Avis du vol entre Portland et Tokyo en classe Economique avec Delta Air Lines

Pour retrouver ma zone de confort, retour à la langue de Molière pour le dernier vol de mon séjour états-uniens de septembre dernier.
DL618 NRT-PDX, Y+, B763
AS2154 PDX-SEA, Y, DHC4 opéré par Horizon Air
AS312 SEA-SFO, Y, B738
DL1160 OAK-SLC, Y, A320
AS727 SLC-SEA, Y, B738
AS2039 SEA-PDX, Y, DHC8 opéré par Horizon Air (Follow me : http://flight-report.com/fr/report-5631.html)
DL617 PDX-NRT, Y, B763 (c’est ici)
Je vous ai donc laissé à la fin du FR précédent au débarquement de la tondeuse à gazon qui m’a transporté depuis Seattle.
Ayant un bagage que j’apprécierai pouvoir mettre en soute, je pars à la recherche d’un hypothétique comptoir de correspondances afin de m’enquérir de la procédure. J’ai bien précisé hypothétique car après avoir arpenté les couloirs de l’aéroport, je n’en ai trouvé aucun.
Je me dirige alors vers une porte tenue par des agents DL qui n’a pas l’air d’être en période d’embarquement afin d’obtenir mes renseignements. L’agent DL m’explique qu’il n’y a pas de comptoirs de transfert et demande à voir mon passeport. La vérification des documents n’ayant pas été effectuée à Seattle, l’agent vérifie mon éligibilité à voler vers ?????? ?en destination finale. Je lui demande alors comment enregistrer mon second bagage en soute. Elle me répond alors que je n’ai le droit qu’à un seul bagage. Je lui fais part de mon modeste statut et maintient ma franchise à un seul bagage jusqu’à ce que sa collègue lui dise que non vu que j’ai un vol intercontinental dans la réservation. Au final, il faut ressortir pour l’enregistrer. Cela ne me pose pas tant de problème vu que PDX est un aéroport qui ne possède pas de sas plus ou moins bien ventilé pour adultes aux mauvaises habitudes.
M’étant rendu compte que le briquet qui m’avait valu tant d’histoires à l’aller est toujours en ma possession, je le transfère dans mon second sac que j’enregistre en moins d’une minute vu que toutes les vérifications ont été effectuées auparavant et que les comptoirs ne sont pas encore pris d’assaut.
Puis je me dirige vers le dernier étage du parking connecté au terminal afin de procéder à une petite séance photo des forces en présences à PDX, OR. qui est un aéroport loin d’être surchargé.
Un petit Southwest.

Des United régionaux.

Un Air Canada Express. Express car il doit aller vite pour rattraper son retard !

Et du AS pardi !

Une vue extérieure du terminal de l’aéroport international de Portland ! Le dépose minute doit faire un peu plus de 100 m de long ! Et je ne sais pas comment certains faisaient pour être en short alors qu’il régnait un vent glacial.

Puis à l’intérieur, moquette verte et bleue qui doit bien être sale en période de pluie. Les différentes zones d’enregistrement à commencer par celle de DL, peu encombrée pour l’instant. Un peu plus tard une longue file s’est créée. DL exploite les deux seuls long courriers au départ de PDX : AMS et NRT et partent à un intervalle très faible !

Ce n’est pas la forte affluence chez les autres compagnies non plus.

Avant le passage de la sécurité, une zone publique avec quelques boutiques.

Par certains endroits, la hauteur de plafond n’est pas sans rappeler cet aéroport tant apprécié de FCO^^

Pas grand-chose d’intéressant à voir du côté zone publique. Passons en zone réservé alors. Passage rapide de la TSA vu que la file n’était pas très importante. Et hop, me voilà de l’autre côté.

Bon, ben j’étais déjà là 10 jours plus tôt. Il n’y a pas de séparation entre les activités domestiques et internationales. Ayant perdu mon téléphone, je pars à la recherche des boutiques hors-taxe.

Ben c’est rapé. Pas une boutique typique d’aéroport international permettant de faire travailler son foie ou ses poumons pour moins cher. Donc pas de boutique pour des équipements électroniques. Cela me rappelle SLC qui n’avait pas de boutiques hors-taxe lors de mon SLC-CDG il y a quelques années.
Déjà qu’il n’y a pas grand-chose à faire dans le terminal, ce n’est pas bien mieux dehors !

Le temps passant, l’heure d’embarquer arrive et je me dirige vers ma porte où attend l’appareil.

DL est tout de même bien représenté à PDX

L’embarquement s’effectue correctement et je rejoins ma place d’où je peux admirer le ciel gris extérieur ainsi qu’un début de pluie.

Avec un siège en plein milieu de l’aile, je suis effectivement en issue de secours.
Tiens, notre voisin ressemble à un appareil LC… Et oui, c’est un A330 !

Avant de repousser, un tout petit Skywest passe. Attention à ne pas l’écraser.

Et avant nous, c’est notre A330 de voisin qui part rejoindre AMS. Et oui, les deux LC à quelques minutes d’intervalle !

Puis repoussage, la fameuse démonstration de sécurité DL. Au seuil de piste, le commandant nous informe que nous devons laisser passer 6 mouvements. L’attente fut un peu longue puis l’avion s’est élancé, a décollé et a traversé l’épaisse couche nuageuse pour rejoindre les altitudes ensoleillées.

Aaaah, le confort des issues de secours !

Avec un IFE de taille correct ! Il me semble que c’est celui qui sera installé à bord de la Y d’AF prochainement. J'ai compté plus de 300 films! Pas mal de séries TV et de musique aussi!

Et alors que l’on repasse aux alentours de Seattle pour entamer la traversée de l’océan Pacifique, distribution de l’apéritif.

Bon, le siège sur l’aile n’est pas le plus pratique pour faire des photos. Mais bon, à choisir entre des photos et mon confort pendant 10h, il n’y a pas photo !^^

Un menu est présent dans la pochette. Désolé pour la mauvaise qualité de la photo qui rend le menu illisible.

Et voici le plateau repas correspondant. Sur Delta, on « Enjoy » quand les plateaux KLM sont délicieux. Le dessert se cache justement dessous dans mon souvenir. Plateau repas tout à fait convenable.

Le ciel ne se dégage toujours pas sous le ventre de l’appareil.

Alors que l’appareil longe la côte ouest nord-américaine.

Et bien que le vol avance lentement, 800 km/h en moyenne, la ligne de changement de date se rapproche tout de même. Ou comment perdre les 24h gagnées lors de l’aller.

La cabine en ambiance de nuit !

Le contenu de la pochette avec les magazines.

La fameuse carte de sécurité.

Et puis, il est bien écrit que la carte doit rester à bord. Avis aux collectionneurs^^

Oh, les jolis cristaux de glace !

Puis vient le service du petit déjeuner : salade de fruit et bagel à l’omelette.

Le ciel s’est enfin dégagé !

Le bel aileron de requin.

Mais ce n’est que de courte durée car le ciel se couvre au fur et à mesure que les côtes japonaises se rapprochent.

Tsukuba !

La descente est amorcée et l’appareil prépare son alignement.

Puis atterrissage sous les nuages… Seule différence avec Portland ? La température supérieure d’environ 15 °C.

L’arrivée de ce vol correspond au pic des arrivées US pour les correspondances asiatiques en début de soirée. Aie Aie Aie, il va y avoir du monde à l’immigration !
Bon déjà, une bonne partie s’arrête avant, pour lesdites correspondances.

Puis arrivée dans la salle de contrôle des passeports. 4 guichets pour les Japonais avec en moyenne 10 personnes par file. 4 guichets pour les non-résidents et une file en serpentin très longue, plus de 45 min à vue de nez. Et donc, pour les résidents, 2 files et je suis le premier de la file en arrivant^^ J’ai donc gagné le droit d’attendre au tapis bagage…

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En bonus, quelques photos de la séance de spotting à NRT réalisée avant le premier vol.
Pour rester dans la tonalité du FR, un DL au ravitaillement.

Un vieux camion NW.

Un A321 Air Busan. C’est grâce à cette compagnie qu’un de mes sacs est arrivé une fois avant moi à destination.

Suis-je vraiment au Japon ?

Celle-ci permet de lever le doute !

Ça sent la crise dans le transport de marchandises. Ce FedEx a déjà suffisamment d’altitude pour rentrer les trains à mi-piste.

Et pour finir, un avant goût de mon voyage de fin d’année.