Contexte du sejour
Bonjour à tous !
Je vous souhaite la bienvenue sur mon deuxième compte-rendu, plus d'un an et demi après le premier sur un vol Moscou/Irkoutsk avec la compagnie Pobeda.
Aujourd'hui, nous nous retrouvons sur cette liaison Paris / Quimper. Ayant à disposition un bon pour un vol suite à un cadeau de pot de départ à utiliser sur le site "Ulysse", il fallait que me trouve une destination relativement originale.
Je tenais à ce que ce soit un vol intérieur, sur une liaison un peu moins reportée que d'autres ici, sur un appareil que j'apprécie, et vers une ville que je n'ai jamais visitée.
Haut-Jurassien d'origine, la Bretagne est une terre que je ne connais que trop peu. Me voici donc en route pour Quimper ; je ferai même l'aller/retour dans la journée.
Transfert vers orly
Principale difficulté du jour: se rendre à Orly.
Quand je suis avec femme et enfant, je privilégie généralement le taxi.
Aujourd'hui, je suis seul, et ce sera transport en commun ! Je ferai au plus économique en évitant la liaison RER/ORLYVAL. J'ai le temps.
Me voici donc à 6h10 au métro "Château de Vincennes", l'un des terminus de la ligne 1 du métro parisien. La station est en travaux depuis quelques temps, pour refaire l'étanchéité de celle-ci.

Il me faudra ensuite changer pour la ligne 6, puis la ligne 7 en direction de Villejuif - Louis Aragon, où je pourrais finalement récupérer le Tramway 7. De là, nous parcourrons quasiment l'ensemble de la ligne (16 stations, de mémoire), pour se rendre à l'Aéroport d'Orly. Comptez 30 minutes entre Villejuif et Orly.
Nous passons sur un pont donnant à voir un beau panorama sur la zone aéroportuaire.

J'arrive finalement au pied du Terminal 4. Il est déjà 7h30, soit 1h20 de trajet pour me rendre de Vincennes à Orly. C'est long ! Surtout pour 13km à vol de Jetpack…
Et je ne suis pas encore complètement arrivé. Nous apercevons sur la photo l'Orly Val, que je dois emprunter pour me rendre au Terminal 1, où se situent les comptoirs d'enregistrement Chalair.

Une passerelle à franchir, et je me faufile rapidement dans l'OrlyVal, en tête de wagon évidemment !


Enregistrement, embarquement
7h42 à ma montre, soit deux minutes après l'heure-limite théorique d'enregistrement pour mon vol. Comme vous vous en doutez, cela ne me posera aucun problème particulier. Le passager qui me précède dans la file d'attente partira à Limoges.
Le comptoir Amelia enregistre quant à lui des vols pour Rodez et Clermont-Ferrand.
Enregistrement rapide, puisque n'ayant qu'un parapluie dans les mains.
On arriverait presque à me voir dans le reflet du comptoir, fichtre ! Je dois être plus prudent, à l'avenir.


Les contrôles de sécurité se déroulent sans accroc.
Rapide passage aux toilettes ensuite. Il y est indiqué que l'eau de l'urinoir n'est pas potable. Jurisprudence Jacquouille la Fripouille, sans doute.

J'embarque en A22. La zone est paisible, les passagers sirotent leur café. Quant à moi, j'irai me faire une petite partie de Pac-Man sur une des bornes d'arcades à disposition.
J'entends une discussion du personnel d'embarquement "3PAX, pas de bagage en soute". Autant dire qu'on ne se bousculera pas et que nous voyagerons léger. Nous attendons quelques minutes dans un couloir grillagé.


Découverte de notre oiseau du jour, avec l'accord de l'agent nous accompagnant pour prendre une photo. La pluie s'est arrêtée.
Première fois que je grimpe à bord d'un ATR depuis fort longtemps, et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire ! N'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'un vol pour le plaisir, et je compte bien profiter de chaque instant.
Il est immatriculé F-GPYK (1997).
Au moment de la réservation, je pensais pouvoir voler en Beechcraft 1900D. Cependant, cet ATR42 a commencé à être utilisé sur cette liaison début octobre 2021. Je m'en contenterai.

En vol !
Je suis installé au dernier rang, côté droit. Pour rappel, nous ne sommes que trois passagers.
Le siège est confortable ! Le rouge et le noir vont très bien ensemble. L'espace pour les jambes est correct.
La notice de sécurité est en bien mauvais état. Elle colle, des traces de café sont visibles ainsi que d'autres choses dont j'ignore l'origine.




Un fidèle cendrier est présent, ce qui donnerait presque envie de m'en griller une. A chaque fois, je revois Depardieu, clope au bec dans l'avion, au côté de Pierre Richard. N'ayant que 28 ans, je n'ai pas connu cette époque…

Qu'est-ce qu'il fait chaud dans cette cabine au moment de mettre en route les moteurs ! Cette chaleur perdurera quelques temps.
En tout cas, ça sent bon le kérosène !
Un véhicule "FORMATION 1" nous observe sagement.


Décollage plein ouest ! -Plein ouest ? -PLEIN OUEST OUI !
La poussée est bien plus forte que ce à quoi je suis habitué. On s'arrache du sol très rapidement. Sensation garantie !
C'est ce que je recherchais.
Les nuages sont encore bien présents, mais ça se dégage petit à petit.




Confirmation que l'avion n'est plus tout jeune.

Nous atteignons sans tarder notre altitude de croisière. 21.000 pieds.
Le fleuve que l'on voit n'est pas si grand ! C'est en réalité de la brume, qui suit, ce que je devine sans risque, être la Seine.

Soudain, le seul PNC présent à bord, fort sympathique par ailleurs, vient s'adresser à moi
"Vous êtes bien JoséKarl ? On m'a dit que vous étiez passionné d'aviation. Suivez-moi !"

Me voici donc de passage dans le cockpit ! En effet, une amie travaillant chez Chalair a prévenu l'équipage du jour. Merci à elle !
Je suis resté une dizaine de minutes avec les pilotes. L'espace n'est pas bien grand, je devais donc rester debout derrière eux. L'occasion de discuter un peu, et surtout d'observer !
Le copilote m'encouragera à prendre des cours de pilotage, lui-même étant instructeur en aéroclub.
Nous avions au moment de la photo, loin sur notre droite, une vue sur le Mont St-Michel.
Des turbulences approchant, je suis allé m'asseoir de nouveau.

Vue sur l'aérodrome Bretagne-Atlantique. Notons qu'une bouteille d'eau a été distribuée entre temps.

Et un bébé arc-en-ciel au loin ! J'affronterai ce type d'averse toute la journée.

Jolie vue sur la Société des Carrières Bretonnes, à proximité du village d'Elliant, visible au Nord. La descente est amorcée depuis plusieurs minutes déjà.

L'arrivée sur Quimper est superbe ! Moi qui viens ici pour la première fois, on ne peut rêver mieux !
Ci-dessous, panorama complet sur la ville. Je constate que la ville est relativement vallonnée. Avec mon esprit montagnard, je suis d'ailleurs allé immédiatement au sommet du "Mont Frugy", cette colline de 70m d'altitude séparant Quimper en deux.




FIN DE PARTIE
Atterrissage musclée, freinage puissant, on frôle les arbres en bout de piste, c'est bon ça !


Une aire pour gens du voyage est à proximité de la piste.

Nous nous approchons doucement du bâtiment principal de ce petit aéroport.

Je sors de l'avion, en remerciant au passage le steward pour le service impeccable !

L'aérogare n'est pas immense. Il y a un restaurant indiqué à l'étage, mais je crois me souvenir avoir lu dans un autre FR que celui-ci est désormais fermé.

Il est 10h. Nous avons donc volé pendant 1h10 environ.
Une navette du réseau "QUB" doit venir me chercher à 10h45. Il s'agit d'un service proposé par le réseau de transport en commun de la ville de Quimper. Il faut cependant penser à réserver la navette à l'avance, la veille au plus tard.
Je me dirige donc vers l'arrêt de bus se situant de l'autre côté du parking. Au moins, il fait beau.


Tout est calme ! Pas un bruit.
D'autres caravanes de gens du voyage, différentes de celles des photos précédentes, sont présentes sur le parking à quelques mètres à droite de l'abribus.
En attendant au soleil, un duo de gendarmes en uniforme surgit alors de nulle part ! Voilà qu'on me demande ce que je fais ici, et pourquoi je prends les caravanes en photo, ou même l'aéroport. Diable ! On peut dire que ça commence bien. Je me suis cru dans Rambo et que l'on allait bientôt m'arrêter pour "vagabondage".
J'explique par la suite les raisons de ces photos, et que les caravanes ne m'intéressent guère. C'est surtout l'abribus que je veux photographier.
Ils m'ont alors demandé nom/prénom/date et lieu de naissance/lieu de résidence, et sont repartis, pour revenir dix minutes plus tard, en me demandant où était cette soi-disant "navette". Je me justifie de nouveau en précisant qu'elle n'est prévue que pour 10h45.
En bref, je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé dans le coin. Peut-être cherchent-t-ils un suspect potentiel qui reviendrait sur les lieux du crime…Je n'ai pas vraiment d'autre explication.
La navette arrivera à l'heure, et me conduira dans le centre-ville de Quimper en une dizaine de minutes, pour la modique somme de 1.50€. Pas mal !

Merci pour ce FR :)
Sinon il y a l'option 46 + T3 + T9 + 183 ou 325 + RER C + 183 ou 112 + TVM + T7 ou du plus exotique via Villeneuve saint Georges...
Et bientôt M1+M14 :> (à compter du 13 juillet 2024...)
Orlyval fonctionne très bien, c'est juste la tarification qui chatouille :>
Il parait également que l'OrlyBus est efficace, mais ça ne m'arrangeait pas particulièrement. Je ne l'ai jamais pris, ce sera pour une prochaine fois !
Merci pour ton commentaire.
oui mais là on fait dans le simple :)
Effectivement l'Orlybus est très efficace dans le sens Denfert --> Orly le matin (embouteillages sur les files opposées): 20 à 25 minutes. De plus, on arrive directement à Orly 1-2-3.
Merci pour ce FR.
A bientôt.
Je ne sais pas pourquoi mais je mise plusieurs billets sur le fait que cette date ne sera pas tenue !!!
Vu que c'est pour les Jo...
Merci beaucoup pour le partage !
Un chouette moment dans le cockpit, c'est top !
A bientôt.
Merci beaucoup pour ce FR avec une cabine qui a déjà bien vécu ;)
A très vite
Merci pour ce FR !
3PAX dans un ATR c'est vraiment honteux... Je ne pense pas que la ligne soit amenée à exister encore de nombreuses années...
A bientôt !
Bien pour cette raison que je pensais pouvoir voler en Beechcraft. Cela dit, sur le vol retour, nous étions une vingtaine.
3 pax et pas de bagage, c’est sûr que c’est tranquille.
“J'affronterai ce type d'averse toute la journée.” —> C’est bien la Bretagne en novembre ^^
Quimper est petit mais c’est une belle ville qui n’a pas été détruite pendant la guerre, à l’inverse de Brest.
Merci pour ce Fr
Merci pour ce FR, la météo changeante depuis l'avion permet de faire des très belles photos. Aéroport que j'ai fréquenté à l'époque de Hop ! en CRJ-700. Pas de doute, sans subvention cette ligne disparaîtrait du jour au lendemain.
À bientôt !