Avis du vol entre Tokyo et Paris en classe Economique avec Air France

Voila un nouveau FR depuis mon aéroport préféré, l’aéroport international de Narita, ??????.
Ce vol pourrait correspondre au retour de mon aller simple sur JAL en février dernier mais il n’est que l’aller de congés ressourçant en région parisienne afin de revoir famille et amis.
Pour les plus anciens du site, je suspecte votre mine circonspecte à me voir prendre ce fameux vol AF277. Pour les membres plus récents, j’ai déjà effectué un A/R depuis Paris vers Tôkyô sur la paire de vol 278/277. Je vous invite à par ailleurs à jeter un coup d’œil à ces FR.
AF278 CDG-NRT:http://flight-report.com/fr/report-2232.html
AF277 NRT-CDG:http://flight-report.com/fr/report-2328.html
Pour résumer, il s’agit d’une de mes pires expériences en long courrier, principalement à cause du confort en Y dans une configuration légèrement bétaillère.
Il faut cependant noter le côté pratique de ce vol. En effet, je cherche à maximiser mon temps à Paris afin d’en profiter pleinement. L’AF277 partant à 22h et arrivant à 4h du matin, il est parfait. Je peux me rendre à l’aéroport directement après avoir quitté le bureau, en voiture, et quasiment embarquer directement. J’aurais aussi pu prendre le JL41 depuis HND. Mais plusieurs arguments me firent prendre le vol AF malgré ma très décevante expérience sur ce même vol. D’un côté pratique, je peux me rendre en voiture à NRT et récupérer ma voiture au retour m’évitant 2h d’attente potentielle si je rate un bus. Ensuite, je cumule chez DL. Pour que le vol soit qualifiant, il doit être effectué par un partenaire DL ou Skyteam. Bien que le vol JL porte aussi un code AF, l’appareil reste JL et ne compte donc pas. Ensuite, les quelques FR d’éminents membre sur le JL41 montre un produit très décevant. Le seul avantage aurait été une configuration de 777 à 9 de front et non 10. Le prix plus élevé depuis HND m’a permis de trancher sans regrets en faveur d’AF. Et puis, j’ai peu d’expérience en LC avec la compagnie nationale et tout le monde mérite une seconde chance.
Je tiens à m’excuser de la qualité des photos dont je viens seulement de me rendre compte. Beaucoup sont floues, oups.
C’est donc après le travail et avoir pris une douche chez moi que je me rends à Narita, aile nord du terminal 1, le domaine de Skyteam.

L’intérieur du terminal, très calme…

Après m’être enregistré ainsi que mes deux bagages, je file en zone sécurisée afin de profiter du salon. Je ne sais pas si c’est précisé sur le site d’AF, mais apparemment, les billets achetés au départ du Japon permettent l’enregistrement gratuit de deux bagages en soute. Une mince contrepartie au prix élevé des billets. Un membre élite a donc le droit à 3 bagages de 23 kg en Y.
Déjà que j’ai rarement attendu trop longtemps à la sécurité ou à l’immigration à Narita, c’est encore plus rapide le soir.
Me voici à présent en zone sécurisée. Les couloirs déserts de NRT à l’approche de la fermeture.

Oui, NRT a un couvre feu à 23h. Le dernier décollage doit avoir lieu quelques minutes auparavant afin qu’à 23h il soit suffisamment haut avec les roues rentrées. Sinon, cloué au sol pour la nuit.
Le tableau des départs semble bloqué quelques heures auparavant.

Encore quelques boutiques ouvertes, notamment celles vendant des produits pour adultes sévèrement taxés en France.

Un schtroumpf délavé qui s’entend mal avec son partenaire américain dernièrement :-/

Direction le satellite en passant par un couloir d’une chaleur à faire fondre le tungstène.

Au centre se trouve l’ascenseur pour rejoindre les salons AF et DL.

Oups, je n’ai pas la photo de l’entrée du salon. C’est que je ne suis pas vraiment habitué à ces endroits sélectifs.
À l’entrée, l’agent m’accueille dans un très bon français à l’accent japonais si kawaii.
Voici une vue du salon depuis ma place. Les tons sont lumineux mais un peu trop blancs, un peu froids.

Pour commencer, sélection de lecture éclectique. Un exemplaire du palmipède du mercredi apparaitra plus tard sur le présentoir.

L’offre solide chaude, certains sont déjà bien passés par ici^^

Il y avait aussi un présentoir de bouchées froides assez dégarni aussi. Je n’ai pas pris de photos afin de pouvoir me servir. Voici donc ma première sélection accompagnée d’un vin du bordelais tout à fait correct. Bon, m’étant adapté, j’ai un peu perdu mes repères œnologiques. Ce n’est pas de la grande cuisine mais cela est tout de même bon.

J’en redemande.

Voici l’autre partie du salon. L’ensemble du salon était bien plein. Je n’ose imaginer la foule lors du départ en journée de l’A380 avec le ou les vols KLM peu éloignés dans le temps.

Cela faisait longtemps que je ne t’avais lu !

C’est qu’il fait encore faim !

Après tant de liquide, il est temps de faire un tour aux commodités. D’autant que si l’on reste assis pendant une heure avant le décollage, je ne vais pas tenir.
Alors comment dire. Il y a un truc qui sonne faux dans ces toilettes. Les couleurs sont dans le thème du salon mais en fait, les matériaux résonnent faux et cela se voit aux marques laissées. À part cela, les toilettes étaient propres.

Quant à la bombe posée sur les toilettes^^

L’oiseau pour ces 12 prochaines heures.

Un petit DL garé à côté.

Bon, avant de partir, il est temps de se rincer une dernière fois le gosier avec du plus sérieux. Je préfère le Yamazaki au Hibiki^^ Un choix plus conséquent pourrait être offert vu l’excellente qualité des whiskeys japonais. Pour les autres alcools, c’est du bien plus classique.

L’embarquement allant commencer, il est temps de partir. Une petite vue sur le plus vaste salon DL voisin.

Je remonte vers la partie centrale du terminale afin de pouvoir tenir la durée du vol. Assez rapidement, j’entends que les passagers de classe économique sont appelés. Puis moins de 10 minutes plus tard, dernier appel !

Je me rends en porte. Je dois être le dernier à rejoindre la passerelle vu qu’en chemin, trois agents m’ont demandé si j’étais sur l’AF277. Je me dis que je vais patienter dans la passerelle à cause du traditionnel bouchon. Que nenni, j’arrive directement en porte 2L où je tombe sur un conciliabule de PNC, en oubliant presque de me saluer. Alors qu’un PNC m’indique le chemin jusqu’à mon siège, je lui demande quand le pilote compte-t-il décoller ?
Cette question peut sembler saugrenue pour 99.99% des vols mais pour le vol AF277. Le bloc du vol est, grosso merdo, 22h JST – 04h CEST, soit 13h contre 12h20 pour le vol effectué en A380 à des heures plus forte affluence dans les aéroports. Le vol AF277 est celui qui par le passé volait plus lentement afin de ne pas arriver trop tôt à Paris. Sachant qu’il doit être parti à 23h au plus tard, avec 12h de vol, il arrive a 3h du matin en hiver et 4h en été à Paris. Or l’embarquement vient de finir et il n’est pas encore 22h ! D’où ma question. Lors de mon précédent AF277, nous étions restés plus d’une heure au point de stationnement, sans rien pouvoir faire.
Suite à ma question, le PNC me répond légèrement avec dédain pourquoi je pose cette question. Je lui explique brièvement le pourquoi, si je peux sortir tablette, eau ou pas. Il me répond qu’on partira rapidement. Bon, OK.
Le PNC n’avait pas tort, l’appareil quitte la porte sur le coup des 22h. Dans ma tête, ça fait une arrivée à 3h du matin, 1h en avance…
Mais, mais, c’est sans compter le roulage. Je décerne au pilote de se jour la remontée de piste la plus lente : 20 longues minutes pour une demi-piste… C’était certainement lié à la présence de panneau STOP à chaque intersection et au trafic intense.
À peine en l’air, je dégaine l’écran.

Arf, c’est pas bien grand…

Mon IFE est de taille plus raisonnable. Vivement le renouvellement de la part d’AF… Et avec, contrairement à la fois précédente, un vrai service apéritif. Champagne, jus de tomate et les « délicieux » grissoti au romarin.

Et après le service de l’apéritif vient celui du repas. Européen pour moi, je veux des patates !

L’entrée était bonne. Par contre, trop de peau sur la viande et les patates étaient un peu sèches. Je n’ai pas perdu mes habitudes françaises pour me plaindre^^ Ce n’était pas excellent mais c’était très loin d’être mauvais. La preuve, qui montre une certaine addiction à un programme familial moderne^^

La cabine vieillit un peu.

Et avant de rejoindre Morphée, un café et pousse-café.

Hips, je me transforme en DURIAN^^

On s’installe pour piquer un petit somme. Le siège en bulkhead offre plus de place pour les jambes et le confort s’en ressent grandement, sans pour autant être royal !

Les commodités qui donnent l’impression générale d’avoir eu un certain nombre d’heures de vol.

Il y en a qui ne dorment pas encore.

Une petite soif ? Pour l’offre solide, j’ai probablement raté la collation à mi-parcours.

Une porte qui doit probablement mener vers un espace confortable mais bas de plafond.

Tiens, ça dort un peu plus maintenant !

Houhouhouhou….

Le vol se poursuit sans encombre puis en arrivant au nord de l’Allemagne, distribution du petit-déjeuner. Oh joie ! Un plat chaud ! Et oui, le service peut s’améliorer. Ce que je n’ai pas manqué de faire remarquer à ma voisine qui n’arrêtait pas de se plaindre qu’AF n’était plus ce que c’était mais qui n’y connaissait pas grand-chose quand j’ai essayé d’approfondir la conversation.
Donc, revenons-en à la prestation, jus d’orange, salade de fruit, yaourt, croissant, pain, matière grasse et crêpes/gaufre chaudes. Pas de bol, je préfère le salé^^

L’espace pour les jambes.

Et puis la descente est amorcée et les roues sont posées sur la piste 27R à 3h10. Soit 40 bonnes minutes d’avance. Déjà, c’est quasiment le roulage le plus long de CDG, mais en plus nous avons Fangio aux manettes. Il a fallu environ 25 min pour rejoindre la jetée K du 2E. C’est looooooooong.
C’est donc F-GSQF qui a effectué la rotation.

Puis arrivée dans la zone transfert où tout le monde se sent important sur cette moquette rouge.

Passage express de l’immigration avec des officiers de la PAF courtois. Et direction le tapis bagage. Livraison prévue dans 10 petites minutes.

Finalement, mes bagages sortent juste quand j’arrive au tapis, grâce à leur tag prioritaire apposé à NRT. C’est donc un poil avant l’heure théorique d’arrivée que je quitte l’aéroport pour rentrer chez moi.
Et voilà, à peine rentré…

Et si jamais je subis une crise d’angoisse comme cela est arrivé à des Japonais arrivant à Paris, je peux me ressourcer juste en bas de chez moi pour retrouver mes repères de vêtements flashys.

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Je vous propose un rapide double bonus touristique.
Pour commencer, ???? dans ??? soit Nasushiobara dans la préfecture de Tochigi, au nord de Tôkyô. Je suppute la visite de bretons leur a donné de l'inspiration à leur retour en France!

Avec le grand Schtroumpf!

Et c'est bien toujours la même chose, le nerf de la guerre.

Allons chercher un peu plus de sérénité dans un temple ou en pleine montagne.

Les visiteurs réguliers du Japon trouvent que ???, Tsukuba, est trop éloignée de Tôkyô et qu'il n'y a rien à y faire. Certes, ce n'est pas la mégapole de 36.000.000 d'habitants entassés les uns sur les autres toute la journée mais il y a tout de même des choses à voir comme le ???, Tsukuba-san.

Et c'est l'automne fin novembre!

Et un joli ciel bleu tout en haut!

Et vue au loin sur le centre-ville de Tsuchiura, ?? (oui, je suis bien à la campagne^^)