Avis du vol entre Paris et Antananarivo en classe Premium Eco avec Air France

Vers le sud

Bien le bonsoir tout le monde.

J'espère que vous allez bien, que vos fêtes se sont bien passées ou pas et puis voilà. Que demander à 2022 ? Rien. Des résolutions ? Non, ne nous voilons pas la face.
Bon d'habitude lorsque je vous laisse, on ne me voit pas pendant 6 mois / 1 an. Vous avez la paix, et bah là, non, c'est loupé.
Après vous avoir laissé à mon retour de Tanzanie en novembre (fr écrit en décembre, oui je sais), je vous retrouve en février. Je profite de ma quarantaine obligatoire (2 jours environ), pour attaquer ce fr.  L'Empereur de Savoie sera-t-il capable d'écrire un fr en moins de 48h, hmmmm ne doutez jamais d'un savoyard.

Après mon petit covid en décembre, je suis rentré dans le plus bel endroit de France, la Savoie. J'ai enfin pu skier (habitant dans une station), j'ai mangé beaucoup de fromage (normal pour un savoyard) et j'ai bu beaucoup de génépi (encore plus normal).

Après tout cela, j'ai enfin eu la confirmation pour mon stage. Et ça ne sera pas à n'importe quel endroit, déjà en Afrique, un nouveau pays et enfin le pays de mon meilleur ami, roulement de tambours et l'Empereur de Savoie s'en va à………. Madagascar.
C'est donc un stage d'environ 4 mois que j'ai eu avec un autre pote de ma promo, donc direction Madagascar, plus précisément Morondava.
Pour mon 40ème fr, direction la grande île.

Bon, pas 36 000 solutions pour aller à Mada, depuis le covid, Air Madagascar tourne à très faible régime en affrétant quelques avions, et sinon c'est Air France. Passer par la Réunion puis prendre Air Austral n'est pas plus avantageux. Ça sera donc un vol direct avec Air France. Il sera effectué en B777-300er et ça, ça me va. Bon, par contre, point négatif, le prix. Aucune concurrence que 1 à 2 vols par semaine, les prix sont hallucinants, 1400 euros le billet aller / retour. Pas le choix, faut bien aller faire le stage.

Après être revenu à Bordeaux depuis la Savoie, je décide de dormir la veille à Roissy. Après un vol entre Bordeaux et CDG, je retrouve mon hôtel à Roissy.
Ah oui, j'oubliais, la premium était à 100 euros de plus. Alors oui, c'est l'ancienne cabine d'AF sur triple 7 et donc une ancienne premium, mais bon, pour 10h de vol ça vaut le coup, puis ça m'avance dans mes XP.

Voici le routing, en avril si tout se passe bien, quelques jours à Maurice sont prévus. Enfin le retour est prévu en juin, normalement, car d'ici là je vais essayer de trouver un job d'été de deux mois à la Réunion, donc bon, on verra tout ça, y'a le temps.

Le matin, direction le terminal vers 07h30.
Étant SkyPriority j'enregistre au comptoir réservé, ça c'est top, bon au comptoir normal c'était calme.
Je me débarrasse de mes deux sacs et j'attends mon pote qui arrive par la route.
J'en profite pour prendre l'air, respirer avant d'avoir ce fichu masque pendant plus de 10h et d'admirer l'architecture de CDG que j'ai toujours aimé.

Merci Franck

Tout d'abord, un petit morceau de Supertramp que j'adore (l'un de mes préférés) et je pense que Franck aimera. En tout cas, il aime Supertramp, c'est déjà bien.

Je regarde une dernière fois le ciel français avant un petit moment. Dans quelques heures, je serai à Mada et je ne peux que penser à Franck (Papoumada). Car oui, il est un amoureux de ce pays et il le connait bien, très bien même. Il ne peut que savoir ce que je ressens lorsque je quitte le Mali, et moi, je peux comprendre ce qu'il ressent quand il quitte Mada. 
Ces rencontres, la vie quotidienne, ces paysages, ces instants de vie, les amis, tous ces beaux moments, je comprends entièrement ce qu'il peut te manquer. Mada était dans ton cœur, est dans ton cœur et restera dans ton cœur. Ce genre de pays qui marquent à jamais.

Merci Franck, car oui, il m'a beaucoup aidé, m'a donné beaucoup de conseils, d'adresses et si je n'avais qu'une chose à dire, ça serait merci.
Ce fr t'est donc dédié et j'ai pensé à toi sur ce vol, notamment à notre atterrissage dans ce pays que tu aimes tant., que tu n'as pas revu depuis 2 ans.
Aujourd'hui, c'est comme si tu étais un peu dans ce Boeing d'Air France en direction de Tana.

La PAF automatique est passée rapidement, l'eds (Empereur de Savoie) est autorisée à passer.
Du babybus, un beau 350 d'AF et un triple 7 au fond.

Direction le S3. Notre vol est affiché.

J'ai toujours bien aimé ce terminal, tant de souvenirs ici. Lorsque le petit empereur de savoie courait pour prendre son avion pour Bamako, l'époque où il buvait du jus de pomme (avec un peu de rhum dedans bien-sûr).

Un B77W de Singapore. Ça fait toujours bizarre de le voir ici. Ça serait bien que le T1 ré-ouvre. 

Mon beau triple 7 qui attend l'Empereur de Savoie.

embarquement

Avion un peu sale, avec l'ancienne livrée. J'aime bien la nouvelle avec les grosses lettres, je trouve que ça donne un effet vraiment impressionnant sur les 777.

Notre voisin, un B772.

Toujours impressionnant ce GE90-115b.
"Vous avez les cheveux mouillés, utilisez le GE90, version 115b.
Avec GeneralelecSavoie, réchauffez-vous, séchez-vous, plus efficace qu'un génépi".

On valide mon slogan ?

J'ai voulu faire un instant porte et Playstation en même temps, du coup ça donne un instant médiocre, on est d'accord Agent E ?

Accueil assez sympathique par l'équipage.
J'arrive à ma place où mon voisin m'attend déjà.
Notre avion aujourd'hui est le F-GSQE, un Boeing âgé de 17 ans. Il est équipé de 381 sièges, avec une ancienne cabine (pas complètement ancienne en éco) et avec 3 rangées de sièges en Premium. Il arrive de deux rotations sur Dakar.

On est donc sur un siège ancien avec l'IFE à l'ancienne.

Le pas est évidemment très bon.

On nous annonce 10h05 de vol.

Un kit sanitaire est distribué. Il contient un masque, une lingette et du gel.

Après un petit retard à cause de passagers qui ne sont pas venus, on peut enfin partir, pushback.

Les nouvelles consignes sont diffusées. Elles sont bien mieux que les anciennes, mais il manque cette musique signature pour Air France.

Puis d'un coup, comme un orchestre, les GE90 s'allument. Que c'est beau et impressionnant.

Direction le doublet sud.

Un beau B77W. Presque aussi beau que le savoyard. Je dis bien presque.

Air France en livrée Skyteam.

La livrée montagnes de Savoie serait plus belle quand même.
Mais qu'est-ce qu'il nous emmerde avec sa Savoie lui.

Une brochette d'AF.

Il fait beau à Paris.

Un 350. J'ai un problème avec la morphologie du 350, par contre le winglet est splendide.

Ça manque de ne plus voir du 747, du 340 ou du 380.

Le jour où Savoie Express sera au S4 / S3, alors l'heure de ma retraite sera arrivée.

Un dreamliner.

B77W.

On se rapproche du doublet sud.

Les derniers instants sur le sol français.

décollage

"PNC, préparez-vous pour le décollage".
Alignement piste 26 droite.

Un décollage puissant avec les GE90.

Du Fedex.

Notre Boeing monte tranquillement dans le temps venteux de Paris.

Puis nous rejoignons la clarté des cieux.

Wingtip.

Nos deux petites bouteilles. Ils pourraient rajouter une bouteille de génépi.

L'accoudoir. Ça fait du bien d'avoir de l'espace pour les jambes, surtout pour mon grand 1m71.

Plafond.

les sommets

Puis d'un coup, alors que le vol était calme, le triple 7 se met à bouger dans tous les sens. Le personnel de cabine avait commencé le service. Le pilote prend la parole et nous dit "Ici le poste de pilotage, tout le monde assis, PNC attachez-vous, fortes turbulences".
Je me dis yes, ça va être sportif. Notre énorme Boeing est secoué comme une simple marionnette. Je regarde au hublot et je peux mieux comprendre, en-dessous, les Alpes.
Bon, malheureusement ces fortes turbulences qui en effet, ont été assez forte sur le coup, n'ont pas duré longtemps, l'histoire de 20/30 secondes puis ça s'est calmé.
En général quand le pilote demande aux PNC de s'asseoir, c'est que ça va secouer.

Pas très loin de ma belle Savoie.

C'est splendide.

En voyant ces montagnes enneigées au milieu des nuages, je ne peux m'empêcher de mettre du Ravel et notamment ce morceau que j'aime tellement.

Cette image est un mélange d'aérien, de sommets, de ciel. Les montagnes côtoient les nuages ainsi que les cieux. Je ne peux qu'être subjugué par tant de beauté. J'ai l'impression d'être dans un monde à part, là où le temps s'arrête et là où il fait toujours beau. Et seulement l'aérien peut m'offrir ce paysage à cet instant précis. Je voudrais que notre oiseau freine sa route pour que je puisse admirer encore un peu. Tout est de légèreté, de rêve, d'imaginaire. Le côté un peu flou de la photo amène un côté rêveur. Cette vue me fait penser à une version revisitée du tableau "Le Voyageur contemplant une mer de nuages".
Je ne sais pas de quoi sera fait l'avenir, mais la vie est un voyage et dans ce paysage il y a du mystère, et à la fois de l'aventure.
En écoutant une Barque sur l'Océan, j'ai l'impression de flotter sur un océan de nuages à la frontière entre rêverie et réalité.
Je me perds dans cette vue, et je l'admire depuis mon oiseau blanc.
Je deviens alors un voyageur contemplant une mer de nuages.

De la neige, partout.

Y'a t-il plus beau que des reliefs enneigés ?

Ça bouge légèrement.

Arrêtez de râler car il y a trop de photos, profitez de la vue.

La parenthèse enchantée mais éphémère se referme, laissant place à la suite d'un vol vers les terres de l'hémisphère sud.

repas

Le plateau repas arrive, c'est poulet ou plat végétarien (pâtes aux légumes). Je prends du rouge avec. Le steward me propose du champagne, j'accepte bien-sûr, quelle question.

Bon, tout le monde le sait, le plateau premium d'AF mériterait mieux quand même. La seule différence est sur l'entrée avec du Foie gras. Sinon c'est pareil qu'en éco.

Le plat n'était pas mauvais, j'ai connu bien pire. J'avais faim, j'ai tout mangé.

Le dessert était bien, très sucré mais pas mal. Je termine mon gâteau au chocolat avec mon verre de rouge.

Dehors c'est couvert.

Nous arrivons sur la mer Adriatique. Cela me fait penser au film d'animation Porco Rosso, que j'avais tant aimé avec son hydravion rouge et sa musique envoutante que je mets ici.

Je me vois aux commandes de mon hydravion rouge, volant entre les îles, m'arrêtant manger et boire un verre sur certaines îles, écouter de la bonne musique, m'amuser et rigoler. La belle vie.

Quelques sommets enneigés de Grèce.

l'afrique

Après une traversée de la Méditerranée et sans transition, nous arrivons sur les côtes du continent que j'aime tant, l'Afrique.

Une petite baignade ? Côtes égyptiennes.

la beauté du désert

Notre moteur faisant face à la beauté de ce désert.

J'adore observer le désert, de voir des constructions perdues au milieu de nulle part.

Vous venez faire un petit tour avec le savoyard ? Je serai votre guide, je vous raconterai des histoires.

Je suis le roi des transitions, je passe du désert aux lampes de mon siège. Pourquoi ? Je ne sais pas.

Nous arrivons sur le lac Nasser à la frontière avec le Soudan. Ça fait plaisir de retraverser les eaux du Nil trois mois après la Tanzanie.

Notre hippocampe veille sur nous mais ne s'empêche pas d'admirer la vue.

Le Barrage de Merowe au Soudan, construit par qui à votre avis ? La Chine.

La vue disparaît pas longtemps après. Mince, j'ai parlé de la Chine, je suis censuré..

Des terres très arides.

J'ai encore l'impression d'être dans un monde parallèle.
Le savoyard qui abuse encore et comme toujours, insupportable ce gars.

Pour ceux qui sont fan de Géomorpho ou de la beauté de la terre.

Bon ils nous fatigue ce savoyard avec toutes ses photos du désert. Eh oui je sais, y'en a beaucoup, mais un vol en avion, ça n'est pas anodin, c'est riche, il faut donc en profiter.

Alors que nous sommes sur le nord de l'Éthiopie, le soleil prépare son départ.

Le sol disparait et les couleurs deviennent somptueuses.

Je me perds dans l'immensité du ciel.

C'est beau.

Où sommes-nous ? Quelque part dans le ciel.

Attendez, parce que là au moment où je vous parle et j'écris, y'a une ordure de moustique qui vient de m'attaquer. Celui qui a inventé le moustique, je le déteste, ils aiment trop le sang savoyard ces enflures.
Vous y croyez, il vient de me piquer sur l'oreille, le piiiiire endroit. Je vous écris tout en essayant de me gratter l'oreille, c'est vraiment un métier à risque de faire des fr.

Ça gratte, je déteste les moustiques !

Le mali

Encore un peu de musique pour me faire rêver pendant ce coucher de soleil.

Je suis sur le continent africain, au loin là-bas, vers l'ouest, un pays que je connais, que j'aime tant, mais malheureusement, fait la une des journaux, le Mali.
Je ne t'oublie pas mon Mali, 1 an déjà sans y être allé, après ce départ définitif l'an dernier.
Dans moins de 15 jours, mon père quittera définitivement le Mali, après 30 ans.
Une page se tourne, un chapitre se ferme, un livre se referme et on le range sur une étagère.
Ce beau pays qui continue de sombrer. Ce pays où les problèmes ethniques centenaires, ont été oubliés et laissent place à la folie des mercenaires, l'aveuglement de nos politiques, la propagande, et le manque d'éducation de la jeunesse.
Ce pays, tombe, coule, sombre.
Le manque de connaissance historique, les "spécialistes" de Sciences-Po pensant connaître les réalités d'un pays où ils n'ont jamais mis les pieds, la propagande, l'influence religieuse, et j'en passe, le Mali continue sa descente aux enfers.
Les Touaregs, les Peuls, les Dogons ont été oubliés.
Il ne reste plus que la haine de gamins de 20 ans n'ayant jamais connus la guerre et incapables de prendre les armes pour défendre leur pays.
Il ne reste plus que des mercenaires qui vont venir se payer en ressources ce qui était reproché en partie aux français., contradiction quand tu nous tiens.
Il ne reste plus que les pseudos-savants pensant que le seul problème est la lutte contre le terrorisme et oubliant les problèmes ethniques.

Ce pays que j'aime tant, ce pays qui me rend tant fou, ce pays que j'admirais.

Je n'irai pas plus loin sur l'actualité du Mali, ça n'est pas le lieu, ni le moment.

Je te dis au-revoir le Mali, mais malgré tes défauts, je ne t'oublie pas.

L'hippocampe, t'en penses quoi du Mali ?

Je vous laisse admirer la fin du coucher de soleil.

Au-dessus du Kenya, le soleil laisse place à la lune.

Nous sommes au centre-ouest du Kenya, il reste une petite lueur de jour, j'adore l'atmosphère à cet instant.

Juste avant la nuit noire.

Puis nous survolons Nairobi sous les nuages.

Un beacon et Nairobi.

Polé Polé, petit moment de nostalgie quand nous passons au niveau de Moshi et non loin d'Arusha. Malheureusement de nuit, le Kilimandjaro n'est pas visible. La Tanzanie me manque.

Je n'oublierai jamais cet endroit de toute beauté.

Nous quittons le continent et survolons Zanzibar.

Les lumières sont rallumées.

Je regarde mon 4ème film du vol que j'ai déjà vu plusieurs fois, Blood Diamond, sur les diamants de sang en Sierra Leone, je vous recommande, c'est un bon film.
Je n'ai pas présenté le choix de film car nous sommes sur l'ancien système de l'IFE et que ça serait trop long de présenter tout le catalogue, néanmoins, le choix de films est bien plus intéressant que sur KLM.

Nous approchons des côtes malgaches. De nombreux orages sont de plus en plus présents dehors.

Collation

La collation est distribuée. Je prends un café avec car je commence à fatiguer. Le savoyard se fatigue, enfin, il va se taire.

Voici le contenu. Ça n'est pas hyper premium mais au final il y a pas mal de choses, du coup ça remplit le ventre.

Orages

Dehors il y a de gros orages et c'est impressionnant. Bon, pas simple à prendre en photo, la qualité n'est pas top mais j'ai fait ce que j'ai pu donc calmez-vous !

Splendide éclair, il y a des turbulences et on fait plusieurs évitements.
J'adore l'atmosphère à ce moment du vol, ça donne des petits frissons.

Quelqu'un a-t-il envie d'aller à l'intérieur ?

La trousse distribuée au départ.

Nous pouvons voir les contournements au-dessus des Comores avec les orages.
Nous attaquons la descente.

Le commandant prend la parole et annonce que le vent commence à se lever sur Tana avec le cyclone qui s'approche.

On va s'aligner. La cabine est prête pour l'atterrissage. Le vol est passé trop vite.

atterrissage

Les lumières sont éteintes.

PNC préparez-vous pour l'atterrissage.
Gear down, flaps full, Speedbrake armed, checklist landing completed.

Ça bouge un peu avec le vent mais ça va. Il en faut plus pour déstabiliser notre grand triple 7.

La piste apparaît.

Atterrissage un peu brusque mais ça va et freinage puissant avec un bon bruit assourdissant comme j'aime. Je suis désolé mais les avions de moins en moins bruyants ça a beaucoup moins de charme que ce Boeing 777-300er en plein freinage sur la piste de Tana. Tout le monde se tait, on écoute les moteurs qui grondent dans le silence de Tana.

Demi-tour en bout de piste.

Direction le nouveau terminal. Dommage, j'aurais bien aimé sortir dehors.

A340 d'Air Madagascar.

On arrive.

Voilà, c'est fini, comme dirait monsieur Aubert.
Une petite pensée à nouveau pour Franck qui aime tant ce pays.

Bon, étant gentil, j'attends mon pote qui est au fond de l'avion. J'avais la possibilité de sortir dans les premiers. On se retrouve dans une file de plus de 380 passagers et c'est long, très long.
Puis une femme nous fait passer devant, puis on attend à nouveau.
Bon, au final 1h30 de queue pour passer la PAF.
J'ai failli prendre la file passeport diplomatique étant Empereur de Savoie.

Une fois sorti de là, ma valise m'attend avec sa petite étiquette SkyPriority, elle a dû faire 750 fois le tour du tapis roulant. Elle est un peu énervée quand j'arrive. Elle m'explique que ça n'est pas normal de faire ça, qu'elle a bu trop de génépi et qu'elle a la tête qui tourne. Je lui dis de se taire car 100% des fois, c'est moi qui l'attend.
Les autres passagers me regardent un peu bizarrement lors de cette dispute avec ma valise, je ne comprends pas pourquoi.
Puis direction un guichet pour payer les tests pcr car oui nous devons faire un test pcr, c'est 25 euros.
Le système est assez bien organisé, on attend pas trop, et un nouveau coton-tige dans le nez. Puis là, ma narine s'effondre en larmes, elle m'explique qu'elle en a ras le bol du coton, qu'elle est à bout. Ah bah dis donc, ce soir ils sont pénibles.
La fatigue se fait sentir, on montre notre attestation d'hôtel car oui on doit s'isoler dans un hôtel en attendant le résultat du test. Puis notre navette est là et direction l'hôtel.

Je regarde ce beau terminal tout neuf.

Puis nous partons pour 15 / 20 minutes de route.

Bon, j'ai sorti ce fr en moins de 48h, j'espère que vous êtes fiers du savoyard. L'eds a une réputation à garder. En effet, après, j'aurai moins le temps et moins de wifi.
Bon, en espérant que la qualité du fr n'a pas baissé. Vous serez les juges eheh. Le savoyard risque la prison.


Voilà, merci de m'avoir lu.

Prochaine étape ? Si tout se passe bien, je dois aller quelques jours à l'Ile Maurice fin avril en A350. J'essayerais de faire un report à l'aller et au retour. Mon retour de Tana est prévu fin juin normalement.
Bon, je vous laisse et on se retrouve fin avril normalement.

A l'heure où je termine ces lignes, je suis déconfiné et demain c'est le départ pour Morondava.

Une petite vue de ma chambre sur Tana pendant mon confinement. 

Mora mora !