Avis du vol entre Panamá City et Paris en classe Affaires avec Air France

intro

Je vous retrouve pour le retour de ce court week-end à Panamá. Le routing est on ne peut plus simple :

la grande question

Sachant à quel point j'avais trouvé le vol exceptionnel, les attentes sont toujours grandes quand on sait qu'on va retrouver le même équipage. C'est un peu comme quand je retourne en Jordanie, où je sais que je vais retrouver les mêmes personnes et que chaque séjour est fantastique. A chaque fois je me pose la question de savoir si je serais à nouveau émerveillé.

Et la réponse je l'ai à chaque fois : il suffit de garder des yeux d'enfant, continuer à tout regarder, continuer à profiter de tous les moments. Et la magie opère à nouveau.

Alors bien sûr ça ne marche pas à tous les coups, mais en Jordanie ça fonctionne, la fois où j'ai re-volé avec le même équipage LH aussi, et là, ça n'a pas loupé avec Air France. J'y suis allé sans attentes, juste avec l'envie de me laisser surprendre. Et j'ai été surpris. Vous en saurez un peu plus au cours de ce Flight-Report qui est dédié à l'ensemble de l'équipage technique et commercial du vol AF475 du 10 Octobre 2022.

le mauvais point de ce flight-report est attribue a …

Hertz Drive-U.

En association avec Air France, lors de votre réservation vous pouvez réserver un transfert aller ou aller / retour entre l'aéroport et votre lieu de destination. L'offre est moins chère quand on prend l'aller retour. Alors bien sûr c'est beaucoup plus cher que les transports en commun, plus cher que Uber mais à peine plus que le taxi.

Transports en commun : pas une option mais le tarif est imbattable : 25 cents. Sauf qu'il n'y a qu'un bus direct par heure, qu'il faut marcher 750 mètres dans le noir vu que j'arrive la nuit pour le trouver, et après 45 minutes de route, il reste encore 1.5km à faire pour rejoindre mon hôtel. Sans données cellulaires hors de question et puis … j'ai passé l'âge

Taxi : Il faut compter environ 40 USD aller retour, mais on se fait souvent gruger (confirmé par mon guide local du lendemain, à suivre dans le bonus) surtout quand on parle espagnol comme moi je le parle.

Uber : l'alternative la moins onéreuse 34USD en aller retour environs.

Donc revenons en à Hertz Drive-U. Associé avec AF, c'est un gage de qualité, deux entreprises renommées, ça mets en confiance. Le tarif : 70 USD aller retour, mais j'ai trouvé un coupon de 20 USD, donc je suis, comme dit plus haut, un peu plus élevé que le taxi et j'ai l'assurance de mon prix.
Le service promet un accueil aux arrivées avec un panneau, idem dans le lobby de l'hôtel au retour et bien sûr, le transfert en mode privatif.

Le jour précédent le vol je reçois un whatsapp me donnant le numéro de l'agence locale et me précisant les détails de mon pick up, à savoir envoyer un whatsapp après avoir récupéré mon bagage, sortir de l'aéroport et attendre mon chauffeur en zone de ramassage numéro 3.
C'est déjà plus vraiment le contrat mais bon, faut savoir s'adapter.
A l'arrivée, une fois passé la douane, j'envoie donc un message pour informer que je suis prêt. Je reçois un message en retour qui me dit de me rendre dans la zone mentionnée avec le nom du chauffeur et le type de voiture. Et dans la foulée un second pour me dire qu'un autre passager, arrivant sur le même vol, partagera mon trajet car il descend au même hôtel.
Je renvoie un message pour dire que ce n'est pas ce qui est prévu par le contrat qui nous lie. L'agence locale me dit qu'ils ont une voiture en panne et que si je souhaite un transport privé il me faudra attendre qu'ils en trouvent une autre ou m'arranger avec l'autre passager pour que lui, il attende.
Je ne souhaite pas attendre et encore moins infliger ça à quelqu'un. Je réponds donc que c'est ok, mais dans la mesure où tous les deux nous avons payé pour un transfert privé, le tarif devra être divisé par deux et que je demanderai un remboursement à Hertz, messages à l'appui.
Je sors et j'attends mon chauffeur, qui arrive 20 minutes plus tard (on est déjà loin de l'accueil personnalisé à l'arrivée du vol !), puis nous attendons 10 minutes de plus le second passager qui est en plus impoli au possible puisqu'il ne répondra pas à mon bonsoir ni en anglais ni en français. A ce stade je n'ai pas essayé l'espagnol :)
Nous roulons et je reconnais les différents hôtels que j'avais listés avant de choisir le JW : facile, avant le JW il y a le Sheraton et après il y a le Méridien.
Quand nous passons le Méridien je commence à m'interroger. Et je fais bien parce que non, le passager ne va pas au JW mais chez lui, dix minutes plus loin. Ce qui me rallonge le trajet de 20 minutes puisqu'il faut ensuite revenir sur nos pas  roues pour retourner à mon hôtel.

Inutile de dire que j'étais passablement énervé et quand le chauffeur a réclamé son pourboire je l'ai gentiment envoyer balader.
Pour le retour, je contacte l'agence locale et m'assure que tout est bien en ordre après la mésaventure de l'aller. On m'assure que tout sera fait de façon 5 étoiles. Et autant j'aime me laisser surprendre, comme mentionné plus haut, autant je n'aime pas quand on place une barre haut et qu'on s'en vante. C'est jamais bon signe.

C'est d'ailleurs tellement mauvais signe qu'à l'heure du pick up, je n'ai ni le nom du chauffeur et encore moins le type de voiture. J'envoie un message. A nouveau. L'agence me dit que le chauffeur arrive dans 20 minutes mais il ne faut pas m'inquiéter il n'y a pas de trafic. Le fait qu'il n'y ait pas de trafic m'importe peu, moi ce qui m'énerve c'est que je me retrouve à poireauter 20 minutes devant mon hôtel et que j'aurais pu rester 20 minutes de plus à la piscine ou ailleurs.
Quand le chauffeur arrive, 25 minutes plus tard, il ne parle pas un mot d'anglais, embarque ma valise dans une voiture pas franchement propre et se met à rouler. Le trajet est très long quand il n'y a pas de musique et que personne ne parle.
Il me dépose au Terminal 2, le nouveau terminal. J'ai lu que seule COPA y opérait et je lui dis avec mon espagnol de base que je vole sur Air France. Il me montre un totem indiquant Air France, sort mon bagage à main et demande son pourboire. Je lui dis qu'il s'est envolé avec les 25 minutes de retard. Enfin, dire c'est un grand mot, toujours avec mon espagnol ^^
Donc me voici au terminal 2, le tout nouveau de PTY

pty - terminal 2 et puis non, 1 finalement

C'était long comme intro hein ? Et bien c'est pas fini. Mais avant, nous voilà devant ce nouveau terminal :

C'est beau mais c'est désert. On voit sur le panneau Air France, mais si peu d'affluence, c'est quand même étonnant. Et à l'intérieur c'est pas mieux :

Et le FIDS ne m'éclaire guère car il mentionne la porte d'embarquement mais en aucun cas l'endroit où s'enregistrer.

Je vais donc demander. Heureusement je tombe sur quelqu'un qui parle mieux l'anglais que moi l'espagnol et elle me dit que non, seule COPA est présente ici et que le transfert vers le T2 d'AF et de KL n'est pas encore acté. Je lui demande comment aller au T1, et on ne peut pas y aller à pied, il faut prendre un bus. L'instant LOL du transfert soit disant privé, direct et sans soucis.
Ni d'une ni de deux je texte l'agence pour exprimer mon mécontentement et que je contacterai Hertz dès que possible, la réponse ne se fait pas attendre : je peux m'estimer content qu'ils m'aient cherché vu que je n'ai pas laissé de pourboire.
Je crois rêver.
Pour clore l'histoire j'ai écrit le soir même à Herz, eu une réponse le lendemain, et ils m'ont remboursé 30USD. Du coup, l'aller retour m'est revenu à 20$. Ca reste cher pour un mauvais, très mauvais service. La prochaine fois, se sera Uber.
Voilà, la douloureuse est passé, maintenant direction le bus, et pour ça il faut redescendre d'un niveau :

Et le chercher à l'exterieur :

Effectivement aucun moyen d'aller landside entre les deux terminaux (c'est possible airside mais on n'a pas le droit d'accéder au T2 avec une carte d'embarquement AF, que j'avais sur mobile). Me voilà déposé au terminal 1, vieux et moche, niveau arrivées :

J'ai ma carte sur mobile mais je sais que beaucoup d'aéroports en Amérique du Sud n'aiment pas ça, donc je vais faire un tour au check in pour en récupérer une papier, et surtout pour demander où est le salon, car je n'en est aucune idée :)
Aucune attente et je récupère ma BP pour filer tout droit à l'emigration qui se fait sans tampon #tristesse pour les amateurs de tampons dans les passeports :(

Le terminal est vraiment vieux et moche (je sais je l'ai déjà dit mais je me répète). PAF et PIF sont passés super vite et me voilà déjà devant l'antre COPA (parce que non, on ne peut pas dire Salon, Lounge ou Club). A suivre ^^

antre / hall de gare / zone d'attente améliorée copa (alias copa club t1)

On va droit au but, il y a trois choses positives. La première l'entrée qui est jolie :

(et encore c'est pour pas passer pour le râleur de service). La seconde, c'est l'accueil qui est sympa, ça il faut leur laisser.
La troisième c'est la vue dégagée sur la piste mais comme il pleut et qu'il y a deux vitres successives et qu'aussi il va faire bientôt nuit, c'est compliqué pour les photos :

Voilà quelques vues de ce hall de gare :

Alors certes, ce n'est pas moche, mais c'est bas de plafond et terriblement bruyant. Les photos ont été prises juste avant le rush de 18H et à ce moment là ça allait encore.
Toutes les boissons sauf le café et l'eau sont à récupérer au bar, contre pourboire bien entendu. D'une manière générale, je ne laisse jamais rien quand je demande un soft. Et encore moins quand je demande un jus de pommes et qu'on me dit d'une façon fort peu aimable qu'il n'y a que du jus d'ananas de disponible. Aucun autre jus. Sinon c'est coca ou sprite en soft et basta.

C'est peut être mieux en restauration ? Et bien euh comment dire. Voila :

C'est tout :) Deux sortes de sandwiches pour le "vrai solide"
Sinon il y avait (parce que là il n'y en a plus, sauf des tomates) des légumes :

Une sauce ranch et un humus :

Des chips et des croutons (je parle de nourriture, pas de personnes) :

Et voilà :)

Et en plus j'ai faim, donc je me contenterai de ça :

Verdict, c'est aussi bon que beau, ce qui veut tout dire.
Entre temps notre Dreamliner arrive. A l'aller j'avais F-HRBG (le Beau Gosse) et au retour ce sera F-HRBB (le Bébé)

Si vous espériez que le COPA Club du Terminal 2 est mieux, c'est le cas pour le design mais pour la restauration, c'est strictement identique.
Je n'y suis bien sûr pas allé, mais l'excellent site OMAAT oui et c'est à lire par ici.
Sur le coup, Air France n'y est pour rien dans le choix du salon puisqu'il n'y a que celui ci à PTY. C'est COPA Club T1 ou COPA Club T2.
Avis à tous les futurs voyageurs ayant accès au salon à PTY, mangez avant d'y aller ^^

le vol

Quand le vol passe en boarding, je m'en vais à la porte :

Alors même si j'aime bien arriver en avance, ou à l'heure, là c'est carrément pas possible car non seulement ce n'est pas boarding, encore moins pré-boarding, c'est carrément, rien du tout, juste un foutoir sans nom avec des files un peu partout.

Et une zone stérile au milieu dont on se demande à quoi elle sert. On va attendre une bonne vingtaine de minutes ici avant de passer dans la passerelle où l'on attendra encore :

Voici BB :

Un instant porte que notre ami ChrisB n'aurait pas eu de mal à faire ^^ (sans rancune mon Duc des Quenelles !)

Et la magie commence ici avec un bonsoir Monsieur Esteban, avez-vous passé un bon séjour ? Ravi de vous revoir. Et bien moi aussi ! C'est drôle, c'est peut être con, mais se faire accueillir par son nom sans avoir présenté quoi que ce soit comme papier et bien ça rend de bonne humeur, un peu comme quand on rentre dans un endroit familier.
Je récupère le même siège qu'à l'aller et je suis sous le charme :

En 8 ans 1/2 de statut platinum je n'avais jamais reçu une seule fois une carte. Et cette carte ci prendra une place bien particulière chez moi car non seulement elle était sincère mais elle m'a ému. Emu parce que Corinne a pris le temps d'aller sur Flight-Report, partagé le report avec son équipage, et ensuite pris le temps de préparer mon siège. La carte, le carnet, le nénuphar, c'est attentionné et délicat.
Et le petit origami signature de Corinne. Merveilleux :

Deux autres surprises m'attendent dans le petit rangement, de l'eau, parce que Corinne, notre CCP et Yann le CC savent que je bois beaucoup d'eau en vol et des serviettes rafraichissantes parce que j'ai toujours chaud.

Le diable se cache dans les détails, des petites choses mentionnées à l'aller et qui se retrouvent au retour. Pour le verre d'accueil j'ai le droit à "Si je me souviens bien vous n'êtes pas trop champagne, non ?" C'est exactement ça :

Puis arrive la trousse, couleur différente mais même contenu :

Suivi du menu, toujours ouvert à la première page, et ça, c'est une vraie signature. D'autres compagnies le font, mais il est à souligner que entre tendre un menu et l'ouvrir à la première page, il y a un monde dans le service.

Voilà pour ce soir :

Yann vient me voir en premier et me demande mon choix, je lui dis que l'étonnante sauce au café m'étonne donc ce sera le boeuf. Il me prévient que la viande de boeuf de retour vers Paris est souvent un choix risqué. Je lui dis que je suis de naturel à tenter les choses :) Il me dit que si ça ne me convient pas, il y aura certainement des restes d'autres plats.
Voici l'offre petit déjeuner :

Puis une serviette chaude est distribuée :

Dehors il pleut à verse, il fait nuit, donc il faudra me croire que nous avons fait un court taxi pendant lequel notre super commandant nous aura fait une annonce à mourir de rire qui disait en substance ça : "Comme nous volons à bord d'un Dreamliner, un avion de rêve en français, j'ai le plaisir de voler avec un équipage de rêve, qui vous fera un service de rêve et j'espère qu'ensuite, vous ferrez de beaux rêves". Nous aurons aussi droit à des détails sur la route, consommation et heure d'arrivée, qui sera à l'heure prévue.
La modélisation du Dreamliner est superbe :

Yann et Corinne officient ensemble de mon côté et pour mon plus grand plaisir. Arrive l'apéritif, Yann me propose d'office si je souhaite reprendre un porto avec un glaçon comme à l'aller. Si ce n'est pas du service ça !

Encore une fois, je regrette la disparition de la cuillère apéritive car les crêpes au fromage, bof :(
Puis arrive l'entrée, Corinne déclochera tous les plats pour tous les passagers en allant même jusqu'à enlever le cellophane de la salade.

L'entrée était une réussite. J'aime beaucoup le quinoa (je sais que beaucoup n'en sont pas fans) et c'était frais, assaisonné comme il fallait. La tranche de saumon et de thon fumé parfaitement suffisante, en tout cas pour moi.
Place maintenant au boeuf et sa sauce étonnante au café :

Le plat présente très bien mais la sauce à défaut d'être étonnante, est déroutante. Très épaisse, limite gélatineuse. Je la goûte, elle sent bien le café mais l'association de la viande et de cette sauce est tout simplement raté.
C'est dommage car c'est une sauce qui aurait mérité un peu de crème fraîche pour la rendre plus onctueuse.
Quoi qu'il en soit, la viande était trop cuite (mais de toutes façons je ne l'aime pas saignante) et l'accompagnement lui, parfait. En cours de repas, Yann et Corinne passent voir tous les passagers ayant choisi le boeuf pour avoir leur ressenti. Yann me dit qu'il m'a laissé un plat de secours au cas où mais je décline, j'ai presque tout mangé sauf la sauce.
Arrivent les fromages, autant le 2 et le 3 sont bons, autant le 1 sentait la vieille biquette et impossible de le garder sur le plateau pour moi en tout cas.

Côté dessert une salade de fruits biens mûrs et un trio que j'ai trouvé tout à fait convenable :

En fin de repas, Corinne me demande si un déca crème me ferait plaisir, comment résister ?

Avant de passer en mode nuit nous aurons encore une longue, très longue conversation avec Corinne, Yann et le pilote qui sortait du cockpit pour aller prendre son tour de repos. Une nouvelle discussion passionnante sur les choix d'Air France :  sur la mauvaise business moyen courrier vs la montée en gamme sur le long courrier, sur la flotte (est ce que avoir 10 787 est vraiment rentable), sur les protocoles. Bref sur beaucoup de choses dont je ne peux / veux pas rentrer dans les détails ici.
Toujours est il que quand on a des gens passionnés en face de vous, passionnés par leur métier et pas seulement par leur compagnie, on peut discuter, émettre des suggestions, des critiques et complimenter en toute franchise.

Je n'ai pas pris de photos du siège ni de la position lit que vous devez commencer à connaitre, en tout cas j'ai super bien dormi même si l'assise commençait à sentir quelques signes d'usures, F-HRBB n'est plus très jeune :(
Passage en mode petit déjeuner :

J'ai pris l'option froide n'ayant pas grand faim et c'était largement suffisant. Par contre mention spéciale au roulé à la cannelle et aux raisins qui était tout simplement excellent (et surtout bien meilleur que le traditionnel croissant mal réchauffé ex USA)

Corinne m'apportera encore quelques gourmandises "pour la route" :

Et le service se conclut par un oshibori :

Nous arrivons en France au dessus de Flammanville :

Puis c'est le début de la descente :

En finale :

Et posés :

Nous allons patienter quelques minutes car notre parking n'est pas libre et il faut aussi laisser la priorité à ce babybus :

Babybus qui est voué à sortir de la flotte très vite, tout comme ce 777-200ER mais qui lui a un peu plus de marge :

La prise de congé est, encore une fois, super chaleureuse, petit pincement au coeur car maintenant c'est fini et les chances de retomber sur le même équipage sont nulles, même si il y a plus de chances de retomber, individuellement, sur l'un ou l'autre des membres de cette super équipe.

Passons au bonus (désolé il est long, donc vous pouvez jouer de la roulette si ça vous plait pas ^^)

panama la nouvelle ville

Une des tours iconiques, la F&F Tower, aussi appelée Revolution Tower :

Sur l'île d'Amador (enfin plus une île maintenant car reliée par une route au continent), se trouve le BioMusée, dont l'architecte est le célèbre Frank Ghery

On a une belle vue sur la nouvelle ville d'ici :

la vieille ville de Panamá - Iglesia de la Merced

Une magnifique église, une charpente et des piliers tous en bois, impressionnante de calme et de sérénité :

L'autel :

Les piliers ont d'abord été entourés de métal puis de briques de mosaïques car les panaméens avaient peur que l'église s'enflamme ce qui était souvent le cas à cette époque.

Il y a aussi une superbe arrière cour :

Avec un petit musée où l'on peut passer dans la sacristie de l'église :

Iglesia de San José

L'attraction principale de cette église est son autel pailleté d'or et ses apôtres en bois :

Catedral Basílica Santa Maria la Antigua de Panamá

La plus monumentale des trois :

Tout simplement splendide :

Notez l'absence de touristes, la ville était fort calme ce jour là

Central Hotel Panamá Casco Viejo

Certainement le plus beau des hôtels historique de Panamá:

Et quelle facade !

de tout et de rien dans les ruelles de la vieille ville

Plaza Herrera :

Au gré de la promenade, j'ai pris différentes façades en photo que je trouvais jolies ou intéressantes :

Les rénovations sont, en tout cas, superbes !

les ruines - Iglesia de la Compañía de Jesús

Deux églises sont en ruines, on ne peut malheureusement pas y entrer :

Et le Convento de Santo Domingo :

Une vue sur la plage des turcs (ne me demandez pas pourquoi elle s'appelle comme ça ^^)

le pont du centenaire

Il y a trois ponts qui enjambent le canal de Panamá, le plus vieux, le Pont des Amériques (où passe la Route Panaméricaine), ici le Pont Centenaire et le pont de l'Atlantique.
Ici nous passons donc le Pont Centenaire car mon guide tenait à me le faire voir et surtout, avant le pont, un endroit peu visité.
La route est superbe (en beauté mais pas pour l'état ^^)

le cimetiere francais

Le début de la construction du canal de Panamá nous revient à nous, français, en 1880. Le soucis c'est que nous avons voulu appliquer le même principe que pour le Canal de Suez, mais là, c'est de la roche, et le terrain est tout sauf plat. S'en suit la fièvre jaune et le paludisme et après plus de 5'600 morts entre 1881 et 1889, plus un gouffre financier sans nom, la France jette l'éponge et remet la construction du canal aux américains (je la fais courte sinon on en finira pas ^^).
Mon guide tient absolument à me montrer le cimetière français :

J'ai vraiment apprécié ce geste car l'endroit n'est pas connu du tout. On ne peut pas dire que c'est beau, mais c'est une partie de notre histoire :

3e ecluse de miraflores

Nous avons raté le passage des cargo du matin, il ne reste plus qu'à ce moment là un cargo transportant des hélices d'éoliennes à passer, sur la troisième et dernière écluse côté Pacifique, c'est très, très impressionnant :

Au même moment passe derrière nous un train sur l'unique voie ferrée du Panama qui relie le Pacifique à l'Atlantique. En majorité réservée au fret, on peut aussi l'utiliser une fois par jour dans les deux sens en wagon touriste, Mendes (Vincent) a eu la chance de le prendre et vous pouvez le retrouver en bonus par ici, sur son Flight-Report

l'administration du canal

Mon guide m'emmène alors voir le bâtiment administratif du Canal. La double rangée de palmier devant le bâtiment fait exactement la largeur des trois écluses dites "basses" ou les anciennes :

Le mémorial George Washington Goethals, ingénieur en chef du canal de Panama et général de l'armée des États-Unis. Il comprends trois branches, matérialisant les trois écluses du canal original (vous verrez plus loin qu'il y a eu du changement après)

Le bâtiment se situe exactement à la hauteur du dénivelé des trois écluses et l'escalier qui y monte fait trois faux plats pour les matérialiser aussi :

le pont des ameriques

Incontournable, nous décidons de le passer car d'une il pleut à verse et ce n'est pas encore tout à fait l'heure du passage des bateaux :)

Vue de l'autre côté :

Et vue depuis l'île d'Amador :

et enfin, le canal :)

On commence avec les écrans de contrôles dupliqués depuis la salle de contrôle qui elle, bien sûr n'est pas accessible :

Le Spirit of Melbourne traverse la troisième des écluses avant de se retrouver dans le Pacifique :

Voici la deuxième écluse de Miraflorès, deux écluses en parallèle, on voit un premier bateau s'approcher et en regardant bien, étrangement on voit un autre bateau plus haut :

Car il y a un troisième jeu d'écluses plus en hauteur. Le canal originel est devenu trop peu large pour les super cargos et il a fallu trouver une solution avec le creusement d'un passage pour ces bateaux là, qui eux passent en haut :

A titre d'information, le Glovis transportait ce jour là 8'000 voitures, capacité maximale, tandis qu'en bas le Wallenius n'en transporte "que" 5'000.
Le droit de passage du Glovis s'élevait ce jour là à environs 550'000 USD. On peut croire que c'est une fortune (pour nous oui) mais ramené à une voiture ça ne fait plus que 68.75USD. Et si l'on ramène au temps gagné, autant dire que c'est peanuts sur le prix d'une voiture.
Deux "fun fact" tous les bateaux désirant passer doivent payer deux jours à l'avance. Pour être bien sûr que l'argent soit là au passage.
Et lu sur Wikipédia : La taxe la moins élevée était de 0,36 $, payée par l’aventurier américain Richard Halliburton qui parcourut le canal à la nage en 1928 … lol

Les bateaux avancent en autonome dans les écluses mais comme ils passent à quelques centimètres des parois, des locomotives, appelées "mulas" - mules, les escortent en maintenant le bateau exactemetn au milieu de l'écluse :

Iconique bâtiment central :

Alors que le premier cargo passe,et descend, arrive un porte container :

La différence de niveau entre les deux est flagrante :

Et regardez bien à quel point les deux bateaux sont proches du bord :

Le premier s'en va :

Et les écluses du second s'ouvrent :

bonus panoramique jw marriott

Une petite vue de ma chambre sans pluie :

Et quand il pleut à verse, c'est bien différent :

Heureusement le ciel se dégage toujours assez vite :

L'hôtel possède deux chouettes "infinity pools" que jene me suis pas gêné d'utiliser :

On y est bien à rien faire et regarder l'océan :)

Voilà qui conclu ce bonus, bonus qui figurera dans ma liste des bonus où j'ai passé le plus de temps à l'écrire ^^ Mais j'espère qu'il vous aura plu !