En plus je dois déjà 500 fioles de génépi au grand Esteban, t'inquiète pas, elles arrivent, y'a juste un peu de retard !
J'ai un peu de chloroquine aussi si vous voulez, j'ai vécu au Mali. Ah mais non, ça ils veulent pas trop, c'est sûr ça rapporte moins au lobby pharmaceutique qu'un vaccin bidon bricolé en quelques mois, ahhh l'argent passe avant tout. J'ai envie de vous dire, on est en temps de guerre non ? Donc si un truc marche pas trop mal, autant le prendre, au lieu de faire 10 000 études. Et si au final, ça ne marche pas, et bah on changera.
Puis j'arrête mes conneries quelques minutes et je me souviens.
Il y a 7 mois, j'étais à bord d'un B772, d'AF, et je passais au même endroit. Je me souviens, je regardais par le hublot et j'observais les lumières de Trois-Rivières dans la nuit. Cette ville m'était inconnue et je savais que j'allais y vivre, y rencontrer des gens, mais pour l'instant, face à moi, j'avais l'inconnu, le mystère, la nouveauté. Sept mois plus tard, me revoilà dans un B772, sur le même trajet mais dans le sens inverse, et me revoici face à Trois-Rivières que j'observe avec un œil différent. Je n'y vois plus mystère et inconnu. Mais l'amitié, la familier, la joie, les moments de rire, les moments plus compliqués, galères. J'y vois surtout des gens, des personnes que j'ai rencontrées. Certains dès le début, d'autres en novembre, et d'autres plus récemment, en février. Des Québécois, des Espagnols, des Suisses, des Français. Des gens avec qui j'ai rigolé, bu, dormi, mangé, visité ou encore des gens qui m'ont fait découvrir cette province, cette culture, au détour d'une promenade en forêt, ou d'un moment de détente autour d'une bonne bière. Ce que j'ai pu lié en sept mois avec certaines personnes, est plus fort que ce j'ai lié avec d'autres en 10 ans. Je me suis bien amusé à me foutre de leur accent, leurs expressions. Ils ont bien rigolé me voyant essayer d'utiliser leurs expressions, à ne pas comprendre quand il parle trop vites. Câlisse, c'était pas simple au début.
Certains m'ont aidé, m'ont tendu la main. Certains étaient froids au début, puis se sont réchauffés, et j'y ai trouvé la confiance, la sincérité.
J'observe donc cette ville avec tous ces visages en tête, toutes ces voix que je ne pourrais oublier.
Je me souviens encore de cette photo d'identité faite quelques semaines avant le départ de France pour le Canada, et de cette photo faîte il y a un mois. J'ai été choqué par la différence d'un visage en 1 an. Toutes ces émotions vécues, toute cette aventure vous marque à jamais, à l'intérieur de vous et à l'extérieur. J'aime vivre cela et jamais je ne pourrais vivre sans me déplacer, sans voyager. Même si les départs sont difficiles, brutales parfois, je signe direct pour revivre tout ça.
Le Mali fût et restera la plus belle expérience de ma vie. Mais le Québec, restera l'une de mes plus belles expériences, une expérience que je n'oublierai jamais. J'ai l'impression d'avoir plus vécu en sept mois dans cette province qu'en 5 ans en France.
J'observe Trois-Rivières s'éloigner par le hublot, mais les souvenirs, eux, ne s'éloigneront jamais..
Après ce moment de nostalgie, la réalité me rattrape, le repas arrive. Je trouve honteux d'avoir supprimé l'apéritif, surtout pour un Savoyard comme moi. De plus suite à un problème, il n'y aura que 1 choix de plat sur ce vol, bizarre..
Ça sera poulet et purée avec du poivron.
Le plateau arrive, je prends un peu de champagne. Il était pas top bien-sûr et alors surtout dans un gobelet en carton, j'ai du mal.
L'entrée, salade de pâtes avec quelques légumes. Bon, à cet instant, cela fait 3, 4 jours que j'ai un rhume, oui ça tombe au bon moment avec tout ce qui se passe. J'ai juste le nez bouché et qui coule mais je n'ai donc plus de goût. Je mange donc cette entrée sans avoir de goût donc je ne peux pas trop vous dire si c’était bon ou pas. En tout cas c'était assez frais et mangeable.
Je suis choqué par la taille du plat. Déjà, il est plus de minuit et j'ai très faim et le plat chaud est minuscule. Le poulet était un peu gras, pas top mais le tout était mangeable même si là, ça ne donne pas envie. Niveau goût, je sais pas, je n'ai plus le goût. Le goût de manger ? Non, j'ai le goût de manger, mais je n'ai plus le goût pour savoir le goût, ok j'arrête.
Le dessert est pas mauvais, chimique mais ça passe. Tellement chimique que j'arrive presque à le sentir en le mangeant.
Je termine ce repas digne d'un restaurant de Bernard Loiseau par un café.
L'équipage qui est assez sympa, me demande de fermer mon hublot. Je ferme pour lui faire plaisir, mais vous inquiétez pas, dès que les lumières vont s'éteindre, le mode rebelle va se mettre en route.
L'équipage éteint la cabine. Nous quittons le continent nord-américain.
Je termine mon premier film.
Impossible de prendre une photo de dehors. En effet les feux de position blancs de ce boeing sont beaucoup trop fort pour mon téléphone. Faut que je demande au pilote de les éteindre minutes pour prendre une photo des étoiles. Mais il refuse le con.
La prochaine fois que tu refuses une chose au Savoyard, et bah je ferais rien.
La sélection de films est bien.
Par contre dans "La collection", va falloir mettre des films un peu mieux. Y'a encore quelques mois on trouvait des films avec Gene Kelly, Brando et là on se retrouve avec des films moins bons.
J'attaque Proxima. La musique est composée par Ryūichi Sakamoto, musicien, compositeur Japonnais que j'adore.
Écoutez cette musique, je l'adore. Elle me détend.
La traversée de l'Atlantique avance. Un jour, je ferai la traversée en pirogue, j'en ferai même un fr. Si si, je vous l'assure, j'en suis capable. En prenant le gulfstream ça ira plus vite.
Nous partons à la rencontre du soleil.
Par contre ne pas avoir de voisin, c'est cool, je peux aller aux toilettes quand je veux, et ça, je suis pour.
Puis je m'aperçois que le jour pointe le bout de son nez. Même si le jour n'a pas de nez, c'est bizarre comme expression quand même.
La couleur est splendide.
Éteignez-moi ce feu. Sinon, j'ouvre le hublot et je vais l'éteindre moi. Faîtes gaffe, j'en suis capable. Sous trois grammes de génépi, je suis capable de tout.
Je me prépare à un sublime lever de soleil. Alala Lucas, tu es naïf.
Ça va beaucoup trop vite !
J'éteins mon IFE, le hublot avec le lever de soleil offre un beau spectacle dans le noir.
Par contre, une note pour les admins. 150 photos ça n'est pas assez. J'ai de la chance sur ce fr, j'ai pris moins de photos que d'habitude et en plus je ne mets pas de bonus, pourtant j'ai déjà pratiquement 110 photos. Faudrait augmenter, car avec un bonus et un vol de jour avec des paysages, cela aurait été impossible et je n'aurais pas pu faire le fr que je veux. Donc voilà ahah.
Et oui faut bien vous engueuler un petit peu ahah. En tout cas j'espère que cela changera car un Savoyard en colère est un Savoyard en colère.
J'aime cette phrase.
Nous sommes comme des vagabonds, errants dans les cieux à la découverte de nouveaux lieux, à la recherche de notre bonheur interne.
Wouah cette phrase, elle est sublime, ça fait 4 mois que je la cherche !
J'aime la Savoie,
moi aussi.
Même le film le dit, c'est un signe.
Puis bam, comme un revers à une main long de ligne, je me prends donc une balle dans la nuque. Des salopards de nuages font leur apparition et me privent de mon lever de soleil.
C'est un coup de l'agent E. Il essaye de me déstabiliser car je n'ai pas fait d'instant porte..
Cette place est parfaite, j'ai deux hublots.
Le spectacle n'est plus le même.
Le jour est bien présent.
Le vol passe vite, 5h50 en raison de ces vents qui vont beaucoup trop vites à mon goût. Je vais demander à les ralentir.
Même si elle est différente de celle du B77W, j'aime l'aile du B772, que je trouve plus sobre. Contrairement à un Savoyard qui n'est pas souvent sobre. Bon, stop, ça devient lourd là, lourd de génépi ? … Tu es fatigant Lucas, c'est lourd. Ok c'est bon, j'arrête. De toute façon j'ai pas trop le cœur à rigoler dans ce retour.
Je vais casser le feu.
La cabine se réveille, nous avons laissé l'Amérique du Nord derrière nous, qui dort encore pour faire face à l'Europe qui se réveille et qui n'est pas encore prête à se coucher l'esprit apaisé, mais je le sais, ce jour viendra.
A l'heure où les médias ne cessent de faire un décompte morbide, malsain, dans le but d'instaurer une psychose, une peur généralisée, où l'on voit des personnes dévaliser des magasins et prendre tous le pq, je me dis que ce monde est fou. Je pense à ces milliers de personnes qui meurent de la faim tous les jours et dont personne ne parle. Je pense à ces milliards trouvés en quelques jours pour un bâtiment à Paris, ou une forêt en Australie et qu'on ne les trouve pas, ou qu'on ne veut pas, pour donner à manger à tout le monde alors que l'on en est capable. Je pense à ces milliers de personnes disparues lors d'ébola qui faisaient la une pendant 5 minute au JT.
Je me rends compte que ce petit virus qui fait tant de mal a réussi ce que l'Homme est incapable de faire depuis des siècles. Il a permis des trêves, des couvres feux, la baisse du carburant, la baisse de la pollution, le retour des animaux, les familles se retrouvent, le travail passe après, les gens arrêtent d'être pressés, prennent leur temps. On a beau être riche et se sentir supérieur, la réalité rattrape tout, la peur a quitté les pauvres pour trouver les riches et les puissants. On se sent tous fragiles.
Cependant, je veux que cette crise se termine, car des gens y passent, mais j'espère que l'Homme ne redeviendra pas comme avant, lorsque ça sera fini. Mais j'ai bien peur, car l'Homme à tendance à ne pas se souvenir du passer. Certes l'Homme est doter d'un cerveau hors du commun, mais parfois, on se demande à quoi il lui sert..
Sous ces belles paroles, le petit-déjeuner arrive avec la sacoche que tout le monde connait chez AF. C'est la nouvelle collection Dior 2020/2021.
J'ai connu pire niveau quantité de petit-déjeuner sur AF, surtout entre Bamako et Paris.
Bon la confiture était chimique, le pain moyen, le jus basique. Mais j'ai connu bien pire.
Les terres sont présentes.
A l'heure actuelle, je ne sais pas si je vais aller au Mali. Mon billet est prévu pour le 14 mai. AF avait ajouté un 2ème vol sur Bamako qui continuait sur Monrovia en 330. J'avais décidé de le prendre à l'aller, cependant il a été retiré et AF m'a mis sur le vol du matin en 350. Le Mali a deux cas du covid mais ils ont fermé toutes leurs frontières pour les personnes venant d'endroits où il y a des cas donc pratiquement partout. Pour l'instant tous les vol AF sont annulés jusqu'au 04 mai, soit 10 jours avant mon départ. Cependant, d'ici là, si la situation s'améliore peu, les frontières risquent de rester fermées. Mon voyage en Italie et Espagne prévu en juin va être annulé bien-sûr, ce qui va me laisser une marge pour le Mali. Je pourrais repousser mon départ s'il le faut. De toute façon je ne suis pas le seul, c'est l'incertitude pour tout le monde. J'espère juste pouvoir aller au Mali, je n'ai pas vu mon père depuis 1 an. Pour l'instant j'annule pas mon billet, je garde espoir jusqu'à la dernière minute.
On quitte l'Angleterre.
Il fait beau au-dessus de la Manche aujourd'hui.
Les côtes françaises apparaissent. Je commence à me rendre compte que le j'arrive en France.
On sera un peu bousculés par des belles petites turbulences à l'approche des côtes.
Les nuages font leur apparition alors que nous descendons sur la capitale. Ah oui, sinon on dira encore merci aux parisiens et leur grande indiscipline qui se croient meilleurs. Il n'y a pas que eux mais ils sont quand même champions. C'est top de se rassembler dans les parcs, quais, sans oublier tous ces départs en train pour rejoindre la province. Vous pourriez me dire "mais Lucas, tu fais quoi toi ? Tu prends l'avion". En effet, cependant, y'a une différence entre quitter un pays qui n'est pas le sien, où il va falloir bientôt rendre son appartement et être rapatrié et quitter Paris car on ne veut pas rester dans son appart. Donc le prix des "génies" de l'année, revient aux Parisiens.
Applaudissements.
La fin de ce vol particulier arrive.
07 minutes de vol. On peut faire demi-tour ?
Un temps parisien.
Les autoroutes sont vides, c'est impressionnants. je pourrais faire un pique nique sur l'autoroute ou un petit foot.
Flaps.
On s'aligne sur les pistes nord. Les pistes au sud sont fermées.
Atterrissage imminent.
Courte finale.
Atterrissage et freinage doux.
Le pilote se trompe et annonce à toute la cabine "On traverse par kilo 7 Air France 349". Puis quelques secondes après "On traverse par kilo 7 Air France 349". Cela fait un peu rigoler la cabine mais bon, c'est pas bien grave.
Un mérou flou. Si on le dit vite, on dirait le nom d'un vieux plat qui pourrait venir du nord. Vous inquiétez pas, je n'ai rien contre le nord.
Direction le S4 avec ce 350 et ce 340.
Dernier virage.
Voilà, c'est fini, cette vie de 7 mois se termine.
Tu as bien volé petit.
Les seuls contrôles à CDG seront des affiches. Aucune prise de température… C'est bien, bravo. Mais apparemment les affiches, ça arrête les virus. Au Mali depuis 1 mois et demi, il y a un contrôle de tous les passagers. On a vraiment un gouvernement d'incapables qui devront rendre des comptes. Bien-sûr, ils s'en sortiront comme toujours.
Le passage de la PAF sera rapide cependant le PIF prendra du temps avec pas mal de monde et avec des distances de sécurités pas souvent respectées.
Il y a du monde sans y avoir du monde. Pas mal de rapatriements, mais l’atmosphère est bizarre. Assez calme avec pas mal de monde au 2F.
Voici quelques photos d'avions d'AF stationnés à cause de la baisse des vols au terminal 1. Ça fait bizarre de voir AF là-bas.
Terminal 3.
332 d'AF au T1.
Un autre.
350 et 330.
Merci de m'avoir lu sur ce fr particulier.
Je ne sais pas quand on se reverra. Pendant 15 jours je vais être bloqué, car je suis à risque, ayant été dans des aéroports et des avions. On va voir ce que vaut mon système immunitaire. De toute façon après ces 15 jours, il n'y aura pas grand chose à faire à part restez chez soi. Donc s'il-vous-plaît, restez chez vous ! On ne vous demande pas de prendre les armes et d'aller sur le front mais de regarder des films et poser votre fessier sur un canapé, ça va, c'est pas trop compliqué ?
Les gens qui disent, "ça me rend fou de rester bloqué chez moi". Au moins vous comprendrez à 20% ce que vivent les animaux dans les zoos et cirques ;)
J'espère que d'ici mai ça ira mieux et que l'on pourra retourner dans notre passion, l'Aviation et les voyages. J'espère pourvoir aller au Mali. On se retrouve donc en mai pour le Mali ou en juin sinon, bah ça ne sera pas avant août. Vous allez avoir la paix du Savoyard.
En tout cas faîtes attention à votre santé. Qu'il est gentil ce savoyard, il pense à nous.
Et oui, je ne suis pas toujours un con.
Arvi !
Ciao ciao.
Un bon vol avec un bon équipage, sympathique et souriant malgré la situation difficile.
Une cabine moderne, certes un 3-4-3, cependant pas de voisins donc du confort.
Le repas était plus ou moins correct mais un peu léger.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 101 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Montreal (YUL) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Qatar Airways avec 8,3/10.
La durée moyenne des vols est de 6 heures et 38 minutes.
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36 Commentaires
Je comprends que ce soit si dur de quitter si précipitamment un lieux qu'on aime avec des personnes qu'on a appris à estimer au long de ces 7 mois…
Pour le vol, un vol AF classique quelques peu modifié à cause de la pandémie, mais sinon, le repas a l'air pas mal… Dommage que ton rhume t'empêche de profiter pleinement des saveurs :-(
Cependant, la sympathie de l'équipage sauve un peu la mise…
Concernant l'incertitude qui plane sur tes futurs vols, tu n'es pas tout seul… Regardes, moi, je devais faire un voyage en famille dans mon pays d'origine qu'est la Lettonie du 12 au 16 Avril prochain… Le résultat est qu'on a dû décaler ce voyage à début Août… De même que je pars à Rhodes avec le CE de ma boite du 7 au 14 Juin et je ne suis pas très sûr de partir non-plus...
Bon courage pour ce retour en France précipité et surtout prends soins de toi et de tes proches…
A+
easyJet35 :-)
Après même sans rhume je ne suis pas sur que le repas était top top aha.
Oui on est tous dans l'incertitude, mais bon c'est comme ça, on n'a pas le choix.
Merci, bon courage à toi aussi.
A bientôt.
" Je ne me rends toujours pas compte que je suis en train de quitter le Canada, de stopper une vie."
C'est clairement excessif comme propos mais être arraché brutalement à son confort affectif...
Bref je pense comprendre l'état d'esprit dans lequel vous étiez.
J'ai fait le choix inverse, celui de rester là où l'affectif est le plus fort, sachant
le risque que cela comporte et sans me plaindre, contrairement à certains(ceux là même qui agacent
notre Okapi ^^)
"encore moins en triple 7 au lieu du 340, non mais oh !"
Enfin un argument recevable ;)
"En effet mon dernier fr était en business, là je retourne avec le peuple à l'arrière"
En plus avec un peuple qui peut être contaminé et contagieux ! OMG !
"Euh moi je ne suis pas prêt, on peut attendre 1 mois et demi avant ?"
Bouge de là !
ça y est à cet instant c'est déjà trop tard !
Ne plus regardez en arrière
"J'ai l'impression d'avoir plus vécu en sept mois dans cette province qu'en 5 ans en France."
Quoi le savoyard, tel le virus moyen, a muté en quebecquois ?
Moi Trois Rivières ça me fait penser au rhum ;)
"mais je n'ai plus le goût pour savoir le goût"
Dégoût et des couleurs ?
"Tellement chimique que j'arrive presque à le sentir en le mangeant."
Sponsorisé par Sanofi ?
"Ryūichi Sakamoto, musicien, compositeur Japonnais que j'adore."
Excellent dans Furyo comme acteur et compositeur
", je ferai la traversée en pirogue, j'en ferai même un fr."
Flotte Report ?
"Wouah cette phrase, elle est sublime, ça fait 4 mois que je la cherche !"
Je cherche des parfums nouveaux, des fleurs plus larges, des plaisirs inéprouvés ;)
"Mais j'ai connu bien pire."
Il est toujours possible de trouver pire mais est-ce suffisant pour accepter la médiocrité ? ^^
"je garde espoir jusqu'à la dernière minute."
Rien ne justifie de le perdre, surtout en étant jeune et savoyard
"On quitte l'Angleterre."
Et l'inverse aussi !
Bon vent !
" Vous inquiétez pas, je n'ai rien contre le nord."
Et contre les mérous ?
"Aucune prise de température…"
On peut être porteur sain sans température !
Rien ne vaut un dépistage systématique
"Vous allez avoir la paix du Savoyard"
ça vaut la paix des braves ?
A bientôt (ou tard) :)
En effet, c'est un peu excessif comparé à ce que vivent certaines personnes en ce moment mais c'était assez brutal aussi, mais je vais changer la tournure de la phrase, car c'est maladroit.
Ahah oui, le 340 était un bel argument.
Le savoyard commence à devenir québecois, il était temps qu'il rentre au pays.
Ahah oui, ça sera un flotte report.
En effet, il ne faut pas accepter la médiocrité.
J'aime pas les mérous.
Un contrôle aurait quand même été bien à CDG.
A bientard ;)
Ce n'était pas une critique !
Si vous n'êtes pas excessif vous n'êtes pas vous même ^^
J’imagine que ça a été une décision difficile, comme la mienne de rester en Afrique du Sud plutôt que de rentrer à Madrid…Il ne nous reste plus qu’à attendre (chez soi).
“j'aurais toussé” —> Tousser maintenant dans un aéroport ou un avion, c’est comme crier le mot “bombe”. Il vaut mieux éviter.
“With my french accent, yes I come from savoie, the most beautiful region” —> Tu as mal orthographié Bretagne ^^
“Et si au final, ça ne marche pas, et bah on changera.” —> Sans vouloir rentrer dans un long débat car ce n’est pas l’endroit, je ne suis pas forcément d’accord avec cette approche. La probabilité que les études menées jusqu’à maintenant (2 et sur trop peu de patients) n’aient pas détecté certains effets secondaires est trop élevée.
Merci pour la découverte de Ryuichi Sakamoto!
J’adore les levers de soleil en avion. La cabine est généralement endormie, tout est calme et le spectacle est splendide. Dommage pour les nuages qui gâchent un peu.
“Pour l'instant j'annule pas mon billet, je garde espoir jusqu'à la dernière minute.” —> Ce qui devrait être possible maintenant que les billets sont tous flexibles.
Merci pour ce Fr toujours aussi excellent et agréable à lire.
La Chloroquine et ses dérivés sont bien connus des personnes ayant vécu dans des zones paludéennes.
J'en ai pris pendant des années, Lucas aussi sans doute.
Puis tout médoc mal dosé peut être dangereux, il n'y a pas que la chloroquine.
j'imagine que partie en 8h de Milan n'était pas simple aussi.
Ahah le mot "bombe" n'est plus trop la mode en ce moment.
Non non j'ai très bien orthographié le mot Savoie ahaha.
Le lever de soleil est l'un des meilleurs moments en avion.
En effet, je pourrais déplacer le vol, cependant, je garde espoir jusqu'au bout.
A bientôt.
Ça ne doit pas être facile de tout quitter comme ça...
En tout cas ton FR est tout simplement génial comme tous les autres !!!
Bon courage pour le retour en France (et avec tes billets d’avion !)
A bientôt
Ahaha en effet, il va me falloir du courage avec tous les billets d'avion, ça ne va pas être simple.
A bientôt.
Merci pour ce FR de circonstance, à la plume toujours aussi appréciable :)
A bientôt et bon courage !
A bientôt.
J'ai beaucoup été touché par ton FR pour deux raisons :
- La première est que je te comprends tout à fait, à l'idée de laisser ce beau pays qu'est le Canada et cette belle ville qu'est Montréal. J'ai connu un peu ce sentiment car j'ai effectué un an au Canada entre échange universitaire et stage sur Montréal dans le cadre de mes études, je suis revenue en janvier dernier, donc c'est pas vieux. Je comprend la frustration de partir comme ca en deux jours et surtout de laisser des ami(e)s que tu as connu dans le cadre de ton aventure Canadienne. Ces amis que tu laisses et avec qui sans doute tu as du vivre des choses incroyables et surtout avec qui du as du partager les moments difficiles et galéres quand tu arrives dans un pays qui n'es pas le tien.
- Le deuxième : est le B772 que tu as pris le F-GSPE était le même qui m'a ramener en Janvier dernier entre YUL et CDG. Avion que j'ai connu aussi sur un CAY ORY en Decembre 2018.
Je te souhaite bon courage pour la suite :)
Quentin5488
En effet, pas simple de laisser les amis en deux jours ainsi que le pays. Mais le plus difficile reste les amis. Mais bon, c'est la vie, faut faire avec ahah.
Un beau signe ce 772.
A bientôt.
Une très belle description d'un moment et d'un sentiment que je comprends totalement pour en avoir fait l'expérience un peu plus tôt dans l'année, même si mon départ était un peu moins précipité.
Très dur de devoir quitter aussi rapidement un pays auquel on s'est attaché sans avoir le temps de dire au-revoir ni de faire tout ce qu'on avait projeté d'y faire. La difficulté dans les circonstances actuelles, c'est qu'on ne sait vraiment pas quand on va pouvoir revenir profiter de ces endroits et personnes qu'on aime. En plus, quand on a l'expérience d'un pays comme étudiant en échange (vivant sur place, avec des amis, ayant le temps de faire plein de sorties et de découvertes...), on sait que ça ne sera plus pareil d'y revenir en touriste. Ce sont des moments privilégiés, et on s'en rend vraiment compte quand on part.
Après, quand on tient à un endroit les opportunités pour y retourner sont nombreuses et variées, pas forcément juste pour y faire du tourisme.
Sinon, une fois en vol, c'est plutôt une bonne prestation d'AF. Globalement je trouve qu'AF s'en sort bien sur les vols transatlantiques, surtout sur les retours de nuit: la gestion du temps est bonne avec le sac qui permet de servir la 2ème prestation au dernier moment et ainsi de maximiser le repos.
Le dîner n'est pas très alléchant visuellement et ce n'est effectivement pas énorme, mais pour du catering chargé outre-atlantique c'est plutôt correct. Personnellement la disparition de l'apéritif ne me dérange pas vraiment, surtout sur un départ aussi tardif, en revanche la disparition des alcools forts est un peu plus dommageable à mon sens. Heureusement le Champagne survit encore, dans un gobelet en carton mais il survit.
Le 777 n'est pas l'avion le plus confortable d'un point de vue passager, mais au moins on peut soulever les cache-hublots à sa guise. Et là, clairement, ça valait le coup.
Pour l'arrivée à CDG, je suis surpris car j'avais eu droit mi-février à un contrôle de température à l'arrivée. J'avais cru comprendre que les contrôles humains avaient été remplacés par des caméras thermiques, ce qui expliquerait que ce soit invisible, mais je ne suis pas certain.
À bientôt!
Après en effet j'y retournerais, cependant plus jamais en tant qu'étudiant, et ça c'est le regret.
AF s'en sort pas trop mal sur ce vol, même si niveau quantité elle aurait pu faire mieux.
C'est l'avantage j'ai le contrôle sur le hublot, puis j'avais 3 sièges pour moi donc c'est top.
Bizarre à CDG, un contrôle humain aurait quand même été bien.
A bientôt.
Très compliquée cette période, tu as raison le plus important c'est notre santé et celle de nos proches.
En effet, pas simple cette période, mais la santé passe avant l'argent.
A bientôt.
Autant dire que c'est comme si tu étais pourchassé par les Hurons ou les Algonquins, pas facile de fuir lorsque l'on se sent bien quelque part...
Ce qui est "rassurant", c'est que tout le monde est logé à la même enseigne. Nous sommes tous cloués au sol, c'est la première fois depuis de très nombreuses années que je ne pars pas en vacances, je me dit que je vais en profiter pour ne rien faire, et que ce n'est pas plus mal... Levé ; Génépi, apéro ; Chignin Bergeron, digestif Chartreuse verte, et on remet ça le soir, avec un Mont Corbier au coucher, elle n'est pas belle la vie ? C'est clair qu'il n'est pas compliqué de rester chez soi, il y a toujours à faire...
Concernant le vol, changeux d'avoir eu les 3 sièges pour toi, le catering est ce qu'il est, mais le manque d'apéro est un crime de lèse majesté pour une compagnie française, il reste le Champagne bu dans un gobelet, oups !
Parfois je me doemande si en France on tourne rond, pas de prise de température à l'arrivée à Roissy...
Merci Lucas pour cet opus, à bientôt et reste bien au chaud à contempler les montagnes en pensant à la Belle Province, et ses chaleureux habitants...
Oui parfois ça fait du bien de ne rien faire. Pas mal ce rituel, génépi matin, chignin midi et chartreuse verte, j'approuve.
T'inquiète pas, je vais bien rester au chaud pour regarder nos belles montagnes et repenser à cette belle année au Québec.
Arvi !
Ca doit pas être facile de quitter si précipitamment des gens et des endroits qu'on aime... Je comprends votre peine...
Sinon, c'est du AF classique, heureusement que les PNCs arrivent à rester sympathique malgré le contexte!
J'espère que vous pourrez aller au Mali comme prévu, bon courage pour la suite!
Pas simple en effet, mais j'essaye de ne pas trop me plaindre avec ce qui se passe en ce moment.
J'espère aussi aller au Mali, Inch'Allah comme on dit aha.
A bientôt.
Je m'attendais à ce que tu doives rentrer du Canada plus vite que prévu, malgré la tristesse je crois que c'est un choix judicieux. Confiné dans un appartement, sans voiture et surtout sans génépi, tu serais devenu plus dingue que tu ne l'es déjà :)
Bon je crois que je vais attendre tranquillement mes fioles, le temps ne passera pas plus vite mais je sais que tu y penses !
Un nouvel opus fort bien narré, comme à ton habitude. Prends soin de toi, reste confiné et au pire, maintenant que tu as de nouveau accès à la boisson sacrée, tues le mal par le mal :)
A bientôt !!
Je pense aussi avoir fait le bon choix même si c'est difficile. Je serai surement mort déshydraté de génépi ou mort de folie ahah.
Ahaha les fioles sont bloquées à la frontière.
Combattre le mal par le mal est ma devise.
A bientôt.
c'est difficile de quitter ses amis et les liens que l'on a tissé sur place, avec la lucidité de se dire que ce sera définitif., en urgence ou lorsque c'est programmé.
Et tu as bien raison en disant que le plus important ce sont les belles rencontres.
lorsque l'océan se sera transformé en génépi ?^^
Petit sac collection Dior : j'adore !
A bientôt
Oui le plus important reste les belles rencontres même si le départ est difficile.
L'océan transformé en génépi, je traverse même à la nage.
A bientôt.
Bon confinement à toi!
À bientôt!
Et oui, y'a pire ailleurs, mais ça reste une situation pas très simple.
Un vol correct avec un catering qui fait bien nord-américain, en effet.
A bientôt.
Mes propres expériences me permettent de bien comprendre l'état d'esprit de celui qui tourne la page d'un pan -heureux- de sa vie. Partir c'est mourir un peu. Bien sûr, le ressenti est excessif pour celui qui ne vit pas la même expérience, mais pourquoi se censurer? La valeur d'un récit tient beaucoup à son authenticité.
Certes le vol est bref, mais le catering n'a pas de quoi remonter le moral.
Bon confinement et à bientôt !
C'est ça, partir d'un endroit où on était bien et aussi rapidement, c'est mourir un peu.
Le catering ressemble plus à de la nourriture de cantine qu'autre chose. C'est dommage, j'aurais bien aimé manger quelque chose de mieux pour remonter le moral.
A bientôt et bon confinement.
Ça fait plaisir que le fr plaise.
A bientôt.
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