Avis du vol entre Munich et Marseille en classe Economique avec Lufthansa CityLine

Bonjour à tous et à toutes,

je vous retrouve pour le retour de ce séjour dans les Alpes bavaroises.  Comme prévu, c'est un aller-retour direct entre Marseille et Munich, mon employeur n'étant pas prompt à financer un détour avgeek quoique sûrement plus pertinent.  Contrairement à l'aller effectué en business, le retour s'effectuera en classe économique, plus en ligne avec la politique de réservation de mon employeur.

  Pour mémoire, voici le routing : 

Après une semaine passée dans la région d'Oberammergau, un collègue se propose de me déposer directement à l'aéroport. Tant mieux, car le trajet en train, bien qu'agréable et efficace, est quand même bien longuet. 

À L'AÉROPORT : MUNICH FRANZ JOSEF STRAUSS (MUC/EDDM)

Après un trajet bien fluide, nous approchons du Terminal 2 d'où opèrent Lufthansa et ses camarades de la Star Alliance. Seule Etihad semble s'être perdue.

Mon collègue se dirige vers le dépose-minute situé au niveau des départs. 

Après avoir dit Auf wiedersehen à mon camarade, je pénètre dans l'immense Terminal 2. Comme à l'aller, ce n'est pas l'affluence des grands jours. Le bâtiment est immense, c'est clair, propre, moderne. Cependant, signe des temps, la plupart des comptoirs sont automatisés…

Étant largement en avance, je me rends aux comptoirs Lufthansa Service dans l'espoir (vain) de prendre un vol plus tôt vers la Provence. 

Repartant bredouille, je m'en vais déposer ma valise au Fast Bag Drop. 

Des comptoirs dépose bagages déshumanisés. C'est dommage. Néanmoins, l'opération est rondement menée et en quelques instants, ma valise s'en va rejoindre les entrailles de l'aéroport. 

Après cette opération et tandis que je me dirige vers le PIF, je me retrouve face à ce FIDS vintage du plus bel effet! 

 Le passage du PIF est rapide et efficace. En un rien de temps, je me retrouve airside.

Le côté positif est que le parcours n'impose pas de passage par le Duty Free. Cette partie de l'aérogare ressemble à un véritable centre commercial mais c'est malgré tout agréable et permet de passer le temps quand on a pas d'accès au salon. 

Ayant largement du temps devant moi, je m'adonne à mon passe-temps aéroportuaire favori : le spotting.

On commence  par ce duo Airbus A330-200 Eurowings qui se prépare (de mémoire) à partir pour BKK et Airbus A220-100 Swiss qui arrive de ZRH.

Un magnifique Airbus A380-800 Lufthansa. 

Airbus A350-900 Lufthansa en porte. 

Au loin, 2 Airbus A220-300 Air Baltic qui opèraient pour le compte de Lufthansa durant la période estivale. On les voyait régulièrement sur LYS notamment. 

Un autre Airbus A350-900 Lufthansa avec, au loin, la "Air Dolomiti farm". 

Un Bombardier CRJ-900 de feu Adria Airways pour LJU en faux contact .

Un énième Bombardier CRJ-900 Lufthansa en faux contact. 

Un Airbus A380-800 Lufthansa stationne au large tandis qu'un beau Boeing 787-8 Avianca complète son vol depuis BOG. 

Invasion viking en cours! Un duo d'Airbus A321 scandinaves à l'arrivée, l'un de SAS en provenance de CPH et l'autre de Finnair arrivant d'HEL.

Celui-là ne va pas bien loin mais plaît aux enfants! 

Bel Airbus A321 Lufthansa en livrée rétro. 

LE VOL

Après une longue attente passée à spotter, il est temps de rejoindre la porte du jour où le personnel au sol se tient prêt au lâcher des fauves. Point d'avion en vue, ça sent le paxbus.

L'embarquement s'effectue dans le respect des priorités mais peu d'élus. Du coup, le commun des mortels peut finalement s'élancer dans le finger. 

Descente par les escaliers assez étroits qui dénotent un peu avec les grands volumes qu'offre MUC. 

On arrive finalement au niveau du sol où attend déjà le fameux paxbus. 

L'engin se rempli rapidement, le LF semble être complètement satisfaisant aujourd'hui. 

Après une visite touristique de l'aéroport, nous sommes débarqués au pied de l'avion du jour. Comme le Port-Salut, c'est marqué dessus, il s'agit de D-AEMC, un vaillant Embraer 195 de 10 ans d'âge à l'époque. Aujourd'hui, il vole sous les belles couleurs d'Air Dolomiti en tant que I-ADJY. 

Pas de No Photo, j'en profite. Nous pouvons embarquer par l'avant et par l'arrière. 

L'embarquement prend pas mal de temps mais c'est pour mon plus grand plaisir d'être ainsi sur le tarmac par un si beau temps. 

J'en profite pour immortaliser le bel empennage de notre vaillant destrier. 

Milles excuses, point d'instant porte…je n'ai pas d'excuse…par contre! L'instant fuselage shot n'est pas oublié. 

Pas d'accueil en porte, c'est dommage. Je me retrouve dans cette cabine ultra-connue. Elle est propre, relativement spacieuse avec de grands hublots comme je les aime. 

Le siège de torture est paré à accueillir mon séant. Je suis content que le vol ne soit pas plus long. 

Le pas est standard mais convient parfaitement à mes petites jambes. 

Instant F-OITN avec ce PSU au look moderne. 

Le lot de bord conforme, sans oubli ni doublon. J'aime beaucoup la pochette destinée à ranger le magasine. 

Casper sera mon copax aujourd'hui! Excellent! 

À l'extérieur, ce n'est pas intéressant. Des travaux sont en cours mais je ne sais pas de quoi il s'agit. L'aile de cet Embraer est bien belle. 

Départ autonome alors que le soleil se couche. 

Le roulage s'effectue et nous croisons, outre la pléthore de Lufthansa, Oman Air et South African Airways qui s'apprêtent à repartir respectivement vers MCT et JNB en Airbus A330-200. 

ANA est également en porte avec ce Boeing 787-9 (il me semble) pour HND. 

On prend la direction de la 08R en passant devant le Terminal 1 où l'activité est bien moindre qu'au 2 avec uniquement Vueling, Easyjet et Air France (avec mon chouchou A318) en portes.

Passage devant la zone cargo avec DHL en Airbus A300, Etihad en Boeing 777F. Plus luxueux, cet Airbus A319CJ de K5 Aviation qui semble se préparer au départ. 

 On croise cet Airbus A320CJ qui appartient à l'émir de Sharjah aux Émirats Arabes Unis.

Les célèbres Boeing 737-400 de l'armée de l'air royale de Thaïlande qui sont quasiment basés en permanence à MUC pour le bon plaisir du fils du roi de Thaïlande il me semble. 

Nous approchons le bout de piste et grillons la priorité à cet Airbus A380-800 Lufthansa qui s'en va bien plus loin que nous. 

Sans attente, on pénètre sur le 08R. 

Décollage en rolling take-off, on ne perd pas de temps! 

Le demi-tour est engagé alors que nous sommes dans le travers d'Erding et sa base aérienne (ETSE). 

Nous prenons encore de l'altitude durant ce demi-tour vers le Sud de la France alors que le couchant se reflète sur l'Ismaninger Speichersee (à gauche de la photo). 

L'altitude de croisière est attente au-dessus des Alpes dépourvues de nuages. La vue est splendide. 

À l'époque, Lufthansa proposait encore une (maigre) prestation en économie. Ce n'est pas grand chose mais c'est appréciable. 

L'obscurité se fait de plus en plus présente alors que nous traversons les Alpes du Nord au Sud. 

Nous atteignons les côtes françaises et survolons la ville de Nice parée de milles feux. 

Ce soir-là, les arrivées s'effectuent en 13. Nous dépassons donc MRS pour effectuer une grande boucle au-dessus de la plaine de la Crau. 

Passage à la verticale d'Istres. 

Demi-tour à proximité de l'autodrome d'Entressen dont l'ovale illuminée est caractéristique. 

Pas grand chose à voir dehors, nous nous retrouvons directement sur le plancher des vaches alors que nous décélérons sur la piste. 

Roulage rapide vers notre point de stationnement au contact. Il n'y a pas une grande activité au sol. 

Le peu d'animation se situe au niveau de ces Airbus A320 d'Air Corsica et Aegean Airlines. 

Nous allons stationné à proximité de notre camarade hellénique qui s'apprête (très certainement) à repartir vers ATH.  

À L'AÉROPORT : MARSEILLE PROVENCE (MRS/LFML)

Arrivé en porte, le débarquement est effectué promptement. Cependant, étant assis vers le fond de l'appareil, il faudra attendre un peu. Ce n'est pas grave car je sais que les bagages mettront un certain temps (voire un temps certain) à être livrés.

Le parcours débarquement est très agréable à MRS où les fingers sont vitrés. 

Pour la sortie, suivez les flèches. 

Nous surplombons la grande salle d'attente avec un sentiment d'espace fort agréable. 

Le parcours est dédié à notre vol à moins que nous soyons retournés à Munich sans le savoir. 

Après être monté, il faut redescendre tandis que les spécialités régionales sont mises en avant. 

Nous sommes proches de l'arrivée. 

Nous arrivons dans la salle de livraison des bagages qui seront assez longs à être livrés, considérant que nous sommes littéralement en face de notre avion. 

Avion que voici, prêt à repartir vers MUC. 

Après avoir récupéré mon bien, je passe landside et me retrouve aux arrivées du Hall B. Les barrières ne sont vraiment pas du plus bel effet. 

Hall B que je traverse prestement pour retrouver les miens au dépose-minute. 

Nous voici arrivés au terme de ce routing bavarois d'une époque aujourd'hui révolue. Je regagnerai mon domicile après une petite heure de route.

 J'espère que vous avez apprécié cette suite (et fin), n'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir.

À bientôt

LYSflyer