Avis du vol entre Ibaraki et Kobe en classe Economique avec Skymark Airlines

Bonjour/Bonsoir à tous,
Me voici à nouveau pour un FR inédit ! Et oui, qui dit expatriation à un autre bout de la planète dit potentiellement de l’inédit. (J’espère que la communauté de géomètre présente sur FR ne me voudra pas du non-sens de parler de l’autre bout sur une surface sphérique, espace non-euclidien par excellence)
Et donc, sur ce trajet, ce n’est pas qu’un mais bien deux nouveaux aéroports reportés dans la base de données !
Bien sûr, je peux me rendre dans le Kansai en Shinkansen. Cela prend environ le même temps car il faut que je quitte ma campagne et rejoigne la « civilisation » tôkyôïte. Mais bon, je me suis sacrifié pour cette ouverture de ligne. Sacrifier est un bien grand mot car c’était légèrement moins cher et j’avais vraiment envie de voir ce qu’est un aéroport de 5e voire 6e zone au Japon.
Un certain nombre de petits aéroports européens ont déjà été rapportés. Je pense notamment à l’excellentissime FR de notre pas si petit Tom à Aurillac-Troncquières ou à ceux de notre expatrié de l’autre côté KévinDC à Rodez-Marcillac. Je vous propose donc ce FR au départ de l’aéroport d’Ibaraki.
Tout d’abord, une petite description de l’aéroport d’Ibaraki. Face aux coûts élevés de Narita et d’Haneda, la préfecture d’Ibaraki a souhaité créer un aéroport plus ou moins à bas-coûts. Pour cela, l’aéroport a été adossé à la base des forces de défense aérienne japonaises d’Hyakuri. En conséquence, l’aéroport possède deux pistes parallèles. L’une pour les opérations civiles et l’autre pour les opérations liées à la défense aérienne.
Contrairement à AUR, IBR est un aéroport INTERNATIONAL, s’il vous plait. Il y a 5 vols par jour depuis IBR. Deux vers CTS ou Sapporo-Shin-Chitose, deux vers Kobe et enfin un vers Shanghai Pudong, attention, ça ne rigole plus. Ce n’est pas du Charleroi ou Londres Stansted comme à RDZ ! Les vols domestiques sont effectués par Skymark et le dernier par une compagnie à bas-coûts chinoise, Spring. Et ces vols sont bien entendus effectués en B737 ou A320, pas en tondeuse à gazon !
Je suis donc pressé de découvrir cet aéroport au nombre de mouvements bien plus restreint que NRT ou HND. Je ne pense vraiment pas pouvoir y faire venir l’administrateur nippon du site pour une séance de spotting.
Comme il n’y a pas de monorail, d’Ibaraki Express hors de prix ou même d’une quelconque desserte ferroviaire pour s’y rendre, c’est donc en voiture que je m’y rends. Et voilà ???? ou Ibarakikûkô ou encore l’aéroport d’Ibaraki sous un beau ciel bleu.

Je vous ai déjà souligné dans un précédent FR le faible coût des parcs de stationnement en dehors de la zone aéroportuaire de NRT : 500 JPY de fixe plus 500 JPY par jour. Ici, à Ibaraki (et non Nagano pour ceux qui se rappellent de 1998), le parking est GRATUIT. 1000 places gratuites, sans limitation de durée.

Une autre vue extérieure du bâtiment. La hauteur de celui-ci laisse imaginer l’existence d’un premier (ou second selon le standard de comptage) niveau.

Sur le flanc droit du bâtiment, deux aéronefs attirent mon regard. Ceux là me semblent moins confortable pour voyager^^
Je ne suis pas méchant moi !

Celui-ci doit faire peur lors d’un vol en rase-motte !

Après vous avoir présenté l’extérieur du terminal, il est temps d’y pénétrer.

Ha, il y aurait entrées séparées pour les vols domestiques et internationaux ? On remarquera que les riverains sont très puissants ici puisque l’aéroport a des horaires d’ouverture très restreints.

Mais non, ouf, on peut rentrer même avec un billet domestique. Voici les comptoirs de Spring. 6 comptoirs et pas d’automate, à l’ancienne.

Et voici une vue de la partie domestique tenue donc pas Skymark.

Probablement des artisans locaux vendant leur production.

Et il y a même un ???? ou kombini, il s’agit des supérettes ouvertes 24h/24 et 7j/7 présentes partout ou Japon.

Il est temps de s’approcher des comptoirs afin de s’enregistrer.
Ici, la sécurité des bagages est effectuée avant l’enregistrement des bagages en soute. Observé pour le moment uniquement à Sapporo avec ANA. Cela permet de se rendre compte assez tôt si un objet interdit en soute est présent dans le bagage (indice indice).

Comme je l’ai déjà souligné, Skymark n’est pas une compagnie à bas-coûts à mon sens. Il n’y a pas de frais de choix de siège, de paiement par carte ou de réservation. Et il y a 3 bagages en soute pour 15 kg au maximum compris. J’ai donc enregistré un bagage et récupéré ma carte d’embarquement.
Entre les zones domestique et internationales se trouve une paire d’???????, escalators. Mais que se cache-t-il au dessus ?

Oh une terrasse ! Mais bon les vitres teintées, c’est pas terrible !

Ah non, c’est bon, de ce côté-là, c’est mieux^^

En me déplaçant le long de la terrasse, c’était vraiment bizarre. La zone floutée se décalait en même temps que je me déplaçais. C’est le verre qui est ainsi fait pour ne pas prendre en photo la base aérienne qui se cache derrière la zone floutée.

Ce qui est certainement dit avec ce message, mon niveau de nippon est plutôt mauvais^^

Cela me permet tout de même de me rendre compte qu’un imposant oiseau vient d’arriver. Vu les durées de rotation serrées, il faut que je m’active un peu !

A l’étage, il n’y a pas qu’une terrasse. On y trouve aussi des boutiques. Notamment avec celle-ci où l’on voit toutes les boîtes emballées pour omiyage, généralement des petits gâteaux que l’on rapporte chez soi après un voyage pour partager avec amis ou collègues.

Ainsi que la présence d’une zone de restauration.

Bon, vu le monde présent à la sécurité, j’ai le temps ! De ce point de vue, on pourrait se croire à RDZ ou AUR^^
Passage de la sécurité avec mon objet refusé en soute auparavant alors que partout ailleurs, cela aurait été l’inverse !

Après la sécurité, l’on retrouve un des avantages du Japon, les distributeurs de boissons disséminés partout dans le pays. Avec des tarifs qui vous font palir, vous les habitués des aéroports européens. Au cours du jour, la bouteille de 50 cL de boisson gazéifiée aux extraits de végétaux est à moins de 1,10 EUR !

Et il y a même une toute petite épicerie en zone réservée !

Et voici la salle d’embarquement ! On remarquera la présence d’une salle ventilée interdite au moins de 20 ans sur la droite.

Entre les salles d’embarquement internationale et domestique, il y a une pièce qui peut servir des deux côtés.

De l’autre côté, LA boutique hors-taxe.

À la télé, retransmission du tournoi de ?? sumô de Tôkyô, ce n’est pas partout que l’on peut voir ça !

Révisons les kanjis ensemble !
Le vol SKY187 partira à destination de la porte des anges à 17h10 de la porte 2 !

Puis le vol est probablement appelé puisque je vois les PAX s’approcher du comptoir ainsi que des personnes de la compagnie s’affairer. Bien entendu, pas de jetée d’embarquement : arrivée par le tarmac.
Pour les plus observateurs, ne manquerait-il pas quelque chose sur la photo ?

Il n’y a pas de « repousseur ». En effet, vu le positionnement de l’avion et la disposition des pistes de roulage, l’avion peut directement partir par l’avant !
Parce que ne me dites pas le contraire, c’est tout de même ballot que des appareils à plus de 100.000.000 USD ne disposent pas de marche arrière autonome^^
Et sous l’aile, au loin, la base aérienne de défense. Ici, pas de vitre pour la protéger des FRistes tels que votre bien dévoué serviteur !

Quelques secondes avant d’embarquer !

Et voici ma carte d’embarquement. Je tiens à préciser qu’à aucun moment mon identité n’a été contrôlée… Ca fluidifie grandement les contrôles !

Le remplissage étant très moyen, je quitte mon couloir pour prendre un siège au hublot !

Mais, vous dites vous certainement, F, c’est du hublot en mono-couloir 3-3 !?! Ben pas forcément ! Cela pourrait correspondre à un lettrage de bi-couloir Airbus en 2-4-2 où A et H sont les hublots et C et F sont des couloirs^^

Après les démonstrations usuelles de sécurité, alignement pour un décollage en 03L, direction nord !

Et c’est parti !

Vues sur la côte et la nuit qui pointe au fond !

Et on monte, on monte. Toujours plein nord ! Tellement plein nord que je commence à douter de ma géographie de l’archipel.
En même temps, cela est certainement pour ne pas encombrer le ciel tôkyôïte.
Finalement, le pilote se décide à changer de cap^^

Il est maintenant temps de s’intéresser à la cabine.
Pour commencer, le contenu de la pochette avec l’oshibori distribué lors de l’accueil à bord.

A l’intérieur du magazine, je suppose qu’il s’agit de la chronologie de Skymark. Avec l’intégration en mars prochain des A333 et des A388 pour NYC en novembre prochain.
Bon, SKY a plein de choses à améliorer d’ici là et la viabilité du modèle m’interroge.

A l’intérieur, comme présenté sur mon NRT-CTS, se trouvent les plans des différents aéroports desservis par SKY. Zoom ici sur les deux aéroports concernés par ce FR.

Ainsi que la carte des boissons vendues à bord. Vu les tarifs des distributeurs et commerces de l’aéroport, il est compréhensible que les boissons sans alcools soient vendues 0.75 EUR et 1.50EUR ou 2.25EUR pour celles avec (toujours au cours du jour de l’écriture).
Le siège Recaro mais avec la pochette en dessous, que je préfère à la version avec la pochette rigide au-dessus de la tablette. Avec une appréciation du pitch bien confortable.

Vue de la cabine avec Sky Interior et sièges en cuir.

Et ce n’est pas tout, prise électrique sous les sièges ! Je crois que je n’avais pas besoin de l’adaptateur en fait pour ma prise australienne.

Pendant ce temps, le vol se poursuit tranquillement.

Et vous voulez voir à quel point un vol domestique sur Skymark peut être la classe ? Regardez plutôt ce que l’on peut déguster à bord !

Et oui ! Il s’agit bien d’une bouteille de Chimay que je ne pouvais pas transporter en soute ! La prochaine fois, je prends du champagne !
La Chimay étant là pour une collègue basée à Kyôto, voici ma collation à bord pour la modique somme de 468 JPY^^

Et lors du passage des PNC pour le service, une des hôtesses en me vendant ma boisson m’indique que je devrais aller jeter un coup d’œil au hublot de l’autre côté !
Fuji-san ! Plus loin et moins enneigé que lors de mon NRT-ICN mais toujours aussi majestueux !

Le vol se poursuit au-dessus de bancs de nuages épars avec une luminosité déclinante.

Une petite inspection des commodités s’impose !

La cabine vue de l’arrière.

Vu le plan de vol, je pense que nous ne sommes pas passés loin de la côte occidentale et de la plage d’Obama. Saraoutou, à l’aide ! ;-)
Il faut aussi contourner la zone d’Osaka et ces deux aéroports ITM et KIX

Après un virage à gauche, survol de terres.

Et arrivée au-dessus de la baie au niveau de Kagogawa, à l’ouest de Kôbe.

Lumière adaptée à l’ambiance pour l’approche finale.

Avec la luminosité qui décroit rapidement, tout comme la qualité des photos^^

Ben, on ne doit plus être très loin du sol ou de l’eau. Et oui, tout comme KIX ou NGO, UKB est un aéroport construit sur une île artificielle.

Ah, je crois qu’on a touché le sol !

Il est temps de rejoindre un terminal pour lequel l’heure de pointe semble passée.

Copain ! Un Air Do je crois.

Débarquement rapide et confortable en jetée.

Un couloir d’aéroport comme tant d’autres.

???????

La récupération du bagage en soute, c’est par ici, tout comme la sortie. Pas de mélange entre les flux.

Salle bien plus agréable que celle pour compagnies à bas-coûts à NRT^^

Avec même un écran plat pour annoncer la livraison !

Et une publicité pour Eurocopter dont l’ancien président au Japon est actuellement président d’Airbus Japon et qui a réussi à signer un contrat avec JAL dernièrement !

Direction le centre-ville avec le train aérien qui est probablement la seule ligne de tout le Japon à ne pas reconnaître les Pasmo et autres cartes des autres villes.

Kôbe !

Et maintenant, j’ai faim^^

Tout d’abord, merci de m’avoir lu jusqu’ici et j’espère que vous avez apprécié. Vous pouvez toujours laisser un commentaire (agréable de préférence) ci-dessous.
Bon, je crois que j’ai déjà été suffisamment long sur ce petit vol domestique entre aéroports non-majeurs. Les bonus seront dans le vol retour.