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Bonsoir à tous et bienvenue à bord de ce dernier FR qui conclut mon routing qui a débuté fin juin dernier comme suit:
Ce vol, vous l'aurez compris, me ramène en Angola où je travaille. A l'arrivée de mon vol en provenance de Paris, j'ai par habitude d'avoir un transfert assez rapide et efficace à Francfort, mais cette fois-ci il n'en sera rien.
Arrivé au terminal A et mon vol vers LAD part du terminal B.
Ce transfert sera sans fin je me rends comptes que je vais devoir traverser un long tunnel (sous les pistes sans doute). Cerise sur le gâteau, les tapis roulant sont à l'arrêt! Ceux qui vivent à Paris savent le plaisir que c'est de faire un transfert à Châtelet ou Montparnasse quand les fameux tapis sont à l'arrêt ou en travaux.
Un aperçu des vols du soir et je découvre que mon vol partira de la porte B26. Dans mes souvenirs, c'est une porte aux extrémités du terminal et je sais que LH dispose d'un salon à proximité, donc direction vers la porte directement (en porte B24).
Finalement le salon situé près de ma porte est fermé par Lufthansa (rénovation ou manque d'effectifs ?).
Suite à ce constat et disposant d'un peu moins de 2h avant l'embarquement, je décide d'aller visiter le salon amiral de LH du terminal B.
Je n'y ai pas pris de nombreuses photos, mais il faut noter que ce salon offre de beaux services dont un bar à vin et cocktail. Il est assez confortable et chose que j'apprécie, un immense baie vitrée sur l'extérieur. Le SPA complète l'offre mais fermé lors de mon passage (COVID19?.
Mon vol vers LAD est enfin affiché comme prêt à l'embarquement sur le tableau d'information des vols, je prends une glace rafraichissante et me voilà reparti vers la porte B26 (assez loin je dois avouer du Lounge).
En route, je ne peux m'empêcher de continuer d'admirer cette Queen of the Sky qui est certes dans sa version 748.
Avant que l'embarquement à proprement parler ne débute, les hôtesses préposées à cette tâche nous demandent de soumettre les documents de voyages requis (test covid (l'Angola le demande même aux passagers vaccinés), le locator form demandé par le gouvernent).
Etonnement, cette étape administrative que je pensais rébarbative se fera dans une relative fluidité.
Passons à l'embarquement…
Mon avion du jour sera cet A343 de 23 ans d'âge qui s'appelle Paderborn. LH a toujours nommé ses avions mais je ne sais pas si une règle particulière est appliqué en fonction des aéronefs.
A l'heure du bimoteurs (B777/A350), je suis assez surpris de voir que LH n'envisage pas de sortir de la flotte du groupe LH les A340 (LH / LX) d'autant que le retrofit des cabines y a été récemment introduit dans ces avions également.
Je note par ailleurs que c'est la première fois que je volerai à bord d'un avion recouvert de la livrée Star Alliance. Malgré mes nombreux vols avec TAP Portugal (A339) au départ de Luanda ne m'ont à ce jour pas accordé ce plaisir.
La cabine se remplira assez vite et le vol est affiché complet ce qui ne m'étonne pas.
Une explication vient sans doute du fait que l'Angola accorde des droits de trafics progressivement aux compagnies aériennes dans cette période de crise sanitaire.
Avant crise sanitaire, LH disposait de 3 vols par semaines vers LAD et ajouté aux 2 dont disposait SN, ça leur faisait 5 vols par semaine. Hors, au jour du vol, SN n'avait toujours pas rétabli son trafic vers la capitale angolais et LH disposait de droit de 2 vols. Il en est de même des autres opérateurs implantés à Luanda.
Chose étrange, Ethiopian Airlines n'avait rétabli qu'un vol hebdomadaire (Lundi) et TAP n'opérait que 3 vols par semaine.
Emirates Airlines a eu droit de rétablir ses 3 vols hebdomadaire (privilège d'assurer les travaux de maintenances lourdes de la TAAG ?) et Qatar Airways vient d'inaugurer sa liaison vers LAD au départ de DOH bien entendu (un deuxième vol hebdomadaire est annoncé).
Le vol qui est devenu un classic pour moi se fera sans remarques particulière si ce n'est que c'est l'une des premières fois pour moi que je me retrouve avec un PAX assis à mes côtés, mais il sera d'une bonne compagnie et nous échangerons durant le vol.
Vol de nuit oblige, le service repas débutera assez rapidement après avoir atteint l'altitude de croisière.
Repas assez classique et sans remarques particulières. Je note juste que LH fournit des couvert en métal en Y quand AF a fait le choix des couvert en bois. A votre avis, lequel est le plus durable et éco-responsable. L'un fait le choix de l'usage dans la durée et l'autre celui du poids ?
Un autre acte traditionnel pour moi lorsque j'emprunte un vol vers ou au départ de Luanda est de noter le passage au-dessus du Gabon, pays où je suis né et y ai vécu.
L'arrivée à Luanda se fait au petit matin (levée du jour). L'aéroport de Luanda ne dispose pas de porte au contact et le débarquement se fait systématiquement par une passerelle.
Ce mode de débarquement ne me déplait pas, particulièrement dans ce pays. Le tarmac de LAD offre en effet à voir de beaux spécimen d'avions (soviétiques notamment), mais cette fois-ci, ça sera cet étrange avion dont je n'ai pas su l'objet de sa présence dans le pays.
Vient ensuite l'étape du test rapide (étape préalablement décrite dans mes précédent FRs).
Une fois le résultat négatif du test annoncé (y a intérêt car s'il est positif, bienvenu dans les structures sanitaires du gouvernement angolais) on passe à l'étape de l'immigration (transfert par paxbus de nouveau) avec étape préalable carnet de vaccination fièvre jaune à présenter.
Ce transfert me permet d'avoir un autre aperçu du tarmac.
Ce B737 de la TAAG semble servir de banc de test aux pompiers ? il est à chaque fois parqué dans ce hangar.
La SONAIR (ci-dessus) est une compagnie angolais exploitant des B738, de beechcraf1900, de Jet d'affaire et dispose également d'une flotte d'hélicoptères au service des compagnies pétrolières. Elle est une filiale de la SONANGOL (compagnie pétrolière nationale) à l'exemple de TASSILI Airlines en Algérie.
Mais mal gérée (à l'image de sa maison-mère) et gangrénée par la corruption et la crise du pétrole (eh oui), elle pourrait disparaitre dans le cadre du projet des privatisations entamé par le gouvernement.
Nous arrivons au bâtiment administratif.
Le passage de l'immigration sera assez rapide. Premièrement, je suis parmi les derniers passagers et ensuite, je dispose d'un visa dans mon passeport.
Dans le cas contrat, il m'aurait fallu obtenir un boarder visa, et là, armez vous de patience. La structure sociale soviétique & cubaine a fait des ravages dans l'administration angolaise et on le subit encore aujourd'hui dans la lenteur, la paperasse et la lenteur des formalités.
Par ailleurs, j'ai jamais compris la présence de ces portiques installés lors de la rénovation du bâtiment de l'aéroport (travaux pour la coupe d'Afrique des nations de football de 2010 organisée par l'Angola) mais qui n'ont jamais servi à quoique ce soit.
Ce vol devenu un classique pour moi boucle mon retour en Angola pour de nouveau près de 2 mois de travail.
Je note en revanche un point qui plombe l'interconnexion africaine.
Par exemple, une partie de ma famille vit au Gabon et je travaille à Luanda une partie de l'année. Libreville se trouve à vol d'oiseau à 1h20 de Luanda, mais si un jour je souhaitais m'y rendre au départ de Luanda, il me faudrait soit emprunter Ethiopian Airlines via ADD soit Air France via CDG (près de 15h de voyage et encore, si la correspondance est courte).
La RAM marocaine desservait LAD au départ de CMN avec stop à LBV et Turkish Airlines vient d'inaugurer une route triangulaire (IST - LAD - LBV / IST - LBV - LAD), mais toutes les deux ne disposaient pas des droits de 5eme liberté.
Et bien entendu, la TAAG ne dessert pas LBV.
8 Commentaires
Un vol sans encombre avec LH. Une prestation honnête quoique unique pour un vol de 8h. Fut-ce toujours le cas?
L'arrivée à LAD n'est pas des plus fluides et agréables.
A bientôt !
Nous avons eu un encas avant l'atterrissage, mais je n'ai pas jugé utile de prendre une photo.
Pour ce qui est de l'arrivée à Luanda, j'ai connu pire. Il y a plusieurs étapes mais chacune d'entre elles est assez fluide je dois avouer.
Pas de grosses surprises au sol comme à bord avec tante Lufthi... belle visite du tarmac à LAD avec des dérives peut habituelles dans nos cieux européens
Il s'agit d'un DC3 transformé en BT 67 Turbo Basler par la firme du même nom. Celui ci a encore subi de nombreuses modification afin d'avoir des capacités de recherche électromagnétiques afin de cartographié une partie des sols à une profondeur allant de la surface à environ 1000m très utile pour prospecter quand on veut trouver du minerais, de l'eau ou encore mieux du pétrole ^^
On est pas loin des avions renifleurs de Giscard =D
Bon vols !
Prestation honorable de LH sur ce vol mais l'arrivée avec toutes ces étapes, même fluides, ressemble à un parcours du combattant. Et si c'est pour être testé positif à l'arrivée, ouch.
A bientôt !
Prestation correcte de lufti sur une destination peu habituelle, ce qui en fait tout son sel. Par contre, pourquoi le lounge First FRA car dans votre cas en Y et a priori sans être HON comment avoir accès au lounge first quand votre profil montre une majorité de vol en Y? Une porte cochère que LH aurait laissée ouverte?
En tout cas merci pour le FR.
Je ne vois que ça comme explication
Je suis aussi étonné de voir que LH maintient ses A340 en service, alors que toutes les compagnies ou presque les ont sorti de flotte. Je suppose que ce sont des avions déjà amortis et potentiellement nécessaires pour palier à la réduction de capacité suite au départ des 747-400 et A380 (il vaut mieux remplir un A340 gourmant en carburant et maintenance, que des 747&380 à moitié vide...).
RAS à bord sinon, l'horaire est pratique pour ne pas perdre de temps sur place.
A bientôt !
Pour le reste, tu as raison.
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