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Un petit weekend à Madrid, l'occasion faisant le larron. Lors d'un précédent voyage en septembre, je n'avais pu revisiter les collections permanentes du Prado après deux expositions. Il fallait donc y remédier d'autant que l'autre prétexte du voyage était de consacrer plusieurs heures au musée Sorolla, peintre que j'ai réellement découvert à Valence.
Bref, encore un vol en agent orange, à l'EAP pour des virées week end efficientes, il n'y a pas mieux grâces aux nombreux vols de la muerte à disposition. Ce FR n'échappe pas à la règle.
Place au routing qui ne devrait pas occuper trop de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux
DS1116 - Economique - Madrid → Bâle / Mulhouse - Airbus A320Vous etes ici
Au programme de ce FR : du classique, du rebattu, du rabâché, rien donc de nouveau, on ne peut pas innover à chaque fois !
LE prelude
C'est dans le métro de Madrid que commence ce FR. Avec une vision prophétique et emblématique de ma future base. Ce que j'ignorais encore à l'époque.
Ne reste plus qu'à attendre le prochain train.
Il faut un peu de marche pour rejoindre le terminal 1. Mais on ne va pas trop se plaindre compte tenu du prix du billet de métro.
Le vol part à 15h20. Un peu tôt pour un week end mais pas vraiment le choix pour profiter des bons tarifs d'easyJet.
Marchons "contre mauvaise fortune, bon coeur".
L'agent orange a colonisé cette partie du terminal. Il n'y a pas foule.
Le PIF est passé en quatre minutes chrono, impeccable. Il faut dire que j'ai grillé des boulets qui ne réagissaient pas aux injonctions du garde chiourme à utiliser les zones de préparation d'avant portique.
Quelques emplettes locales avant de rebrousser airside ce que je viens juste d'accomplir landside. La situation du PIF défie tout entendement…M'enfin… Cela me fait faire du sport !
Côté piste.
Direction un salon, naturellement. Ce sera l'ultime occasion de profiter de la carte de magie noire. Même à cette époque où je ne connaissais pas ma nouvelle affectation, j'avais décidé de ne pas la renouveler. Le prix de l'adhésion n'est pas donné et mieux vaut en avoir l'usage.
Le salon Puerta de l'Alcala, l'accès se trouve à la dérobée. Pas vraiment les escaliers de Chambord !
Le lounge report Puerta de alcala
Cela s'arrange à l'étage. Le nom du salon provient de la porte d'Alcala qui fut le premier arc de triomphe érigé en Europe depuis la chute de l'Empire romain. La veulerie salonesque mène même à l'enrichissement culturel !
C'est bas de plafond mais on jouit d'une superbe vue sur les pistes et il y a de l'espace. Quelle différence avec les salons Air France du 2F !
L'offre solide.
Cold cuts.
Fruits frais.
Et sandwichs toujours à profusion à MAD.
Oh oh oh ! Un concurrent interne de Milo et du Leberwurst espagnol !
Du frais au réfrigérateur.
Il y a le choix et notamment un prosecco plutôt qu'un cava local.
Aussi pas mal de choix en rouges. Difficile de tout tester !
Dehors, le spectacle est assuré en moyen et gros porteurs.
Du Air Europa.
Commençons les hostilités.
C'est bête mais deux tranches de pain et du fromage frais, cela se mange sans faim.
Tout en FRisant.
Un peu de chaud avec ces mini cassolettes, décidément très typées salons espagnols. On se croirait à PMI, mon précédent voyage ! Mais la réalité est décevante : Les lasagnes aux champignons sont informes (je sais sur la photo, cela n'en a pas l'air mais si je l'ai noté, c'est que c'est vrai !) Le poulet est assaisonné d'une sauce sucrée peu agréable Et la salade au thon bien trop salée.
Une note sucrée. Les viennoiseries sont grasses et de mauvaise qualité.
Vamonos ?
La Colombie, récemment mise à l'honneur sur le site.
Pour rattraper le tout, quelques fruits dont on ne risque pas de rater la préparation.
Autre impair de ce salon, la lenteur du débarrassage.
Quelques espaces spécifiques à un publique exigeant.
Il y a même des douches !
Toilettes bien tenues.
Je pense que je vais pouvoir encore mogoyer un peu, mon appareil commence à perdre le nord.
Ce qui n'empêche pas le FIDS, cette machine de la propagande mensongère, de m'inciter à quitter les lieux.
Il y a bien 30 à 40 minutes à attendre avant la fin de l'embarquement (et je suis généreux).
Me voilà justifié…
J'ai donc tout le loisir de suivre la progression de l'appareil.
Pendant que je tente par ces crèmes chocolat de faire passer le temps. Elles se laissent manger.
Mon esquif prochain.
Dernières vues du salon.
Et allons-y.
L'embarquement étant en cours, j'ai tout loisir de tuer le temps comme je le peux.
Je finis par embarquer malgré des récalcitrants qui s'échinent à être parmi les derniers…
Je retrouve notamment les deux rejetons de bourgeois suisse-allemands, jouant à la racaille, que j'avais déjà repérés à l'aller.
Les deux gamins se montreront particulièrement pénibles car ils s'échineront à ne pas faire profiter les autres pax en passerelle du rap germanophone qui sort de leur enceinte portative. Des rebelles, oui mais pas trop. En attendant, ils m'enquiquinent car je suis obligé de trouver moi même un prétexte pour rester derrière eux… Sacrebleu !
Le vide appelle la matière, ils finiront par s'engager dans la passerelle … sans pour autant couper le son de leur engin de malheur.
Que voici, en gros plan.
Mais, ils n'ont pas mauvais fond malgré la posture adoptée. Ce pauvre rampant n'est pas arrivé à attirer l'attention des pilotes. Et les jeunes le signaleront à l'équipage à l'entrée dans la cabine non sans avoir essayé vainement de les avertir dans la passerelle.
le flight report
Avisant la rangée 4 complètement libre et étant le dernier à embarquer depuis une passerelle, je demande à une PNC si je peux m'y installer. Cela m'évitera l'aventure de scanner la cabine plus bas et une éventuelle walk of shame.
Test marathon pas net.
Le pas est très correct à cette rangée.
Second échec au test Horatius.
Le bout de l'aile.
Cabine nouvelle génération easyJet propice à la guerre des accoudoirs et sans recul de siège.
On repousse avec quarante minutes de retard…
Patère.
Et la vue sur ce terminal historique pas bien flatteur…
Une tondeuse portugaise.
Et sa consoeur ibérique.
Cela est pour les spécialistes !
La carte easyJet, rien de changé.
Après quelques minutes de roulage, on passe devant le nouveau terminal 4 bien plus moderne.
Antre de l'Espagnole de service.
AR en long courrier.
IB et LA. Latam restera-t-elle au T4 après son départ de oneworld ?
Tiens, un autre LC d'appoint.
Décidemment !
Mon siège n'a pas l'heur de me gratifier d'une pub.
Décollage.
Rapidement on survole les nuages.
Le temps de me montrer généreux suite à ce surclassement gratuit !
Le vol progresse comme la course du soleil.
Le seul incident de vol concernera l'un des fours qui semble avoir posé problème à l'équipage.
On atterrit à 17h50.
L'instant danette.
Et comme pour l'aller, nous avons droit à un passage gratuit à la PAF. Mon rang à l'avant de l'appareil m'épargnera une attente inutile.
Merci de m'avoir lu et place au minibonus.
Le bonus
Pas d'exposition à voir en particulier mais plutôt une case à combler dans ma connaissance des musées madrilènes. Le musée Sorolla. J'étais allé voir à Londres une exposition quelques mois auparavant et donc l'idée m'est revenue de m'intéresser au peintre au style si particulier.
Quant à elle, ma visite au Prado fut couronnée par la découverte de cette nouvelle salle de primitifs espagnols.
Merci de m'avoir suivi sur ce bonus. les prochains vols seront bien différents !
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Verdict
easyJet
6.9/10
Cabine6.0
Equipage8.5
Divertissements6.0
Carte payante7.0
Independant Sala VIP Puerta de Alcala
6.9/10
Confort9.0
Restauration6.5
Divertissements7.0
Services5.0
Madrid - MAD
7.4/10
Fluidité6.0
Accès8.0
Services8.0
Propreté7.5
Mulhouse / Bâle - EAP
7.0/10
Fluidité6.0
Accès6.0
Services7.5
Propreté8.5
Conclusion
Encore une victoire sur le drapeau tortuguien, la clé du succès réside dans l'embarquement. La chance et l'a propos ensuite se combinent pour améliorer son ordinaire sans avoir à céder au chantage inique de la réservation payante du siège. Produit easyJet archi connu et c'est pourquoi je suis heureux de vous annoncer que c'est la fin de cette série... pour 2019 ! Il y aura encore quelques vols de début 2020 à publier et on en aura fait le tour !
Notation vol. Cabine : le pas est appréciable à cette rangée, dommage que le ménage approximatif ternisse la perception. Equipage : tout sourire pendant le vol malgré un no photo à l'embarquement. "La tortue profitant des libéralités, n'allait note abaissé". Divertissement : RAS Restauration : ce mix ne fut pas trop à mon goût mais il y a du choix.
Notation salon. Confort : de l'espace, de l'espace et une belle vue ! Restauration : du choix, du varié, dommage que le chaud ne fusse pas à mon goût. Service : bien trop lent dans l'enlèvement des reliefs nuisant ainsi à la sérénité visuelle du lieu.
MAD : cheminement illogique et inutilement long pour accéder airside.` EAP : PAF donc paf pour la note fluidité (je sais Esteban, ce n'est pas à cause d'eux, mais tout gestionnaire d'aéroport doit savoir composer avec les autorités, je doute que l'Espagne fusse plus dangereuse à cette époque que d'autres destinations européennes)....
6 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
Merci pour ce récit. Pour la réponse à l'avion mystère : c'est un A320 de Gowair qui a 19 ans (source flight radar) qui avait commencé sa carrière en chine et qui est garé depuis janvier 2020 (source airfleets)
J'ai carburé au blanc sur les photos, preuve ultime que les rouges ne devaient pas valoir tripette. Mais je ne me souviens pas avoir goûté les vins, cela fait plus de 6 mois que le vol a été fait !
Merci Quentin pour ce FR. Le métro est pratique et peu onéreux, vive Madrid. Le T4 est quand même mieux. Un concurrent interne de Milo et du Leberwurst espagnol ! => vade rétro satanas. Un vol amélioré par le très cher BOB. Mini bonus mais intéressant bonus : j'aime beaucoup le tableau avec le cheval sur la place, très lumineux, on est très proche des impressionnistes A bientôt
Le seul ennui du trajet MAD-centre ville, c'est qu'il oblige à deux changements si on va au Prado (oui, oui jamais content). Les contrefaçons voire malfaçons étaient légions dans ce salon.
Merci pour ce récit Quentin! 1ère photo du récit, et déjà un choc. Un Kway Ryanair... niveau horreur on atteint des sommets haha! Même si je note l'attention de MOL envers "ses" salariés ^^ Quoi de mieux que de lire un de ses propres récit pour faire passer le temps? :p Les racailles de la passerelle... à mes yeux on dirait des racaillous tête à claque. Une baffe et y'a plus personne ^^ Tortuga très très polie cette fois ci. La PNC a été très sympa de t'accorder ce privilège de la rangée 4 gratuitement :) A bientôt!
Un Kway ryanair, voilà qui ferait tout de même rêver plus d'un sur le site.
lire un de ses propres récit pour faire passer le temps
ou répondre aux commentaires !
La racaille était en fait gentille, mais clairement mal élevée comme toute personne attachée à faire partager ses goûts musicaux sans qu'on ne leur ait rien demandé.
L'aéroport de Madrid est bien accessible grâce au métro, qui a le bon goût d'être peu onéreux.
Ce salon me semble a peu près identique aux autres salons du terminal, avec une offre en bonne quantité mais qui fait vraiment dans l'industriel basique.
À bord, c'est une Tortuga réussie pour un vol qui sera du coup plutôt réussi lui aussi.
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14 Commentaires
Je n'en attendais pas moins de toi !
Un dernier tour de magie noire qui n'est pas vraiment une réussite
L'offre nourriture est très variée mais vraiment pas qualitative
L'offre boissons est elle aussi abondante mais tu ne nous rends pas tes oracles
Une tortuga contrariée par deux bobos jouant aux cassos
Mais c'est un triplet gagnant au bout du compte
Un vol Easyjet classique bien arrosé pour fêter le triomphe tortugueste
Joli bonus
A bientôt
J'ai carburé au blanc sur les photos, preuve ultime que les rouges ne devaient pas valoir tripette.
Mais je ne me souviens pas avoir goûté les vins, cela fait plus de 6 mois que le vol a été fait !
A bientôt.
Le métro est pratique et peu onéreux, vive Madrid.
Le T4 est quand même mieux.
Un concurrent interne de Milo et du Leberwurst espagnol ! => vade rétro satanas.
Un vol amélioré par le très cher BOB.
Mini bonus mais intéressant bonus : j'aime beaucoup le tableau avec le cheval sur la place, très lumineux, on est très proche des impressionnistes
A bientôt
Le seul ennui du trajet MAD-centre ville, c'est qu'il oblige à deux changements si on va au Prado (oui, oui jamais content).
Les contrefaçons voire malfaçons étaient légions dans ce salon.
On a parlé de luminisme pour Sorolla, spot on !
1ère photo du récit, et déjà un choc. Un Kway Ryanair... niveau horreur on atteint des sommets haha! Même si je note l'attention de MOL envers "ses" salariés ^^
Quoi de mieux que de lire un de ses propres récit pour faire passer le temps? :p
Les racailles de la passerelle... à mes yeux on dirait des racaillous tête à claque. Une baffe et y'a plus personne ^^
Tortuga très très polie cette fois ci. La PNC a été très sympa de t'accorder ce privilège de la rangée 4 gratuitement :)
A bientôt!
Un Kway ryanair, voilà qui ferait tout de même rêver plus d'un sur le site.
ou répondre aux commentaires !
La racaille était en fait gentille, mais clairement mal élevée comme toute personne attachée à faire partager ses goûts musicaux sans qu'on ne leur ait rien demandé.
Un vol utilitaire sur la compagnie orange avec tout ce qu'il faut, même de quoi se faire plaisir avec le BOB^^
A bientôt !
Le vol est long depuis Madrid, il faut bien tuer le temps !
Quand je pense que ma carte grise comprend une carte de magie noire gratuite :)
Il faudra me dire quelle voiture tu conduis ;P
L'aéroport de Madrid est bien accessible grâce au métro, qui a le bon goût d'être peu onéreux.
Ce salon me semble a peu près identique aux autres salons du terminal, avec une offre en bonne quantité mais qui fait vraiment dans l'industriel basique.
À bord, c'est une Tortuga réussie pour un vol qui sera du coup plutôt réussi lui aussi.
À bientôt!
Les salons génériques de MAD doivent être gérés par le même opérateur, les offres se ressemblent comme deux gouttes d'eau.
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