On attaque le gros morceau du retour, un transatlantique opéré par KLM.
Petit rappel du routing, plus simple à l'aller qu'au retour, et dont j'explique un peu la construction dans le récit précédent entre SDU et GRU :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3Rio de Janeiro Santos Dumont - Sao Paulo Guarulhos avec GOL en Economy sur B737
- 4Sao Paulo Guarulhos - Amsterdam Schiphol avec KLM en Business sur B777
- 5Amsterdam Schiphol - Londres Heathrow avec KLM en Business sur B737
- 6
- 7Madrid Barajas - Bologne Marconi avec Air Nostrum en Business sur CRJ-1000
- 8Bologne Marconi - Paris Charles de Gaulle avec Air France en Business sur A319
Pour commencer, direction le salon pour attendre notre vol ; KLM utilise le salon American Express.

A l'entrée, on trouve une fresque sur l'union des Amériques, de l'artiste de rue local Eduardo Kobra, dont j'avais déjà couvert quelques oeuvres dans un bonus précédent de Sao Paulo.

L'espace du salon est un grand plateau séparé en zones par des arches de béton qui rappelle également le style brutaliste très présent dans l'architecture de Sao Paulo.

Because of Covid, le buffet est inaccessible et servi par une seule préposée, ce qui limite de facto la distribution.

Le service des boissons se fait au bar, les références d'alcool et du mousseux ne sont pas très flateuse. Le vin blanc que je gouterais confirmera.

Puis direction notre porte où l'embarquement semble avoir commencé en avance et s'achève presque lorsque nous arrivons, pourtant bien à l'heure.


La cabine présente un 2-2-2 désormais dépassé (mais pourtant récent chez KLM) dans des tons qui rappelle la digestion difficile du catering KL.

Il y a de l'espace pour les jambes, mais pas d'accès direct depuis le hublot, et l'ottoman est vraiment minuscule.


La cabine a été préparée avec casque, bouteille d'eau, trousse de confort et menus.


Le menu, sur le papier, est alléchant. Mais je me méfie de KLM…


Comme par exemple avec ce jus d'orange qui me serait servi fraichement pressé au réveil ;)

Par contre, le Champagne proposé à l'embarquement en est bien. Mais la carte des vins n'est pas folichone.


Tout comme le masque. Il atténue les bruits…un peu. Tout semble assez "bien mais pas top" dans cette cabine.

Consqignes de sécurité et décollage dans la foulée.


Le trolley fait rapidement son apparition : le vol part tard et rapide, ce qu'on peut apprécier.

Pour autant, l'apéritif n'est pas oublié. Les noix sont présentées en sachet because of Covid.

Tout comme le plateau : il est normalement vidé de ses opercules divers, mais ici tout est en place because of Covid. Du coup, le pain fait encore plus peur que d'habitude ^^

A défaut d'un Sauvignon Sud Africain qui aurait trouvé sa place presque par défaut sur KLM, j'essaie le Bordeaux blanc de la famille Despagne, ça ne s'invente pas pour un vin français :)

J'arrange mon plateau comme je peux : il n'y a pas la place de l'enlever et le stocker ailleurs.

Entrée unique, sous appellation de gravlax, qui n'est qu'une micro-tranche de saumon fumé.

Les plats arrivent ensuite, sous leur opercule because of Covid, même si l'instruction de retrait persiste.


Mon compagnon de vol a pris un filet de boeuf, classique bien réalisé même si un peu trop cuit (ce qui est attendu aussi bien de KLM que d'un vol ex-Brésil).

Et j'ai opté pour le poisson, qui est très originalement présenté comme un rijsttafel, l'adaptation coloniale du nasi padang indonésien.


Le dessert arrive pour conclure, en même temps que la proposition de digestif, qui sera l'ami Jacques pour moi comme souvent.

Finalement, nous approchons Fortaleza quand le service se termine, ce qui veut dire qu'il n'a pas été aussi précipité que ça. Le rythme me semble très bien cadencé pour ce type de vol.

Mode Marmotte ON !

Mode Marmotte OFF !

Quand je me réveille au dessus de la Galicie, il reste deux heures, ce qui est parfait pour le dernier service.


D'ailleurs, voilà le petit déjeuner, avec les oranges qui ont été fraichement pressées et remises en bouteille plastique scellée et étiquettée.

Tout arrive emballé because of Covid, mais en fait…pas tout ! Diantre, on va encore dire que je cherche une logique dans tout cela, mais est-ce que certaines denrées n'auraient pas besoin d'être filmées pour être protégées du Covid ^^ ?

Rien n'est vraiment bon…mais un 1/ petit déjeuner, servi sur 2/ KLM après un 3/ long-vol qui a été chargé au 4/ Brésil, il n'y a pas vraiment de miracles à attendre !

Vient ensuite le cadeau signature de KLM. Ici le sachet n'est pas because of Covid mais pour le passage de la sécurité : les maisons étaient présentées sur un plateau.

Vidéo de présentation des correspondances à AMS pendant la descente et nous voilà sur le plancher des vaches.



Pour notre part, nous restons en zone internationale puisque notre prochain vol nous mène à Londres.

Merci Tom pour ce vol sans odeur, ni bonne ni mauvaise. Du KLM tout craché. L'avantage c'est qu'on a toujours le même standard. J'aime plutôt bien l'ambiance du salon Amex de GRU. L'offre n'etait effectivement pas terrible lors de mon passage en Décembre dernier. Le seul avantage de cette cbine est son siège large et confortable pour dormir. Après j'essaie de privilégier tout de même le B787 sur la compagnie, plus intime et à l'atmosphère plus feutrée.
A bientot, Vincent
Assez d'accord avec toi, sauf sur la largeur du siège. Certes l'assise n'est pas trop mal, mais la surface complète allongée est assez minime...et du coup on se rejoint, le 787 est mieux. Sauf que c'est difficile de choisir le modèle d'appareil quand on est "assez" fixé sur la destination et les dates, même en étant flexible !
Merci pour le partage Tom,
Effectivement même s'il est "récente" cette cabine en 2-2-2, n'oublions pas qu'avant celle là, c'était encore pire avec des toboggans en 2-3-2 et je ne cherche pas à défendre l'indéfendable :)
Côté catering, comme très souvent sur KLM, des promesses, des promesses.
Pour le jus d'orange, à décharge, c'est comme pour le jus de pommes, KLM propose du freshly squeezed, ce qui ne veut pas dire qu'ils l'ont fait le jour même mais ça reste du jus frais et non du jus longue conservation.
A bientôt !
Regarder les FR sur KL il y a juste quelques années relève d'un voyage dans le temps :) Après, il ne faut en effet pas défendre l'indéfendable : c'est pas parce que c'était très nul avant qu'un mauvais maintenant justifie l'extase ;)
Bon tu les défends quand même un peu. Okay pour le squeezed qui ne soit pas du jour, mais dans ce cas le freshly est de trop !
A+
Merci Thomas pour ce FR :
Finalement on retrouve les fondamentaux de la compagnie batave sur du LC: une cabine J assez confortable pour pouvoir dormir malgré cet ottoman de très petite dimension.
Un catering sans aucune prétention mais bon.
La cave des vins n’est jamais le point fort de KLM de toute façon.
L’équipage était il efficace ?
Tu résumes très bien en tout cas avec ta conclusion ce qu’on peut attendre avec KLM.
A bientôt !
C'est exactement ça en réalité :)
Sauf que sur la cave à vin, je pense qu'ils seraient en droit de jouer une carte sud-africaine (ils présentent bien le plat à tendance indonésienne sur le Brésil !) beaucoup plus intéressante. Après, les goûts et les couleurs...
A bientôt :)
Plus de tenue de cosmonautes pour les PNC "because of Covid" ?
Et le Whiskas semble avoir disparu aussi, ouf !
Salut Alex ! Je te confirme, on n'est plus dans la période "dure" de l'offre Covid de KLM. Elle se maintient en MC avec les boites, mais qui ne sont pas pires que ce qu'offre KL d'habitude de toute façon.
Merci Thomas pour le FR
La dernière fois que tu as fait un bête AR comme les gens normaux, cela doit remonter à avant l'arrivée au pouvoir de Poutine.. :-)
Cela fait très LH tout ça le footsie footsie en moins mais tu arrivais à mettre tes guibolles dans ce trou minuscule?
> Comme par exemple avec ce jus d'orange qui me serait servi fraichement pressé au réveil ;)
En KC130?
C'est vrai que KLM a une image qui lui colle à la peau d'une compagnie fiable où rien ne sera flamboyant mais où les PNC feront bien leur travail. Comme tu l'as indiqué, ne pas avoir trop d'attente permet d'avoir des bonnes surprises.
Cela me rappelle furieusement les vols KL des années 90 et 2000 (en 747 et MD11).
Encore merci Thomas
Fred
Bah ce n'est pas très amusant le vol direct quand même :) Et puis, au delà du plaisir de voler un peu plus pour le même prix, c'est un challenge très intéressant au moment de la réservation d'arriver à monter le routing optimal. Même si après, à voyager, c'est plus fatiguant.
Oui, c'est vrai que les équipages KLM sont vraiment bons avec une bonne régularité dans leur service.
A bientôt :)
KLM ne fait pas partie de mes compagnies préférées (pour être honnête,elle fait même partie de celle que je préfère éviter quand c'est possible) et ton flight report, bien qu'alléchant mais pas trop flagorneur me conforte dans l'idée que si le tarif est intéressant, je ne dirais pas non.
Et je crois que ce fut ton cas.
J'ai voyagé une seule fois sur KLM Business et c'était entre DPS et SIN. Pourquoi pas SQ? Parce que justement, KLM était bien moins cher.
Pas de rêve mais ça fait son job.
Merci Thomas