Bonjour,
Trajet réalisé vers Londres pour un week-end touristique prolongé en couple.
Une grosse envie d'essayer le Fokker 50 avant que sa retraite sonne.
Cette liaison en F50 existera t'elle encore après la cession de Ciyjet, par Air France, qui semble se profiler ?
Billets achetés en prix 'Mini' sans ajout de bagages soute, soit 49€ le trajet + 1€ de frais de service.
De Massy, la navette Orlyval est le meilleur compromis temps de trajet/prix.
Très calme pour un vendredi soir !


Le vol est opéré depuis le terminal ouest. Enregistrement et embarquement dans le hall 3 dédié aux vols hors 'espace Schengen'.


Impression des cartes d'enregistrement aux bornes en self-service.
Pour être en couple, l'un à côté de l'autre, seul le dernier rang est proposé à l'écran; Ce qui s’avérera un inconvénient majeur pour illustrer ce FR !

Jusque là, tout va bien pour l'heure de départ…

Le temps d'attente au passage du filtre de sécurité est estimé à… 1 minute ! Délai parfaitement respecté avec, qui plus est, du personnel souriant et aimable.
Aperçu depuis les vitres anti-spotting.

Le seul gros porteur prévu en cette fin d'après-midi au terminal ouest procède à l'embarquement : Le St-Denis de la Réunion.
Que des départs vers la Grand-Bretagne et La Réunion depuis ce hall 3.
Aïe, ça se gâte pour le respect des horaires !

La salle d'embarquement.



Les toilettes et leur pièce à langer sexiste. Logo qui ne m'a jamais empêcher d'y aller pour changer les couches de ma fille !
Rien à redire sur l'aspect et la propreté.


Notre coucou OO-VLP Spirit of VLM est prêt au départ.
Vénérable bimoteur âgé de presque 23 ans; Ex-Aer Lingus, Denim Air et VLM.
Equipé de 50 fauteuils et utilisé par 34 passagers sur ce vol (Merci les écrans de Londres-City)

Début d'embarquement à 18h05.
Un petit panel de presse quotidienne française et britannique est présentée, sur un meuble, après la porte.
Passage par l'escalier en passerelle pour un court cheminement piéton vers l'appareil.




3 hôtesses dialoguent en néerlandais ou peut-être flamand. Je ne saurais le distinguer plus précisément.
Il fait chaud ce jour : 26°C. L’hôtesse chargée de l'arrière de la cabine ouvre les deux issues de secours pour créer un agréable courant d'air en attendant le départ. Excellente initiative.
Lors du roulage, une hôtesse est attachée au fauteuil surélevé du galley arrière, juste derrière notre rangée, ne me permettant pas de photographier ou filmer pendant les phases de décollage et d'atterrissage sans être vu. Par respect pour son travail, je suis scrupuleusement les consignes… Pour une fois !
La poche de rangement de mon siège est décollée laissant apparaitre un stockage peu ragoutant de miettes engluées dans la colle.


Assise en cuir beige. Ça change du bleu 'Air France'. Dossier inclinable.
Malgré l'aspect rustique et épais, l'assise est pourtant très raide.

Décollage à 18h40 en piste 24.
Étonné par la 'pêche' à l'accélération, je m'attendais à une mollassonne prise de vitesse : Première surprise.
Deuxième surprise : c'est silencieux en vol ! Du moins pas plus bruyant qu'un 320 ou 737 même si la tonalité est différente.
J'ai utilisé des bimoteurs à hélices bien moins discrets.
Le pitch est très correct. Évidement pas d'écrans vidéo, l'inverse aurait été très surprenant.

Début du service.
Classiques sucré ou salé ? Allez, sucré…
Le paquet de friandises est un bonus acheté en salle d'embarquement.


Le bol de nouilles est le diner d'une des hôtesses. Je n'aurais été contre quelque chose d'aussi consistant.
A gauche, le fameux siège équipage qui surplombe l'arrière de la cabine.


Second passage du personnel commercial pour la distribution d'un assortiment de pralines Leonidas dans un panier. Soyons fou… Ce sera deux.

Les consignes de sécurités sont toujours siglées VLM.


L'incontournable vue de l'aile.

Traversée de la Manche près de la cité de Dieppe.

Troisième passage pour une collation chaude : Café ou thé.
Je choisis un café qui est conforme à celui habituel d'un avion, c'est à dire du jus de chaussette.

Arrivée sur la côte britannique. Toujours pas la moindre turbulence en vol.

Le plafonnier très rétro.

Le magazine de vol et sa carte du réseau régulier.


Approche sur Londres par vent d'est. La banlieue aux rues ordonnées puis le survol de la Tamise avec le navire musée HMS Belfast et Tower Bridge.



L'atterrissage est inhabituel avec le survol au raz des toits des bâtiments industriels et tours de la finance puis un plongeon vers la courte piste de 1508 mètres.
Étant placés au dernier rang, la sensation de tournis fut désagréable lors du rapide demi-tour pour repositionner l'avion dans le sens du départ avant l'extinction des moteurs. Il n' y a pas pas de repoussage à LCY.
L’hôtesse de l'arrière de la cabine se propose d'aider mon épouse à enfiler son blouson. Délicate attention.
Un dernier coup d’œil à la cabine avant le minuscule trajet en bus vers le terminal. Pas plus de 100 mètres à effectuer.


Un des nombreux Embraer ERJ de British utilisé uniquement depuis et vers la City.

Cet ATR est au départ pour l'Ile de Jersey.

Étonnant écran des vols à l'arrivée qui indiquent l'immatriculation des avions ainsi que le nombre de passagers à bord. Ça me plait bien !

Seulement deux tapis à bagages dans ce petit terminal. Les bagages soute sont livrés quasi instantanément. Le système semble bien rodé.


Les passages des prochains trains de la ligne automatique DLR qui dessert l'aéroport depuis le centre-ville est affiché dès la salle de livraison des bagages. Ce qui finalement n'est pas idiot car on passe tellement rapidement de la cabine l'avion au quai de la station : 10 minutes suffisent.

Pratiques ces distributeurs automatiques de Livres Sterling près des tapis à bagages.

Propre mais un tantinet vieillot.


Passage aux controle frontière sans la moindre attente.
Aucun douanier au passage approprié.


C'est très appréciable d'arriver à la station de métro aussi rapidement pour un aéroport d'une grande métropole. Cet unique terminal calme et petit rends le transport serein et incite véritablement à éviter la démesure de Heathrow.


Le terminus en centre-ville est atteint en 25 minutes.
Joli FR bien détaillé. C'est très sympa de se poser à la City pour visiter Londres :)
Merci pour ce FR bien illustré.
Le F50 garde un certain charme avec le poids des ans je trouve, bien qu'il ne soit pas le plus beau des Fokker.
L'homme a 4 pattes sur la SC joue très bien son rôle vu la tête qu'il fait, à croire que c'était presque une réelle évacuation.
LCY est pensé pour les business pax on dirait vu la rapidité à laquelle on débarque et on récupère ses bagages soute. Les toilettes sont vieillots mais gagne 10 ans de jeunesse avec les Dyson airblade :D
A bientôt.
Merci pour ce FR
Très belle qualité de photo ; qu'est-ce que vous avez comme appareil ?
Merci
Merci. Un smartphone Sony xperia SP !
Merci pour ce vol complet. Arriver à LCY est un avantage non négligeable pour un week-end à Londres.
Wow trois passages pour un vol si court, c'est génial :)))) ! Merci pour ce beau FR.
Merci pour ce FR :)
Atterrir à LCY est vraiment pratique pour rejoindre Londres.
La cabine fait vraiment vieille.
Bien vu le choix de l'appareil pour ce vol
Couleurs cabines très agréables
Vive le sucré amélioré par ses propres soins :)
Aéroport de destination vraiment bien situé
Merci pour ce FR précis et détaillé !
Sympa ce FR en F50
J'aime bien aussi les couleurs de la cabine ,
Très jolies photos ,
À bientôt
Un bon rapport qualité prix, mais dommage pour le siège trop près du jumpseat. C'est cependant moins désagréable que de se retrouver à un siège sans hublot. J'ai un lointain et bon souvenir de LCY. Merci pour ce FR !
Merci pour ce FR détaillé et agréable à lire.
Toujours sympa un vol (court) en turbopropulseur. Comme vous je suis toujours surpris du panache qu'ont ces avions à l'accélération.
Prestation dans la droite ligne AF.
LCY est un aéroport très pratique, et il a ma préférence face aux autres aéroports londoniens.
Bon FR, merci ;-)