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Bonjour à tous,
J'espère que vous allez tous bien malgré le confinement et la plupart des vols en stand-by. J'ai retrouvé un vol qui est très peu reporté sur le site (à moins que je ne me trompe ^^), c'est le vol Tel-Aviv -Paris CDG.
Je suis parti avec un groupe organisé pour une semaine, afin de visiter Israël du Sud au Nord avec un groupe que je ne connaissais même pas lorsque je me suis inscris et qui depuis sont devenus des amis.
Le vol étant prévu le 11 Août à 7h50, nous avons décidé avec ceux qui partaient avec le même avion, de partir la veille au soir et de dormir à l'aéroport pour la bonne et simple raison que les contrôles à Ben Gurion, comme beaucoup d'entre vous ont pu le voir sont drastiques au point de te faire rater ton avion.
Je serai le seul à faire le veilleur, car c'était une première pour moi de passer une nuit dans un aéroport.
La nuit fut courte puisque nous nous sommes réveillés à 5h30 pour pouvoir se préparer au fameux contrôle israélien, qui te met une sacrée boule au ventre. Tu ne sais jamais si tu vas passer tranquille ou si tu seras fouillé. Une amie qui est partie une heure avant nous (oui car j'ai oublié de mentionner que chaque membre du groupe devait payer son billet aller-retour, ce qui a entraîné des départs différés à tout heure) a failli raté son vol. Avec 5 autres personnes, nous sommes partis sur Air France à aller comme au retour.
Après quelques questions au responsable du groupe (qui a prit 20 bonnes minutes), nous avons eu l'autorisation d'enregistrer nos bagages. Puis après le passage de la frontière, nous sommes arrivés dans l'airside.
Puis ayant effectué quelques achats, nous nous sommes dirigés vers notre porte d'embarquement. J'ai tenté quelques clichés spotting mais cet aéroport ne s'y prête pas beaucoup.
un BA 777? je le pense bien mais je n'en suis plus sûr.
un russe.
un Air Europa 737.
Notre avion est déjà en porte à côté de l'espagnol mais la visibilité est quasi nulle.
une petite ouverture. le 737 d'Air Europa
De retour en porte, il est temps d'embarquer. Il est 7h30. Le beau temps comme toujours est de rigueur, ce qui va permettre un beau décollage. Notez qu'à cette heure-là, la température extérieure avoisine quasiment les 20 degrès peut être voire plus.
L'instant playstation et porte ainsi qu'une vue de notre oiseau du jour, un A320 Winglets, assez récent.
vue sur l'aile
Le commandant de bord prend la parole et nous annonce que l'équipage de ce vol entre Tel Aviv et Paris sera composé que de femmes (une première pour moi), bonne initiative d'Air France pour montrer aussi que femmes et hommes peuvent faire les mêmes métiers, que le temps de vol sera de 4h50 et que les conditions météorologiques sont bonnes.
Le roulage est assez court, l'attente un peu plus longue. Nous décollerons vers l'Est pour effectuer un rapide virage sur la droite vers l'Europe. Piste 12.
Virage à droite au-dessus de la banlieue de Tel Aviv
La mer vient tout de suite derrière. La montée est très rapide et le petit déjeuner est servi peu de temps après le décollage.
Le vol est très calme, le beau temps dominera tout au long du parcours. Après un petit somme, je me réveillerai au-dessus des côtes italiennes. Le temps également de me dégourdir les jambes et de discuter avec les PNC charmantes en me montrant des photos de leurs derniers périples.
Au-dessus de la province de Venise, que l'on voit au milieu de sa lagune malgré un léger voile brumeux. Le zoom ne donnera pas grand chose avec la brume.
Les Alpes, aux sommets un peu enneigés et nuageux. Puis on aperçoit au loin que les nuages prennent la place du soleil, ce qui laisse penser que ce dernier ne règne pas en France.
C'est effectivement le cas, les nuages cacheront le soleil mais nous atterrirons à l'heure. Nous débarquons en porte L, mais pas beaucoup d'avions parqués.
Le retour à Paris pique un peu, la température n'est pas la même qu'en Israël.
Vol sans problème.
J'ai été agréablement surpris de la gentillesse du PNC qui en plus était très abordable. La restauration n'était pas mauvaise, mais reste simple (mais on n'attend pas grand chose en classe économique). L'avion me semble neuf et plutôt agréable même si je ne comprendrais jamais pourquoi sur un Paris -Beyrouth on met un 777-300 et seulement un A320 pour Tel Aviv. Un semblant de réponse de la part du PNC m'a été apporté " il y a beaucoup plus de rotations et de concurrences que sur le Liban".
Merci de m'avoir suivi. Prenez soin de vous et de vos proches.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 19 avis concernant 6 compagnies sur la ligne Tel Aviv (TLV) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est El Al Israel Airlines avec 8,1/10.
La durée moyenne des vols est de 4 heures et 58 minutes.
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8 Commentaires
"bonne initiative d'Air France pour montrer aussi que femmes et hommes peuvent faire les mêmes métiers"
S'il y a besoin de le claironner c'est que c'est loin d'être gagné
La photo du plateau serait plus parlante sans l'opercule du plat chaud ;)
Jolie vue des Alpes
"Un semblant de réponse de la part du PNC m'a été apporté"
S'il y a plus de concurrence on devrait y mettre des avions plus confortables ^^
A bientôt
À bientôt!
Il est certain que le même vol en gros porteur serait bien plus agréable.
Catering chaud, mais le plat semble bien petit.
A bientôt
Cette omniprésence de cette sécurité qui relève quasiment de l'inquisition ne donne pas une grande envie d'aller faire un tour en Israel, c'est dommage.
A bientôt.
c'est bien dommage, c'est un voyage à faire. A votre disposition pour vous donner des conseils quant à l'organisation de votre voyage...
en effet les PNC font ce qu'elles peuvent sur un des vols les plus longs du réseau AF en monocouloir (avec Amman, Erevan, et je dois en oublier un...).
La prestation a baissé au fur et à mesure des années. BA met des 777 et des 787 sur TLV LHR, El Al également avec ses 787 ou ses 737-900 avec de vrais sièges Business..., sans parler de Swiss ou de Lufthansa... Depuis les accords Open Sky entre Israël et L'UE, la concurrence a explosé...Mais AF s'entête à considérer ce vol comme un vol européen... malgré 3 vols quotidiens très souvent plein sans compter les 3 vols quotidiens de Transavia par Orly.
Pour la sécurité, Je peux comprendre que le côté intrusif des questions soit un obstacle. J'ai amené de nombreux amis là-bas qui sont revenus émerveillés de leur séjour, jusqu'au contrôle des agents de l'aéroport... Et pourtant beaucoup d'efforts ont été faits sur les aspects formels.
Je suis d'accord pour dire que j'en reviens toujours emerveillé de ce pays, mais on sent à l'arrivée à l'aéroport une sorte de pression sur le passager, comme s'il passait un interrogatoire et c'est oppressant. Je salue les efforts effectués (notamment en terme de visa d'entrée et sortie, qui ne sont plus des tampons)
Voilà un très bon vol AF, l'équipage charmant et le plateau qui semble relativement complet font oublier le relatif inconfort de ce vol en monocouloir.
Comme dit plus haut, j'aimerais aussi connaître l'explication du déploiement d'un monocouloir sur TLV alors que le trafic est important et que la concurrence est, en partie au moins, en gros-porteur.
À bientôt!
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