Pour les allergiques aux pavés introductifs, merci de faire défiler un peu !
l'intro fleuve du quatre-vingt-dix-neuvième FR
Pour la troisième année consécutive, ma destination de vacances devait être le pays du Soleil Levant, afin d'accomplir un projet qui me tient à cœur, en préparation depuis plusieurs années. Mais les mois passent, et le gouvernement japonais se complaît dans une forme de (ネオ)鎖国. En Avril-Mai il devient clair que les frontières resteront fermées aux touristes non Japonais pour un bon bout de temps encore et qu'il n'est pas la peine d'essayer de s'y rendre. Bref, il faudra attendre 2023, si Dieu 岸田 文雄 le veut bien (et il a pas l'air de vouloir, chaque nouvelle annonce étant un f**tage de g***le supplémentaire débordant de 建前). Il faut donc trouver destination de repli. J'ai les critères suivants :
- Une destination hors d'Europe (ça fait 1115 jours que je n'ai pas pris de LC et 1080 jours que je n'ai pas vu d'autre continent donc bon)
- Accessible sans test avant le départ (je n'ai pas que ça à faire)
- Pas ou peu de restrictions covid sur place (je veux bien porter un masque dans les lieux clos, mais rien de plus)
- Climat potable en été (pas trop chaud ni trop froid)
- De la belle nature, des paysages insolites…
- Pour le budget, j'ai environ quatre années d'économies pour un voyage au Japon (le voyage étant prévu depuis 2019)
Après moult réflexions, et légèrement influencée par les récits pandémiques de Chevalan et Pititom, je me penche sur l'Équateur. Après tout je rêve depuis l'enfance de parcourir la cordillère des Andes et je connais très peu l'Amérique du Sud. Je tombe sur une agence de voyages qui propose des séjours avec randonnées sur place, et qui a l'air pas mal. Il faut dire qu'au moment où je m'y prends (en juin) et avec mon niveau d'espagnol (niveau allemand première langue, anglais deuxième langue) et ma connaissance de la région (inexistante), il me paraît pour le moins compliqué de tout planifier seule. Je contacte l'agence pour obtenir un tarif sans vol car je veux organiser l'aérien moi-même. L'agence propose bien des vols depuis des villes autres que Paris, mais il faut payer 90 à 180€ de supplément (sans doute le prix de la modification du billet). De plus, les vols proposés par l'agence sont sur Iberia, chez qui le masque est encore obligatoire, et non "conseillé" comme chez d'autres compagnies. Sur un vol de onze heures, je préfère avoir le choix. Et comme en plus je voudrais voyager en classe affaires, si possible sur Skyteam, et rester un peu plus longtemps sur place, je préfère m'en occuper moi-même. De toutes façons, pour se rendre en Équateur depuis l'Europe, il n'y a pas 36 solutions:
- Iberia, avec escale à Madrid et masque obligatoire
- Air Europa, via Madrid et masque obligatoire
- KLM via Amsterdam (AF n'a pas encore repris ses vols à destination de Quito) et masque "recommandé"
Finalement, je décide de rester une semaine de plus dans le pays, en individuel, afin de me remettre du trek tranquillement. L'itinéraire est donc le suivant, avec pas moins de six vols et cinq aéroports. J'essayerai de faire un FR par vol (j'ai les photos nécessaires), mais je ne vous promets rien.
continuons à dévoiler l'itinéraire…
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3Vive les fous
- 4Les meilleures choses ont une fin
- 5Vol de nuit
- 6Fin de vacances en mode suspense
Le pourquoi du comment je me retrouve en premium economy (non, je n'ai pas des goûts de luxe)
Après deux semaines de trek exigeant dans les Andes (petit bonus en fin de FR), j'ai décidé de rester une semaine de plus en Équateur afin de visiter un peu les îles Galápagos. Deux options s'offrent à moi :
1/ Utiliser la même agence de voyage qui a organisé mon trek et qui propose une extension d'une semaine avec les visites de Santa Cruz et San Cristobal. Avantage : je n'ai rien à préparer. Inconvénients : l'île de San Cristobal ne m'attire pas plus que ça et le supplément à payer est de près de 2000€, alors qu'il ne comprend pas toutes les visites (la moindre sortie en mer coûtant 150 à 300 dollars). Bref, ça ne me tente pas ! Le rapport qualité/prix est vraiment défavorable.
2/ Tout organiser moi-même. Avantages : ça me reviendra moins cher, et j'aurais un plus grand choix au niveau de mes activités. Inconvénient : cela prend du temps de bien se renseigner, de s'organiser, de réserver les hôtels, etc. Cela reste cependant plus simple à organiser qu'un trek au niveau logistique (moins de transports sur place, moins d'étapes, pas besoin de se soucier du transport des bagages, etc.). De plus le lieu est très touristique donc plus facile de trouver des hébergements.
J'ai donc choisi la deuxième option. La première étape est de sélectionner des vols. Là aussi plusieurs options s'offrent à moi. Lors de ma réservation, je connaissais deux compagnies aériennes qui proposaient des vols :
1/ Avianca Ecuador. Quand je regarde, les vols sont à des prix exorbitants : 300 à 500€ *PAR TRAJET* en éco sans bagage. Pour la classe affaires, c'est encore plus. Vu les douces louanges de Pititom à l'égard de cette compagnie, merci mais non merci !
2/ LATAM Ecuador. C'est surprenant mais les prix sont plutôt raisonnables, environ 180 à 220€ par trajet en éco et donc sans bagage en soute. Hors j'ai besoin d'un bagage car je transporte toujours mes bâtons de randonnée (interdits en cabine). Le prix d'un bagage supplémentaire est d'une trentaine d'euros par trajet. Je vérifie alors les tarifs en premium eco. La différence des services inclus dans le tarif est très importante. Le tarif de base en éco ne comprend que le siège et un bagage à main. En premium, il y a trois bagages en soute, deux bagages à main, enregistrement, embarquement et livraison prioritaires des bagages, choix du siège, siège central neutralisé et repas améliorés. La différence de prix avec l'éco est ridicule : j'ai payé 221€ à l'aller et 223€ au retour. Je ne cherche pas à comprendre et je réserve.
Conclusion (même si je suppose que je ne vous apprends rien) : TOUJOURS regarder le prix dans la classe supérieure ! Et toujours comparer le prix GLOBAL avec toutes les options dont vous avez besoin. Il y a parfois de bonnes surprises. D'après mes discussions avec un échantillon non représentatif de voyageurs que j'ai rencontrés sur place, ce tarif est excellent. Les personnes que j'ai rencontrées ont toutes payé entre 480 et 650€ leur aller-retour, et tous étaient en éco. Ceux qui ont payé moins cher ont choisi le tarif résident des Galápagos et ont eu droit à un redressement salé !
Pour info, une jeune compagnie équatorienne, Equair, dessert aussi les îles Galápagos depuis Quito.
la procédure, première partie
Les îles Galápagos sont un parc national très protégé du fait de son écosystème et de sa biodiversité uniques. La procédure pour s'y rendre est très spécifique.
Je me rends à l'aéroport grâce à un service de chauffeur fourni par mon hôtel. Il m'en coûtera 25$, ce qui est moins cher que les tarifs officiels des taxis. Le véhicule est très confortable.

L'aéroport est éloigné du centre-ville, il me faudra environ 45 minutes pour y arriver. Il n'y avait aucun bouchon en ce dimanche matin.


Mon chauffeur me dépose au niveau des départs nationaux.

La première étape est de passer à un premier comptoir où on vérifie votre passeport et vos dates de séjour. On vous remet alors une fiche cartonnée résumant ces informations en l'échange de 20$ en petites coupures dont les numéros ne se suivent pas liquide.

Il faut ensuite faire inspecter ses bagages afin de vérifier que l'on ne transporte pas de graines, d'animaux (morts ou vifs) ou autres substances illicites. Honnêtement je n'ai pas l'impression qu'ils aient vérifié grand chose, mais bon, c'est la procédure ! Une fois le contrôle passé, la valise est scellée avec un morceau de plastique bleu.


On peut ensuite se détendre dans l'aérogare qui est très moderne, relativement peu fréquentée et que j'ai trouvée très jolie.


Ensuite, c'est procédure habituelle jusqu'en salle d'embarquement. Il y a une légère queue dans la file des bagages. Cela sent très fort le trek !

Après une attente qui m'a paru interminable, ma valise part enfin dans les entrailles de l'aéroport Maréchal Sucre ! L'agent d'enregistrement rajoutera une étiquette prioritaire à ma valise après coup.

Ma carte d'embarquement est déjà prête….

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'ai passé le contrôle de sécurité qui m'a eu l'air avant tout symbolique. Aucun caca nerveux sur la bouteille d'eau que je transporte, tant mieux ! Je trouve cette restriction sur les liquides vraiment ridicule et je suis persuadée qu'il s'agit d'un complot ourdi par les compagnies facturant les bagages en soute ^^.

Bref je me retrouve dans ce temple de la consommation que je dois traverser afin d'accéder à la salle d'embarquement. C'est plutôt bien décoré !


Ma salle porte d'embarquement est la A4. Elle se trouve à la sortie de la zone commerciale.

Il y a beaucoup de place pour patienter. A noter que LATAM ne propose pas d'accès à ses salons pour les passagers Premium Economy. Cela ne me choque pas car le siège est vendu comme Premium eco, pas comme classe affaires. Au moins c'est clair dès le départ !

Mon vol est à l'heure, que demander de plus ?

le miracle
Je patiente dans la salle en lisant. J'ai fait le test de la playlist Rammstein, cela n'a pas fonctionné tellement le wifi était lent. Cela fonctionne pour les applis de messageries type Whatsapp, mais rien de plus. Dommage.
L'embarquement a lieu à l'heure prévue. Quelques minutes plus tôt, un agent a mis en évidence les files d'attente pour les différentes zones d'embarquement, et à fait une annonce décrivant le processus.
Et lors de l'embarquement, un miracle s'est produit. Lorsque les passagers nécessitant une assistance particulière ont été appelés à embarquer en priorité, uniquement ceux-ci se sont levés et on embarqué. Puis est venu le tour des passagers en zone 1 et 2. Là aussi, seuls ces passagers se sont présentés à la porte d'embarquement. Aucun passager de zone 4 qui tente de s'incruster, pas de passager sourd ni dyscalculique, rien de tout cela. Cela signifie donc que c'est possible d'embarquer tranquillement et dans le respect des zones d'embarquement. Venue d'Europe, je crois rêver ! J'avais déjà remarqué cette discipline lors d'un voyage au Brésil. C'est peut-être un trait culturel sud-américain.
Enfin bref, passons à la suite.
à bord
Nous embarquons par une passerelle…

Une passerelle avec vue !

Instant porte raté…

Je me retrouve à bord en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. L'accueil à bord est masqué mais sympathique. A savoir, le port du masque est recommandé à bord des avions LATAM Ecuador. La recommandation est suivie par au moins 90% des passagers, ça change de KLM où elle est ignorée par 90% des passagers ! La pression sociale faisant son effet, je me fonds dans la masse. Cela ne me gêne pas sur un vol relativement court comme celui-ci. Je pense que la grande majorité des passagers sont des locaux.
Il va sans dire que l'espace pour les jambes est généreux.

Je serai accompagnée du fantôme de l'Opéra pendant l'intégralité du vol. La cabine est de type classe affaires européenne.

En prenant cette photo, je remarque qu'il y a des prises sous les sièges. Elles ne sont indiquées nulle part et il est très facile de les louper, elles sont vraiment cachées. Il faut se contorsionner pour les repérer et les utiliser, mais elles fonctionnent.


Le plafonnier est moderne et épuré.

On me distribue ensuite une petite bouteille d'eau.

Notre voisin de pallier est un vulgaire Avianca ! La dérive que l'on aperçoit derrière est un celle d'un avion Equair, jeune compagnie aérienne équatorienne.

La passerelle est retirée.

Les consignes de sécurité sont faites à la main lors du roulage, en espagnol uniquement. Il y a juste une phrase en anglais à la fin de la présentation qui invite à consulter les consignes de sécurité que voici.


Un point que j'ai noté : quand je suis montée à bord, les hublots des rangées Premium Eco étaient fermés. L'équipage n'a jamais demandé à les ouvrir pour les phases de roulage, décollage et atterrissage. J'ai ouvert le mien de moi-même pour voir le paysage et aussi car c'est un petit élément de sécurité mis en place par de nombreuses compagnies de par le monde. En cas de problème, il est bon de voir ce qu'il ne passe à l'extérieur…
Quelques photos du roulage….


Nous décollons un brin laborieusement. Il faut dire que l'aéroport est à 2800 mètres d'altitude, je pense que ça doit jouer un peu. Mais cela reste raisonnable, j'ai vu pire. La preuve, personne n'a applaudi après ce décollage réussi.
J'ai droit à quelques vues sur le paysage environnant qui est assez impressionnant.



premier service
Les PNC passent ensuite avec un petit panier et proposent au choix un paquet de chips ou un sandwich. Je choisis le sandwich jambon fromage. C'est assez petit, je trouve cela peu adapté pour l'heure (il est 10 heures et demie), et le pain est de type équatorien. Bref pas terrible mais il y a un effort. Des boissons étaient aussi proposées mais je n'ai rien pris.


Dehors, le temps s'est couvert. Seul le Chimborazo émerge des nuages. Pour le voir de plus près je vous invite à regarder le bonus touristique en fin de FR.



Guayaquil, guayaquil, quarante-trois minuets d'arrêt !
Le vol est très court et nous passons sous les nuages pour découvrir un paysage totalement différent. Les méandres du fleuve Guayas s'offrent à notre vue.


Ça change des Andes, mais c'est tout de même spectaculaire !

L'aéroport est en pleine ville… Ça promet un bel atterrissage !



Et là, je pense que c'est le stagiaire qui était aux commandes, car l'atterrissage a été très dur !


Lors du roulage, l'équipage annonce que seuls les passagers dont la destination finale est Guayaquil vont débarquer. Les passagers en continuation vers Baltra sont invités à rester à bord.
Nous passons à proximité d'un jet privé pendant le roulage.

Puis nous arrivons à proximité des terminaux commerciaux de l'aéroport municipal de Guayaquil. Ne riez pas, j'ai vu un panneau indicateur aeropuerto municipal de Guayaquil José Joaquin de Olmedo en ville !


Les passagers pour Guayaquil débarquent dans le calme. Les passagers restants sont ensuite comptés par l'équipage, nous sommes donc invités à rester à notre place pendant cette procédure. Le tout est rapidement expédié. Je vais ensuite aux toilettes qui sont propres malgré un petit problème esthétique.

L'escale (oui il s'agit d'un vrai vol avec escale) est l'occasion de se ravitailler en carburant et de changer d'équipage commercial. Les passagers sont invités à garder leur ceinture détachée pendant le plein d'essence.

à bord, deuxième partie
Les passagers pour Guayaquil ont débarqué et ont été remplacés par des passagers à destination de Baltra. La sociologie des passagers a entièrement changé, il y a à présent 90% d'étrangers à bord ! Cela se ressent jusque dans les annonces de l'équipage, qui sont désormais systématiquement bilingues espagnol/anglais.
L'équipage commercial passe dans les rangs pour prendre les commandes du repas proposé en premium. Il y a un choix entre deux sandwiches chaud, un végétarien (à base de lentilles) et un non-végétarien (à base de jambon et fromage). Je choisis l'option végétarienne. Détail amusant, l'hôtesse s'est adressée spontanément en anglais à tous les passagers, sauf moi. Elle m'a abordé en espagnol (et comme j'ai le niveau allemand première langue, je l'ai regardée avec des yeux de merlan frit). Je suppose donc que j'ai un look sinon, équatorien, du moins hispanophone ^^.
Nous sommes rapidement prêts à repartir après environ quarante cinq minutes d'attente.




Nous roulons à proximité de Copa Airlines, compagnie panaméenne…

Nous décollons en pleine ville. La vue est très sympa !




A l'occasion, je teste le système de divertissement de l'appareil, qui fonctionne par wifi. Les écouteurs sont recommandés (mais il faut apporter les siens). Je teste la géovision, elle est très moyenne. Je me contente donc de lire un livre.

Nous arrivons rapidement au niveau de la côte Pacifique, le temps est couvert…

deuxième service
Il y a à nouveau un service sur le segment Guayaquil Baltra. Cela commence de la même manière que sur le Quito Guayaquil, avec la distribution au choix d'un paquet de chips ou d'une barre de céréale. Le prix est indiqué sur le paquet : 0.64$. Voilà donc d'où vient la différence de prix avec l'éco !

Et le sandwich arrive rapidement, accompagnée d'eau gazeuse (pour changer). Cela n'a rien de gastronomique mais c'est plutôt bon.


la procédure, deuxième partie
Après le service, les PNC distribuent des fiches à remplir. Il s'agit de répondre par oui ou non à trois questions :
1/ Apportez-vous de la nourriture, des graines, des animaux morts ou vifs ? ==> Je transporte une peluche en poils d'alpaga, des barres de céréales et de la pâte de goyave. Je dois donc répondre oui.
2/ Avez-vous été dans une ferme, une zone protégée ou un parc national ces 72 dernières heures ? ==> Je suis venue en direct du parc national du Cotopaxi. Je dois donc répondre oui
3/ Apportez-vous du matériel de camping, des chaussures de marches, etc ? ==> j'ai bien peur d'avoir fait un trek de deux semaines très récemment et d'avoir conservé le matériel. Je dois donc répondre oui
Sur le coup, j'ai eu un gros coup de speed en me disant que si je répondais oui à tout ils n'allaient pas me laisser entrer. Les amendes en cas de fausse déclaration sont dissuasives. Dans le doute, je réponds non à la première question et oui aux deux autres.
Voici donc les documents de voyage pour se rendre aux îles Galápagos !

Avant que j'oublie, voici une illustration de l'inclinaison possible des sièges…

message à caractère informatif - conseils aux voyageurs
Messieurs-dames, vous êtes dans un avion, pas dans votre salon, si à la plage ou je ne sais où ! Ceci n'est pas acceptable, c'est irrespectueux pour les passagers, le personnel de bord et le personnel chargé du nettoyage.

Et cela est aussi valable pour monsieur 3A qui a l'ambition de me chatouiller le coude de sa chaussure…

terre !
Après une bonne heure de vol, le ciel se dégage et nous arrivons en vue de San Cristobal !

Quelques instants plus tard, c'est Santa Cruz que l'on voit.

L'aéroport se situe sur l'île de Seymour Sud, qui est séparée de Santa Cruz par le canal d'Itabaca.



C'est à nouveau le stagiaire qui est chargé de l'atterrissage… C'est encore pire que le premier ! On est vraiment secoués !

Nous faisons demi-tour en bout de piste


Nous débarquons à pieds après quelques instants d'attente. Profitez bien de ciel bleu, cela n'a guère duré !

Le débarquement à pied permet d'avoir une belle vue sur ce brave A319

Mais aussi ce petit appareil de LA compagnie locale, emetebe, qui propose des vols entre les îles. J'aurais adoré prendre un ce des avions, cela aurait fait un superbe FR exclusif, mais les horaires n'étaient pas adaptés à ma situation. De plus les prix sont assez onéreux (180 à 220$ par vol à mes dates).

la procédure, troisième partie
Nous nous dirigeons vers le terminal grâce à ce passage couvert, pour se protéger du soleil et de la pluie.

Ensuite, on arrive dans une salle avec des guichets. Il faut d'abord montrer sa carte de transit (donnée au guichet de l'aéroport de départ). L'agent en détache une partie et il faut garder l'autre jusqu'à la fin du séjour. Ensuite il faut s'acquitter du droit d'entrée au parc national des Galápagos, qui s'élève à 100$. Il faut payer en liquide, les cartes bancaires ne sont pas acceptées.
En échange de cette liasse de billets, on reçoit un joli tampon dans le passeport !

Après cela, un autre agent récupère les fiches distribuées dans l'avion avec les trois fameuses questions. Il fait une tête un peu bizarre quand il voit que j'ai répondu "oui", mais se contente de prendre la fiche.
Nous arrivons ensuite dans la salle de livraison des bagages. L'intégralité des bagages est déposée. Une fois que tous les bagages ont été livrés, un chien policier va sniffer toutes les valises, sans doute à la recherche de substances dangereuses pour l’environnement local. Ce n'est qu'après que tous les bagages ont été inspectés qu'une personne enlève les scellés et que nous pouvons récupérer nos valises.

Pour quitter l'aéroport, il faut prendre un bus qui était gratuit il y a deux ans, mais qui coûte désormais 5$ pour quelques kilomètres. Il faut ensuite prendre un bac qui vous emmène de l'autre côté du canal pour 1$.

Une fois de l'autre côté, vous pouvez prendre le moyen de transport qui vous convient. Le moins cher reste le bus, qui coûte 5$, pour un trajet d'une bonne quarantaine de kilomètres (il faut traverser toute l'île).

Merci de votre lecture ! a bientôt pour mon centième FR qui résumera le début de la fin (de mes vacances, ne vous inquiétez pas !).
Merci pour ce FR fort complet.
Bonus très intéressant !
Et donc le point terrestre le plus proche du Soleil.
A bientôt
Merci d'avoir pris la peine de commenter !
Exactement ! Il y a environ deux kilomètres de différence avec le mont Everest
Merci Alice pour ce FR,
Bien vu d'avoir pris le vol en premium, des fois il ne faut pas chercher la logique de la tarification.
Un temps dégagé à l'arrivée qui permet de faire de belles photos.
A bientôt pour la suite
Merci pour le commentaire ! La suite est en cours de tri, ça arrive ?
Merci Alice pour le partage !
Je plussoie pour le vol en premium, fallait pas hésiter.
A bord l'incivilité de certains n'a pas de limite et c'est affligeant.
Les contrôles pour les Galapagos méritent bien le coup de tampon dans le passeport :)
Quel superbe bonus, merci beaucoup !
A bientôt !
Un tampon à 120 dollars + 444€ de billet... Donc oui à ce prix là je veux un coup de tampon !
Avec plaisir !
Merci AK pour le très beau FR bien écrit et avec de belles photos!
C'est une bien belle expérience en premium éco, surtout quand on sait que l'eco sur ce trajet est horriblement chère.
Je suis content de voir que Latam a fait demi-tour et arrêté avec le BoB, à mon passage en 2019 c'était encore le cas.
N'importe quoi les pieds sur les parois, surtout que je suis certain qu'ils ne font pas cela chez eux.
Au Final Latam est très respectable je trouve entre l'appli, la géovision, les fauteuils qui sont OK, et la prestation.
Merci pour le somptueux bonus!
Merci pour le commentaire !
D'après mes discussions avec une personne rencontrée sur place, la prestation en éco est très symbolique, avec une boisson et un bonbon. Elle a dû acheter un sandwich à l'avance sinon elle aurait eu très faim... En premium c'est très convenable, surtout si on effectue les deux segments de vol (Baltra <-> Guayaquil <-> Quito), vu qu'il y a un service à chaque segment.
Oui c'est clair que c'est plutôt complet. En plus il y a des prises pour recharger les appareil (encore faut-il les trouver car elles ne sont indiquées nulle part et sont très peu visibles)