Avis du vol entre Montreal et Paris en classe Affaires avec Air France

Petit bonus touristique avant le FR, parce que c'est le seul point vraiment positif de toute cette histoire. 

Pas loin de mon super hotel, il y a le "Musée de l'aviation de Montreal" … maximum 15' chrono en main parce que c'est pas un super musée mais … il y a quelques maquettes d'agences de voyages (oui je sais, ça ne parle pas aux jeunes) et surtout une maquette incroyable du SST première version avec les ailes à géométrie variable. A mon avis, c'est une vraie rareté
 

La visite terminée, on se dirige en famille vers l'aéroport
 

Enregistrement

J'ai encore en tête le parcours express de l'aller  
 

Le terminal est à peu près vide à cette heure, nous sommes arrivés très en avance histoire de tenter, une fois de plus l'upgrade de Premium Eco à Business avec les miles, d'autant plus que c'est le même A350 qu'à l'aller, et j'espère simplement que l'IFE fonctionnera correctement cette fois
 

Nous sommes donc les premiers à nous enregistrer, et là, une fois de plus, assez de place en Business. 
 

Avec, en prime, le luxe de pouvoir choisir nos places
 

Inutile de se presser, le salon n'ouvre qu'à 14h … 
 

Controles

L'efficacité de l'aller se confirme …  C'est fluide. Le Sky Priority est quasiment inutile
 

Et au PIF, c'est tout aussi désert et donc rapide (même pas besoin d'enlever la ceinture …yessss)
 

DUTY FREE & SALON

C'est rien de dire qu'il n'y a pas grand chose à ramener du Canada sauf un litre de sirop d'érable pour mon diabétologue, et là le duty free est assez vide lui aussi. 
 

Un peu plus loin, un second contrôle pour accéder à l'autre partie du terminal avec une validation aux bornes, comme avant l'embarquement. Pourquoi ? je ne sais pas. Même sans se presser, nous arrivons avant l'ouverture du salon

J'en profite donc pour un petit spotting de couloir
 

Et 10 minutes plus tard, les portes s'ouvrent. La borne est en panne … donc tout passe par le cerbère d'accès, qui est bien sympa. Oh … un bébé … j'espère qu'il ne sera pas sur le vol. J'ai l'intention de dormir. 
 

On va dire que c'était la journée supersonique parce qu'à la sortie de l'ascenseur, c'est Concorde qui nous accueille. 

Le salon n'est pas très grand, mais très très lumineux. 
 

Il ne va pas tarder à se remplir et être très vite blindé de monde
 

Comme aux USA, les boissons alcoolisées ne sont pas en accès libre
 

Au fond à droite, toilettes et douches
 

et bien que nous soyons les premiers .. visiblement le distributeur fuit.

Propres au début, les sanitaires vont se dégrader au fur à mesure du temps, le nettoyage n'est pas assez fréquent.

Il est temps d'aller explorer le buffet … enfin dès qu'il aura été rempli
  

Ce qui ne tarde pas. 

L'offres est assez limité mais suffisamment variée pour y trouver son bonheur

Les crudités et sauces sont sympas, la salade Sizôôôrrrr est vraiment bonne
  

Et dans les plats chauds, de la daube de boeuf, du coq au vin (enfin du gros poulet au vin) et des légumes
 

Je vais tester d'abord mes friandises préférées
 

Mais aussi le chaud. Le "coq" au vin est pas mal du tout. 
 

Comme je l'ai dit plus haut, pas d'alcool en libre service. Le vin rouge est boffff … et le Champagne n'est pas terrible. Seul le Chardonnay est correct. 

A mi parcours, il n'y aura d'ailleurs plus de Champagne mais seulement du Prosecco qui sera bien meilleur. Ca confirme : il vaut mieux un bon Prosecco qu'un Champagne bas de gamme  
 

Malgré une affluence croissante et de nombreux pax affamés, le buffet reste régulièrement approvisionné, pas de rupture en vue. 
 

Et là … PAF !!! la "bonne" nouvelle tombe ! 

Mauvais ça, On vient de passer de 18:40 à 21:55. Ca s'appelle une belle carotte. Et le N° de vol change … coup d'oeil sur Flight Radar …. Ch…. ce n'est plus un A350 mais un Boeing 777-300ER   

Je descends à l'accueil, et au passage coup d'oeil sur le coin "travail"
 

Et là, l'hôtesse d'accueil me dit qu'il n'y a pas de problème, que les cartes d'embarquements sont toujours OK. Je l'interroge sur le placement dans l'avion, car la cabine Business est différente mais elle me dit qu'il n'y aura aucun changement pour nos places. Je lui demande donc de m'éditer les cartes mais elle me dit qu'elle ne peut pas … 

"En ces temps troublés, tout cadavre mal lesté remonte à la surface" … je n'ai absolument pas confiance, l'avenir me donnera raison. 

Autant remonter pour dire un bonjour au pointu … dont le museau est bien arrondi !
  

Et en profiter pour continuer à spotter, le vol AF qui nous précède, puis un KLM . Ce salon avec vue sur les avions est vraiment bien pour ça.
 

Le jour décline lentement …  les avions se suivent
 

Comme le salon est à l'aplomb de la porte 55 (qui - elle - n'a pas changée), l'agitation marque l'arrivée de notre avion. 
 

… Zut … une livrée Skyteam. C'est pas un perdreau de l'année. 
 

Il a remplacé le AF parti un peu avant (et un peu retard aussi)

Un peu à l'écart, notre BA de tout à l'heure débarque ses pax en bus. 

ca faisait des lustres que je n'avais pas vu ce modèle qui existait déjà en 1976 quand je voyageais avec mes parents aux Etats-Unis. 
 

Il ne fait pas encore nuit … c'est pas demain la veille qu'on va embarquer. 
 

EmBARQUEMENT

Bon que dire, un vrai bazar. Evidement, au moment de passer nos cartes, blocage … l'hôtesse nous donne de nouvelles cartes et on file … mais au moment de tourner vers la Business,  nous sommes refoulés par le cerbère … eh oui, nos cartes sont des cartes de Premium Eco. 

Retour au point de contrôle, explications vaseuses, édition des nouvelles cartes et là , évidemment … dernière rangée de Business. 

En arrivant à bord, c'est la pagaille côté PNC. 

Au moins le hard n'a pas trop souffert. 
   

Sur cette disposition, la cabine Business est séparée en deux, une petite Business intime à l'avant, et une grande, après les galleys, celle de cette photo. 

J'ai repéré des places vides dans la petite cabine, mais les PNC ne veulent rien changer pour le moment. Dommage car j'ai reconnu un connaissance de la Pilotlist … un CoLiBri (Colistier Brillant) avec qui j'avais envie de passer un peu de bon temps.

Au final tout le monde va bouger … On finira aussi par bouger un peu vers la rangée 15 mais impossible d'aller dans la petite cabine malgré la place. 

Ca me picote derrière les oreilles … j'ai l'impression que l'expérience client va se transformer une expérimentation client.

VOL

Vu la pagaille et les PNC qui courent dans tous sens comme un chien derrière sa queue, pas de boisson (même non alcoolisée) avant le décollage. Enfin … pas dans la grande cabine !

Il faudra attendre d'être en vol pour avoir droit à un verre de Champagne et les fameuses crèpes fourrées, on est très loin du vol aller.
  

Petite pensée pour les courageux FRistes. 
 

Dans la série "je vous l'ai dit que ce vol allait être minable" :

- Pas de menus : En effet, les PNC nous annoncent que vu que le vol a été retardé et l'avion changé, il n'y aura pas de menu distribué, donc ils passent prendre les commandes (et au passage se tromperont pour moi au moment du plat chaud)
- Pas de trousse de toilette : … quand j'ai demandé la mienne (parce que le PNC les a distribué à d'autres mais est passé à coté de moi feignant de ne pas me voir) … ben il n'y en avait plus .. pas assez pour tout le monde. Le bon vieux temps de l'Union Soviétique et des ses rationnements. 

Bon au moins l'IFE fonctionne.     

Il faut appuyer (fort) sur le bouton en bas à gauche pour que l'écran pivote

La boite à pieds est plus large que sur l'A350 mais se révèlera assez peu confortable au final. 
  

Choix de films assez limité, et pas forcément à la page mais bon, je vais dormir apès le repas.  

petite bouteille d'eau … bien chaude comme je ne l'aime pas

Et les consignes que j'espère toujours n'avoir jamais à expérimenter

L'heure du repas a sonné, et là ça fait très mal comparé au vol aller. Et encore, ici, j'ai viré le dessert … pour la photo. 

On est très loin de la prestation à l'aller. 

Le pain ? ben non, je n'avais pas assez de ticket de rationnement pour en avoir. J'ai réussi in-tremis à en avoir au marché noir pour mon fromage.  

C'est à n'y rien comprendre, tous les PNC sont dans l'autre allée, c'est une totale désorganisation. Impossible d'en chopper un pour avoir ne serait ce qu'à boire. Il va falloir que j'utilise le bouton d'appel pour enfin avoir droit à un peu de pinard. Si je résume, j'ai taraudé à sec 75% du repas. Encore aujourd'hui, je suis enragé. 

Au moins le poulet n'est pas sec … c'est déjà ça. 

Au second plan . … une verre vide et propre … quand je vous dit que j'ai du supplier !  

Et ça, c'est les desserts. Même chez Carrefour Market ils sont meilleurs. 
 

Bon au moins je ne serai pas alourdi par un repas trop gastronomique. Je passe sur le thé plus que moyens (on est passé de Palais des Thés à un sombre brouet au goût insipide) et je me rabats sur un Calvados qui sera finalement le meilleur de tout ce repas. 

Il fait très chaud dans la cabine, j'essaye de dormir mais ce n'est pas très confortable. Je me réveille au bout de 90 minutes.

Heureusement le vol est court et je me dit que - peut être -  le petit déjeuner sera meilleur. 
 

Lui aussi souffre de la comparaison avec l'aller. L'espèce de chaussette roulée en boule entre le yaourt et le plat chaud, c'est une viennoiserie. La recette est simple : prenez un croissant,  faites en une boule et laissez le sécher.  

Arrivee a Roissy CDG

C'est typiquement le genre de vol où je suis content de quitter l'avion. 

Pour ceux qui connaissent c'est du couloir … 
 

De la navette automatique …
 

 Et encore du couloir avant de passer la douane.  Il est temps de récupérer les bagages mais au bout de 30 minutes … toujours rien d'affiché pour YUL alors que l'avion qui est parti 30 minutes après le notre est bientot en cours de livraison

Je ne suis pas le seul à attendre, mais là ce sont les pax de l'autre vol. 

Je finis par aller explorer les autres tapis pour découvrir celui sur lequel tournent les bagages de notre vol … merci pour l'affichage de m…. on a juste perdu une heure de plus