Bonjour à tous, et bienvenue sur le dernier segment de mon retour depuis Dubaï;
Comme toujours, pour les personnes intéressés, l'ensemble du routing et des vols reportés est disponible ci-dessous, rien de très complexe cependant!
Enchainement de vols
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- 2
- 3
- 4AF 1241 - AMS-CDG - Business - A320
En route donc pour ce dernier vol. Je vous avais laissé à la sortie de mon vol depuis DXB, il est tôt, et la mise au point est encore un peu floue!
Je n'aime pas les adieux déchirants, mais je ne suis pas un sans cœur pour autant, je ne peux donc me résoudre à tourner le dos à mon 777, sans l'immortaliser une dernière fois.
Des bornes de vérification de passeport, type PARAFE, existe à AMS, mais elles semblent aussi fonctionnelles qu'à Paris, je suis donc tranquillement le cheminement du transfert et des correspondances.
Il me faudra repasser un PIF, et le système permettant de laisser électronique et liquides dans les sacs, que j'avais trouvé très au point à mon départ, s'avère bien plus capricieux aujourd'hui. Dans les faits, 2/3 des sacs et valises sont écartés pour subir un contrôle supplémentaire.
Résultat: 20 minutes pour passer un PIF relativement vide.
Il n'y a pas que le PIF qui est vide, l'ensemble de l'aéroport est désert, avec peu de commerces ouverts, certes il est 6h du matin, mais nous sommes encore en mode Covid.
Puis un contrôle supplémentaire des passeports est effectué. Vu l'affluence, celui-ci sera rapidement franchi.
Porte à porte, il me faudra une demi-heure pour me retrouver côté zone Schengen, ce n'est pas trop mal je trouve.
En revanche, la signalétique concernant les salons est toujours aussi peu intuitive à AMS, et il faut connaitre pour savoir que le lounge 25 est celui de KLM en zone Schengen justement. Ce ne sont pas les minuscules pictogrammes qui aident les usagers moins familiers du lieu, ni moi d'ailleurs!
L'immense salon KLM est ouvert depuis un petit moment déjà, je crois que les opérations commencent à 5 heures ici.
Et on voit par les cloisons vitrées que ce n'est pas encore la grosse affluence.
Ca se confirme rapidement lors de mon petit tour pour me trouver une place.
J'ai l'embarras du choix, littéralement!
L'ensemble des espaces sont vides et inoccupés.
Pour l'heure, ce qui m'importe, c'est de me réveiller, je file donc prendre une douche.
Celles-ci sont disponibles immédiatement, même si à l'intérieur, c'est plutôt spartiate. Je n'aime pas le fait de ne pas avoir de flexible de douche, ça oblige à bien viser pour ne pas se mouiller les cheveux :)
Pour le reste, quelques amenities sont proposés, sans casser des briques, ça reste appréciable, surtout sans avoir à le demander.
Bon c'est pas tout ca, mais maintenant que je suis présentable, je vais jeter un œil à ce que KLM propose pour petit-déjeuner.
J'espère que ça sera mieux qu'en vol. Dans les faits, c'est le cas, même si ce n'est pas bien difficile.
Du chaud, avec de quoi faire une assiette genre pdj anglais.
Mais aussi du froid avec quelques salaisons et du fromage.
Chose assez illogique je trouve, il n'y a qu'un stand de boissons chaudes qui est fonctionnel, alors que le salon est vraiment étendu.
Idem pour le reste de l'offre liquide. Rassurez-vous je ne lorgne pas sur les alcools, mais les jus (tout aussi infectes soient-ils) sont à côté de la bibine. Idem pour la flotte qui est en fontaine depuis un moment chez KLM.
Une petite sélection, qui, à part le jus, suffira à mon plaisir.
Les viennoiseries sont bonnes, et les fruits font du bien.
Mention pour la tasse qui accueille mon chocolat, j'adore le verre transparent!
L'ancien coin fumeur est désormais fermé, cela fait suite à une décision de la court suprême datée d'avril 2020, et ayant fait de Schiphol un aéroport 100% non fumeur.
Je continuerai à me reposer dans le lounge qui ne se remplira que faiblement jusqu'au moment où il sera temps de se mettre en route direction la porte d'embarquement. Chose qui intervient un peu plus de 35 minutes avant l'heure théorique de décollage.
Notre coucou est bien là, et on est entrain de s'occuper de lui.
Beaucoup, mais alors, beaucoup de monde patiente déjà en porte C9…
Les files sont surchargées, mais les habitués de la file SkyPriority se faufilent en connaisseurs à l'avant de la zone.
Il ne faudra pas longtemps pour que nous soyons autorisés à accéder à l'appareil via une passerelle.
Salut toi!
L'accueil en porte est mécanique, et l'équipage tend machinalement à chacun une lingette et le formulaire de tracking.
Le siège est connu et ne présente absolument aucune particularité qui mérite qu'on s'y arrête.
On peut éventuellement noter la présence de prises USB dans les accoudoirs.
L'espace pour les jambes au rang 1 est appréciable, mais demande que l'ensemble des sacs et effets personnels soient stockés dans les coffres à bagages.
Le commandant prendra la parole pour nous informer d'un problème avec le système d'eau de l'avion. Il décide de contacter la maintenance pour vérification.
Celle-ci durera plus de 45 minutes. Durée pendant laquelle les PNC discuteront à l'avant de l'appareil sans se soucier le moins du monde des passagers.
Un petit passage avec une bouteille d'eau ou autre aurait été le bienvenu.
Il est plus de 10h quand la passerelle est retirée.
Mais nouvelle prise de parole du commandant pour nous informer que nous attendons désormais le push.
Si dehors le temps à changer, l'attitude des PNC non. Nous poireautons 20 minutes de plus sans la moindre interaction.
Le crabe salvateur arrivera vers 10h20.
Heureusement, il n'y a pas masse de trafic devant nous, et malgré quelques Schtroumpfs…
nous nous arrachons rapidement du sol.
L'appareil semble équipé du Wifi, comme le montre ce sticker (et comme en témoigne la bosse aperçue plus tôt sur le dessus de l'appareil)
Dans les faits, c'est moins glorieux, et aucune onde ne viendra perturber mon cellulaire…
La cabine business, composée de 4 rangées est remplie à 100% et avec ce retard, il est certain que quelques correspondances seront ratées.
Le début du service est marqué par la diffusion d'un message ridicule demandant aux pax de ne choisir qu'une unique boisson, et ce pour limiter le temps de retrait du masque.
De toutes façons, pour avaler ça, ça ne devrait pas prendre trop de temps. Pour rappel, il s'agit bien du catering Business sur un vol international!
Vous ne me croyez pas? Ce verre de champagne servi comme il se doit dans son gobelet en plastique devrait finir de vous convaincre pourtant!
Du retard, pas de wifi, des verres en plastique, une pauvre galette et des PNC qui semblent vouloir être partout sauf ici, voila qui commence à faire beaucoup.
La descente arrive rapidement, et si le commandant prend la parole pour nous adresser un sympathique message nous informant qu'il est ravi de nous retrouver à bord, en cabine la réalité est bien différente.
Aucune annonce ne sera faite concernant le retard et les implications de celui-ci concernant les éventuelles correspondances, on se contente d'indiquer le terminal d'arrivée.
En effet, nous ne sommes plus très loin.
Nous accusons quasiment une heure de retard quand nos roues touchent lourdement le sol.
Un roulage assez rapide qui permet de jeter un oeil sur quelques gros porteurs.
Celui-ci ne repartira pas de sitôt semble-t-il!
Puis passage devant le terminal 1 déserté pendant cette pandémie. C'est très particulier comme vision.
Autant dire que la sortie de l'appareil ne sera pas l'occasion d'un grand moment de convivialité avec l'équipage, celui-ci ayant été étonnamment constant dans sa non-présence. C'est fort dommage.
Sans autre forme de procès, ni de contrôle, je me dirige donc vers la sortie…
Dans un CDG franchement peu animé
Les installations temporaires de contrôle du Covid sont laissées à l'abandon.
Et mon bagage, pourtant dans les premiers mettra près de 30 minutes à sortir, vraiment efficace.
Je n'avais jamais remarqué cette borne qui ne semble clairement pas faire recette. Pourtant dans nombre d'aéroport de certain pays, cette pratique de pré-payer sa course à prix fixe est assez courante.
Merci à tous pour votre lecture sur ce routing, et même si je ne sais pas encore où je vous emmène pour les prochains vols, je vous dis à très bientôt.
Merci Matthieu pour le partage !
Cette année 2021 a vu Air France être capable de nous présenter le pire service possible en classe Affaires sous couvert de Covid. Mais surtout sous couvert de syndicat et de "le moins j'en fais le mieux je me porte".
Quelle honte quand même.
A bientôt !
Merci pour le partage de ce vol vintage - enfin vintage pour moi car j’avais déjà oublié certains ‘’plaisirs’’ de 2021: le formulaire PLF à remplir, le masque à porter à bord, les avions tristement parqués.
L’équipage compte toujours pour beaucoup dans la réussite d’un vol. Malheureusement dans votre cas, c’était tout l’inverse et inacceptable.
‘’ un problème avec le système d'eau de l'avion’’ => ah j’ai trouvé, c’est sûrement à cause de cela que les PNC n’ont pas offert d’eau pendant l’attente :-)
A bientôt
Merci Mathieu.
Je savais que derrière cette armure se cachait un être sensible.
Tu as évité le pire à AMS quand on connaît la situation aujourd'hui. Le salon fait le job, surtout si la fréquentation est faible comme c'était ton cas.
Quand à AF, la faiblesse de la prestation tant du point de vue du catering que du service laisse tout de même songeur... OK le covid a bon dos pour l'offre en vol, mais quant au service...
Un vol à oublier !
A+