Bonjour,
Je profite d'avoir une bonne raison de faire un aller-retour en plein confinement (et de l'attestation adéquate) pour vous emmener à Toulouse. L'occasion de faire le voir où on en est en termes de service comme de mesures barrière. Mais également de comparer l'offre entre les deux compagnies en concurrence entre Orly et Toulouse.
En ce deuxième confinement, Air France ne propose en effet que 4 A/R entre Orly et Toulouse, et easyJet un seul. Au moment de la réservation, quelques semaines à l'avance, Air France proposait trois vols le matin et un en fin d'après-midi. Seule easyJet permettait un retour plus tardif aux alentours de 20h, d'où cette combinaison.
Enchainement de vols
- 1AF6114 - Economique - Paris Orly → Toulouse - Airbus A320
- 2
Air France a plus tard décalé son dernier retour de 17 à 19h, mais mon billet avec U2 était déjà réservé. Mon vol aller sera également déplacé quelques jours après la réservation de 9h15 à 10h. Sans email d'information, heureusement que j'avais l'application pour remarquer l'heure différente de celle initialement inscrite dans mon agenda.
Le choix des sièges est possible dès l'enregistrement. Je me positionne sur un 20A, le premier rang accessible gratuitement avec mon type de billet. Au moment de l'enregistrement, tous les sièges du milieu semblent bloqués… mais j'ai tout de même deux voisins sur mon triplet ! Je m'expatrie vers le 31A sur un des deux doublets au fond de la cabine. J'espère y être tranquille, et avec l'embarquement covido-séquencé par le fond, ça me permettra d'embarquer en premier.


Le voyage commence donc un lundi matin au parking P3, le P1 étant fermé. Je découvre l'espace "arrivées minute" mis en avant à grands renforts de signalétique.

Il s'agit de deux allées, au plus près des ascenseurs, mais également le plus loin de la rampe d'accès. De quoi s'assurer que les conducteurs dépasseront les 10 minutes offertes ? En tout cas, les nostalgiques du désordre de feu la dépose-minute d'Orly Ouest ne seront pas dépaysés, avec une seule place disponible dans la zone, on peut continuer à attendre ses passagers moteur tournant.

Les escalators mènent au niveau arrivées d'Orly 2. Pas moyen d'aller plus loin, cet escalator barré force à passer un contrôle des billets puis à se diriger vers le hall 3 d'où tous les vols partent en ce moment.

Cette petite promenade permet de découvrir le centre de dépistage installé temporairement.

Puis d'atteindre les arrivées du hall 3…

Et au bout de cinq minutes de randonnée, "Paris vous aime", les départs.

Il est 9h15, voici le programme restant pour la journée. Il est assez varié et hétéroclite.
Les vols triangulaires semblent être à la mode, avec un Paris-Calvi-Bastia et un Paris-Figari-Ajaccio pour Air Corsica, un Port au Prince - Punta Cana pour TX et un PTP-FDF pour Corsair.
Mais il s'agirait de ne pas traîner, mon vol est annoncé à l'heure, à 10h, portes E.

Il y a un peu de monde aux comptoirs Air France, qui semblent enregistrer les vols intérieurs comme ceux vers les Antilles et la Guyane.

Mais également des compagnies qu'il est moins habituel de voir par ici.

Je m'attendais à ce que le terminal soit bien moins fréquenté, et commence à m'inquiéter de l'attente au PIF. Le regroupement de toutes les opérations au hall 3 et le départ de plusieurs vols vers les Antilles font qu'on est peut-être à l'un des moments les plus chargés de la journée.
Et ça ne rate pas, avec 3 files ouvertes pour tout l'aéroport, la file est très longue.



Il faudra près d'un quart d'heure pour passer le contrôle, j'ai notamment gagné une inspection approfondie de mon sac, qui ne révélera rien de suspect. Et déboucher sur le duty-free qui est plus ouvert que jamais.

Et quand il n'y a plus de boutiques, il y en a encore !

Je me dépêche d'aller trouver mon numéro de porte sur un écran indiquant la porte E14, à côté de la navette pour Nice …et que le vol est retardé de 15 minutes. Je peux souffler un peu.

Porte E14 que voici, avec l'ensemble de ses 8 places assises pour patienter. À tous ceux qui pensaient de l'ancien hall la Navette qu'on ne pourrait pas y mettre moins de sièges, ADP vous a entendu.

Le retard est également affiché en porte, mais au moins notre avion semble bien être là.

L'embarquement est appelé à 9h50. Mais pas d'embarquement par le fond, on commence par les Sky Priority. L'impératif commercial de ne pas faire patienter trop longtemps les passagers à haute contribution dans ce hall de gare semble primer sur les contraintes sanitaires.


À défaut de vue sur notre avion du jour, voici l'A320 partant à Nice, et une rangée de 737 de Transavia en arrière-plan.

L'instant porte nous annonce du Wifi à bord de F-GKXE, qui s'apprête à retourner à Toulouse quelques 18 ans après y être né.

L'accueil de l'équipage est cordial. Après avoir croisé tous les passagers, logique de l'embarquement par l'avant oblige, voici mon "carré". Il va sans dire que la rangée 32 est à éviter, sauf à vouloir faire une sieste pendant le vol.

Triple dose de consignes de sécurité et de sacàvomi, mais également 4 prises USB pour deux sièges, on n'est pas bien là ?

Vous ne m'en voudrez pas si je ne vous ai pas attendus pour ouvrir le bonbon proposé à l'entrée de l'avion ?

L'embarquement prend du temps, et le remplissage de 70-80% n'empêche pas les coffres à bagages d'être bien pleins. Plusieurs passagers viennent chercher de la place pour le leur au fond de la cabine… et lorgnent sur les sièges à proximité. Bas les pattes ! *tousse, tousse*

Pendant ce temps, notre avitaillement semble se terminer, et le voisin s'en va pour Nice.

10h12, "embarquement terminé". Le commandant de bord prend la parole. "Désolé pour cet embarquement légèrement retardé… nous avons eu du mal à rejoindre l'avion depuis notre précédent vol… aaaah les problèmes de bus… c'est terrible." Il nous annonce une heure de ciel bleu et du brouillard à Toulouse.
On repousse à 18.

Le roulage est plutôt rapide vers la piste 07 qui va fêter les 1 ans de sa réouverture. L'herbe à bien repoussé.


Ce départ vers l'Est permet de voir que quelques avions sont encore stockés sur la piste 02-20.


Mais on est rapidement au-dessus de la couche, qui n'est pas bien épaisse. 2 minutes après le décollage, voici le ciel bleu promis.

Testons le wifi promis. Le réseau est bien visible et puissant.

Et tout semble fonctionner. Je n'en ai pas besoin aujourd'hui, mais le pass à 3€ me semble être à un prix très correct. Et l'offre "messages" gratuite est très appréciable !

L'interface se bloquant pendant les annonces au PA donnent l'impression d'avoir un véritable IFE…

De même que la carte totalement floue, digne des 777 d'Air France les plus récents !
Malgré les critiques, il va sans dire que cet offre combinant des contenus gratuits et un wifi très abordable et vraiment un atout pour Air France.

Pendant ce temps, le service a commencé. Cristalline ou Cristalline ? J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir passé mon tour. Je crois que le BoB du vol suivant sur easyJet rencontrera plus de succès.

Le temps est toujours au beau fixe pour nous, mais couvert pour ceux qui se trouvent en-dessous. Notamment à Clermont-Ferrand, que vous reconnaîtrez sur cette photo.

Le ciel finit par se dégager à l'arrivée sur Toulouse. Le brouillard annoncé a également laissé place à un beau ciel bleu.
L'arrivée se fait face au Nord, nous voici croisant la Garonne au niveau du Golf Club (côté gauche) et de Portet-sur-Garonne (à droite). On devine un peu plus loin la confluence avec l'Ariège.

L'aéroport de Francazal.

L'Oncopôle, avec sur la gauche, la station en construction du futur téléphérique urbain qui traversera dans quelques mois la Garonne et la colline de Pech-David.

Bagatelle et le Mirail… on a l'impression de ne pas passer loin du sommet des tours.

11h22, nous posons finalement nos roues en terre Airbus. Un Beluga XL veille sur la piste et nous accueille.

Et le terminal international euh… les avions attendant d'être livrés.

Mais aussi d'autres Belugas.

Et toujours plus d'avions. Parmi les raretés, l'un des deux A320 néo commandés par Aircalin.

Il y a moins de monde de l'autre côté de la piste. Tous les vols sont rassemblés autour du satellite du hall D. Un Brussels Airlines, deux Hop en vue.

Et un autre vol semble nous suivre, en provenance, hum… du Japon ?!?


Une brochette de CRJ, inhabituelle au hall D.

11h30, nous voilà en porte. Nous sommes invités à attendre que le couloir soit libre pour nous lever.
Je vous promet que cette photo a été prise au sol, après l'arrivée en porte. Oui, la consigne "attachez vos ceintures" est éteinte.

Il faudra presque dix minutes pour que vienne mon tour. L'équipage est présent en porte pour nous dire au revoir.


Comme à l'accoutumée à l'arrivée au hall D, il y a un peu de marche avant d'atteindre la sortie.

L'occasion de faire cette photo montrant bien la différence de taille entre l'Airbus et le CRJ… à votre avis, on peut faire passer ce dernier sous la passerelle ?

Le programme des arrivées n'est pas bien chargé. Le temps que j'arrive aux tapis, les bagages sont déjà en train de tourner.

Il y a un peu de monde attendant les passagers arrivant, l'ambiance n'est finalement pas trop déserte. Ce sera bien différent sur le vol suivant…

C'est la première fois que je remarque cette aire de jeux pour enfants (?)

La navette aéroport par bus a été suspendue, mais le tram continue de desservir l'aéroport tous les quarts d'heure.

Je vous laisse sous ce beau ciel bleu. À bientôt ! ✈
Merci pour le partage !
Je n'avais jamais fait attention au carré de siège en fond de cale des A320 AF mais ça me permet de signaler qu'AF est une des seules compagnies à ne proposer que deux toilettes dans un A320 de 178 sièges alors qu'Easyjet pour 180 en met quand même 3 :)
A bientôt !
Merci pour ce FR.
Sur mes vols AF au départ de CDG j’ai toujours eu un embarquement par zone et ce sont les statuts qui commencent et non pas par rangées, alors qu’avec XK c’est l’inverse.
Un vol bien plein, mais juste un verre d’eau, on est tombé bien bas.
A bientôt