Bien le bonjour à toute la communauté!
On se retrouve pour un routing qui n'a rien d'original qui permet de faire un peu de comparaison entre le produit Swiss Economy et Swiss Business sur des segments intra-européens relativement courts.
Profitant d'un long week-end, nous repartons vers la péninsule italienne et plus précisément la belle région des Pouilles, profitant du très beau réseau de dessertes offert par LX et d'un tarif intéressant à 2 : de mémoire, autour des 600€. Ce voyage, par contre, se fera sans mini-LYSflyer…les parents ont le droit de souffler un peu!
Le routing sera donc, sans surprise, le suivant mais comportera quelques aspects avgeek (mon premier vol sur A220-300 et un changement d'équipement de dernière minute nous fera voler à bord d'un Embraer 190 "ancienne génération" :
Enchainement de vols
- 1LX581 - Economique - Marseille - Zurich - Embraer 195 E2
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À L'AÉROPORT : MARSEILLE PROVENCE (MRS/LFML)
Comme à l'habitude, direction MRS en LYSflyer-mobile après plus d'une heure de trajet pas forcément agréable en raison d'un accident qui boucha la circulation sur l'un des rares ponts enjambant le Rhône…j'ai même crains pour la suite du voyage mais, finalement, tout rentra dans l'ordre et nous arrivons à bon (aéro)port dans les temps. Le parking P7, payé à l'avance, a mes faveurs. On sent bien que le trafic reprend car le parking sera plein.
Le curbside devant le Terminal 1 Hall A n'a pas changé depuis un peu plus d'un mois.
Sans tarder, nous entrons dans cette salle landside bien connue. Une chose a changé depuis ma dernière visite, le port du masque n'est plus obligatoire! Ça fait du bien. Bon, direction le comptoir d'enregistrement pour y déposer notre valise commune. Les banques sont désertes, le privilège de la file dédiée s'estompe mais ce n'est pas une raison pour en profiter ^^
Les comptoirs LX sont communs aux compagnies du groupe Lufthansa. Ils sont curieusement déserts mais je ne vais pas m'en plaindre. Nous sommes pris en charge par une dame (pas la même que la dernière fois) qui fera son travail en limitant au maximum les interactions avec nous. Un accès salon? Un fast-track? Ben, à nous de nous débrouiller en fait…la réponse au prochain épisode!
Après cette entrée en matière froide et quelque peu décevante, montons vers le PIF (et la PAF…peut-être, la roulette russe, vous savez…)
Le PIF est, lui aussi, désert. Ce n'est pas une raison pour ne pas tester le fast-track situé tout à droite. Sésame ouvre toi!
Le karma du jour est bon! Le portique du fast-track bipera vert! À nous le faste et la luxure de doubler la file d'attente…bon, ok, composée de…0 personne. Le PIF sera rapidement franchi. Les agents de sûreté sont, contrairement aux agents d'escale, très sympathiques. Après avoir récupéré nos affaires, nous tournons à gauche. Bon…du coup, j'en déduis que les autorités marseillaises françaises ont compris que la Suisse faisait partie de l'espace Schengen…la réponse au dernier épisode. Ah! L'art du teasing à la LYSflyer.
Nous retrouvons donc le hall d'embarquement tout en longueur et très lumineux. Nous avons le temps pour un petit passage au salon qui, avant le Covid, ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable.
En attendant, miss-LYSflyer, j'en profite pour un peu de spotting. Quand je vous disais que le trafic reprenait des couleurs! J'arrive au bon moment pour admirer le départ de cet Airbus A321neo Air Transat qui repart vers YUL mais aussi de cet Embraer 190 TAP Portugal qui commence son roulage avant de s'envoler vers LIS tandis que Lufthansa CityLine envoi ses Airbus A319-100 depuis MUC.
LOUNGE REPORT : SALON LUBÉRON / ZONE SCHENGEN
Après ce petit spotting qui m'a fait chaud au cœur, direction le salon Lubéron situé en zone Schengen du terminal 1. Première observation, l'entrée est toujours aussi insipide mais le salon semble avoir été agrandi.
Premier point négatif : pour entrer, il faut scanner son BP mais, ça fonctionne 1 fois sur 3. Du coup, il faut sonner et une dragonne vient vous ouvrir et, dans tous les cas, il faut re-scanner son BP au comptoir. Bref, ça mériterait d'être amélioré leur affaire…
Désolé pour le manque de vue d'ensemble mais, oui, le salon a bel et bien été agrandi mais la configuration toute en longueur a été maintenue. Le salon est aveugle et malgré une décoration "bucolique", un sentiment assez désagréable se fait vite sentir d'autant que ce n'est pas très propre ni très confortable malgré des efforts louables.
L'offre, par contre, sans être transcendante, est tout de même d'assez bonne qualité avec des sandwiches et des salades fraîches en portions individuelles.
Ce n'est pas gargantuesque mais l'ensemble est de bonne qualité et me convient. Après ce court instant de restauration, il est temps de rejoindre la porte, sur le FIDS, le vol LX581 pour ZRH est annoncé à l'embarquement.
LE VOL
Le chemin vers la porte du jour n'est pas bien long. J'en profite immortaliser une partie de notre avion du jour qui a visiblement perdu son cockpit…les productions d'aujourd'hui ne sont vraiment pas solides ;)
À ses côtés, un Airbus A319-100 Brussels Airlines pour BRU encore dans son ancienne livrée et, au loin, un Boeing 737-800 Transavia qui attirera l'attention d'une équipe de maintenance.
Nous n'avons pas trainé mais, déjà, pas mal de monde en porte pour embarquer. Je ne ferai pas de procès d'intention mais je n'ai pas entendu la moindre annonce concernant des priorités. Peut-être il y en a-t-il eu alors que nous marchions vers la porte, peut-être pas. Ce n'est pas très grave, nous arriverons tous au même endroit, à la même heure. Nous rejoignons sagement la file sans faire valoir notre si cher passe-droit!
Nos BP sont scannés par la même charmante dame qui s'est occupée de nous à l'enregistrement. Sans un mot, nous sommes autorisés à pénétrer dans le finger. Notre beau brésilien est bien au contact à côté d'un cousin germanique en livrée Star Alliance qui partira bientôt vers MUC.
Vous l'attendiez tous, l'instant porte!
Alors que SN repousse, un instant fuselage shot dévoile les belles courbes de notre avion du jour. Il s'agit d'un Embraer 195 E2 immatriculé HB-AZJ. À la date du vol, il affiche un petit 11 mois de service au profit de son seul et unique opérateur, Helvetic Airways.
Accueil en porte par de charmants PNC et nous tournons à gauche droite pour rejoindre nos sièges. LX neutralise le siège contigu pour ses passagers J. Bonne chose pour les voyageurs solo, un peu moins pour les couples mais il est possible de demander aux PNC de pouvoir se rapprocher. La cabine est, quant à elle, identique à mes vols précédents. Rien à dire!
Le siège du jour avec un grand hublot comme on les aime et, en plus, il est bien aligné! Notez, aucune séparation (même minime) entre J et Y. C'est assez déroutant pour le voyageur Y peu averti qui voit directement la prestation J distribuée alors que lui aura droit à l'infâme BoB. Niveau frustration, c'est pas mal!
Le pas(ntalon) n'a pas changé. Il est bon pour mes petites gambettes.
Ports USB fonctionnels, check!
Le lot de bord est à jour. La plaquette spéciale Covid a été retirée…faisons comme si cela n'avait jamais existé… Le menu du BoB n'a rien à faire là par contre.
L'instant PSU réduit à sa plus simple expression et que je ne trouve pas très beau. Des espèces de coulures sont présentes le long de la sortie de la ventilation. L'avion a moins d'un an et, sans être dégradé, certains éléments de la cabine font déjà "vieux". Définitivement, je suis persuadé que ces nouvelles productions, aussi technologiques qu'elles puissent être, ne sont pas faites pour durer…Time will tell…
Une fois l'embarquement terminé, une PNC distribue une serviette rafraîchissante et une bouteille d'eau aux passagers J. Ce n'est pas grand chose mais c'est toujours apprécié.
Repoussage effectué parfaitement à l'heure. Notre voisin bavarois repousse lui aussi mais nous gagnerons la course.
Le roulage est commencé, pas grand monde au parking mais quelques bizarreries tout de même. On commence par ce Boeing 737-800 Transavia qui attire l'attention d'équipes de maintenance. Il est au sol depuis 2 jours et ne reprendra les cieux que le lendemain…et encore, il effectuera un retour anticipé sur la plate-forme marseillaise…certainement de gros soucis de mécanique…
Ensuite, British Airways utilise un Airbus A321-200 Finnair entre LHR et MRS.
Tout de devant, un classique mais rare Dornier 328Jet de Sun-Air of Scandinavia qui effectue les navettes Airbus Helicopter entre MRS et AGB.
Le roulage s'effectue tranquillement vers le seuil de piste 31L/R alors que nous croisons la route d'un Airbus H225M en livrée primer qui attend patiemment de pouvoir rejoindre son parking après un vol d'essai (certainement) effectué au-dessus de la belle Camargue.
Nous atteignons la piste 31R et attendons notre tour pour décoller après ce Boeing 737 MAX 8-200 Ryanair qui part vers SNN.
Nous attendons également l'atterrissage de ce Boeing 737-800 Ryanair en provenance de MAD. Décidemment, FR s'est bien implanté à MRS.
Alignement en 31R pour le décollage. Mais…ne manque-t-il pas quelque chose? Oui! Le 319 LH pour MUC qui avait repoussé en même temps que nous a dû attendre de longues minutes avant de pouvoir commencer son roulage.
Rotation à hauteur du terminal mp2 et sous un ciel maussade.
Sans surprise, la montée initiale s'effectue au-dessus de l'étang de Berre.
Passage à la verticale de Berre-l'Étang et d'un territoire où sans l'ombre d'un doute, l'industrie pétrochimique occupe une place importante.
La plaine de La Fare-les-Oliviers arrive rapidement. Au milieu des exploitations agricoles, l'aérodrome de Berre-La Fare (LFNR) se distingue.
Franchissement du canal de la Durance après avoir survolé la chaîne d'Éguilles qui sépare La Fare-les-Oliviers et le village Lançon-Provence traversé par le canal et qui donne son nom à une barrière de péage bien connue de l'autoroute A7.
Aussitôt, la ville de Salon-de-Provence et la fameuse base aérienne éponyme (LFMY) sont contournées par l'Ouest.
Vient ensuite le passage du col de Lamanon séparant Alpilles et le Grand Puëch et par lequel passent canal de la Durance et autoroute A7.
En parlant de Durance, la voici qui serpente au pied du Luberon, au niveau de Cavaillon.
Malheureusement pour moi, la météo en cette fin de mois de mai n'est pas clémente et nous devons passer la couche nuageuse qui empêchera d'admirer le survol des Alpes.
Une fois la croisière atteinte, la prestation est distribuée. Pas de menu mais une salade de cervelas, fromage et cornichons. Pas mauvais mais assez gras. Le fromage est très bon tandis que le dessert est une mousse de framboise (de mémoire) sur lit de kiwi. Le tout, accompagné par un Château Atlanta Grand Cru, n'est pas mauvais et parfaitement adapté à la durée du vol.
Après cette débauche de calories, il est temps pour moi de rendre visite au lieu d'aisance situé dans le galley avant. C'est propre bien qu'étriqué.
Pas d'instant Chevelan mais plutôt, un instant changement de bébé non genré par un parent non genré également…la Suisse, neutre jusqu'au bout !
Pendant ce temps-là, à Veracruz la cabine est plongée est bien calme. À vue de nez, le LF doit s'établir aux alentours de 90% avec une J bien remplie…du tout bon (j'espère) pour la rentabilité de la ligne!
Dehors, c'est bien bouché mais, au hasard d'une trouée dans la couche, Thun se laisse reconnaître.
Tout au long du vol, des refill seront proposés et, avant la descente, le fameux chocolat Swiss est distribué à l'ensemble de la cabine.
Le Semparchersee est survolé durant la descente, la météo semble se découvrir au fur et à mesure que nous approchons de Zurich.
Notre Embraer effectue un virage sur sa gauche afin d'éviter largement l'agglomération zurichoise dont on peut distinguer notamment le lac dans le lointain. Comme bien souvent, la piste utilisée pour les atterrissages sera la 14/32.
Nous continuons notre détour alors que nous passons à proximité de Brugg et des méandres de l'Aar.
Le Rhin et la frontière germano-suisse sont franchis à proximité d'Albbruck. La tour de réfrigération de la centrale nucléaire de Leibstadt se détache nettement au bord du fleuve.
On franchi, dans l'autre sens, le Rhin à proximité du barrage de Reckingen. Cette fois-ci, c'est tout droit jusqu'à la piste.
L'approche se poursuivra tout en souplesse et, rapidement, on arrive en finale en passant au niveau d'un parking pour spotter.
Toucher des roues sur la piste. ZRH est un aéroport particulièrement bucolique, fidèle à l'image que l'on se fait de la Suisse en fait.
La piste est libérée dès que possible et, inévitablement, nous passerons devant le Terminal E bien vide malgré 2 Airbus A330-300 Swiss, un Airbus A32x British Airways et un magnifique Airbus A380-800 Emirates (j'aime bien cette baleine ^^). Parqué au large, un Boeing 737 inconnu…il faut dire que le forum économique mondial bat alors son plein.
Le roulage sera des plus simple et rapide…tout droit! En passant quelques Airbus A220-100 Swiss ont pris la place des Embraer Helvetic habituellement parqués là. Au Terminal E, le Boeing 777-300ER Qatar Airways arbore une livrée blanche que je ne connaissais pas.
Nous stationnerons donc au contact, ce qui n'est pas pour me déplaire. Durant le roulage, la maître de cabine aura fort a faire s'asseoir des copax récalcitrants aux injonctions à rester assis. C'est dans ce genre de moments que j'aimerais que les PNT donnent des coups de freins violents, histoire de faire comprendre…
À L'AÉROPORT : ZURICH KLOTEN (ZRH/LSZH)
La passerelle connectée, nous débarquons sans attente et, après avoir remercié l'équipage, nous suivons deux sportifs américains qui partiront vers EWR.
Le cheminement est clair et nous nous retrouvons dans l'austère jetée A.
Pour retrouver commerces et services, il faut parcourir ce couloir sans charme mais ouvert sur l'extérieur et la marche est facilitée par des travelator.
Nous avons une grosse demi-heure à attendre. Bien que nous n'en ayons pas réellement besoin, direction le Swiss Lounge A pour y tester l'offre. Pour y accéder, nous montons dans cette agréable mezzanine. Pour le verdict sur le Swiss Lounge A…il faudra attendre le prochain épisode ;)
Voilà, c'est ainsi que je vous laisse en attendant le prochain épisode. J'espère que vous avez apprécié ce flight report. N'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir.
À bientôt
LYSflyer
Merci pour le partage !
Allez en LYSmobile à MRS attention ça pique :) :)
Après y'a pire, c'est aller avec une MLHmobile à SXB, ça c'est carrément indécent ^^
Le salon à Marseille même si un peu étriqué est tout à fait correct, bien mieux que les anciens patios Air France qu'on pouvait trouver ici et là en France.
Très jolie prestation même si peu regardante sur les calories à bord !
A bientôt !