Avis du vol entre Johannesburg et Paris en classe Première avec Air France

(Avant de commencer ce report, je souhaite faire un petit coucou à Jérôme.
Fin de la parenthèse)

Nous voici enfin arrivés dans le vif du sujet après trois vols de pré-acheminement.
Ca faisait longtemps que nous avions prévu faire ce vol. Si on a un peu hésité à annuler la première fois, le variant sud-africain nous a définitivement mis KO la deuxième fois.
Heureusement que les billets-prime étaient remboursables sans pénalités.
La troisième tentative sera cette fois-ci la bonne.

Donc, un jour après avoir quitté Dubaï, nous voici repartis pour le golfe persique mais cette fois-ci, via Paris que nous avons quitté deux jours plus tôt.
Vous me suivez ? (LOL)

Notre statut Ambassador nous garantit un départ tardif jusqu'à 16 heures. C'est parfait puisque notre vol part à 18H50 et qu'il ne faut que quelques minutes pour rejoindre l'aérogare de JNB

Boby avait encore quelques coups de fil à passer, je pars de l'hôtel avant lui.

A notre arrivée hier, nous avons remarqué que les vols longs-courriers partent des portes A. C'est justement le terminal International. Je vois Lufthansa, British Airways, Virgin Atlantic, Emirates mais point d'Air France.
Je jette un coup d'oeil sur le FIDS. Damned, les comptoirs sont au terminal B (Domestique) que je viens de croiser il y a à peine 5 minutes.

Des cerbères costauds mais sympas gardent l'entrée La Première

Collat ne me demande pas mon E-ticket, lève le tensaguide et m'accompagne vers le comptoir

Une semaine auparavant, il était prévu que nous ne serions que deux en La Première ce soir.  Croisons les doigts

Je demande à l'agent au comptoir si je peux avoir une pochette La Première pour y ranger le vulgaire morceau de papier qui me sert de cartes d'embarquement.
Et bien, il n'en a pas. Il faudra donc faire gaffe à ce qu'il ne s'envole pas au moindre coup de vent.

Oh, dites donc, vous avez vu le monde qui attend pour passer la PIF?
Pas de souci, Collat connaît l'aéroport comme sa poche et me demande de le suivre vers le terminal A

Avec sa carrure de rugbyman, il est très facile de se frayer un chemin

On passe par une file spéciale (qui n'est pas une Fast Track) vers la PIF.
Pour la police, il n'y a pas beaucoup de monde et mon accompagnateur m'attend après les guichets.

Collat est très sympa et n'est pas avare d'anecdotes.
Je ne me souviens ni du parcours, ni du temps pour aller au lounge tant je suis captivé par ses histoires.
Ce sera le SLOW lounge qui est utilisé par la plupart des compagnies.

Le majordome Gotlip n'attendait que le premier passager La Première.

Queue-de-pie et haut-de-forme, sont des accessoires indispensables pour tout bon majordome

J'attendrai au VIP Room dont l'entrée ne peut être actionnée que par Gotlip

Collat prend congé pour repartir en zone landside et me laisse entre les mains de son collègue.
Il reviendra tout à l'heure pour m'escorter vers l'avion

La VIP Room est totalement isolée de la salle principale

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Tous les vols vers l'Europe partent dans la même tranche horaire

Le quartier Boissons

Les vins sont naturellement locaux

Le pétillant reste français

Gotlip est allé demander à ses collègues de mettre le buffet privatif en place

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Il n'y a bientôt plus de place pour toutes les victuailles

Comme dit Mam Cordy dans Astérix, "ça est frugal"

Notre majordome est présent pour nous servir. "Il n'est pas question qu'on le fasse nous-mêmes", insiste-t-il

C'est qu'il y a aussi un menu en plus du buffet

Il se résume à une variété de sandwiches

Mais ce n'est pas fini
D'autres plats chauds sont disponibles et ils sont en salle principale
Le majordome m'invite à venir les voir

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Boby arrive enfin avec l'autre agent du service La Première. Lui aussi s'est fait avoir par la confusion entre les terminaux A & B.
Mauvaise nouvelle, on ne sera pas les seuls en La Première ce soir. La faute à un monsieur qui a enregistré un fret encore plus impressionnant que notre ami Nico83et13. Si, si, ça existe.

Gotlip amène un peu de poulet au curry de la salle principale

Le poulet mayonnaise est très bon et le pain servi chaud donne un très bon goût

Par contre, bof bof pour les desserts

Les cabines de douche et toilettes ne sont pas exclusives au VIP Room et sont nombreuses. C'est très bien tenu aussi

Il est 18h05. Collat m'informe que c'est son collègue (celui qui a accompagné Boby au lounge) qui nous escortera vers l'avion

L'embarquement du vol AF 995 a déjà débuté

Ca bouchonne en fin de file. Mais pas de problème, notre bodyguard est là

Contrôle des papiers avant d'emprunter la passerelle

Puis scan des cartes d'embarquement après le petit virage sur la droite.
La cheffe d'escale française nous souhaite un bon voyage

Il n'y a qu'une seule passerelle connectée à l'avion et inévitablement, on se retrouve avec les passagers des autres classes.
Nous voyageons en First Class, notre escorte force le passage à coups de "Sorry".
Malgré le floutage des visages, vous remarquerez qu'on se fait fusiller du regard par certains.
Hé, je ne fais que suivre le monsieur, celui en costume (LOL)

Par contre, le monsieur avec le sac à dos refusera de laisser passer notre accompagnateur.
Il faut dire que ce dernier a été fasciné par la coiffure de l'hôtesse qui nous a accueillis en porte.
Elle s'excuse que l'embarquement n'ait pu se faire en porte 1L

Traversée de la petite cabine Business

Ca tranche quand même avec les sièges qui sont juste derrière la cloison

Comme vous avez pu le voir sur les photos précédentes, nous attendent déjà à notre arrivée le menu, la trousse, un kit sanitaire et une bouteille d'eau

Quel plaisir de revoler en La Première. Il faut dire qu'on en fait des vols en First Class, Boby et moi.
La cabine Air France fait partie de nos favorites

Nous serons finalement quatre passagers en La Première ce soir.
On n'a pas vu la dame du 1L au lounge. Aurait-elle bénéficié d'un surclassement opérationnel?
A travers la petite lucarne derrière le siège de Boby, on voit bien la différence d'ambiance lumineuse entre les deux cabines.

La trousse de confort

Et ses produits Sisley

Le menu de ce soir

Nous partons out-station, donc pas de suggestions de chef ce soir

Le petit-déjeuner que nous avons décidé de ne pas prendre pas vu que nous avons une longue escale à CDG demain

Le choix du meilleur sommelier du monde 2013

Notre hôtesse Sandrine vient nous souhaiter la bienvenue, suivie par sa collègue CC La Première-Affaires puis par la CCP Jacqueline.
Le temps de vol prévu est de 10 heures avec des turbulences qui devraient durer trois heures autour de l'Equateur.
A noter qu'on ne peut pas atterrir à CDG avant 05h30.
Le personnel parle anglais, espagnol et créole.

Je pourrai caser mes chaussures sous le siège ottoman

Quelques amuse-bouche et une coupe de Rare Piper Heidsieck 2006 pour commencer ce vol
Cuisse de caille rôtie et chutney de cranberry, crostini au muhammara et feta, toast de jambon de Parme au melon

C'est pas commun un vol long-courrier où il n'est pas nécessaire de changer l'heure à l'arrivée. Paris et Johannesburg sont sur le même fuseau horaire en été.

Sandrine passe en cabine pour prendre la commande du repas

Il est 19h00, nous partons enfin

J'ai tout rangé tout dans le petit coffre latéral

Une fois dans les airs, je me précipite à la seule toilette mis à notre disposition pour enfiler quelque chose de plus confortable

Deux marques de cosmétiques se partagent la clientèle First Class

Même la brosse à dents et le dentifrice sont La Première

Je range mes vêtements dans mon vestiaire personnel situé derrière le siège

En début de service, Sandrine est seule pour dresser la table des quatre convives La Première.
Elle prend tout de même le temps d'échanger quelques mots avec chacun

Les rideaux ont été tirés dès que le PNC a été libéré

Je choisis le Saint Emilion 2014, Château Trotte Vieille Borie Manoux

La salade que j'ai composée: laitue, artichaut grillé, petites asperges, champignons sautés, petits croûtons et copeaux de parmesan

Dommage pour la vinaigrette qui aurait mérité une meilleure présentation. Pourquoi pas dans une petite saucière ?

Carpaccio de springbok et salsa d'abricots et noix
C'est la première fois que je mange de la viande d'antilope. En carpaccio, c'est d'autant plus intéressant

Suprême de poulet sauce curry, riz vapeur au jasmin et petits légumes grillés

La sauce est très bonne

Et la chair de la volaille n'est pas trop sèche

La sélection de fromages

On a beaucoup discuté, Sandrine, Boby et moi durant le repas. Même si Boby et moi voyagions sous deux dossiers différents, elle a vite compris que nous étions potes. Puisque ses collègues sont venues servir les deux autres passagers, elle s'est pratiquement occupée que de nous.
En plus de petites anecdotes sur son travail en La Première et en classe Affaires, elle nous apprend entre autres que l'escale à Johannesburg n'excède pas une nuit et que pour des raisons de sécurité, il leur est interdit de quitter leur hôtel situé au centre-ville, même en journée.
On a aussi échangé nos avis de flight reporters sur le produit Air France et sur les autres compagnies. Elle est fière de sa compagnie même si elle avoue qu'il existe des points sur lesquels la grande dame peut encore s'améliorer. 
Ce fut un moment très sympathique rythmé par de franches rigolades où on a fait sauter l'image stéréotypée de type guindé, collet monté que l'on peut avoir à propos des passagers First Class.

Pour le dessert, je choisis le Gâteau merveilleux
C'est une meringue recouverte de chantilly et de copeaux de chocolat
Si je le souhaite, Sandrine peut faire fondre des carrés de chocolat pour faire un coulis.

Il est temps de faire dodo, Sandrine prépare mon lit

On a beaucoup critiqué les rideaux lors de l'introduction de la cabine La Première mais je vous assure qu'il n'y a finalement pas plus ingénieux pour procurer le maximum d'intimité

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Je me réveille au message du commandant qui annonce le début de descente.
Je n'ai finalement que peu ressenti les turbulences
Vu que nous avons une longue escale à CDG avant notre vol pour Dubaï, on a donc fait l'impasse sur le petit-déjeuner
Sandrine apporte tout de même un verre de jus d'orange et une serviette chaude

Paris CDG se réveille

Tout est rangé.
Autre avantage de cette cabine au design unique La Première, je n'ai pas eu besoin d'aller à la toilette pour enfiler mes habits de ville. Je n'ai eu, pour cela, qu'à tirer les rideaux. Et en plus, c'est plus spacieux. C'est même Sandrine qui le dit et qui le conseille.
Elle nous confie qu'elle a passé un très bon moment en notre compagnie et que si les clients étaient comme nous, elle veut bien retarder son départ à la retraite. Nous lui retournons le compliment et confirmons à la CCP Jacqueline qui vient à son tour nous dire au revoir, que nous avons eu un excellent vol.

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Notre Boeing vient accoster aux portes K.
Nous n'avons normalement pas droit aux limousines mais je crois étrangement en apercevoir quelques-unes derrière les piliers

Le F-GSQM repart pour LAX dans quelques heures

Je compte trois agents à notre descente de l'avion et je ne vois pas le nom de mon compère
Son hôtesse a un peu de retard car je la vois courir quand j'arrive en milieu de passerelle

Heureusement que nous sommes sortis par la porte 1L

Nos limousines au nombre de quatre nous attendent. La dame au 1L n'était donc pas surclassée.
Je la reverrai d'ailleurs au salon La Première.

C'est elle qui m'amènera au salon La Première.
Boby et moi nous quittons là puisqu'il ne part pas de suite au salon.

La distance au sol qui nous sépare de l'entrée du salon est très courte et le parcours prendra à peine une minute.
J'entends déjà les écologistes crier au scandale.
Mon hôtesse se justifie. Même si on reste dans le même terminal, le temps de trajet à pied de l'avion au salon aurait pris une quinzaine de minutes
Avouez que c'est défendable ;-)

Je vous quitte sur la parcours du vol car la suite concerne le prochain report
A très bientôt.