Avis du vol entre Bangkok et Siem Reap en classe Economique avec Thai Smile

Suite de mon routing asiatique et voilà donc la destination mystère, celle pour laquelle j'ai accepté de passer à deux reprises une nuit de quarantaine du programme Test and Go à Bangkok : Les temples d'Angkor. Conscient que je vais vraisemblablement avoir la chance de visiter dans des conditions que nous ne retrouverons jamais, j'ai décidé d'y passer 9 jours pleins…

Pour accéder à Siem Reap depuis Bangkok en direct, il n'y avait que Thai Smile avec deux vols par semaine, un le jeudi matin et un le samedi en fin d'après-midi. C'est ce dernier que je prends pour la modique somme d'environ 56 euros bagage en soute inclus. J'ai beaucoup de chance car les vols directs n'ont repris que depuis début mars, j'emprunte donc la quatrième liaison post-covid.

Rappel du routing avec un segment qui vous restera encore inconnu aujourd'hui.

  

EN ROUTE POUR L'aeroport

Comme l'hôtel est à quelques centaines de mètres du Airlink le choix est vite fait et pour 40 baths me voilà en route pour Suvarnabhumi.
 

La sortie de l'airline est bien vide. je pense que les changeurs (qui sont intéressants à cet endroit de l'aéroport) sont fermés puisque qu'aucun passager n'emprunte le train en arrivant à Bangkok, les transferts vers les hôtels étant assurés par des navettes "sécurisées" par éviter les fuites de touristes…
 

Le FIDS n'est pas trop triste
 

Mais il ne faut pas s'y tromper, l'aéroport est assez vide, on trouve même des places sur les bancs avant l'enregistrement, même avec les places interdites pour cause de distanciation.
 

Je suis là pile 3 heures avant le décollage et une gentille employée me propose d'enregistrer directement sur une borne. Ça fonctionne pour le bagage mais pas de BP pour moi, je pense que c'est en raison des contraintes de vérifications des documents exigés pour l'entrée au Cambodge (en fait je ne pense pas, je suis certain).
 

D'ailleurs il y'a déjà un peu de monde dans la file et effectivement je vais attendre là plus de 40 minutes. Pour rappel il fallait à cette époque-là le visa d'entrée au Cambodge obtenu en ligne, le certificat de vaccination, le test PCR moins de 72 heures, une attestation d'assurance (elle n'était plus obligatoire mais on me l'a demandée, de toutes façons je l'avais), la preuve de l'hébergement en arrivant…
 

On s'occupe comme on peut, je suis une de ces formes là-haut
 

Voilà le BP, tout frais tout beau !!! Ha Ha, ça fait longtemps que vous n'en aviez pas vu un comme ça je parie !
 

AIRSIDE

Cette "oeuvre" est bien connue sur FR mais je m'étais jamais interrogé sur son histoire… 9 jours à Angkor me permettent de savoir qu'il s'agit du barattage de l'Océan de Lait entre Dieux et Démons, pour récupérer la potion d'immortalité (je schématise beaucoup). Je vous garantis que c'est plus joli en décors sculptés il y'a 1000 ans…
 

Côté business, je pense que 50% des magasins sont ouverts.
 

Les galeries des portes d'embarquement offrent un beau point de vue sur le tarmac.
 

L'avion est déjà au contact.
 

Et ma valise remonte la pente…
 

Le Commandant est là, on va pouvoir embarquer. On aura pas mal de retard car les fastidieuses vérifications faites pour nous en amont se font à l'embarquement pour les passagers en transit. Cela suppose bien sûr d'avoir le trajet complet sur un seul billet puisqu'on ne peut pas récupérer les valises. Je m'étais renseigné mais je ne trouvais pas le trajet sur Air France et je me méfiais des décisions à l'emporte-pièce des autorités thaïes.
 

A BORD

Allez, je me dévoue, double instant porte.
 

Les sièges sont confortables et le pas est bon, je fais 1,80 m. Par contre je n'ai rien compris à la numérotation des rangées qui paraissaient commencer vers 30 de mémoire. Si quelqu'un voit de quoi je parle… Ce qui est sûr c'est que j'étais rangée 50 aux deux tiers d'un A320 !!!
 

Les annonces de sécurité paraissent un occidentalisées…
 

Pendant ce temps je zieute par mon hublot…
 

Petit clin d'oeil qui va bien avec cette compagnie très sympathique.
 

On décolle avec pas mal de retard je l'ai dit.
 

Petit tour aux commodités
 

La cabine est assez pleine
 

Et là, chapeau Thai Smile, une petite collation très sympa et très bonne est servie sur ce vol qui en réalité dure 45 minutes. Il y'a même eu proposition de boisson chaude après. Le choc est agréable, surtout en repensant à mon NCE-CDG en affaires AF du début du routing, et quand je pense que je défends souvent ma compagnie nationale…

Donc voilà la petite box et son contenu, joliment présenté et pratique à distribuer et à ramasser.
 

FIN

Puis atterrissage à Siem Reap, descente sur le tarmac, ouh là là c'est bien vide (il y a cependant une liaison quotidienne de Singapore Airlines) 
 

Ah ben non, que je suis bête, il y a notre avion !
 

L'aéroport est géré par le groupe Vinci. En revanche je crois avoir compris que celui qui est en construction ne leur a pas été attribué mais je ne garantis pas l'authenticité de cette information. En tous les cas il est d'un abord charmant.
 

Le passage des formalités sera très long et, tout comme au supermarché, je prendrai toutes les mauvaises files et finirait… bon dernier ! Pour une raison mystérieuse j'ai réussi à redoubler certains au test antigénique obligatoire à l'arrivée. Si je ne me trompe pas, toutes ces formalités ont été abandonnées par le Cambodge pendant mon séjour, en ce qui concerne les vaccinés (il n'y a même plus le pré-test de 72 heures).
 

Dehors, petite pause bien méritée.
 

Et mon chauffeur de tuk tuk, Monsieur Vuth, francophone, m'amène vers mon hôtel de Siem Reap situé rive Est, tout prêt de la rivière, dans  le quartier du Wat Po, avec plein de restaurants excellents à tous prix, ce qui permet d'alterner marchande ambulante et préparation gastro(nomique !).