Avis du vol entre Dubai et Johannesburg en classe Affaires avec Emirates

Moins de douze heures après notre arrivée sur le sol dubaïote, nous voici déjà partis vers notre prochaine destination: l'Afrique du Sud et plus précisément, la plus grande ville du pays qu'est Johannesburg.
A partir de là, les experts en billets-primes "pas chers" auront compris et trouvé quels seront les deux vols qui vont suivre après JNB.
Mais je ne vais quand même pas dévoiler de suite tout le routing.

Pour Johannesburg, nous avions le choix parmi les compagnies du golfe. Nous avons même lorgné du côté de Ethiopian Airlines.
Mais après une longue période sans voler à bord du géant des airs, il était clair et évident qu'on devait voler sur Emirates, le plus grand opérateur au monde de l'A380.
Quand on sait que certaines compagnies comme Air France ou Lufthansa (qui a fait finalement fait machine arrière) ont décidé de ne plus exploiter le plus gros avion européen, l'occasion était plus que rêvée.

Emirates opère deux vols par jour sur JNB en A380-800.
Le premier vol part à 4 heures du matin, parfait pour notre connexion après notre vol de ZRH.
Mais pour avoir pris une fois un vol au milieu de la nuit, je me suis dit plus jamais. Ce sont les pires vols qui existent. Et puis, à bord, nous aurions passé le temps à dormir.
Le deuxième vol (donc le nôtre) part en milieu de matinée. Idéal après une nuit sur le plancher des vaches avant une journée à bord pour profiter du siège et surtout …. du bar.
On savait déjà que ce ne serait pas l'éclate pour la bouffe à bord mais qui ne serait pas content de voler à nouveau à bord de l'A380?
On aurait pu aussi voyager en First et ainsi garder une certaine homogénéité dans ce marathon. Mais pour le double du billet, la douche, le caviar et les bons crus ne suffisent pas à justifier l'écart de prix.

Autre avantage d'Emirates à travers le monde, les transferts sont offerts par la compagnie.
La veille, on reçoit d'abord un SMS confirmant le transfert. Le jour J et dix minutes avant l'heure fixée à 07H25, un autre SMS informe que la limousine est arrivée.  A savoir qu'on ne m'attendra pas au-delà de 07H40.
Boby a un billet prime, il n'a donc pas droit au transfert. Je suis heureusement bon prince (ou émir ou cheik) et le chauffeur ne voit aucun inconvénient à ce que j'invite un auto-stoppeur.

Il y a une différence de gamme de limousine que l'on voyage en Business ou en First.
Mais franchement, une BMW, je prends.

Il nous dépose vingt minutes plus tard à l'entrée First et Business du terminal 3

Les premiers comptoirs qu'on croise sont destinés aux passagers First

Pour la zone Business, il faut continuer dans le long terminal

A DXB et sur les lignes Emirates, le masque est resté obligatoire.
Bien que nous soyons déjà en possession des boarding pass sur notre téléphone, c'est quand même plus sympa de les avoir sur carton.

Cette fois-ci, le passage par les Smart Gates prendra plus de temps que les dernières fois.
Boby devra même passer par un agent pour pouvoir passer la PAF

Pas de chance aujourd'hui, notre avion part du plus anciens des terminaux aux portes C
Nous allons donc attendre au lounge des portes B, moins récent que celui du A mais bien mieux que les antiquités qui sont au C

Il est difficile de le rater

Les hôtesses sont présentes uniquement en cas de problème vu que l'entrée se fait en scannant la carte d'embarquement

Le Business lounge ressemble beaucoup à son frère des portes A. Il occupe pratiquement toute la longueur du bâtiment.
Sauf qu'il n'est pas possible d'embarquer directement du lounge
Il faut s'avancer dans les entrailles du salon pour pouvoir enfin trouver des places libres.
C'est un peu le problème de ce salon. Il est tellement grand que les passagers préfèrent s'agglutiner dans les espaces les plus proches de l'entrée.
N'en parlons pas si on a un vol à quatre heures du matin et que la fatigue vous gagne.

Notre quartier général provisoire

Nous sommes au-dessus du centre commercial

Partons explorer le point de restauration le plus proche

La proposition moyen-orientale et occidentale

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Je vous l'ai dit, il n'a pas été facile de trouver une table où se poser

Ca ne fait pas très luxe

Le coin des desserts

DXB fonctionne 24 heures sur 24 et les vols arrivent des quatre coins du monde. Il existe bien un fuseau horaire où on peut boire une petite coupe, non?

Je suis moins emballé par les vins

Le coin asiatique

Ca fait plus indien

J'ai déjà pris un léger petit-déjeuner à l'hôtel. C'est juste pour obéir à mes devoirs de flight reporter

En attendant l'embarquement, on part à la recherche du Champagne Bar
On trouve ici plus de places mais il faut aussi marcher davantage. 

Malgré l'heure matinale, nous ne rencontrons aucun problème pour nous faire servir une petite coupe

Quelques amuse-bouche et verrines pour agrémenter le champagne

Les nicotine addicts ont trouvé leur coin

Le temps passe vite et il ne faut pas oublier que nous avons une longue trotte à faire vers la porte C11

Le chauffeur nous a presque supplié de monter à bord. C'est que la porte est encore loin, très loin

L'embarquement a déjà débuté quand nous arrivons en porte

Salut, beauté

Pour le moment, seuls les passagers First & Business sont invités à embarquer

Ce n'est pas la montée des marches à Cannes mais pour n'importe quel avgeek, c'est tout comme

Et dire que ces vues à l'embarquement nous ont manqué

Je trouve les uniformes EK banals. Ceux de EY sont bien plus chics

Nous avons choisi les derniers rangs derrière les gigantesques ailes en espérant voir les paysages africains lors de la traversée du continent.
Il faut donc arpenter le couloir de la longue cabine

Je voyagerai eu 23K, au premier rang de la deuxième et petite cabine Business.
Je suis aussitôt accueilli nominativement par une hôtesse asiatique. Elle présente les différentes étapes du vol.

Tout le nécessaire au confort est déjà présent, comme le surmatelas déposé dans un des coffres latéraux

La couverture, l'oreiller et le casque IFE

J'ai une grande boîte à pieds

Apercevrai-je le Kilimanjaro durant le vol? Ou alors des girafes, des éléphants ou lions… (LOL)

La deuxième cabine est plus proche du bar mais comme c'est un vol de jour, ça n'a pas vraiment d'importance

Le vol ne semble pas afficher complet. On espère être les seuls dans cette partie de l'avion.
Manque de pot, nous serons rejoints par un couple âgé de sud-africains accompagné de leur fille et de leur gendre.

Bienvenue à bord.
Puis une nouvelle fois la bienvenue nominative par l'hôtesse qui sera en charge de notre allée.

La Business class sur A380 surclasse largement et haut la main celle installée sur les B777-300ER. Et ce n'est pas Noëllie qui va me contredire.
Le bar personnel, ça fait très instagrammable mais ce serait mieux avec un seau à glaçons

Il a été impossible d'utiliser la tablette durant le vol. Elle est restée scotchée à son socle durant tout le vol.

Sur les vols de jour, les trousses de confort ne sont plus distribuées en Business Class.
Les chaussettes et masque de sommeil restent néanmoins disponibles

Les commandes du siège sont simples

Le bar n'est pas encore opérationnel, au grand dam de certains passagers futurs piliers de bar qui se voyaient déjà siroter des verres avant le départ.

Le menu et la carte des vins sont apportés.
Cette fois-ci, c'est la cheffe de cabine Business qui vient m'accueillir nominativement.

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Le chef met l'accent sur le fromage bleu Shanklish qui sera servi avec les mezze et non après le plat chaud

Attaquons le vif du sujet. Pas de surprise de ce côté-là, on est sur Emirates
En gros, ce n'est pas de la belle cuisine.

Nous attendent au bar

Explorons maintenant la carte des vins. Le champagne est du millésime 2013

Les vins blancs

Les vins rouges plutôt de bonne facture

Le masque est encore obligatoire sur les vols Emirates; on nous en distribue un autre au cas où ainsi qu'une petite fiole de GHA.
Selon une des hôtesses et la Purser qui nous ont souhaité la bienvenue, nous sommes 40 passagers en Business (sur 76 sièges que compte la cabine). Le taux de remplissage est bon en First mais il n'est que de 180 sur 400 en classe Economique.

Nous partons avec quelques minutes de retard. L'équipage du jour vient de 20 pays et parle 16 langues.
Bien que l'avion soit énorme, on compnred de la caméra fixée sur la dérive que le géant est facilement maniable.

Il y a deux pistes à DXB et plusieurs bretelles d'accès/de sortie à chacune d'elles
C'est alors la queue avant de recevoir le feu vert de la tour de contrôle

L'A380 est si imposant et les moteurs si silencieux qu'on ne sent pas l'avion se cabrer et quitter le sol.

La consigne "Attachez la ceinture" est à peine éteinte que l'on voit les premiers piliers de bar se précipiter au fond de l'avion.
Ils y resteront une grande majorité du vol.
Il y a cinq toilettes en Business. un à l'avant de la cabine et quatre autres au fond après le bar

Comme sur Singapore Airlines, on y trouve les brosses à dents

Quelques cosmétiques

Les serviettes sont en tissu et non en papier

A mon retour au siège, le PNC a déployé le surmatelas sur le siège

Pour le moment, il n'y a pas grand chose à voir dehors

On fait alors mumuse avec les cache-hublot électriques

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Le film que je viens de débuter est interrompu par des auto-publicités, une sur le programme de fidélité Skywards et l'autre sur IFE nommé ICE.
Comme c'est diffusé d'abord en arabe puis en anglais, c'est long

Tous les sièges n'étant pas occupés, notre hôtesse nous suggère de migrer vers les sièges centraux à l'avant-dernier rang de la cabine pour le déjeuner.

Le papa sud-africain semble rencontrer des problèmes avec sa prise de courant. Bien que l'IFE Emirates soit un des plus complets au monde, monsieur préfère visionner ses vidéos sur son PC. Il a donc besoin de connecter son ordinateur à une prise de courant mais cette dernière ne semble pas fonctionner. Le boîtier de contrôle est situé dans la boîte à pieds de Boby, le PNC lui demande si il peut y accéder.

On trouve plein d'informations sur le ICE

Une hôtesse est affectée dans chaque allée de la deuxième cabine et les filles sont synchro quand il s'agit de servir Boby et moi. Nous sommes épatés par cette coordination.
Le PNC se sert du petit "iphone" que vous voyez sur le plateau pour prendre la commande des boissons et des plats.
C'était sans savoir que ce petit truc allait quelque peu gâcher la suite du vol

Voilà donc l'apéro

Jeandrie, sympathique hôtesse de Namibie est en charge de rendre le vol mémorable grâce à son appareil Polaroïd
Jusqu'à présent, tout est parfait. On entend les poivrots rire au bar. Tout va bien.

Tout est coordonné dans chaque allée. Il n'y a pas de jaloux de ce côté-là

J'ai choisi la Soupe de lentilles servi avec des croûtons de pain toastés à l'arabe

Si les plateaux sont amenés à la main à chaque siège, les boissons sont servies au trolley

En parfaite synchronisation. Pour ce début de repas, je serai servi par une hôtesse indienne

Elle est également en charge de la corbeille de pains

Je reprends mes vieilles habitudes et l'hôtesse récupère le plateau

Le pain à l'ail sur EK a la tête d'un roll. Il est très bon

La soupe est très bonne et les croûtons, bien que baignant dans le liquide depuis quelques minutes, sont encore croustillants

Le beurre est dans de l'aluminium certes mais il est servi dans une coupelle en porcelaine.

Je savais que je prenais un risque en choisissant le Boeuf grillé, sauce aux champignons, patates et brocolis à la vapeur mais je n'avais pas envie de saumon et j'avais peur que le plat indien ne soit trop épicé.
Toujours avec une synchronisation parfaite, Boby se fait servir son plat de saumon au même moment.

Bon ben, il fallait s'y attendre. La viande est sèche et la sauce (ou plutôt jus) n'est pas terrible

Pour la suite, c'est maintenant Catherine qui vient prendre la commande.
A l'aide de sa petite tablette, elle m'énonce le plateau de fromages, le gâteau au chocolat et l'assiette de fruits.
Je lui demande en anglais si c'est fromages ET dessert ou fromages OU dessert car elle n'était pas claire dans son énoncé.
Elle a du mal à me comprendre. Plutôt que de répéter, je lui demande si on peut converser en français. Je pense qu'il n'y a pas plus français que "Catherine". Elle me répond, surprise, que non mais que sa mère était une admiratrice de la langue française.
Soit, je précise qu'il y a un ET, elle tapote sur son instrument et repart au galley.
Elle revient quelques minutes plus tard et me dit qu'il n'y a plus de plateau de fromages. Ah bon, un taux de remplissage d'à peine 60% et déjà plus de fromages? Emirates ferait-elle du cost-cutting?
Tant pis, je prendrai le gâteau au chocolat.

Gâteau au chocolat truffé, noix et pistaches

Avec le changement d'équipe, la coordination a disparu.
L'hôtesse qui sert désormais l'allée de Boby vient lui demander si il veut un plateau de fromages au moment où j'entame le dessert.
Surpris, il lui répond oui tout en sachant "pertinemment" qu'il n'y en a plus. Nous sommes au dernier rang de la cabine Business, c'était un peu le risque.
Et bien, nous sommes littéralement "tombés sur le cul" quand elle lui amène…………. le plateau de fromages.

Quand Catherine vient récupérer l'assiette du dessert et prendre la commande de la boisson chaude, je lui fais remarquer, amusé, que mon voisin a eu des fromages.
Elle baragouine quelque chose et tourne sur ses talons pour repartir aussitôt au galley.
Mais c'est qu'elle est susceptible, la petite!
J'ai quand même eu le temps de lui dire que ce n'est pas grave mais elle n'a pas l'air d'avoir le sens de l'humour.
De toute façon, je suis repu. Et puis, manger le fromage après le dessert, je laisse ça aux Anglais.
Un mois plus tard, Boby et moi en rions encore.
Vous aurez la photo du plateau dans le report de mon compère.

Là où par contre, la bonne ambiance a changé de ton et que je l'ai un peu eu mauvaise, c'est quand la CCP Yelena est venue me voir, non pour savoir ce qui vient de se passer mais plutôt pour me demander, sur un ton certes poli mais inquisitoire, pourquoi je (et non nous) prenais autant de photos et de vidéos.
Boby s'invite à la conversation et nous lui disons que nous sommes blogueurs, ça fait plus parlant que flight reporters.

On voit son visage se crisper. Elle nous répond que normalement, un blogueur doit contacter le service commercial de la compagnie qui à son tour doit en informer le PNC. Ainsi, en tant que CCP, elle va briefer son équipe pour que tout se déroule bien.
Mais nous savons tous que dans ce cas, ça enlève toute sincérité dans la qualité du service. Et puis, on n'est pas du genre à distribuer des "Amazing" à tout bout de champ.
Quitte à cirer les pompes, autant le faire à tous les passagers et pas juste à nous parce que nous faisons un flight report.
Nous avons également insisté sur le fait que nous évitons de prendre les visages en photo et que, quand c'est impossible, nous les floutons. Elle n'a donc aucune crainte à avoir à ce sujet.

Mais ça ne semble pas la convaincre car son intervention a plus l'air d'une tentative de contre-offensive pour minimiser ce qui n'est finalement qu'une petite erreur. On a trouvé son intervention assez regrettable.
J'ai bien pensé à lui dire qu'"il n'y avait vraiment pas de quoi en faire tout un fromage". Mais je doute qu'elle en aurait saisi le sens.
Et puis, c'est Boby qui prenait les vidéos, pas moi (LOL)
Nous n'avons plus revu Catherine. 

Chacun repart à son siège pour une petite sieste.
Nous en avons bien besoin pour nous remettre de nos émotions (LOL)

Environ trois heures plus tard et après avoir fini un programme, je passe récupérer le compère au 25K pour aller boire un verre.
Il me rejoindra plus tard car il veut d'abord finir son film.
Jeandrie la Namibienne parviendra à faire passer un bon moment grâce à sa gentillesse et sa bonne humeur.

Différents snacks sont proposés aux quatre coins du lounge

Il y a même un cake au citron

J'ai donné à Jeandrie les instructions pour concocter le Cloud Nine

Boby me rejoint au lounge. Jeandrie ne voit pas d'inconvénient à ce que je prépare un cocktail pour mon compère.

Alors que nous discutons de la suite de notre périple avec notre sympathique barmaid, nous sommes interrompus par une nouvelle hôtesse qui souhaite savoir ce que nous mangerons pour la collation.

Ce sera pour moi un poke bowl. La présentation est un peu décevante et le goût est vraiment très bof.

A cause de son intervention, l'épisode avec la CCP m'est un peu resté en travers de la gorge. Je demande à une PNC d'appeler Yelena.
Cette dernière arrive très vite à mon siège et elle prend les devants par des détails techniques.

La cabine Business est divisée en quatre zones et le petit "iphone" reprend l'inventaire des plats de chacune d'entre elles. J'étais assis en zone 3 et quand Catherine a consulté son inventaire sur tablette, il n'y avait effectivement plus de fromages (contrairement à la zone 4 où était assis Boby)
Mais là où Catherine aurait pu faire travailler son neurone, c'était de demander à ses collègues affectées aux autres zones de LEUR état d'inventaire. Et ainsi, transférer les mets manquants entre zones, d'autant plus que le galley Business multi-zones est situé au fond de la cabine juste après le bar et les toilettes.
La CCP admet que c'est un manquement de la part de son équipe et elle a recadré ses collègues sur ce point.
Yelena était beaucoup plus calme et posée. L'incident est désormais pour moi clos.

On repart alors au bar. C'est bien plus sympa que de rester à son siège.
On demande à Jeandrie de nous préparer une Vodka Martini. Au shaker, pas à la cuillère

Le cake n'est pas trop étouffe-chrétien

La CCP Yelena arrive au lounge et elle voit que l'ambiance est très bonne.
Elle s'excuse encore une fois pour le manquement au déjeuner. "Can I do anything to apologise?". Je lui réponds que c'est oublié mais elle insiste.
Bon ben, pourquoi pas une trousse First? Sa réponse n'est pas très claire mais j'ai cru comprendre que ce ne sera pas facile.
Ah bon? C'est très protocolaire chez Emirates.

L'ambiance bat son plein au lounge. Les deux messieurs sur la photo auront passé la majorité du vol à trinquer. A la descente de l'avion, ils clameront bien fort que c'était le meilleur vol de leur vie. Je ne sais pas si ils faisaient allusion à la jolie barmaid ou la quantité d'alcool gratuit qu'ils ont ingurgitée.

A l'approche de JNB, le PNC s'active en cabine pour ranger surmatelas et couvertures. On a été impressionnés par l'énergie qu'elles ont déployée depuis notre départ de DXB. C'était carrément du non stop.
Après avoir donc collecté les surmatelas, elles les plient un par un avant de les placer dans un grand sac en plastique. Pareil pour les couvertures. Au dernier moment, elles déposeront les sacs dans les WC.
Elles récupèrent aussi tout ce qui n'a pas été utilisé par les passagers comme les casques.

Le cockpit commence la descente sur Johannesburg trente minutes avant l'heure prévue d'arrivée

La caméra sur la dérive est vraiment top

On voit l'ombre imposante de notre avion

On atterrit sur la poste la plus éloignée de JNB, la 03R

On aperçoit au loin des coucous appartenant à des compagnies qui ont mis la clé sous la porte comme Comair, filiale locale de BA

Le roulage vers le terminal est très long. Tiens, on nous propose de laisser notre avis sur le vol.
Mais le système bloque dès que j'arrive au dernier critère. Quelle coïncidence!!
D'ailleurs, ça me fait remarquer je n'ai plus revu la CCP Yelena depuis qu'on a causé au bar lounge. Elle n'a ni amené la trousse que j'ai demandée, ni venu nous dire au revoir.
Je l'ai pourtant vue voguer dans les couloirs entre le bar et l'avant de l'avion mais elle a toujours fait attention à emprunter l'allée opposée pour éviter de passer devant mon siège
C'est nul.

Qatar Airways vient à JNB en B777-200LR

Nous débarquerons par la U1L mais les portes prennent du temps à s'ouvrir

British Airways dessert JNB par deux vols quotidiens dont un en A380.

La parcours vers la sortie est assez long

Heureusement que Boby connaît l'aéroport car je n'avais même pas remarqué qu'il y avait une file prioritaire.
Mes yeux étaient restés scotchés sur le panneau "passeports étrangers" 

Le passage au poste de police est très vite effectué. Boby qui était passé avant moi avait donné à l'agent les raisons de notre visite en Afrique du Sud.
Remarquant que j'ai moi aussi un passeport français, il en déduit que nous voyageons ensemble. Je n'aurai donc pas à justifier le motif de mon déplacement.
On s'arrête à un bureau de change qui sont au nombre de trois.

Certains coins de l'aéroport sont sombres par manque de lumière. Ca fait parfois glauque

L'armada de chauffeurs attendant les clients Emirates est impressionnante.

Mais pas de limousine pour nous puisque nous avons choisi de séjourner à l'Intercontinental situé à quelques dizaines de mètres de l'aérogare.
Il est un peu cher comparé au niveau de vie sud-africain mais vu que nous ne restons que 24 heures sur place et que le centre-ville est ennuyeux à mourir, ça restait un bon compromis.
Et puis, étant tous deux membres Ambassador, ça nous promettait quelques avantages dont le départ tardif garanti le lendemain.

Voici qui conclut le dernier vol de pré-acheminement.
Nous attaquons demain le vif du périple.
Je vous dis à bientôt pour la suite.