Bonjour à toutes et à tous,
on se retrouve pour un rapide aller-retour entre Mulhouse-Bâle et Toulouse totalement imprévu mais nécessaire pour des raisons familiales. Pour ce coup-ci, point de routing alambiqué ni de découverte touristique bien que Toulouse soit une ville particulièrement agréable :
Enchainement de vols
- 1U21720 - Economique - Mulhouse/Bâte - Toulouse - Airbus A319
- 2U21719 - Economique - Toulouse - Mulhouse/Bâle - Airbus A319
À L'AÉROPORT : BASEL MULHOUSE-FREIBURG EUROAIRPORT (EAP-MLH-BSL/LFSB)
N'ayant pu anticiper mon voyage, je stationnerai la LYSflyer-mobile au parking F6 situé à quelques minutes de marche du terminal, côté français.
Le parcours n'est pas protégé des éléments, il est agréable par ce temps mais les choses peuvent être tout autre en cas d'averse.
Le chemin mène face au terminal passagers de l'EAP. Le bâtiment fait résolument moderne, du plus bel effet.
Le chemin mène au curbside au niveau des Arrivées côté France.
Une fois entrée, l'impression d'un espace étriqué avec cette volée d'escalator pour monter au niveau Départs.
Le niveau des Départs, lui, est vaste et lumineux côté France. Le FIDS montre clairement le duel easyJet et WizzAir. En ce samedi, pas de problématique majeure si ce n'est pour le vol à destination de INI.
Je n'ai pas de bagage en soute, l'OLCI a été effectué sur l'application easyJet. Sans attendre, j'utilise le PIF côté français. Et là…c'est le drame 1…j'ouvre l'application pour présenter mon BP et…il est noté "enregistrement annulé"…que..quoi…pourquoi…mais où? mais quoi? Avant de partir, tout était bon et là…WTF? Bon, je redémarre l'application et…ah ben non, tout va bien…faut pas être cardiaque! Je n'ai aucune explication pour ce coup de pression mais pas top comme expérience. Vite! Je m'empresse de faire une capture d'écran de mon BP, au cas où. Le tout numérique, c'est bien…sauf quand ça ne fonctionne pas!
Après le PIF, je me dirige vers la porte du jour, située plutôt côté Suisse. Bon, le PIF…parlons-en…comme je le disais précédemment, il y a peu de monde devant moi et les agents sont plutôt efficace mais…(drame 2)…le pax devant moi est lent…mais lent! Je ne suis pas particulièrement pressé donc, tout va bien. Mais, il sortira chaque item de son sac, un par un…avec une lenteur…bref, j'ai envie de le secouer car c'est franchement pénible.
Du coup, passage obligé par le fameux duty-free.
La porte du jour est située en rez-de-piste. Airside (mais pas que), les installations de l'EAP sont parfaitement modernes et propres.
Passage le long d'une fresque toute colorée mais pas de quoi égayer ce long couloir qu'est la jetée qui semble être dédiée aux vols opérés par U2. Énormément de monde en mode covid-party. L'attente ne sera pas forcément très agréable et un sacré contraste avec le calme régnant à l'étage.
Quand je vous disais qu'il y avait du monde… Or…
Or…notre vol est finalement annoncé avec un retard de plus d'une heure! Du coup, la salle se vide progressivement, au fur et à mesure des différents départ. Au final, nous nous sentons esseulés, étant le dernier vol restant à partir.
Bien que notre avion ne soit pas encore arrivé, le pré-embarquement est lancé. Je ne me presse pas.
Ah! Mais qui voilà! Oui! Avec 40 minutes de retard, ce fringant appareil se présente après son vol depuis TLS.
LE VOL
À peine les passagers du vol précédent débarqués, un rapide turn-around et nous voilà foulant le tarmac. Pas de no photo, j'en profite pour immortaliser la bête.
J'embarque par l'avant et, alors que je gravis la passerelle mobile, je rends hommage, sur ses terres, au père fouettard.
Je n'oublie pas le fuselage shot malgré la teinte du plexiglas de la passerelle avant alors que je m'apprête à embarquer à bord de cet Airbus A319-100 immatriculé OE-LQT. Au moment du vol, il est basé à TLS et est âgé de près de 15 ans et demi passés à voler pour le compte d'easyJet.
Sympathique accueil en porte par les PNC entièrement masculins. Je n'ai pas long à faire pour rejoindre mon siège et, pour le moment, je n'ai pas de voisin.
Instant PSU qui montre bien l'âge relativement avancé de l'avion.
Le pas(rallélogramme) n'est pas fameux mais suffisant pour un vol d'une telle durée.
Le lot de bord est de sortie. Contrairement à sa consœur irlandaise, U2 "offre" des consignes de sécurité amovibles ;)
L'embarquement prend fin, l'avion sera quasiment complet (LF : 95-100%). Nous effectuerons un long repoussage pour nous sortir de cette zone du tarmac qui est neutralisée pour cause de travaux, me semble-t-il.
Au cours du repoussage, cette saucisse (de Francfort) arrive depuis…FRA, évidemment.
Avant de débuter notre roulage, nous passons à côté de ce bien coloré Airbus A300-600RF de DHL (European Air Transport) qui repartira dans la soirée vers LEJ.
C'est parti, direction le seuil de la piste 33.
Le roulage sera court et, sans attente, nous nous alignons.
Accélération alors que nous croisons le taxiway Papa.
On s'envole au niveau du village de Blotzheim.
Une beau virage vers la gauche est effectué pour prendre le cap de TLS et pour éviter le survol de l'agglomération mulhousienne. Une belle vue sur l'EAP, l'autoroute A35 et le Rhin. La ville de Bâle est quelque peu dans la brume de chaleur.
Je sais que vous en redemandez alors, sans plus attendre, je vous en remets une!
Bon, le siège montre des signes d'usure…pas top top…
À 24000ft au-dessus du Jura, le lac de Neuchâtel se dévoile. Au loin, les convections forment de beau cumulus au-dessus des Alpes.
Malgré la brume de chaleur, j'arrive à reconnaître Oyonnax.
Rapidement, on passe à proximité d'Ambérieu-en-Bugey et de la base aérienne 278 (LFXA).
Malgré la brume particulièrement présente, nous survolons la magnifique ville de Lyon.
Nous passons au Nord de Lyon, à la verticale de Villefranche-sur-Saône. Nous faisons la course avec un Boeing 737-800 Enter Air laissant une longue traînée de condensation alors qu'il effectue un vol KTW-FNC.
Ça bourgeonne tandis que nous survolons la plaine du Forez avec la ville de Saint-Étienne qui joue à cache-cache avec les cumulus.
Le vol se passe tranquillement, le BoB n'aura pas particulièrement de succès. On se retrouve au-dessus de Montricoux alors que l'approche est largement entamée.
La brume, persistante depuis quasiment le début du vol, s'épaissit alors que nous croisons l'autoroute A62.
Décidément, la météo n'est pas engageante à mesure que nous nous rapprochons de TLS. Ici, un virage est effectué au-dessus des méandres de la Garonne au niveau de Verdun-sur-…Garonne!
Les traînées sont sorties au-dessus d'Aucamville.
Parfaitement aligné sur la piste 14L, notre Airbus passe à proximité de Merville.
En finale alors que nous passons les installations d'Airbus.
À quelques mètres au-dessus de la piste, nous atterrissons sous le regard d'un Boeing 737-800 Ryanair qui part pour PMI.
On décélère rapidement alors que nous passons devant le terminal passager. Aer Lingus est là, ainsi que Ryanair, Air France et Lufthansa.
Tandis que nous libérons la piste, une petite pépite se présente…oui, il s'agit du premier Boeing 777F CMA CGM Air Cargo livré neuf depuis Everett 4 jours plus tôt. Il a effectué quelques heures plus tôt un vol depuis CDG et s'apprête à repartir vers LYS.
Le roulage sera rapide. Je vous en remets une de ce beau Boeing 777F ainsi que d'une saucisse hop! Air France qui bétonne à longueur de journée. Au loin, un babybus A318-100 Air France se pose après un vol depuis ORY.
Nous sommes stationnés en faux-contact.
À L'AÉROPORT : TOULOUSE BLAGNAC (TLS/LFBO)
Dès que les portes s'ouvrent, je vous présente un instant Danette du plus bel effet…bah oui, le Covid n'est plus…
Le débarquement s'effectue par une passerelle mobile et je quitte la cabine en remerciant ces PNC dynamiques et enjoués.
On ne peut pas rater le cheminement vers ce bâtiment qui fait moderne. Tiens, ça sent le changement d'équipage…
Dernière "vue" sur le destrier du jour…et dire qu'il y en a qui se plaignent de 3-4 malheureux points blancs sur les vitres de certains aéroport ;)
Le cheminement est relativement protégé des éléments. C'est parti pour la sortie…tiens, ça rime!
Descente d'un étage après une marche pas désagréable après tout. En tout cas, il faut prendre à gauche.
Bon, la marche c'est sympa, mais c'est quand qu'on arrive? Le cheminement met en avant l'industrie aérospatiale particulièrement bien implantée dans la région.
Rassurez-vous, la longue marche arrivera à son terme au bout du couloir. Mais ce fut vraiment…long…
Heureusement, partis avec une heure de retard, quinze minutes seront finalement rattrapées. C'est mieux que rien !
C'est ainsi que je vous quitte. J'espère que vous aurez apprécié ce court récit. N'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir!
À bientôt
LYSflyer
Merci pour ce FR.
C’est tellement agréable de voir les FRs des autres contributeurs sur ce qui est son aéroport de domiciliation. Cela permet de voir les choses différemment . Il y a souvent moins de monde côté français, et quel coup de stress que de voir son BP annulé.
La zone U2 ne vend pas du rêve, je confirme.
A bord c’est du pur jus LCC , mais l’essentiel est d’arriver à destination rapidement.
A bientôt
Merci beaucoup pour le partage !
La prochaine fois que tu passes par ici fais signe, il y a moyen de garer la Lysflyermobile gratuitement sur le Estebanparking et la navette vers l'aéroport est incluse :)
10 minutes porte à porte ^^
Par contre je te trouve très dur pour la fluidité si il y a peu de monde, et une mauvaise note à cause d'un gars lent, c'est pas mérité ^^
Sinon un vol qui fait le job, du EasyJet comme on l'aime !
A bientôt !
Merci pour ce FR !
L'état des cabines des A319 fait un peu honte... Je sais que ces appareils quittent peu à peu la flotte mais un minimum d'entretien ne ferait pas de mal...
RAS sinon,
A bientôt !
Merci LysFlyer pour le partage.
Le cheminement depuis le parking est sympa par beau temps mais ça doit pas être la même en hiver...
Sage précaution, en général je fais un doublon avec un BP Papier au cas ou le téléphone jouerai des tours.
Beau vol bien documenté, il fait meilleur à Bale qu'à Toulouse, c'est un comble.
A bientôt.