#16 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
776 avis
Bonjour à tous et à toutes.
C'est donc mon dernier vol sur l'agent orange depuis l'euroairport. On va enfin pouvoir tourner la page non pas du low cost mais tout au moins d'une certaine répétitivité liée à la domination d'easyJet à Bâle/Mulhouse pour les destinations loisir.
A l'origine de ce voyage, un prix canon : pour moins de 63 EUR, un vol de plus de trois heures !
Je connais déjà Marrakech à l'occasion d'un unique passage en coup de vent en 2010. Mais, il y a beaucoup de choses à voir dans la région si l'on s'en donne la peine.
C'est donc sans hésitation que j'ai réservé ce billet courant août 2019, soit six mois à l'avance pour un long week end de quatre jours.
Même si quelques incertitudes pouvaient être envisagées sur mon lieu de résidence à cette date, je m'était dit que le risque était faible et que le prix bas pouvait être absorbé.
Dieu merci ou - devrais-je dire - الحمد لله, il n'en fut rien.
Place au routing qui ne devrait pas occuper trop de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.
Au programme de ce FR : borgne chez les aveugles, un bel environnement pour attendre sans salon, le non vide du milieu, et un repas très calorique !
La boucle est bouclée, nous arrivons à RAK en voiture, deux amendes au palmarès mais pas de chameau embouti, ni d'autres dégâts embarrassant. Grand ciel azuréen à l'horizon. Notons que pour ce second voyage au Maroc, je n'ai pas rencontré de policier véreux ce qui avait été le cas dix ans auparavant (à trois reprises, sur trois jours !).
Le nouveau terminal rend vraiment bien depuis l'extérieur.
L'intérieur est pas mal quoiqu'un peu répétitif.
Un FIDS d'avant covid. L'enregistrement de notre vol est ouvert.
Et il y a beaucoup, beaucoup de monde à l'enregistrement. Un véritable cauchemar, ma véritable phobie pour l'avoir trop souvent subie : attendre comme un idiot que votre tour arrive. Quelle perte de temps !
Oui mais nous avons le droit à la file easyJet plus qui nous épargnera la station debout.
Voilà qui me fait encore moins regretter cet écart à la recherche permanente de l'efficience (avantage/coût).
Si le dénominateur a grimpé avec le paiement du siège, l'évitement de cette queue, un bagage enregistré et surtout le pas amélioré pour un vol moyen courrier si long pour un monocouloir rendent le tout à fait honorable.
Une fois la "besogne" accomplie, il ne nous reste plus qu'à nous diriger vers les portes d'embarquement.
Un regard vers l'arrière. On sait ce que l'on perd, on ne sait pas ce qu'on va trouver après.
Le sésame magique, Cette fois, je suis au hublot.
Avis à la population : les cartes d'embarquement électroniques ou simplement imprimées ne suffisent pas pour passer le PIF.
Le Maroc fait attention à sa balance des paiements. A savoir donc : ne pas se charger de MAD.
Ce n'est pas une monnaie totalement convertible !!
L'avantage des vols assez longs comme celui-ci, c'est qu'on peut regarder flight radar assez tôt pour savoir à quoi s'attendre.
Et c'est mal parti, car l'avion atterrit bien après le début de l'embarquement de notre vol !
Le vol aller aborde les côtes marocaines à cet instant.
Pour bien mesurer la clémence de Marrakech en cette saison, il suffit de regarder ce qu'il se passe en haute Alsace !
IL faut donc se résoudre un "Au revoir" à la typographie plus hindiïsante qu'arabisante à mon avis.
La même en anglais.
Le pif prendra six minutes ce qui est tout à fait raisonnable.
Nettement moins appréciable, la PAF qui nous taxera d'un bon quart d'heure de notre existence.
La zone commerciale est agréable à l'oeil. Une claire séparation entre espace de vente et cheminement est en place.
Nous avons tous horreur de devoit traverser les rayons pour rejoindre les portes.
Ici il s'agit donc d'un compromis.
Porte A3 apparemment.
On est très loin de l'exotisme d'un aéroport africain. On gagne en confort ce que l'on perd en anecdote.
Je me souviens encore des cafards qui pullulaient dans le salon de l'aéroport d'Alger en 2003…
Les Marocains apprécieront ;) ! Les Algériens moins, mais j'espère pour eux que le nouveau terminal a radicalement changé les choses !
Il est 18h42, soit sept minutes après le début théorique de l'embarquement et aucune activité en vue. Cela commence à nous inquiéter.
Non pas que cela soit la première fois, qu'un embarquement tarde à se manifester, mais l'absence continue d'agents en porte devient suspect.
Il faut également mentionner que la porte s'obstine à nous vouloir faire partir en Bretagne.
Bon, il y fait aussi mauvais qu'en Alsace mais ce n'est pas tout à fait la même longitude.
On enchaîne les déconvenues car le wifi de l'aéroport s'avoue vaincu sous les coups des touristes…
Finalement du progrès !
Les agents sont arrivés mais le vol n'a pas encore atterri.
Un beau retard en perspective.
Si nous avions voyagé avec la RAM et à une date pas si éloignée, nous aurions eu droit au salon.
Mais, comme vous l'avez constaté les conditions n'étaient pas remplies. Loin s'en faut.
Au moins, il y a un bocal à fumeurs.
La situation devient cocasse. Allons nous faire un stop technique à Nantes, ou Bâle Mulhouse est-il le sous titre d'un mauvais film sur la capitale de Bretagne ?
Finalement, on embarque plus d'une demie heure après l'horaire prévu.
Tout cela pour monter dans un bus qui annihilera l'avantage speedy boarding…
Tiens, un prince ou une princesse emirienne en goguette.
Après 12 minutes d'attente dans le bus, on arrive enfin à l'appareil.
Le crabokapi à la menthe.
Le nez de l'appareil.
Et nous voilà parmi les premiers à nous installer finalement.
En issue de secours, c'est plus chic.
La moquette est propre mis à part un bout de papier.
Tout comme l'aumônière ajourée.
Lot de bord on ne peut plus classique.
Crépuscule des aigles.
Pas grand monde à bord, à voir le remplissage de l'avant de cabine.
Naturellement l'espace aux genoux est excellent à cette rangée. Mais il faut payer le prix fort.
Notons que la technique Marathon a une nouvelle fois échoué puisqu'un pax avait eu la malvenue idée de réserver le 13E.
On retrouve ces publicités envahissantes comme à l'aller.
Voilà qui est mieux !
Un voisin irlandais vient d'occuper l'emplacement libre.
On repousse à 19h54, soit vingt minutes de retard, on aurait pu craindre pire.
Et on décolle à 20h09.
Où l'on voit que le remplissage est maintenant bien plus satisfaisant.
Tandis que le BoB connaît un certain succès, nous avalons le produit des quelques Dirhams qui nous restaient entre les mains.
Le tout accompagné d'un gin to pas très marocain.
Tchin, à la santé de tous les FRistes.
Rien de plus à dire sur ce vol qui est passé bien rapidement en discussions diverses.
L'instant danette.
Et sortie fissa fissa car arrivé vers 23H, j'avais encore de la route pour espérer pouvoir m'endormir vers les 2h du matin.
Je vous propose un pot pourri du sud marocain.
Sur le chemin, nous tombons sur le grenier collectif d'Igherm-n-Ougdal. Fermé naturellement mais quelques billets ouvrent toutes les portes dans la campagne.
Puis Marrakech, pour l'image d'Epinal. Tant de monde, c'était l'avant covid.
Visite des tombeaux saadiens.
L'extérieur ne laisse pas deviner la richesse de l'intérieur.
Puis direction, Mogador. Je vous rassure, ces chèvres sont empaillées !
Plus pittoresque que Marrakech, envahie de touristes.
Mais il y en a suffisamment pour les attrapes touristes.
Merci de m'avoir suivi sur cet itinéraire marocain.
Rappelons avant de passer à la conclusion que pour 63 EUR les deux segments de plus de trois heures, le tarif est quasi imbattable surtout en pleine saison. A l'aune des low costs, easyJet se défend très bien. Il s'agissait de mon dernier vol sur l'agent orange depuis la base d'EAP et je dois dire que je n'ai jamais eu de gros problème hormis une annulation de vol - mais qui tombait à pic car je n'aurais pas pu le prendre pour raisons professionnelles.
Pas de fioritures particulières mais une ambiance que je trouve plus soignée que Ryanair ou WIzzair, deux autres low costs récemment empruntées avec un nombre suffisant de vols.
Notation vol.
Cabine : propre, certes avec de la pub en face de ses yeux, mais escamotable facilement.
Equipage : RAS, service rapide.
DIvertissement : à l'époque un magazine de bord. Guère plus ni guère moins que la concurrence legacy, quoique les sujets traités y soient plus légers. Clientèle oblige ?
Restauration : honnête pour le bar, je n'ai jamais prs qq chose de chaud en revanche;
RAK : bon point pour le PIF, mais PAF un peu longuette... le nouveau terminal est tout aussi agréable à l'extérieur qu'à l'intérieur.
EAP : RAS
10 Commentaires
deux amendes au palmarès => une efficacité exceptionnelle pour faire appliquer les limites de vitesse.
l'absence continue d'agents en porte => des agents totalement nonchalants.
un pax avait eu la malvenue idée de réserver le 13E. => ou de se le voir attribuer au jeu du siège automatique et de ne pas avoir compulser le manuel de la tortuga.
Bonus qui permet de découvrir le Sud marocain qui (et c’est un avis personnel) est plus envoutant que la ville phare de la région.
Je vous rassure, ces chèvres sont empaillées ! => un attrape touriste ^^
A bientôt
Les amendes sont une grosse pourvoyeuse de ressource au Maroc. Mais cette fois, nous n'avons pas rencontré de policiers corrompus. Mon précédent voyage n'avait pas été flatteur pour la police de sa Majesté...
Ne pas compulser le manuel de la Tortuga lorsqu'on est assis à côté d'elle relève du crime. Mais enfin...
Le flot de touristes à Marrakech et les comportements hyper commerciaux qui en découlent tuent le mythe... Mais nous sommes autant responsables que d'autres...
tu as une expression plus fleurie je crois pour décrire cela !
Pour ce qui est du terminal de RAK, ils ont je pense interêt à ce qu'il soit clean vue le prix payé et le coût qu'il a nécessité. Et pour souvent voyager vers l'Afrique, je dois avouer que des efforts ont été entrepris et vue d'où ils partent, ce n'est pas compliqué. Par ex. Luanda n'a rien à envier à l'aeroport de Beyrouth par ex. en terme désormais d'organisation.
Par ailleurs, je suis curieux de connaitre la technique de siege de Marathon.
Merci pour le bonus touristique!
Nul doute que la beauté a un prix. Mais je trouve louable l'effort fourni. Il y a un côté vitrine qui remplit un rôle.
La technique des Marathons est de réserver un siège fenêtre et un siège couloir en espérant que personne ne viendra s'intercaller soit en payant soit en étant placé à l'embarquement. Ce sont normalement les sièges les moins appréciés et donc attribués en dernier.
Ils ont construit un très beau terminal à RAK.
“nous avalons le produit des quelques Dirhams qui nous restaient entre les mains.” —> Bien mieux que le BOB. Miam!
Merci pour ce dernier vol orange depuis EAP
Rendons grâce aux Bourbines de rendre la plate forme aussi importante et diverse. Je doute que les Alsaciens soient aussi consommateurs de voyages.
Ce n'est guère compliqué !
Aïe, c’est la que le salon devient indispensable.
La mondialisation est présente partout
Idem que plus haut, encore la mondialisation mon bon monsieur.
La place en exit pour un vol assez long, c’est un bon investissement.
Peu de différence avec une légacy quand on ajoute quelques options et que le vol n’est pas annulé ni retardé.
Le bonus donne envie de visiter une région qui m’est encore inconnue.
Merci pour le partage Quentin et à bientôt.
Eh oui, je ne sais s'il y a un salon PP à RAK. Je n'avais pas renouvelé ma carte pour 2020 et j'ai très bien fait ^^
Sur ce type de vol, l'achat d'un siège exit vaut vraiment le coup. Traumatisé par un vol Pegasus entre Londres et Istanbul, puis continuation sur DXB, je n'hésite plus si le vol dépasse les 2h environ.
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