Avis du vol entre Montpellier et Paris en classe Affaires avec Air France

Avant Propos

Après plus de 4 mois d'absence dans les airs, je peux enfin rentrer chez moi en Italie mais ça n'est pas simple pour autant.

Pour me rendre à Turin, j'ai choisi de partir cette fois de Montpellier et comme Turin n'est plus desservi par Air France-KLM avant le 3 août et encore ce n'est qu'un vol par jour avec KLM. Après de multiples annulations, je me retrouve à devoir passer par Milan-Malpensa, je vous donnerais plus de détails sur le pourquoi du comment dans le prochain épisode.

Comme je dois déménager en août, je ferais le retour en classe Affaires car rien qu'avec les bagages (2 x 32 kg) c'est intéressant, je vous laisse calculer le prix de 3 x 23 kg. Pour l'aller, j'hésite et finalement je profite d'avoir 2 avoirs sous la main de deux A/R annulés avec la majoration de 15% pour passer tout en J. 

J'ai fait quelques changements dans la manière dont je traite les photographies. Dorénavant je procède avec un logiciel de montage donc les photos devraient être améliorées. J'ai fait quelques changements aussi dans l'export de ces photos qui devrait permettre un chargement plus rapide.
N'hésitez pas à me laisser un retour sur ce point ! 

Le jour J

Un peu stressé de voyager à nouveau après être resté 4 mois chez mes parents en sortant seulement pour faire les courses, je prends la route vers l'aéroport de Montpellier où j'arrive un peu avant 9 heures du matin au dépose-minute.

Ravi d'enfin retrouver un aéroport ! 

Covid oblige, du gel hydroalcoolique est mis à disposition à l'entrée et le port du masque est obligatoire dès l'arrivée à l'aéroport.

Plutôt surpris à première vue, il y a pas mal de monde à l'enregistrement pour un vol Volotea à destination de Figari, d'ailleurs c'est un vol inaugural et je l'apprendrais un peu plus tard.

L'activité est très réduite, tous les vols de la journée sont affichés sur une seul page et toutes les bornes sont désactivés pour raisons sanitaires. 

Néanmoins, chez Air France, il y a nettement moins de monde. J'emprunte la ligne prioritaire, j'attends mon tour sur un des sticker puis je m'avance pour m'enregistrer et je tombe sur une agente super sympa, elle enregistre mes bagages et on vérifie ensemble que j'ai bien le droit de voyager vers Milan et que j'ai les bons documents.

Par curiosité, je demande le remplissage de l'avion, et bien mon vol est surbooké. La reprise semble meilleure que prévue à Montpellier !

Je demande également si le salon a rouvert, l'agente me répond qu'a priori non. Alors je demande si un bon à dépenser dans l'aéroport est prévu dans ce cas, elle me répond que non. Dommage, ça aurait été très apprécié.

Je salue l'agente que je retrouverais un peu plus tard à l'embarquement.

Je file au contrôle de sûreté qui est à 2 pas des comptoirs d'Air France, j'emprunte le parcours prioritaire ce qui me fait gagner une dizaine de minutes.

Beaucoup de choses ont changé depuis ma dernière visite en 2017, je suis ravi de découvrir le hall rénové en personne.

Je rejoins la porte n°16 d'où mon vol embarquera dans quelques minutes, pour le moment pas d'activité.

Effectivement le salon est bien fermé.

Je passe aux toilettes qui sont propres, par contre le sèche-main est hors-service et il y a pas d'alternative.

Embarquement

L'embarquement commence pile à l'heure et c'est l'agente qui s'est occupée de moi à l'enregistrement qui fait les annonces, je suis content de la retrouver ici. Les règles sont rappelés : l'embarquement se déroulera zone par zone, les gens sont invités à rester assis tant que leur zone n'est pas appelée.

Les passagers prioritaires (familles avec jeunes enfants, passagers nécessitant une assistance) sont appelés en premier puis c'est au tour de la zone 1 dont je fais partie. A ce moment, j'ai trouvé que c'était bien organisé et même que les distances de sécurité étaient respectées par les passagers, je me suis senti en sécurité.

Autre information importante, seuls les masques chirurgicaux sont acceptés à bord, si vous avez tout autre type de masque, on vous en donnera un et il faudra le mettre.

Très excité d'être si proche d'un avion après tout ce temps.

Je suis ravi également de retrouver un équipage d'Air France, je me suis senti bien accueilli, on pouvait voir leur sourire à travers les masques !

Je récupère une serviette désinfectante à l'entrée et je rejoins ma place pour ce vol, ça sera le 1F avec une fenêtre. ?

Tiens, notre voisin est un Aribus A319 de Volotea qui va effectuer un vol inaugural vers Figari. Comme à son habitude l'aéroport de Montpellier organise une cérémonie pour chaque vol inaugural.

Maman, j'arrive ! 

Le vol

Le service de bienvenue a été zappé à cause de la situation sanitaire, habituellement nous avons le droit à une bouteille d'eau et une serviette rafraichissante.

A 10h16, les pilotes font une annonce en plus de l'annonce classique pour nous indiquer que l'air est renouvelé (pas recyclé, hein) toutes les 3 minutes exactement comme dans un bloc opératoire et remercie les passagers pour leur confiance. J'ai trouvé le message rassurant.

Les démonstrations de sécurité sont effectuées, c'est tout ce qu'il y a de plus classique à part sur un point. En cas de dépressurisation, il faut d'abord enlever son masque avant de mettre l'autre, c'est un détail tout bête mais fallait y penser. Autre détail également, il est interdit d'utiliser les buses d'aération individuelles.

Puis, le roulage commence, c'est toujours un moment agréable à Montpellier entre la mer et l'étang.

Ils en ont de la chance ces chevals chevaux.

J'aurais jamais cru être un jour aussi content de voler à nouveau, ça m'avait tellement manqué.

J'arrive pas à identifier à le 737-800, si quelqu'un a une idée je suis preneur. De loin le logo de la compagnie ressemblait à celui de Cathay mais en bleu.

Sinon pour les 2 autres, il me semble que ce sont 2 Airbus A330 anciennement à atlasglobal, compagnie turque qui a fait faillite juste avant la crise sanitaire, dont l'un aurait été repeint en blanc.

Barre à tribord !

Je savais pas trop à quoi m'attendre, finalement il y a un service à bord mais il est réduit. Le choix de boisson se limitait au jus d'orange ou tomate, thé et café, il n'y avait même pas d'eau pétillante, c'est pour dire. J'opte pour le jus de tomate, ce n'est pas si mal au final.

En snacks, j'ai le droit à un sachet de sticks et des sarments de chloroquine… euh du Médoc.

Montagnes

A mi-chemin, on croise, l'aéroport de Lyon-Saint Exupéry, facilement reconnaissable avec les 2 pistes et les 2 terminaux en arc de cercle.

Nuages

Nous approchons de Paris.

Retrouvailles à CDG

Et… touché !

On refait un tour ? Non, dommage.

Humm, c'est pas habituel tout ça.

Airbus A350 Ethiopian ?

Un Boeing 787 Dreamliner d'Air Canada positionné sur la liaison quotidienne entre Paris et Montréal, ça fait vraiment bizarre.

Puis c'est au tour du bal des avions parqués pour longue durée et encore c'est juste la partie émergée de l'iceberg. C'est là qu'on se rend compte réellement de toute l'ampleur de la crise économique qui touche l'industrie aéronautique.

Un gros porteur d'Air France qui, je crois, n'a rien à faire là.

Un Airbus A321neo d'easyJet dont les moteurs sont également bâchés.

Encore 2 Airbus A32x d'easyJet avec les moteurs bâchés.

Juste avant notre arrivée, le chef de cabine fait une annonce à propos des correspondances et là encore c'est assez singulier puisqu'un vol pour Fort-de-France partira du terminal 2E hall K.

Enfin arrivé au terminal 2F qui paraît désertique, il n'y a que 6 avions répartis sur les 2 satellites en nous comptant.

Le débarquement s'effectue rangée par rangée, là encore j'ai trouvé ça bien organisé et respecté par les passagers.

Ciao 

Je me retrouve dans les entrailles de CDG.

Je vous laisse donc ici, je vous retrouverais la prochaine fois pour la correspondance avec un passage aux salons et le vol vers <i style="">Milan.

J'espère que vous aurez apprécié ce récit et que vous l'aurez pas trouvé trop ennuyeux, à bientôt.