Avis du vol entre Madrid et Paris en classe Economique avec Air Europa

Introduction

Buenos días a todos !

Nouveau vol, nouvelle compagnie et nouvel avion pour moi.

Après un vol avgeek la veille entre Zurich et Madrid, nous sommes de retour à Paris ce dimanche en compagnie de l’ami Okapi.

Initialement, le vol était prévu sur Transavia en milieu de matinée. SAUF QUE : Le 5 juillet, alors assis sur un télésiège, je reçois un mail de TO m’informant simplement de l’annulation de mon vol ainsi que du remboursement de ce dernier, payer 39€. Immédiatement, coup de fil à l’Okapi : « Qu’est-ce qu’on fait ? ».
Bon, il y a d’autres vols peu chers le matin mais sans grand intérêt et très tôt. Sinon, il y a possibilité de prendre UX à 17h20 en 787-9… Banco ! Le soir même, je réserve !

Le routing est donc le suivant :

ADOLFO-SUÁREZ - BARAJAS AIRPORT - MADRID

Après avoir quitté notre hôtel à 10h, nous prenons la navette qui nous déposera au T1. Nous rejoindrons le T2 à pied d'où opère UX.

Nous passons immédiatement récupérer nos BP pour cet après-midi au comptoir Sky Priority. L'agent sera sympathique et je lui ferais changer mon siège couloir pour un siège au hublot, UX fait payer la sélection de siège pour 10€ minimum, j'obtiendrais mon hublot gratuitement.

L'embarquement ne débutant que dans 6h, nous irons faire un rapide tour en ville avant de revenir à l'aéroport pour déjeuner au salon.

Direction le T2.

Seul UX est présent au T2, la majorité des vols cet après-midi partent vers l'Europe.

Nous nous dirigeons vers le PIF peu de monde, en 5 minutes, nous sommes de l'autre côté !

Passage rapide par le duty-free et direction le lounge.

Passage devant ce 787 UX, il n'y a pas grand chose d'autre en même temps !

Ah si ! Quelques Embraer ainsi que les A380 BA stockés ici depuis un moment…

Bon sinon, il est où le salon ?

Puerta de Alcala lounge

Le salon est plutôt agréable avec une belle vue sur le tarmac.

Le buffet de boissons et de sandwichs. Pas de self-service, on se fait servir par 2 serveurs très sympa mais qui ont malheureusement quelques soucis avec l'Anglais.

Puis le buffet de nourriture avec 6 plats chauds, des salades, quelques snacks ainsi que des fruits et des yaourts en dessert.

Pour citer mon camarade : "A Ryanair !" O.o

Une partie de ma sélection pour ce midi avec des boulettes de viande plutôt bonnes. Le pain est également bon pour de l'industriel.

J'irais prendre une seconde tournée avec des pâtes à la bolognaise, pas de photos, désolé. Puis une troisième avec ce poulet au curry et son riz, pour le coup, c'était quelconque…

Pour le dessert, je me contenterais de quelques morceaux d'ananas ainsi qu'un yaourt.

Pendant ce temps, certains spécimens passent sous nos yeux.
Ici, un 767-300 Boliviana de Aviacion arrive de Bolivie ou encore un A330 Level.

Bon, c'est pas tout ça mais il est temps de filé en porte. Passage rapide aux toilettes qui seront clean.

Direction la C44

Notre oiseau du jour ! EC-MSZ, un 787-9 de 3 ans et demi, baptisé J.J.Hidalgo (Aucune idée de qui est cette personne) ! LoL !

Le flight-report

L'embarquement sera lancé à l'heure dans le respect des priorités.

Nous embarquons dans les premiers jusqu'à ce que…

…nous ne soyons retenu dans la passerelle sous prétexte que le ménage n'est pas fini… Rapidement, la température monte dans la passerelle… Juillet à Madrid, c'est pas Juillet Longyearbyen ! ;-)

Au bout de 5 petites minutes d'attente, nous pouvons embarquer.
Instant porte 

3ème vol en 787 pour moi mais 1er dans sa version -9 ! ;-)

Accueil sans plus en porte et direction mon 51A. La première impression est bonne, j'aime bien les couleurs de la cabine mais on sent rapidement que le ménage a été fait à la va-vite par endroit, à part un coup d'aspirateur au sol, il n'y a rien eu d'autre et certains sièges portent encore les traces des anciens passagers. L'avion est arrivé il y a plus de 3 heures de Ténérife, ils avaient quand même le temps…

Arrivée à mon siège et… AHHHHHHHHH !!! Il est où mon hublot ?!? En fait, je me retrouve pile à l'endroit où sont soudées la partie centrale du fuselage et la queue, impossible donc d'y mettre un hublot.

Finalement, mon ami l'Okapi connu pour sa gentillesse me laissera son siège sur la rangée juste derrière et ira négocier un autre siège avec une PNC. Je vous laisserait lire son FR qu'il publiera (un jour peut-être) pour plus d'explications !
Sur le siège du milieu, un paquet de lingette est présent… Quand je vous disais que le ménage avait été fait à la va-vite… 

Instant F-OITN

S'il y a bien un avantage au Dreamliner, c'est bien la taille des hublots !

Dans la pochette du siège, on retrouve quoi ? Bah des choses qui n'ont pas été nettoyées ou encore le gilet de sauvetage…

Une lingette désinfectante a été distribuée à l'entrée

La carte de sécurité a vécue

La carte du BoB

A la fin de l'embarquement, le triplet derrière moi reste libre, ma voisine et son fils (après qu'elle m'ai fait un speech sur son mécontentement du non-respect de distanciations physique) iront s'installer derrière.

Si tu te pleins des distanciations non-respectées, prends ta voiture ! ^^

Finalement, les 3 derniers passagers à embarquer seront 3 wesh-wesh de banlieue qui viendront s'assoir derrière moi et forceront Madame Distanciation et Junior à revenir à côté de moi… Le vol commençait déjà pas super bien mais là je sens qu'il va être long…

Bref, on repousse à 17h19 avant un très long roulage

Alignement après 16 minutes de roulage.

Et c'est parti !

La montée sera assez mouvementée… 2 des 3 fantastiques se mettront à paniquer derrière moi, N°3 rassurera ses potes en leurs disant "Tranquille les gars, l'avion a été fabriqué à Toulouse chez Boeing…"… OH PUT***… La culture vient de prendre une sacrée claque… Et c'est pas fini… LoL

Le ciel se dégage alors que nous survolons Hendaye et St Jean de Luz.
Le chariot du BoB fera son apparition. Ce dernier n'aura aucun succès. Les PNC ne seront pas très commerciales en même temps. 

Passons à la découverte de l'IFE

Ce dernier est plutôt bien fourni avec de nombreux films/séries/musique. Néanmoins, aucune distribution d'écouteurs n'aura lieu… Pas d'écouteurs, pas de sons ! Encore un mauvais point pour UX… ^^

Je me contenterais de mon programme favori : La géovision

Le Cap Ferret et la dune du Pilat

En remontant vers la région Parisienne, le temps se gâte…

La descente débute non loin de Châtellerault

On s'approche de Paris sous une météo pourrie mais sans grosses turbulences.

Linas-Montlhéry et son autodrome, non loin de chez Patrick :-)

Approche par le sud d'Orly, en dessous, c'est Evry !

Arrivés au dessus de ma Seine et Marne, nous ferons une boucle au dessus de Vaux le Vicomte mais je serais évidemment du mauvais côté… J'aurais le droit à la raffinerie de Grandpuits et à une vue sur Mormant, l'occasion de passer le bonjour à mon arrière grand-mère.

La LGV d'interconnexion Est.

Le domaine de Grosbois

LA gare de Villeneuve St Georges… Encore une fois, je suis du mauvais côté pour voir le triage.

Plus que quelques secondes…

Atterrissage avec un peu de retard imputable aux conditions météorologiques

Passage devant quelques gros Bu-bus se reposant avant de futurs vols vers des destinations plus ou moins exotiques !

Roulage vers notre point de parking.

Une annonce sera faite pour demander de rester assis temps que la rangée devant la notre n'est pas sortie. Les passagers obéiront, les PNC veillent au bon déroulement des opérations et gare aux resquilleurs !

Je quitte enfin cet avion, non mécontent d'être arrivé !

Adios Sierra Zulu ! Le 787 était bel et bien le seul intérêt de ce vol !

Un dernier coup d'oeil à notre Dreamliner.

Par ici la sortie !

Nous nous dirigeons vers la salle de récupération des bagages puis vers la sortie. Aucun contrôle ne sera effectué pour rentrer sur le territoire Français.

Nous prendrons un bus qui en quelques minutes nous déposera à la gare de Pont de Rungis avant d'enchaîner avec un RER C qui nous ramènera à Paris. 

Merci d'avoir lu cette série avgeek, j'espère qu'elle vous auras plu ! Je vous donnes rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau routing avgeek à la saveur Germano-Espagnol. D'ici là, portez-vous bien !